Les Tables d'Olaria
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 Faëlia Edorta

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Nydearin Hirune
Lysandre Hirune
Faëlia Edorta
7 participants
AuteurMessage
Faëlia Edorta
Olaril
Olaril
Faëlia Edorta


Nombre de messages : 51
Age : 39
Date d'inscription : 10/01/2010

.:: Le Carnet ::.
Âge du Personnage: 26 ans
Profession: Meilleure dresseuse de chiens de tout Arestim... ^^
Positionnement : Un peu perdu pour le moment...
Faëlia Edorta Empty
MessageSujet: Faëlia Edorta   Faëlia Edorta EmptyMar 16 Mar - 13:33

Faëlia Edorta Vous
Derrière l'Ecran, le Joueur.

    • Pseudo : Voir autre personnage
    • Âge : Voir autre personnage
    • Localisation : Voir autre personnage

    • Autre personnage : daphnaë Col’weyn

    • Temps consacré au net (et au forum) dans une journée : Voir autre personnage
    • Comment avez-vous connu Les Tables d'Olaria ? : Voir autre personnage
    • Quelque chose à ajouter ? : …


Faëlia Edorta Autre
Devant Vous, le Personnage.

    Faëlia Edorta Identite

  • Prénom : Faëlia

  • Nom : Edorta

  • Âge : 26 ans

  • Sexe : féminin

  • Famille : Edorta (sœur benjamine de feu Cyclaë, Arngrim et feu Laclaos, ainsi que toute la famille s’y rapportant de façon plus ou moins lointaine)

  • Profession : Dresseuse de chiens, la plus renommée de tout Arestim (Pour tous types d’activités, et accessible à toutes les bourses, même les plus humbles) ^^ et membre de la brigade des Ombres.

    Dans les faits, Faëlia a reprit l’élevage de son maître (la renommée de l’élevage vient donc de lui en réalité, mais la jeune femme ne démérite absolument pas et à su garder le niveau d’excellence de son maître de métier en y ajoutant toutefois sa touche personnelle de modernité.) après que celui-ci lui ai fait passer brillamment son épreuve de passage à l’âge adulte.

  • Positionnement : Partisan

    Faëlia Edorta Physique
  • Taille : 1m78

  • Poids : 63 kg

  • Description physique détaillée : Bien souvent, on a pu entendre les gens dire que Faëlia avait une étonnante ressemblance avec Cyclaë. Elles sont toutes deux rousses, même si la teinte de la jeune femme paraît légèrement plus cuivrée que celle de son aïnée, leurs yeux sont deux magnifique paires d’émeraude d’un vert pénétrant… Même si Cyclaë demeure la plus grande femme de tout Arestim, Faëlia n’a pas à rougir de sa propre taille qui la place bien au dessus de celles de la plupart des Olarils. On dit aussi, mais sous le couvert du secret afin de ne pas s’attirer les foudres de l’une ou l’autre des sœurs, que enfin de compte Faëlia est l’image même de la femme que Cyclaë aurait pu être, si elle n’avait pas hérité d’une aussi… Imposante stature… Car là, est fondamentalement la différence entre les deux sœurs dont la ressemblance est si grande. Faëlia est plus petite que son aînée, moins musclée en dépit d’une silhouette, elle aussi puissante, mais cette apparence de force et de solidité se marie plutôt harmonieusement avec des courbes féminines dont elle n’a pas à rougir le moins du monde. C’est un peu comme si les deux filles Edorta s’étaient partagé la masculinité et la féminité, à partir d’une base génétique commune. A Cyclaë l’héritage masculin présent en toute femme, et à Faëlia le côté féminin… La jeune femme a donc des atouts de séduction indéniablement envoûtant, que ce soit ses longues jambes musclés, ses hanches fermes mais finement dessiné, ou bien encore sa poitrine plus que généreuse, même si on ne peux ignorer l’aspect un peu rude de son apparence. Après tout, et même si les Olarils ignorent totalement de quoi il s’agit, Faëlia ne peut renier l’héritage génétique qui est le sien. C’est sans doute son visage qui reflète le mieux ce curieux paradoxe. Sa chevelure flamboyante tombant en cascade encadre un visage aux traits plutôt fins, bien que quelque peu massif, ce qui lui donne parfois une impression de sévérité qui n’est, bien souvent, qu’illusion. faëlia est jolie, à n’en pas douter. Mais c’est une beauté forte, presque impressionnante pour qui ne la connaît pas personnellement. Lorsque cependant elle se fâche sérieusement, ce sentiment diffus de fragilité qui émane de son visage disparaît, laissant toute latitude à son côté masculin, bien qu’il soit moindre chez elle, et qu’elle partage avec Cyclaë.

  • Particularité physique notable : Néant

    Faëlia Edorta Psychologie
  • Description psychologique détaillée : Contrairement à son aînée, Faëlia n’est guère prompte à flanquer son poing, ou tout autre partie de son anatomie pouvant infliger une douleur certaine, au premier qui tenterait de la contrarier. Bien entendu, elle n’hésite pas à utiliser la violence si cela s’avère nécessaire, pour sa propre défense ou celle des autres, mais fondamentalement ce n’est pas une part essentielle de sa nature. La jeune femme serait plutôt une sorte de force tranquille, un peu à l’image d’un colosse de marbre à l’entrée d’un temple. A la vue de ses nombreux points communs avec Cyclaë on peux s’étonner d’une telle différence de caractère, mais nous pouvons aussi envisager comme explication à cela la raison suivante : Faëlia semble être le parfait reflet de sa grande sœur, quelques soit le point évoqué. Par conséquence, sa nature ne pouvait être que à l’opposé de celle de Cyclaë. De plus, il lui a fallu bien souvent rester calme afin de ne pas se laisser entraîner dans les ennuis lorsque on osait la comparer à sa sœur. Entendons nous bien, c’est un honneur sans nom pour Faëlia, que d’être comparée à sa son aînée.. Ce qu’elle n’apprécie guère en revanche, ce sont les critiques bêtes mais fondamentalement innocente, qui tend à démontrer ce que Cyclaë n’est pas, par rapport à elle. Ce calme et cette patience qui sont les siens ne sont sans doute qu’un effet inattendu de son contrôle de soi, mais qui, au fil des années, à fini par devenir une part indélébile de sa personnalité. D’une nature profondément discrète cependant on peux bien souvent penser que Faëlia est une personne effacée. ..Car si en effet, en dépit de sa stature imposante, bien que moins remarquable que celle de sa sœur, on la remarque des qu’elle entre quelque part, on l’oublie rapidement de part son silence volontaire. Sans doute est-ce le fait d’avoir passé une grande partie de sa vie avec les animaux, mais la jeune femme demeure bien souvent silencieuse comme si les mots étaient une chose des plus précieuse. La patience est aussi l’une de ses qualités, consciente que l’empressement n’est jamais une bonne chose, aussi bien avec les animaux, que avec les êtres humains. Calme et réfléchi, elle n’agit que très rarement sous l’action de la colère… Elle est avenante, plus ou moins serviable en fonction des gens, mais lorsqu’elle se fâche réellement il vaut mieux fuir car, paradoxalement, la colère d’une personne ‘’calme’’ est bien souvent encore plus terrible que celle d’une personne réputée ‘’vive.’’ En résumé, Faëlia est une personne sympathique qui n’hésite pas à sourire aux gens, mais qu’il ne vaut mieux pas contrarier trop sérieusement…. C’est tout de même la petite sœur de la fougueuse Cyclaë Edorta après tout !
    Mais derrière cette apparente facilité à vivre, se dissimule quelque chose de plus sombre, de plus ténébreux. Car la jeune femme est terriblement secrète, et empli d’un certain nombre de blessures intérieures dont elle n’a jamais parlé à qui que ce soit, bien que sa fratrie proche soit parfois en mesure d’en voir des bribes éparses. Après tout, il est bien difficile de se dissimuler entièrement à des yeux qui vous ont vous venir au monde et devenir une femme. L’honneur est une valeur essentielle pour la jeune Edorta. Quoi que sa décision puisse lui coûter, elle ne reniera jamais une parole donné. A ses yeux, se renier serait entacher l’honneur de la grande et noble famille des Edorta, la famille élue des dieux eux-même. Faëlia conçoit une certaine amertume, pour ne pas dire un certain dégoût, envers les Hirune. Elle ne leur en veut pas pour avoir voler le pouvoir aux Edorta, bien qu’elle trouve la chose des plus insultante, voire des plus humiliante, mais leur refus d’en faire une chasseresse lorsqu’elle à du choisir une voie, uniquement de par le fait de sa non appartenance à leur famille, à fait naître en elle un sentiment des plus méprisant envers ces égoïstes prétentieuses qui n’ont pas voulu partager leur savoir avec elle. Faêlia considère les chasseresses comme une caste devenue trop importante au sein des Olarils, trop orgueilleuse, et le semblant de supériorité qu’elles affichent parfois fait que la jeune femme ne fait preuve que de peu de respect envers elles, au risque de créer un conflit entre les deux familles le cas échéant. C’est que, toute gentille qu’elle puisse être, Faëlia à parfois tendance à se montrer résolument têtue lorsqu’elle estime avoir la raison de son côté. Mais Faëlia possède une qualité essentielle… Elle sait se garder de mélanger ses sentiments personnels, et la raison pratique qui participe à une bonne cohésion de la société Olarils.

    Grâce à Cyclaë, Faëlia a vu naître en elle le même rêve insensé que celui de son aînée… Voir de ses propres yeux, ce qu’il y avait au-delà de l’horizon Lointain… Maintenant que cette dernière n’est plus, elle considère qu’il lui revient, un jour ou l’autre, d’honorer l’aspiration de celle qui demeurera éternellement son modèle.

    Ö… Une dernière petite chose encore… Même si Faëlia n’a aucune aspiration à gouverner le peuple Olaril un jour prochain, elle considère que les Edorta sont les seuls à être les véritables représentants des dieux, et considère donc que les Hirune ne sont en définitif que… Des substituts temporaire et sans véritable légitimité. Une erreur dommageable mais temporaire, qui se verra corrigée lorsque le prochain chef se devra d’être à nouveau désigné…

  • Particularité psychologique notable : La benjamine de la famille Edorta voue une admiration sans limite à sa grande sœur Cyclaë, malheureusement aujourd’hui décédé. Elle l’idolâtre, lui niant tout défaut afin de ne voir que ses qualités. A ses yeux, celle-ci est parfaite et sa plus grande aspiration est de pouvoir, un jour, atteindre cette perfection qu’elle considère être celle de son aînée.

  • Connaissances, Savoirs, Capacités : Alors… Faëlia sait lire et écrire son nom et son prénom, ainsi que sans doute tout autre mot contenant un certain nombre des lettres contenu dans son patronyme. Grâce à Cyclaë elle a appris le maniement de l’épée, et se débrouille ma foi de façon fort honorable en la matière, même si fondamentalement cela ne lui sert à rien dans l’absolu puisque les Olarils sont par nature non belliqueux … Mais c’est la sœur de Cyclaë après tout, rien de bien étonnant donc. De plus savoir manier une épée c’est aussi être, aux yeux de Faëlia, encore un peu plus semblable à son aînée. Elle maîtrise aussi de nombreuses techniques de dressage, qu’elle peut éventuellement adapter pour appréhender la psychologie des Olarils, car son maître lui a appris que bien souvent les êtres humains n’étaient que le reflet de leurs cher canidés. C’est aussi une excellente cavalière, mais la encore rien d’étonnant lorsque votre sœur possède le meilleur élevage de chevaux de tous Arestim. Bien que cela remonte très loin dans le temps, Faëlia connaît aussi les bases des techniques de chasse des chasseresses, ce qui fait d’elle une personne apte à survivre dans la nature, même si elle n’égalera jamais une chasseresse confirmé en la matière.

    Faëlia Edorta Passe
  • Histoire : On prétend bien souvent qu’il est difficile d’être parmi les premiers nés d’une fratrie… On nous impose alors un rôle de modèle à suivre envers les plus jeunes, on nous demande de construire une vie et un équilibre familial avec nos parents, afin que ceux qui viendront après nous puissent s’épanouir en toute aisance et en toute insouciance dans un terreau solidement ancré… Etre parmi les aînés est donc un empilage de devoirs et de responsabilités en tous genres, parfois bien lourd il est vrai, à porter sur ses épaules, afin que les plus jeunes n’aient pas à endosser ce fardeau. Mais… Et si nous regardions la situation, du point de vue des derniers nés.. ? Lorsque ces derniers arrivent dans une famille, ils voient le visage naturellement rassurant de leur mère, celui d’une personne dont ils ne savent pas trop quoi penser et qu’ils appelleront très bientôt papa , et puis… Tous ces visages inconnus, qui ne cessent de les regarder étrangement avec leur drôles de têtes parfois effrayantes pour certains. Lorsqu’ils arrivent dans une famille, ils sont obligé de partager leurs parents avec tous ces gens qu’ils apprennent par la suite être leurs frères et sœurs, et dont ils n’ont assurément pas demandé la présence. On leur impose, par la force des choses, ces sale petits voleurs d’amour et d’attention, alors que les derniers nés auraient préféré être les seuls à en bénéficier… Et puis, ils grandissent à leur tour… Et découvrent peu à peu leur propre fardeau.

    Si les premiers nés doivent construire, les derniers nés en revanche doivent subir. Ils doivent se montrer à la hauteur de ce que leurs aînés ont fait, des modèles qu’ils ont établi, et auxquels les parents s’attendent à ce que vous, en tant que dernier arrivant en date dans la hiérarchie familiale, vous vous conformiez. Si par malheur vous ne parvenez pas à faire aussi bien que vos aînés, alors vous pouvez compter sur eux pour prendre un malin plaisir à vous montrer du doigt en se moquant, parfois, de façon bien cruelle, de vos erreurs et échecs… Vous en prenez alors ombrage du haut de votre position d’éternel dernier, et parfois vous en concevez, de manière bien souvent inconsciente, une certaine forme de colère qui ne dit pas encore son nom. Puis, le temps passe, les années s’écoulent, et finalement vous vous habituez à ce mode de vie. Que pourriez-vous faire d’autre après tout.. ? Vous avez eu la malchance d’arrivée après tous les autres, et jamais rien ne pourra changer ce fait. Vous serez, pour la grande majorité de votre fratrie, un enfant avant d’être véritablement un adulte….

    Mais parfois, parfois… Il arrivent que dans ce groupe que l’on vous impose, une personne, une seule et unique personne, sorte du lot et devienne à vos yeux d’enfant, un être à part. L’importance de cette personne n’est certes pas de la même nature que celle que vous accordez à vos parents, mais pourtant vous la mettez quasiment sur un pied d’égalité sans même vous en rendre compte… Un prince ou une princesse, au milieu des mécréants qui vous rendent la vie parfois bien difficile…

    Faëlia Edorta… Contrairement à quasiment la totalité des êtres vivants, est venu au monde dans un étrange silence. Tout d’abord, on avait pensé qu’elle n’était plus en vie à la sortie du ventre maternel, car elle n’émit aucun cri, aucun pleurs, aucune plainte. Pendant d’interminables secondes, une rumeur circula parmi tous les gens présent dans la maison des Edorta. Une rumeur de mort, de mauvais présage… Ce fut la voix de Ephaline Edorta, la mère soulagée de ce fardeau mais en même temps inquiète de ce terrible vide sonore qui semblait avoir envahi la chambre, qui interrompit ce moment qui avait semblé se figer dans le temps lui-même. Elle interrogea, questionna avec force afin que l’on réponde à son inquiétude, en dépit de son état de faiblesse des plus évident. Un silence quelque peu gêné continua de planer dans la pièce, jusqu’à ce que une ancienne rassure la jeune maman en lui disant que l’enfant était bien en vie en dépit de son absence de pleurs. Après des secondes qui parurent sans doute des heures, la petite fille nouvellement née avait commencé à bouger. Tout d’abord doucement, elle fini par s’agiter de manière frénétique pour son tout jeune âge, avant de cesser tout mouvement une fois déposée dans les bras rassurants de sa mère dont le visage rayonnait d’un bonheur sans nom.

    Ainsi, vint au monde, la nouvelle héritière de la grande famille des Edorta.

    De sa petite enfance, il n’y a rien de vraiment notable à dire si ce n’est qu’elle s’est sentie très heureuse dans cette famille qui était la sienne. Outre l’amour de ses parents, elle pu compter sur celui de ses frères et sœurs qui lui témoignèrent d’une affection certaine même si, à sa grande colère enfantine, ses deux aînés qu’étaient Laclaos et Arngrim lui volaient, selon son point de vue purement égoïste comme l’était celui de tous les enfants, l’intérêt de son papa. C’était elle la petite princesse après tout, pas eux. Faëlia ne comprenait pas pourquoi ses deux frères semblaient plus important aux yeux de son père, qu’elle même, et inconsciemment elle leur tint une certaine rigueur dont on peux encore ressentir une certaine réminiscence encore aujourd’hui.. C’est au cours de cette première partie de son existence, qu’elle fit la connaissance d’une autre petite fille, une certaine Mytria Hirune…. A cet âge insouciant, les noms et les oppositions de pouvoirs n’avaient aucun sens, cela était des choses de grandes personnes, que seules les grandes personnes pouvaient comprendre. Simple camarades de jeux d’enfants, les deux fillettes d’un âge à peu près équivalent virent, au fil des années, naître entres eux une profonde amitié qui dépassa les clivages existant entre leurs deux familles. Inséparable, elles passaient la plupart de leur temps libre ensemble, image d’un rapprochement naturel et prometteur entre les deux grandes familles d’Arestim. Bien entendu, elles étaient parfaitement consciente que cette relation ‘’contre nature’’ déplaisait à certains des membres de leur familles respectives, mais peu leur importait… Elle se considérait comme des sœurs et n’entendait pas le moins du monde se plier à d’anciennes rancunes issus des temps passés.

    Ayant en majorité des frères, Faëlia s’attacha rapidement à sa sœur aînée, Cyclaë. Avec sa mère elle était le modèle de la femme dans la famille Edorta qui était la sienne, mais plus encore ce qui ébloui la fillette ce fut l’imposante présence de sa grande sœur. Elle était forte comme ses frères, ne se laissait pas faire par les garçons, et pourtant elle était d’une étonnante douceur avec sa petite personne. Sans jamais lui avoir ouvertement avoué, Cyclaë devint la référence pour Faëlia, le modèle à suivre pour devenir à son tour une femme, une vraie. On disait de son aînée des tas de choses, parfois peu élogieuse. Pourtant, chaque moment qu’elle passait en sa compagnie contredisaient chacun de ces propos malfaisants. Elle s’est toujours montré d’une gentillesse et d’une douceur sans équivoque à son égard, comme l’était sa mère. Pour elle, il était d’une évidence certaine que les gens ne disaient que des bêtises sur sa grande sœur et elle se promis alors de toujours la défendre lorsque quelqu’un oserait dire du mal de son aînée. Ce fut Cyclaë qui , la toute première fois, la fit monter sur un cheval. C’est devenu un peu flou dans son esprit car elle était encore bien jeune à ce moment là, mais elle se souvient de s’être arrêté devant cette chose immense avec quatre pattes, et une longue queue qui n’arrêtait pas de lui échapper des mains à chaque fois que Faëlia tentait de l’agripper de sa minuscule poigne. Lorsque Cyclaë Lui expliqua, de manière simplifiée que c’était avec cet animal qu’elle travaillait, la fillette en fut tellement impressionnée qu’elle en émit un ‘’Hooo…’’ dont on ne pouvait douter de la grande admiration que cette expression basique exprimait. La fillette avait un peu peur à ce moment là, elle avait peur de tomber, de se faire mal… Mais tout en la rassurant, Cyclaë la souleva du sol de ses bras puissants et la déposa avec douceur sur le cheval elle la rejoignit quelques secondes plus tard. C’était haut, très haut même, et Faëlia crispa ses petites mains sur la crinière de l’animal qui hennit brièvement lorsque sa propriétaire lui ordonna d’avancer doucement.

    La fillette se sentit tanguer de droite à gauche, et de gauche à droite, et à chaque pas que faisait l’animal elle s’accrochait encore plus à lui afin de ne pas chuter lourdement au sol qui lui paraissait alors être vu d’une hauteur des plus vertigineuse. Faëlia aima cette sensation, mais elle la craignit en même temps. Heureusement, sa grande sœur était là. Elle se souvenait aussi de cette présence des plus rassurante qui la maintenait contre sa personne chaleureuse, comme une protection que rien ne semblait pouvoir abattre. Une présence à la fois aussi forte que celle de son père, et en même temps aussi douce que celle de sa mère… Faëlia avait trouvé cela très agréable… Rassurant… Apaisant…

    Lorsque Faëlia eut cinq ans, Cyclaë passa à l’âge adulte en réussissant avec brio son épreuve de passage. La fillette fut extrêmement fière de sa sœur, et elle le fit savoir à tous ceux qui avaient la malchance de croiser sa route. Bien que cela est assez difficile à définir avec précision, c’est sans doute ce jour là que la fillette décida de tout faire pour devenir quelqu’un comme Cyclaë. Une femme forte, courageuse, indépendante… Une femme, dont, elle n’en doutait pas un seul instant, sa sœur serait des plus fière. Faëlia est une excellente cavalière, et c’est à son aînée qu’elle le doit. Celle-ci lui a appris toutes les choses nécessaire pour devenir une cavalière digne de ce nom, au même titre que tous ces mâles qui semblaient penser que les chevaux étaient uniquement une affaire d’homme.

    Comme tous les enfants, Faëlia pensait que jamais elle ne pourrait égaler le savoir et la maîtrise de sa grande sœur concernant les chevaux, et c’est pourquoi elle abandonna rapidement l’idée de suivre la même voie menant à l’âge adulte, qu’elle. La fillette pensait qu’elle la décevrait en n’arrivant pas à l’égaler dans son propre domaine de prédilection, et ceci n’était définitivement pas une option envisageable à ses yeux. Ce fut Mytria, sa meilleure amie, qui lui exposa alors son idée pour que Cyclaë soit rempli de fierté vis-à-vis d’elle lorsqu’elle serait plus grande. En tant que Hirune et femme, Mytria savait déjà qu’elle deviendrait une chasseresse comme sa mère. Un métier rude, mais utile à tous et qui n’était pas à la portée de tout un chacun. Elle proposa alors à Faëlia de faire de même, et les deux fillette conclurent un pacte ou elles se promirent de devenir toutes les deux les plus grandes chasseresses que les Olarils n’aient jamais connu. A partir de ce jour, elles passèrent une grande partie de leur temps à imiter ces dernières dans leurs jeu d’enfants, ayant parfois l’opportunité d’en suivre quelques unes, principalement la mère de Mytria il était vrai, dans des chasses bien évidemment sans risque pour des enfants. Moins habituée à ce mode de vie que son amie, Faëlia fit pourtant preuve d’un courage et d’une obstination certaine, et peu à peu elle s’acclimata à ce métier pourtant des plus exigeant physiquement parlant ou elle fit preuve d’une habileté certaine qui ravit Mytria tout autant que cela amusa les véritables chasseresses.

    Un jour, Mytria vint frapper à la porte de Faëlia afin de l’inviter à la suivre au plus vite ;Le fillette était joyeuse, à la limite de l’excitation, et elle pressa la jeune Edorta afin que celle-ci accélère le pas afin d’atteindre leur but. Le but en question n’était rien d’autre que leur endroit secret, non loin du village. Un endroit connu de elles seules, et qui leur servait à s’amuser tout autant que à construire le monde de demain… Leur monde, à elles deux. Il y avait là des feuilles de papier et des fusains, ce qui étonna fortement Faëlia puisque que personne en Arestim, hormis les chefs Edorta, les sages et les prêtresses, ne savait lire et écrire. Pourtant, pourtant… Lorsqu’elle vit son amie s’emparer d’un fusain et d’une feuille de papier et que celle-ci commença à tracer des lettres qui finirent pas former son nom et son prénom comme le lui indiqua par la suite Mytria, la fillette en conçu immédiatement une jalousie féroce à son égard. Pour ne pas perdre la face, la jeune Edorta la félicita sincèrement, bien que quelque peu envieuse de la chance de son amie, tout en ajoutant cependant que elle aussi son père lui avait promis qu’il lui apprendrait à écrire son nom et son prénom. La tout aussi jeune Hirune fut ravie d’entendre cela, et déjà elle s’imaginait que toutes les deux pourraient sans doute en apprendre encore plus avec le temps. Les deux fillettes s’amusèrent encore quelques heures, puis vint le moment de retourner dans leur foyer respectifs. Là, Faëlia se précipita vers son père, se planta devant lui aussi droite que la justice elle-même, et lui ordonna littéralement de lui apprendre à écrire son nom et son prénom. Elle justifia sa demande de manière assez maladroite, jugeant que, tout comme son frère, elle aussi avait le droit d’apprendre à lire et à écrire, et que elle était la fille du chef des Olarils après tout, alors bon… Voilà… Adoptant une mine boudeuse et déterminée, la fillette croisa ses bras et fixa son géniteur d’un regard ou l’on pouvait sentir poindre un entêtement certain. Il est assez difficile de dire si ce fut par dépit ou par simple amusement devant une telle attitude, mais toujours est-il que Ferenc céda à la demande de sa petite dernière. Faëlia en fut alors folle de joie, et elle s’appliqua comme jamais encore elle ne l’avait fait dans ce nouvel apprentissage.

    Quelques semaines plus tard, ce fut une Faëlia Edorta triomphante qui écrivit son nom et son prénom devant le regard émerveillé de sa sœur de cœur. Elles étaient désormais à nouveau sur un même pied d’égalité, et c’était bien mieux ainsi, assurément !

    Le temps passa, les années s’écoulèrent, et les deux fillettes grandirent aussi bien en taille, que en amitié. En dépit de certaines disputes inhérentes à toute relation profonde et sincère, les deux jeunes Olariles ne cessèrent jamais d’être fusionnelle et certains les voyaient déjà être ainsi pour le restant de leur existence. Elles étaient en quelque sorte un pont entre les deux grandes familles du peuple Olarils, un symbole de réunification si tant est que cela fut réellement nécessaire à ce moment précis de l’histoire d’Arestim… Mais ce symbole, au demeurant séduisant, vola douloureusement en éclat le jour ou les deux amies durent choisir leur voie afin de pouvoir, un jour, devenir adulte. Depuis bien des années maintenant, tout était parfaitement clair dans l’esprit de Mytria et Faëlia… Elles deviendraient toutes deux des chasseresses, les meilleurs de toutes. Mais ce rêve que caressaient les deux fillettes fut cruellement brisé par l’égoïsme sectaire des chasseresses elles-mêmes, qui refusèrent d’initier la jeune Edorta à leur savoir. Seules les femmes Hirune pouvaient accéder à cette fonction, c’était une chose que les deux fillettes trouvèrent absurde, et Mytria tenta de convaincre sa mère d’intercéder en faveur de Faëlia. Elle tenta de la persuader que la jeune Edorta serait une grande chasseresse, puis elle la menaça de refuser de suivre la voie de sa mère, ainsi que de la mère de sa mère, si jamais Faëlia ne pouvait devenir elle aussi une des leurs. Bien que les suppliques de sa fille ne la laissèrent nullement indifférente, La mère de Mytria ne céda en rien sur la question. Elle fit preuve d’une intransigeance et d’une sévérité propre à ces Hirunes élitistes et sournoises, et recadra très sérieusement sa fille : Elle deviendrait une chasseresse, mais en aucun cas Faëlia, fut-ce l’amour sincère que la chasseresse pouvait éprouver pour celle qui rendait sa petite fille si heureuse. Elle lui expliqua qu’elles avaient permis à Faëlia de participer à certaines chasses uniquement parce que ce n’était pas quelques chose de sérieux, et que, en fin de compte, cela lui faisait plaisir à elle, sa propre fille. Mais jamais, absolument jamais il n’avaient été question d’envisager le fait d’en faire une des leurs. Elle expliqua aussi à Mytria qu’elle pensait que ce n’était qu’un jeu d’enfant, et que le moment venu chacune retrouveraient la voie qui était la sienne. La chasseresse avait apparemment sous-estimé la volonté féroce et profonde de sa fille et de sa meilleure amie, et aujourd’hui elle se devait de faire de la peine aux deux fillettes qu’elle aimait pourtant énormément.

    Mytria fini par se laisser convaincre de l’inutilité de sa lutte, et accepta, la mort dans l’âme, le fait que désormais le chemin commun qu’elle partageait avec le jeune Edorta se terminait ici, au pied du commencement de l’âge adulte… Elle deviendrait donc une chasseresse, mais pas celle qui était son âme sœur depuis leur plus tendre enfance. Pour Faëlia, le choc fut rude. Ce fut comme si on venait de briser net son avenir, on venait de lui interdire de devenir ce à quoi elle avait aspiré depuis toute petite, et cela la laissa quelque peu désemparée, Jamais, elle n’aurait imaginé que cela fut possible, pas après tout ce temps à partager ce qu’elle avait appris à aimer… Tout n’avait donc été que jeu et tromperie alors… C’est à ce moment là, que la petite fille commença à éprouver ce mépris, pour ne pas dire cette haine, envers cette caste qui l’avait si douloureusement rejetée. Elle commença à leur vouer un dégoût qui s’amplifia avec les années, au point que, une fois elle-même adulte, Elle ne cacha plus sa rancœur envers ces Hirune qui se pensait tellement au-dessus de tous les autres. Mais pour l’instant, Faëlia n’était encore qu’une enfant… Ne désirant pas faire honte à sa famille, et notamment à son père, le chefs des Olarils, elle resta digne dans sa déception et sembla l’accepter même si, dans une évidence certaine, elle ne pouvait cacher totalement sa peine. Sa peine justement, toute cette tristesse mêlée de rage et de rancœur, ce fut dans le secret des bras rassurants de Cyclaë qu’elle l’exprima. Elle savait que son aînée la comprendrait, qu’elle ne lui reprocherait pas d’être aussi peu digne de son rang de fille de chef... La puissante Edorta fut le témoin privilégié, si on peux exprimer la chose ainsi, de tout le désespoir de sa cadette qui ne semblait pas se remettre de cette déception brutale. Ce refus eu un effet assez désastreux sur sa relation avec Mytria, qu’elle commença alors à rejeter. Elle aimait son amie, et ses sentiments à son égard n’avaient absolument pas changé. Mais elle était aussi, désormais, la personnification de celles qui l’avait rejeté de par le simple fait de sa naissance. C’était un curieux mélange d’amour et de haine qui, bien que Faëlia savait la chose des plus méprisable, fit naître en elle un profond sentiment de jalousie à l’égard de sa meilleure amie. Une fois devenue elles-mêmes adulte ce sentiment s’atténua, mais le mal était malheureusement fait. La distance prise avec le temps paraissait ne plus pouvoir être rattrapé, et Faëlia culpabilisa profondément de cet état de fait. Ses sentiments à l’égard de Mytria n’avait pas changé, elle l’aimait toujours autant, et elle espérait que, de son côté, il en était de même. Mais les adultes sont des êtres stupides et fier, et jamais elle n’avait encore osé faire le premier pas vers la chasseresse afin de reconstruire leur profonde amitié que l’Edorta espérait être toujours intact en dépit de l’indifférence qui semblait s’être installé entre les deux jeunes femmes tout au long de ces dernières années. Ce que craignait aussi sans doute Faëlia, était peut-être le fait que Mytria rejette sa tentative de rapprochement. Une situation douloureuse et des plus inenvisageable, qui achèverait de meurtrir le cœur déjà bien lourd de l’Edorta.

    Ne rien faire, c’était en fin de compte conserver la douce illusion que tout pouvait redevenir comme avant…

    La peine de la jeune Edorta fut longue et durant très longtemps elle se refusa à envisager le moindre métier. Son rêve brisé, elle n’avait plus goût à rien. Elle n’avait jamais envisagée un quelconque refus, et n’avait donc, par conséquent, jamais eu d’attrait pour une autre activité que celle de chasseresse… Et puis un jour, un vieil homme vint la voir. Bien que d’un âge certain, ce n‘était pas un sage… Ni un prêtre… Elle ne l’avait encore jamais vu, tout au moins pas plus que le simple fait d’une rencontre forfuite dans le village. Mais lorsqu’il se présenta à elle de sa voix étonnement douce, Elle sut immédiatement qui était cet homme. Tout les Olarils connaissaient Hasterias Astar, le plus célèbre dresseur de chien de tout Arestim… Le seul dirons les mauvaises langues, mais ce serait là renier le talent et le savoir faire d’un dresseur de renom, et qui procurait à qui le désirait, des chiens parfaitement dressé pour toutes sortes d’activités, utiles ou non, aux Olarils. Ce métier, assez à part dans la société Olarile car les chiens n’étaient en réalité que très peu différent des loups sauvages, difficilement apprivoisable, était l’un des rares, voire même peut-être le seul, à se transmettre au sein d’une seule et unique lignée, et cela depuis des temps assez lointain pour que personne ne vienne leur disputer l’hégémonie de ce métier. Le vieil Astar ne s’était jamais marié, et n‘avait par conséquent jamais eu d’héritier à qui léguer son savoir et son impressionnant élevage. Cela faisait plus d’une vingtaine d’années, bien avant la naissance de Faëlia, que les gens le pressait de former un apprenti afin que ne se perde son savoir en cas de … Malheur… Mais le vieille homme rempli de malice n’avait eu de cesse de repousser la chose avec une certaine philosophie, en répondant tout simplement que ‘’Il n’avait pas encore trouvé le bon apprenti…’’

    Etant l’unique Olarils à exercer cette activité, ses critères de sélection demeuraient des plus abscons au regard des autres habitants d’Arestim. Bien entendu, beaucoup s’étaient déjà proposé pour pouvoir un jour reprendre sa suite, mais le vieil homme avait toujours décliné les propositions spontanés qui lui avait été faite. Ce jour là, donc, il adressa la parole à la jeune Edorta et lui demanda de lui rendre un service. Faëlia s’interrogea sur ce service que le vieil homme était venu lui demander, et ce dernier lui donna comme réponse le fait qu’il avait entendu dire qu’elle n’avait toujours pas choisi sa voie pour entrer dans l’âge adulte. Tout d’abord, il la rassura, lui précisant bien qu’il n’était nullement venu pour lui proposer de devenir son apprentie… Mais que puisqu’elle avait visiblement du temps de libre, il lui serait très appréciable qu’elle vienne l’aider quelques heures par semaines dans son élevage. Hasterias lui expliqua que son grand âge lui rendait certaines tâches de plus en plus difficile, et que l’aide, fut-elle temporaire d’une jeune personne lui serait par conséquent d’un grand secours. Tout d’abord surprise, Faëlia mit quelques secondes à répondre à cette proposition de travail bénévole à temps partiel. Ce n’était pas le fait que la jeune Edorta détestait les chiens, mais elle avait toujours trouvé étrange que des animaux, si proche de ces loups dont il fallait se méfier, puisse être éduqué à faire diverses choses utiles aux Olarils. La curiosité fut cependant la plus forte, et Faëlia finit par accepter la proposition du vieille Astar… Elle qui s’était toujours interrogé sur la manière dont le vieil homme réussissait à dresser ces animaux de manière aussi mystérieuse, ces quelques heures offertes lui permettrait peut-être de satisfaire une partie de cette curiosité.

    Ainsi, Faëlia fit-elle ses premier pas dans ce monde qui allait se révéler, quelques années plus tard, comme étant son univers professionnel. Au début, la jeune Edorta n’avait pour tâches que de nourrir les nombreux chiens de l’élevages, de nettoyer leur enclos, de préparer le matériel utilisé pour leur dressage… Et puis, au fil du temps, les heures à travailler à l’élevage devinrent des jours, et peu à peu Hasterias lui prodigua les notions de bases de l’élevage. Au début, ce fut pour ‘’lui montrer’’, voyant que son activité intriguait assez fortement la toute jeune adolescente… Sans même s’en rendre compte, la jeune Edorta se passionna de plus en plus pour ce qui n’était au départ qu’un simple service rendu au vieux dresseur, et la transition entre le dit service rendu et l’apprentissage à proprement parler, se fit quasiment dans un bien étrange non dit. Ce fut un peu comme si la chose avait été tacitement conclu, de manière presque naturelle. Le temps que la jeune Edorta s’en aperçoive, tout était déjà joué en fin de compte. Lorsque cet état de fait fut publiquement déclaré, des voix s’élevèrent contre cet apprentissage. Certains considéraient que c’était là un métier d’homme, que seul ce dernier pouvait faire preuve de suffisamment d’autorité afin de se faire obéir des chiens, tandis que d’autres considéraient tout simplement que le vieil Astar avait fait une erreur en faisant de Faëlia son apprentie, alors que d’autres plus motivé avaient fait part de leur désir de se voir enseigner cet art confidentiel. En vérité, ces médisances relevaient plus sûrement d’une certaine forme de jalousie et d’incompréhension, que d’un réel bon sens. Mais Hasterias fit fi de tout cela, et il s’attela à faire de son mieux pour offrir à Faêlia tout son immense savoir hérité de plusieurs générations de maître des chiens.

    Arriva enfin un jour, le moment fatidique… Celui que Faëlia appréhendait sans doute le plus au monde, pour des raisons aussi diverses et variés, que bien souvent sottes… Bien qu’elle savait que désormais elle ne pouvait et ne voulait pas revenir en arrière, l’épreuve du passage à l’âge adulte signifiait aussi pour la jeune femme un adieu… Un adieu à son ancien rêve, et à son espoir qu’elle savait pourtant totalement illusoire de pouvoir cependant un jour y accéder. Bien entendu, elle s’était fait une raison depuis bien longtemps sur ce point, mais cela n’en rendait nullement moins difficile la matérialisation définitive de cette triste réalité. Mais elle ne dit mot à quiconque de ce sentiment, pas même à sa sœur tant aimée à qui jamais elle n’avait caché quoi que ce soit. Faëlia ne voulait pas non plus peiner son vieux maître, elle ne désirait pas que ce dernier s’imagine qu’elle avait des regret, car en réalité elle n’en avait aucun… La jeune Edorta avait appris à aimer véritablement ce métier, à aimer ces chiens, qui autrefois lui avait paru tellement étrange… Son épreuve pour le passage à l’âge adulte pouvait sembler très simple au premier abord, mais en réalité elle demandait un travail immense et une parfaite connivence avec les canidés. Lorsqu’il la jugea apte à s’affranchir de sa tutelle, Hasterias Confia dix chiens à Faëlia, et lui laissa une année pour en faire une petite meute parfaitement coordonnée, sans utiliser le moindre mot ou le moindre signal sonore pour les faire obéir et agir de concert, tous ses ordres devant passer par le regard, quelques gestes précis mais discret… C’était un travail déjà bien difficile avec un seul chien, mais avec dix la difficulté s’en trouvait exponentiellement décuplé. Si Faëlia réussissait cette épreuve, alors le vieil homme savait qu’elle serait prête à voler de ses propres ailes, car selon lui un maître, ou dans le cas présent une maîtresse des chiens, se devait d’être capable d’avoir une relation quasi fusionnelle avec ses élèves à quatre pattes, sans avoir le besoin de prononcer la moindre parole.

    Ce fut un année longue et assez difficile, durant laquelle la jeune femme disparut presque totalement du village. Elle avait opté pour une méthode radicale, passant aussi bien ses journées que ses nuits, avec ses dix compagnons à quatre pattes Elle accorda son rythme de vie au leur, mangeait en même temps qu’eux, dormait à même le sol auprès d’eux… Quoi qu’elle fasse, jamais elle ne se séparait de sa petite troupe de canidés. Après que l’échéance imposée par son maître fut arrivée à son terme, Faëlia revint vers lui et, quelque peu nerveuse à l’idée de faillir et d’ainsi ne pas faire honneur à son maître, elle lui montra le travail effectué tout au long de cette année. Malgré une certaine anxiété, tout se déroula pourtant à la perfection. La petite meute obéissait à la jeune femme sans l’ombre d’une hésitation, et une osmose presque surnaturelle semblait émaner de la dresseuse et de ses petits protégés. Chaque gestes, chaque regards étaient d’une étonnante fluidité, comme si cela était une chose quasi naturelle, et le spectacle des chiens obéissant à des ordres invisible du commun des mortels, donnait l’impression d’une chorégraphie soigneusement travaillé. Ce fut avec une satisfaction certaine et une joie non dissimulée, que le vieil Astar lui accorda son passage vers l’âge adulte. Par la suite, la meute fut offerte aux chasseresse à qui Faëlia enseigna, du mieux que se peut, la technique pour les faire obéir. Un petit pincement serra le cœur de la jeune femme, mais elle savait depuis le début qu’elle ne pourrait les garder, c’était là le plus difficile dans ce métier en fin de compte. Cyclaë aussi était très fière de sa petite sœur, et c’est avec un immense plaisir qu’elle lui offrit, comme récompense pour la réussite de son épreuve de passe, une magnifique jument de son élevage. Inutile de préciser, que cela fit un plaisir immense à la jeune femme, si désireuse de plaire à son aînée. Quelque jours plus tard, son maître lui annonça qu’il se retirait et que son élevage lui revenait donc de droit. Sur le moment, Faëlia ne sut trop quoi dire. Elle ne se sentait pas encore prête, pas encore assez experte pour prendre la place de son maître, mais ce dernier la rassura en lui assurant de son entière confiance en ses capacités.

    Lorsque Cyclaë disparu dans l’arène de Barkane dans des circonstances plus que douteuse selon Faëlia,, la jeune femme en voulu à Lysandre. Non pas pour avoir tué sa sœur, bien qu’elle ne pouvait jurer de l’intention involontaire de cette dernière à commettre cet acte infâme, mais plutôt pour l’avoir entraîné dans sa folie et ses insensées idées de grandeur et de pouvoir. Que l’acte fut volontaire ou pas, à ses yeux la dirigeante des Olarils avait tué Cyclaë, peu importaient les circonstances. Cet événement ne fit que renforcer sa rancune envers les chasseresses, ainsi que son opinion les concernent. Malheureusement, les évènements rattrapèrent la toute jeune dresseuse car, à peine quelques mois plus tard, eu lieu le terrible tremblement de terre qui dévasta entièrement le villages Olarils et ses environs. Une semaine après la catastrophe, le bilan fut lourd pour elle… Son maître avait péri dans la catastrophe, et l’élevage qu’il lui avait légué avait subit de très lourde pertes. Sa famille aussi, avait douloureusement souffert de cet événement. Avec les quelques chiens qui lui restait, Faëlia décida d’aider à la sécurité des survivants en les adjoignant aux chasseresses qui protégeait le campement de fortune contre d’éventuels attaques de loups. C’était, selon elle, le meilleur usage à faire de ses quelques rescapés canins, et ainsi faire une fois de plus honneur au travail de son maître aujourd’hui décédé. Au cours de la distribution de ses éléments canins encore en vie, Faëlia Se retrouva, par le plus grand des hasard, devant celle qui fut autrefois sa sœur de cœur. Avec tous ces tragiques évènements, la jeune femme n’avait pas eu le temps de penser à elle et la retrouver ainsi lui fit marquer un bref temps d’arrêt. Son regard croisa celui de Mytria, et l’espace d’un instant qui parut être une éternité, son cœur cessa de battre. Les lèvres tremblantes, Faëlia se sentit alors submergée par une étrange impression de bonheur et sa bouche se mouva alors comme si elle désirait s’exprimer. Sans trop savoir pourquoi, elle pensait que le moment était venu… Elle réalisa que si jamais Mytria avait péri lors de la catastrophe, alors plus jamais elle n’aurait eu l’occasion de lui parler, de s’excuser de s’être ainsi éloignée d’elle sans la moindre explication digne de ce nom… Le fait que Mytria ai survécu elle aussi, était un signe, une chance qu’elle se devait de savoir saisir avant qu’un autre drame ne les sépare définitivement… Oui, Faëlia allait s’avancer vers son amie de toujours, et prendre ce qui serait sans doute le plus grand risque de toute son existence en la serrant très fort entre ses bras avant de lui demander pardon pour toutes ces années passé à l’éviter. Mais soudain, la magie du moment présent se brisa… Au moment même ou la jeune femme allait s’avancer vers Mytria, une autre chasseresse surgit de nul part et vint rejoindre la jeune chasseresse. Faëlia recula alors, renonçant à mettre à exécution sa tentative de réconciliation. Si la jeune femme était aujourd’hui prête à accepter un refus définitif de la chose de la part de son amie de toujours, elle ne supporterait cependant pas que la chose se passe sous les yeux d’une autre chasseresse. C’était quelque chose de trop précieux, de trop intime… Alors, Faëlia renonça, la mort dans l’âme. Se reprenant, elle leur expliqua qu’elle était venu leur confier un de ses protégés afin de les aider à protéger le campement, et une fois cela fait elle tourna les talons en laissant les deux chasseresses avec son protégé. En repartant, la jeune femme eu un léger pincement au cœur… Mais sa sœur de cœur était en vie, c’était une chose qui lui ravissait l’âme plus que toute autre chose en cet instant présent… Faëlia se promit de retenter sa chance, une fois la situation redevenue plus stable ; Elle y croyait, oui… Elle y croyait même de tout son cœur et elle espérait, au plus profond d’elle-même, qu’il en allait de même pour Mytria… Alors qu’elle finissait de faire le tour, comme chaque jour, de ses petits protégés afin de vérifier que tout allait bien avec leurs adjointes bipèdes, Faëlia fut discrètement aborder par Armiguel qui lui fit une bien étrange proposition. Tout d’abord réticente à rejoindre ce groupuscule secret au but plus ou moins trouble selon la jeune femme, l’homme su trouver les mots pour la convaincre d’accepter son offre en lui parlant de Cyclaë et du fait que, malgré certaines divergences, cette dernière soutenait plus ou moins Lysandre en tant que chef des Olarils. Sur ce point,, il ne mentait pas, son aînée lui avait en effet déjà parlé de ses opinions politiques. Elle n’était pas satisfaite que ce fut une Hirune qui dirigeait, mais elle appréciait le fait que ce fut une femme et non pas un homme. Ne pouvant renier les idées et les opinions de sa sœur, Faëlia accepta finalement de rejoindre la brigade des ombres de Armiguel, après avoir prêté serment de discrétion et de secret concernant cette nomination obscure.

    Ainsi, la jeune Edorta fit-elle son entrée dans cette étrange confrérie secrète, sans pour autant changer d’avis sur Lysandre et les autres chasseresses. Bien entendu, elle serait fidèle à son serment, mais plus encore elle serait fidèle aux idées de son aînée avant toute chose. Mais de cela, elle n’en dit mot à Armiguel qui parut satisfait de sa réponse. Lorsque vint le moment ou Lysandre décida de quitter les terres Olarils, Faëlia décida de la suivre. Non par parce que elle croyait en elle, mais uniquement parce que c’était ce que Cyclaë aurait décidé si elle avait été encore en vie. Son aînée avait en effet soif de découvrir ce qu’il y avait au-delà de la Gerax, de découvrir le berceau de ces dieux qui leur avait apporté leur savoir, et la jeune femme partageait ce rêve qui avait finalement bercé toute son enfance. Comme certains survivants avaient préféré demeurer sur place, Faëlia décida, à contre-cœur, de leur laisser ses quelques chiens restant afin qu’ils puissent se défendrent contre d’éventuels attaques d’animaux sauvages. De toute manière, le voyage à travers la Gerax risquait de se révéler des plus dangereux, et la jeune femme ne voulait pas risquer la vie de ses précieux amis à quatre pattes.

    Le jour du départ, Faëlia rassembla ses quelques possessions encore intacte dans des sacoches installé sur la jument que lui avait offerte Cyclaë, et après avoir enfourché cette dernière elle avança en direction des montagnes en jetant un dernier regard tendre sur ses amis canins survivant…

    Faëlia Edorta Viesociale
  • Position face aux événements politiques : Faëlia ne se mêle pas de politique, mais cela ne l’empêche, en aucun cas, d’avoir des opinions sur le sujet. Bercée par les faits d’armes de ses illustres prédécesseurs Edorta, la jeune femme ne peut cependant nier le fait que Lysandre dirige les Olarils de manière plutôt satisfaisante… Même si, elle en est persuadé, un Edorta ferait encore un bien meilleur chef qu’une Hirune dont l’accès au pouvoir reste toujours aussi trouble. Sur ce point, elle a toujours été dans la ligne droite de son aînée, mais depuis les évènements tragiques des jeux de Barkane, Faëlia commence sérieusement à penser que Lysandre s’est laissé enivrer par le pouvoir au point de ne plus être en mesure de raisonner comme un chef digne de ce nom qui se doit de penser avant tout à son peuple, mais uniquement comme un vulgaire tyran qui cherche à acquérir encore plus de pouvoir au détriment des Olarils. La jeune femme songe aussi, bien qu’elle n’en ai fait part à qui que ce soit, que le moment venu il serait peut-être opportun de lui ôter les rênes du pouvoir afin que les Olarils survivants puissent avoir à nouveau un chef responsable et digne de confiance. Mais pour l’heure, Lysandre est la seule option disponible et viable, en ces temps troublés qui n’ont assurément pas besoin d’une quelconque guerre des chefs qui ne pourrait que se révéler des plus stériles pour les Olarils..

  • Lors des Feux de la Gérax : Lorsque tout a commencé, Faëlia était tout près de l’umber, en train d’entraîner un chien destiné à une des jeunes chasseresses du village. Bien qu’elle aurait préféré ne pas leur confier le moindre de ses petits protégés, il fallait pourtant qu’elle se raisonne et accepte le fait que ces dernières étaient tout bonnement les meilleures clientes de ce qui était désormais devenu son tout récent élevage. Ce fut tout d’abord le calme qui la surprit, et puis presque aussitôt la panique des oiseaux qui s’envolèrent comme si Panpale lui-même était à leur trousse. Son jeune élève canin se mit alors à aboyer comme un beau diable contre un intrus invisible, et puis… Tout commença… La terre trembla, et Faëlia en fut tellement surprise qu’elle chuta lourdement au sil. Le choc fut rude, mais dans son esprit seul comptait la sécurité de son élève à poils, elle rampa alors jusqu’à lui, et le prenant entre ses bras elle couru, tant bien que mal, trouver refuge en un lieu que le tremblement de terre ne saurait agresser. Son compagnon et elle y demeurèrent durant toute la catastrophe, et lorsque ce fut enfin l’accalmie ils ressortirent à l’extérieur afin de constater les dégâts. Si rien n’était probant dans la nature, il en fut autrement une fois revenu au village. Faëlia n’en crut pas ses yeux, tant l’ampleur de la catastrophe lui paraissait irréelle. Immédiatement, elle se précipita dans les ruines du village, et faisant fi des autres Olarils elle se mit en quête de ses proche ainsi que de son maître, dont elle découvrit le corps sans vie émergeant des décombres. Faëlia tomba à genoux, les yeux remplit de larmes, tandis que son apprenti canin remuait la queue en paraissant s’interroger sur tout ceci. Mais sa peine ne s’arrêta pas à son mentor, car bien des membres de sa famille, et des amis, avaient eux aussi succomber à l’assaut meurtrier de la nature. Elle aurait voulu se laisser aller, se complaire dans sa peine et sa colère… Mais Faëlia savait que cela ne serait pas bien, qu’elle pouvait faire mieux… Et plus utile… Elle partit alors à son élevage situé un peu à l’écart du village, et là encore son cœur saigna en voyant nombre de ses compagnons mort. Mais retenant sa peine, elle rassembla les survivants et les utilisa afin de retrouver d’éventuels survivant dans les ruines du village. Grâce à cela sans doute, nombre de vie Olariles furent certainement sauvé. C’était peu de chose, mais elle savait que son maître, ainsi que Cyclaë, seraient fier de sa réaction en ces temps de troubles, et cette pensée l’aida à supporter les découvertes incessantes des cadavres que ses chiens retrouvaient. Mais pour chaque survivant retrouvé, la charge de l’exercice en valait assurément la peine…

  • Pourquoi êtes-vous parti vers la Gérax avec le Convoi ? : Faëlia a décidé de suivre Lysandre, non pas par idéal mais plus prosaïquement pour une question de bon sens. Outre le fait que c’est ce que son aînée aurait sans doute fait, elle pensait que la situation des Olarils était des plus dangereuse. Si tant est qu’il puisse être reconstruit, le village ne reverrait pas le jour avant des mois, durant lesquels la situation des survivants serait des plus hasardeuse, pour ne pas dire des plus dramatique. Si la nature avait été cruelle avec eux, cette dernière n’en avait pas pour autant fini avec les survivants qui, sans le village et sa protection, se retrouvaient à la merci du moindre aléa naturel… C’est pour toute ces raisons, et aussi parce que aller chez les dieux était un des rêves de Cyclaë, que Faëlia accepta de suivre Lysandre dans sa quête de la Gerax. Mais comme elle ne souhaita pas risquer la vie de ses petits protégés à quatre pattes, elle se résolu, à contre-cœur, à les laisser aux survivants qui avaient choisi de demeurer sur place. Au moins, pourraient-ils les aider pour la chasse et la sécurité du campement. Faëlia avait songer emporter deux jeunes chiots de quelques semaines avec elle, mais elle y renonça au bout du compte. Après tout, qui sait ce qui les attendaient sur cette route vers l’inconnu.. ? Elle ne pouvait, à son grand regret cependant, faire courir un risque aussi insensé à ces deux petites boules de poils pleine de vie. C’est pourquoi, elle les confia aux enfants survivants, en leur disant qu’elle comptait sur eux pour en prendre soin jusqu’à ce qu’elle revienne de ce voyage au-delà de la montagne. Les enfants acceptèrent, et Faëlia en eu le cœur doucement empli de chaleur… Elle le savait, ils en prendrait grand soin…

  • Relations Sociales particulières : rien de bien notable… Faëlia n’aime pas les Hirune, et plus particulièrement les chasseresses pour les raisons cités ci-dessus. Les évènements de la Gerax ont cependant réveillé en elle un instinct familial plus puissant encore, vis-à-vis des quelques survivants de sa famille. Même si elle a accepter de devenir un Ombre, une partisane de Lysandre, s’attaquer désormais à un membre de sa famille, autrement que sur le terrain verbale et de la politique, s’est s’attaquer aussi sûrement à sa propre personne.

  • Équipement et possessions : Avant la catastrophe, Faëlia était l’heureuse propriétaire du plus grand élevage (qui a dit le seul.. ?) de chiens de tout Arestim. Elle avait aussi une petite maisonnée au village. Elle possédait quelques robes élégantes, mais sa garde-robe se constituait principalement de vêtements pratique au vu de son activité. Mais tout cela à disparu lors de la catastrophe, et désormais il ne lui reste plus que quelques vêtements, son cheval et ainsi que son épée, tout deux offert par Cyclaë. Faëlia possède aussi une chose très importe, une chose pour laquelle elle serait prête à tuer quiconque aurait en tête de lui voler… Il s’agit d’une médaillon ayant appartenu à son aînée, et qui est orné d’une pierre précieuse en son centre. C’est un souvenir que la jeune femme à choisi de garder, après le décès de sa sœur, et il est donc inutile de préciser que elle y attache la même importance que à sa propre vie.

  • Animal de Compagnie : Pas vraiment d’animal de compagnie, vu le périple qui nous guette dans la Gerax, mais Faëlia possède une magnifique jument à la robe aussi ténébreuse qu’une nuit sans lune. Elle lui a été offerte par Cyclaë pour la féliciter de son passage à l’âge adulte, et cette jument est donc une chose des plus précieuse à ses yeux. Faëlia l’a nommée Lysandra. En apprenant cela, certains, pour ne pas dire certaines, on crié au scandale, à l’irrespect du aux chef des Olarils… Mais Faëlia a un argument imparable… Lysandra, n’est pas Lysandre… Et ce n’est pas de sa faute, si les deux prénoms se ressemblent autant… Et si certaines personnes suspicieuses, voient un mal là ou il n’existe pas. C’est en tout cas la version officielle à laquelle elle se tient, mais dans les faits elle a appelé sa jument Lysandra dans un esprit de défi et de rejet par rapport aux chasseresses qui n’on jamais voulu l’accepter parmi elles. Une sorte de petite vengeance personnelle, qui ne fait finalement de tort à quiconque. La principale concernée ne s’est cependant jamais exprimé en public sur le sujet, mais nul doute qu’elle doit être envieuse du racé de Lysandra, qui est de très loin supérieur au sien…

    Faëlia Edorta Futur
  • Pistes de Développement pour votre personnage : Puisqu’elle n’a plus de chiens, je pensais qu’elle aurait pu se reconvertir dans l’élevage et le dressage des chasseresses, mais à part cela… pas de réelles aspirations, pas de but précis… J’avoue que je n’ai rien prévu pour elle sur le long terme, je verrais avec le temps… ^^


Dernière édition par Faëlia Edorta le Dim 21 Mar - 19:29, édité 5 fois
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MessageSujet: Re: Faëlia Edorta   Faëlia Edorta EmptyMar 16 Mar - 20:02

Bonsoir =)
Je pourrai lire ta fiche demain ^^
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MessageSujet: Re: Faëlia Edorta   Faëlia Edorta EmptyJeu 18 Mar - 19:28

Faelia, voici mes remarques =)

  • Tu devrais échanger la description physique "globale" et la particularité. Car on a une longue liste de traits de caractère dans la particularité actuellement Wink

  • Il convient de préciser que tu sais manier une épée mais que ça ne t'ait d'aucune utilité ^^" (c'est juste le côté "sympa" de l'arme qui peut épater la galerie, les Olarils ne s'en servent pas).

  • Ne parle pas de Crayon mais de fusain, je vois mal comment les Olarils pourraient faire des crayons XD

  • On dit la Société Olarile et pas Olarienne Wink

  • Je ne sais plus si tu l'as précisé, mais il faudrait indiquer qu'elle passe à l'âge adulte assez tardivement : dans l'idée, si elle ne s'est pas concentrée sur un métier depuis sa tendre enfance, elle aura eu du mal à acquérir l'expérience nécessaire pour passer à l'âge adulte dès 20 ans. Voilà d'ailleurs pourquoi son âge me semble un peu jeune...

  • D'après moi, on ne dit pas "Edortien", ça ne s'accorde pas, les noms de famille ^^"

  • Tu cites l'Umbra ? Tu veux dire l'Umber, la forêt ?

  • Tu cites Pamplape > C'est Panpale.

  • Peux tu ajouter dans ton "métier" que tu es également membre de la Brigade des Ombres ?

  • Tu ne reparles plus du tout de Mythria, c'est normal ?
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MessageSujet: Re: Faëlia Edorta   Faëlia Edorta EmptyJeu 18 Mar - 22:26

J'suis pas admin ou quoi que ce soit mais je me permets d'intervenir, y a un truc qui me gêne :

Citation :
Pistes de Développement pour votre personnage : Puisqu’elle n’a plus de chiens, je pensais qu’elle aurait pu se reconvertir dans l’élevage et le dressage des chasseresses, mais à part cela… pas de réelles aspirations, pas de but précis… J’avoue que je n’ai rien prévu pour elle sur le long terme, je verrais avec le temps… ^^

Depuis quand y a-t-il des élevages de chasseresses ? O_ô
Les chasseresses ne sont pas élevées mais éduquées et celle-ci sont éduquées par des chasseresses n_n


EDIT de Ergan: Je pense que c'était de l'ironie mon cher (inutile que je poste juste pour dire une ligne alors j'édite ton message^^)
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MessageSujet: Re: Faëlia Edorta   Faëlia Edorta EmptyVen 19 Mar - 6:40

Mon petit mari n'a pas d'humour XD
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MessageSujet: Re: Faëlia Edorta   Faëlia Edorta EmptyVen 19 Mar - 11:04

Hola... Que de critiques, que de critiques... c'est ma fête ou quoi..? Razz Razz Razz

Alors, commençons par le commencement... ^^

Qu'est-ce que tu entends exactement par intervertir les descriptions physiques..? Tu veux dire que je devrais intervertir la description physique détaillée, avec la particularité physique notable..? Si ce n'est pas cela, j'avoue que je ne te suis pas sur ce coup, désolée... ^^

Pour les erreurs, j'avoue en effet un manque flagrant d'attention... Fiche entrecoupé de périodes de repos, changement de fiche (qui m'a pas mal troublé mine de rien) Very Happy , mise à jour continuelle face à la rapidité des évènements... Mais je corrigerais tout cela, des que tous les points auront été éclairci. ^^

Pour l'épée, il est vrai que je n'ai pas précisé que c'était une chose qui n'était pas utilisé, mais dans mon esprit c'était plutôt comme une évidence en fait puisque c'est une des règles de ce monde... Je trouvais un peu bête, de conforter une évidence que tout Olarils connait en fait, c'est pas plus sot que cela. Mais si cela pose un soucis, alors je rajouterais une petite phrase... C'est toi qui vois.

Pour ce qui est de son âge, en effet elle est passé adulte très tard, plus tard que les autres en tout cas... Je précise quelque part (je ne sais plus ou) que entre son passage et le départ des Olarils, il n'y a que quelques mois qui se sont écoulés. Donc, au mieux elle est devenu adulte au cours de ses 22 ans, et au pire dans sa vingt troisième années et elle approche dangereusement les 24 ans... C'est vraiment une toute jeune adulte en fait...

Pour Mythria, la encore je ne l'oublie pas... Je précise quelque part que elles sont devenues distante, et que c'est la peur du rejet qui empêche Faëlia de faire un pas vers elle. Je n'en dis pas plus du côté de Mythria, afin de donner plus de latitude pour une éventuelle utilisation du perso, comme PNJ par exemple. Idem pour le fait de savoir si elle est vivante ou pas.

Je crois que c'est tout, non..?

Ha oui, une dernière chose... Pour ce qui est de l'élevage des Chasseresses, c'était bien évidemment une blague, c'était par rapport à son sentiment vis-à-vis de cette caste de privilégiées... Razz

de toute façon, on ne peux rien faire avec des sales bêtes désobéissantes qui n'en font qu'à leur tête... Twisted Evil
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MessageSujet: Re: Faëlia Edorta   Faëlia Edorta EmptyVen 19 Mar - 17:58

La réponse Razz

  • Me suis trompée entre desc. morale et physique. En gros, ta "particularité notable" fait 50 lignes alors que la description psychologique fait deux lignes ... donc il convient d'intervertir les 2 ^^"

  • Pour l'épée, je préfère que ce soit bien souligné parce que je ne voudrais pas que des ptits nouveaux se mettent à être les rois de l'épée Wink

  • Je trouve ça plutôt illogique qu'elle ait réussi à "rattraper son retard" d'apprentissage si vite, alors qu'elle avait souhaité devenir Chasseresse, et que les Olarils débutent très très tôt leur apprentissage. Passer à l'âge adulte, dans ton cas, à 23 ans n'est pas un vrai "retard", trois petites années, ce n'est rien pour un Olaril... Dans mon idée, il est préférable qu'elle soit âgée de 25 à 26 ans, pour donner un "retard" significatif à son passage à l'âge adulte ; ce qui en fait toujours une très jeune adulte dans la société Olarile.

  • Pour Mythria, oui, j'avais lu la distance entre elles deux, mais je trouvais ça dommage, par exemple que tu ne la mentionnes plus du tout, notamment dans la partie concernant la mise à disposition des chiens pour les Chasseresses qui gardent le Campement : sans doute Mythria était-elle dans celles-ci. Vous avez dû vous croiser (même si vous vous êtes ignorées).


^^
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MessageSujet: Re: Faëlia Edorta   Faëlia Edorta EmptyVen 19 Mar - 19:28

Mais si je lui donne l'âge que tu souhaites, elle va devenir une vieille, comme Lysandre... Twisted Evil

C'est bon, c'est bon, je cède devant la jalousie de notre chef envers ma jeunesse et ma beauté naturelle... Razz Razz Razz

Qu'est-ce qu'il ne faut pas faire, pour faire plaisir aux puissants... Wink

Je vais essayer de corriger tout ça ce soir, et je vais aussi ajouter un petit quelque chose pour Mythria dans le passage cité... ^^

Après, tu en feras ce que tu veux, mais elle sera dans le convoi apparemment. Very Happy
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MessageSujet: Re: Faëlia Edorta   Faëlia Edorta EmptySam 20 Mar - 10:27

Voilà qui est fait... ^^

Je pense avoir revu tous les points, mais n'hésites pas à me le dire si j'en ai oublié un ou deux. Wink

Pour ce qui est du terme "Edortien", je ne l'ai pas corrigé car, dans la situation présente, il n'est pas employé en tant que nom propre mais plutôt comme un adjectif. Alors tu va me dire que cela n'existe pas, mais à contrario je te dirais que des mots comme bug, internet ou texto n'étaient pas dans le dictionnaire il y a de cela à peine quelques années... La langue olariles est comme toute les autres, en perpétuelle évolution. What a Face

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MessageSujet: Re: Faëlia Edorta   Faëlia Edorta EmptySam 20 Mar - 10:43

Voici un exemple de raisonnement purement Garthésien xD (oulà faut que je me calme)

Disons que utiliser un nom propre en adjectif, ca existe pour des doctrines, ou des idéologies par exemple: "Stakhanoviste" dans le contexte de tes phrases et ce que ca marche bien... =S

A voir avec Lysandre s'il existe un langage "D'jeun" Razz
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MessageSujet: Re: Faëlia Edorta   Faëlia Edorta EmptySam 20 Mar - 20:17

Je pense qu'elle est plutôt bien placée pour juger du bien fondé de ce type de termes, effectivement ^^

De plus, en tant qu'adjectif, le terme Edorta a toujours et très largement été utilisé, je vois donc difficilement d'où sortirait "Edortien" (et pourquoi ton personnage serait le seul à l'employer, également)
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MessageSujet: Re: Faëlia Edorta   Faëlia Edorta EmptySam 20 Mar - 21:55

En même temps, très chère mais néanmoins aimée belle-sœur, ce n'est pas le personnage qui l'emploie, c'est le narrateur de la fiche... Et cela fait tout de suite une différence, dans l'interaction du dit mot avec la langue olariles couramment employée... Razz

Néanmoins, et même si je pense que là on est vraiment dans l'ordre du détail qui n'influe nullement sur le jeu en lui-même, je le modifierais si la demande m'en est faite. Mais j'avoue que ce serait là, condamner la langue olariles à une stagnation certaine et, à brève échéance, à une mort lente et certaine, car une langue figée dans le temps est bien souvent une langue en sursis. Wink

Ceci étant, moi ce que j'en dis... ^^
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MessageSujet: Re: Faëlia Edorta   Faëlia Edorta EmptySam 20 Mar - 22:06

La durée d'évolution d'une langue se mesure en génération, pas en mois Razz

Tu as raison quand tu dis qu'il s'agit du narrateur qui utilise le mot et pas le personnage, mais dans les rp, cela veut dire qu'on court le risque de voir apparaître des néologismes bizarres^^ Ce genre de détail rentre tout de même dans la catégorie "chipotage" selon moi. Mais...

l'avis de Lysandre reste souverain Razz

Ceci étant, moi ce que j'en dis... ^^
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MessageSujet: Re: Faëlia Edorta   Faëlia Edorta EmptySam 20 Mar - 22:23

Mais tout changement doit bien débuter un jour, avec une personne... Alors pourquoi pas maintenant..? ^^

Maintenant, si on doit se brider dans sa narration parce que certains seraient, éventuellement, incapable de faire la différence entre ce qui est acceptable dans la bouche d'un personnage et dans celle de son narrateur...

Je m'y plierais, mais je ne cache pas que je serais déçue.
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MessageSujet: Re: Faëlia Edorta   Faëlia Edorta EmptyDim 21 Mar - 9:33

Hum... Je ne suis plus modo ( donc chère Discorde, si mon message est malvenu n'hésite pas à l'envoyer à la poubelle ^_^ ) mais je pense pouvoir intervenir ici: Faëlia, en fait, je pense que tu as tout à fait raison de dire que le décalage narrateur/personnage pourrait légitimer l'emploi d'un terme comme " Edortien ", mais je pense que ce qui gêne réellement c'est qu'il n'y a pas d' "édortiannisme" à proprement parler... Chaque famille à ses propres caractéristiques, mais leurs différences s'arrêtent dans le domaine des métiers et aucune n'a une "pensée" ou un mode de vie et d'existence particuliers.

Sinon, j'ai hâte que tu sois validée pour qu'on fasse un petit rp au sujet de la Brigade ^_^
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MessageSujet: Re: Faëlia Edorta   Faëlia Edorta EmptyDim 21 Mar - 10:33

Puisque tu lance le débat... Razz Razz Razz

Je suis d'accord sur l'absence d'un mode de vie et d'une existence particulière concernant les olarils, mais la "pensée" me laisse un peu plus dubitative... Même si les olarils se veulent égaux, ne nous voilons pas la face... Ils y a deux types de familles bien distinctes... Les deux grandes, les Edorta et le Hirune, et les autres, les "petites" familles...

Etre une grande famille, change nécessairement la pensée de ses membres par rapport aux autres qui n'en font pas partie. Il doit y en avoir parmi eux qui ne font réellement pas de différence, mais ils sont sans doute une minorité. Etre une grande famille depuis des générations et des générations, c'est avoir le poids d'un héritage de grandes responsabilités (dans le cas des olarils, ou le terme de grande famille à encore toute son importance), et cela crée un mode de pensée forcément quelque peu différent de celui des familles plus petites.

Alors dire que les olarils vivent tous de la même manière, oui... Dire qu'ils ont une pensée commune, certes, mais une pensée unique, je dis non... J'en veux pour preuve, les quelques passages ou les chasseresses se sentent très nettement au dessus des autres, notamment par le fait de former un clan fermé sur lui-même, ou nul femme (ou homme d'ailleurs) n'a le droit de devenir elle-même chasseresse si elle n'est pas née Hirune. Entendons nous bien, ce n'est pas un reproche, c'est une simple constatation. ^^

Ne pas accepter les autres, est un signe évident de refus de considérer ces derniers comme leurs égaux. Bien entendu, ce raisonnement s'applique aussi aux sages, aux prêtres et aux prêtresses, qui se refusent à partager leur savoir concernant l'écriture et la lecture, avec les autres olarils...

En dépit des apparences, la société olariles n'est pas égale. C'est pourquoi, je ne vois, personnellement, aucun paradoxe dans le fait que, éventuellement, certaines familles ou castes olariles puissent développer une forme de pensée distinct... Sans pour autant aller à l'encontre de la pensée commune.

(je sais, je sais, mais fallait pas me lancer sur le sujet non plus...) Embarassed
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MessageSujet: Re: Faëlia Edorta   Faëlia Edorta EmptyDim 21 Mar - 11:23

On ne dit pas Edortien.
Tout simplement parce que c'est un Nom de Famille et pas un nom courant.
Et aussi parce que je le dis Wink

Je te demande donc de le corriger.

Et concernant les supposées disparités entre les Olarils : il n'y en a que de très minimes, et qui ne sont pas sensée léser la population dans son ensemble : la seule grosse différence étant qu'un Edorta puisse choisir le métier qu'il veut (encore que, en général, il choisit celui de son père, comme tout le monde), et qu'un Hirune sera soit ce qu'il veut soit une Chasseresse.
Après, les Olarils sont plus ou moins égaux, et leurs systèmes de pensée sont proches : il n'y a pas une manière de penser propre aux Edorta ou aux Hirune par exemple, bien qu'on s'accorde à dire qu'un trait de caractère puisse être commun (par exemple, le fait d'être plutôt prétentieux pour les Hirune).
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MessageSujet: Re: Faëlia Edorta   Faëlia Edorta EmptyDim 21 Mar - 13:00

Je respecte ton raisonnement, notamment parce que les olarils sont ta création Razz , mais je crois que tu fais abstraction d'un élément important qui est que les olarils sont humains, et par définition imparfait. Peut-être que les légères différences n'avaient aucune importance lorsque tous étaient véritablement égaux, avant la venue des dieux, mais en amenant avec eux le savoir qui s'est vu devenir propriété exclusive d'une infime partie de la population, ils ont, inconsciemment il est vrai, créé Un fossé entre les olarils. Autant cela ne posait sans doute pas de soucis aux origines, autant, en toute logique, ce soucis à du grandir au fils des générations qui, pas à pas, ont elles-mêmes évolué intellectuellement. Quel qu'il soit, un ordre établi est toujours, un jour ou l'autre, remis en cause au nom de l'égalité... Et dans la plupart des cas, les "privilégiés" s'accrochent à leur statut de supériorité.

C'est juste une vision hors jeu (je te rassures ^^) et je reconnais que cela va à l'encontre de ta vision des olarils, mais s'il sont vraiment humain dans le sens premier du terme... Les olarils sont non belliqueux, mais ils ne me semblent pas être des dociles petits moutons cependant... cat

Ceci dit, c'est corrigé ! ^^
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MessageSujet: Re: Faëlia Edorta   Faëlia Edorta EmptyDim 21 Mar - 13:10

Je t'arrête un moment, ce que tu décris est un processus qui s'étale sur plusieurs générations. Les informations du contexte traitent des Olarils tels qu'ils sont actuellement à notre génération de personnages, pas de ceux qui existaient il y a un siècle. Le contexte n'est donc pas encore périmé, et nos personnages y sont soumis. On ne peut pas changer en deux ans des schémas de pensées profondément ancrés. Wink

Si tu le désires, tu peux créer un forum qui plagie Olaria, avec ta vision du contexte tel que tu le vois et comme ca tout le monde sera content ^__^

Je laisserai Lysandre vérifier que tout est en ordre, désolé d'être intervenu
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MessageSujet: Re: Faëlia Edorta   Faëlia Edorta EmptyDim 21 Mar - 14:43

Je te remercie de ta vision des choses, mais comme déjà plusieurs fois dis, et souligné par Ergan, le contexte actuel, ainsi que la façon de penser des Olarils, sont d'actualité et les joueurs ont à s'y plier =)


Je me permets de remarquer une erreur non corrigée : tu cites "Pampale" et c'est "Panpale". Également, tu as laissé "Olarienne" à la place d'Olarile.
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MessageSujet: Re: Faëlia Edorta   Faëlia Edorta EmptyDim 21 Mar - 19:37

C'était juste un avis, pas vraiment envie de plagier qui que ce soit... Poursuite

Je crois que c'est bon cette fois-ci... ^^

... Mais comme je ne voudrais pas vous laisser dans une insondable déception Razz Razz Razz , je vais encore vous enquiquiner une dernière fois en disant que Panpale serait mieux avec un "m" parce que avec un "n", il me fait étrangement penser à Pan Pan... albino

*sort en courant* danceforme
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MessageSujet: Re: Faëlia Edorta   Faëlia Edorta EmptyDim 21 Mar - 19:52

Oki, ça, c'est fait ^^

Maintenant tu peux corriger et tu seras validée Smile
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MessageSujet: Re: Faëlia Edorta   Faëlia Edorta EmptyDim 21 Mar - 20:00

Voilà qui est fait.
Je peux te valider Wink
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MessageSujet: Re: Faëlia Edorta   Faëlia Edorta EmptyLun 22 Mar - 0:47

Merci ! ^^
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