● Joueur ●
Pseudo Télumendil
Âge 24 ans
Localisation Amiens, Somme, France
Autre personnage N/A
Temps consacré au net dans une journée Deux à trois heures en moyenne.
Comment avez-vous connu Les Tables d'Olaria ? Grâce à Nyd !
Quelque chose à ajouter ? Non. ● Personnage ●
Prénom Loorkan
Nom Hirune
Surnom Taal'Neyiab ("l’ami des félins")
Famille Hirune
Âge 27 ans
Sexe Masculin
Profession ou métier Chasseur/Barde
Positionnement : Partisan
Taille 1m76
Poids 68 Kilos
Description physique détaillée Au premier regard, l’ont pourrait se demander qui est cet homme à la peau blanche torse nue et aux cheveux longs mal coiffés parcouru ici et là de traces de peintures mystérieuses. Car mise à part en hiver, où c’est l’époque de la fourrure et de la laine, Loorkan ne porte que très rarement une tunique de tissu ou de cuir, ses habits se résumant à quelques ceintures en cuir tanné et en pantalons de cuir ou tissu lui permetant de ne pas être gêné dans ses mouvements quand il chasse. Quand à l'hiver, on sait que les chasseurs préfèrent une peau de bête de loup, de cerf voir même de Rennes pour mieux se fondre dans la nature, dans la neige et dans la verdure afin de rendre en confiance les éventuelles proies qu’ils chassent et d’imiter avec un mimétisme qui se veut proche de l’originale, l'odeur, les habitudes et la robe de l’époque de l’animal chassé. Ca cache leur odeur, ca assourdie leurs gestes maladroits et ca permet de bluffer l’œil myope de la plupart des herbivores. Car, comme beaucoup de monde le savent, seul les carnivores et les prédateurs ont une vue perçante et nombreux sont les autres animaux dont la vue est opaque… Mais si l’ont se rapproche encore, l’ont peut distinguer sur son torse et son visage, des marques faites de glaise et de peintures artisanales. Des marques de mains, de griffes, de signes hasardeux représentant le divin. Car toutes ces marques sont des rituels, certaines protègent, d’autres portent chance et d’autres encore assurent la confiance du groupe, du chef de chasse quand le clan est amené à chasser en groupe. Ce qui arrive d’ailleurs très souvent.
Mais oublions un instant le corps pour intéresser plus avant au visage et à ce regard étrange qui vous fixe. Un regard semblant doré comme si il absorbait intensément la lumière du soleil pour n’en refléter qu’un ton terne, doré. Ça reste pourtant un œil précis, plein de vigueur et de confiance en soi, on dit même qu'il a le regard d'un loup. Un regard qui vous défie d’approcher plus et une expression du visage qui comme nous le verrons plus tard peut parfois, lorsque la colère ou la méfiance sont de mise, rejoindre cette lueur embrasante pour lui donner une identité plus précise, quelle soit défiante, menaçante, intimidante mais aussi douce, accueillante, mystérieuse et joviale. Les traits étant souvent cachés sous ces signes peinturlurés, il n’en demeure pas moins effacés, comme si cet être voulait se faire oublier de ce qu’il chasse en s’effaçant, en fuyant les regards par ces traits et ce visage enfantin. Car, son nez rond, sa bouche mince et son menton en angle doux ne sont pas sans rappeler un reste d’enfance dans ce portrait si mature, comme des souvenirs que Dame nature avait voulu ancrer dans cet Homme pour qu’il n’oublie pas d’où il vient et pour adoucir son regard et son expression pouvant paraitre si souvent difficilement accessible à celui qui possède assez de curiosité pour venir l’approcher. Comme coiffant cette peinture déjà si paganiste, de longs cheveux tombent de part et autre du visage, des cheveux rouges, rappelant non sans mal, le sang, la fête et l’imprudence mélangés. Où se noient plusieurs fines tresses parmi cet océan tumultueux et rougeoyant.
Qu'en est-il du reste du corps ? A première vue, ces ceintures ceignent un torse plutôt viril et musclé par les longues heures quotidiennes passées à chasser dans une jungle de verdure où il est bon de savoir ramper, grimper, sauter, se balancer au bout de branches, lianes et cordes et toutes ces activités physiques que demande le traquage de proies et leur chasse. Ceintures qui servent à fixer lances et carquois lorsque viennent à l’œuvre les pieds agiles et les jambes solides et affinées d’un coureur hors pair non décidé à laisser s’échapper une proie qu’il a traqué pendant plusieurs heures. Ses bras fins et musclés et où trône des tatouages bleu-gris de sigles énigmatiques pour un œil étrangers, montre qu’il est capable de tirer un arc de 90 livres aisément ou de lancer une lance assez fortement pour transpercer un sanglier. Son ventre quand à lui a été travaillé par la chasse et les activités quotidiennes car l’ont distingue sans mal une série d’abdominaux prononcés. Ses Pieds sont quand à eux souvent nus sauf rares exceptions surtout l’hiver et dans des régions où il est bon de porter des chaussures ou des sandales qu’elles soient en fourrure ou en cuir. Quand à ses mains, elles possèdent des doigts longs et fins bien pratique lorsque l’ont est Barde, forgées à force de devoir grimper aux arbres et lianes et de parcourir les obstacles que peut proposer une forêt. A son poignet droit trône un bracelet fabriqué par sa mère pour l’un de ses anniversaires passés et une manière de protéger son enfant lorsqu’il part dans des endroits dangereux que ce soit une protection physique ou moral.
Quand à son cou, il porte une lanière servant de pendentif à un objet fabriqué pendant son temps libre que ce soit une nuit à la belle étoile ou une journée au sein de la famille, une petite figurine en os représentant la divine Hésione. Mais il possède un autre objet bien plus grand fixé à l’une des ceintures qui ceigne son torse, une flute traversière en os où est incrusté un visage de singe représentant Filhakan, le dieu de la fête et de la joie. Flute que l’ont se passe de père en fils depuis plusieurs générations…
Particularité physique notable Il possède une vieille cicatrice qui a plusieurs années, souvenir d’une taillade d’ours à son épaule droite, quand il a du se disputer une proie avec cet immense prédateur. Jamais il n’a tenté de la cacher, car pour lui, c’était un signe d’Hésione, la déesse de la chasse, lui envoyant un message par ces quatre griffes tracées dans la peau de son épaule dont même les plus grands sages ne pourraient comprendre la signification. En tout cas, cette erreur de jeunesse lui a appris une chose, toujours être sur ses gardes et veiller à ce que le chasseur ne soit pas chassé.
Description psychologique détaillée Loorkan est quelqu’un qui a toujours su défendre les valeurs lui étaient chères et aussi ceux de sa famille, de ses parents et de ses proches. Et son courage n’est plus à prouver quand il s’agit d’aller défendre quelqu’un subissant l’injustice, la moquerie ou tout autre forme de méchanceté humaine, même si le peuple Olaril est connu pour son côté paisible. Dans son regard brûle l’espoir et l’envie de communiquer cette joie de vivre. Et pour cela, il a choisit la plus belle des manières de le faire qui n’est autre que les beaux discours. Ceux des hérauts, ceux des conteurs, ceux des bardes et ceux des musiciens. Il aime installer le rêve dans les yeux des gens et de voir l’émerveillement des enfants quand il parle de monstres légendaires et de héros plus légendaires encore. Suivant les traces de son père, il va de familles en familles quand il ne chasse pas, afin de propager les contes, les nouvelles et les légendes, à la manière traditionnelle, dans une population dont les membres qui savent lire et écrire se compte sur la main, par la voix et le chant. Et il a eu la chance d’hériter de la verve de son père et des doigts de fée de sa mère couturière pour manier avec aisance sa flute offerte par son père qui l’eut reçu par son propre père.
Mais, même si la suite peut être étonnante. Quand il s’agit de réunions importantes et de discutions politiques ou sérieuses. Il se tait et écoute, restant dans l’ombre, patientant pour peser le pour et le contre et essayer de comprendre afin de pouvoir plus tard restituer ses souvenirs de tout ces moments important de la vie de son peuple pour que ce dernier n’oublie pas d’où il vient. On ne l’entendra donc peu souvent, sauf exceptions, participer aux grandes discutions à moins qu’une idée lui traverse l’esprit ou qu’on lui demande son avis. Préférant agir et écouter. Il n’est pas avide, ni même naïf, il sait très bien que certaines personnes soudoient les gens, les volent ou s’enrichissent sur leur dos et sait très bien dissuader ce genre de personne d’oser penser faire une telle chose. Faisant partie des chasseurs d’Hirune, il sait très bien qu’il doit montrer l’exemple et n’hésitera pas à donner sa vie pour le peuple si cela doit embraser le courage et le moral de la population voir tout simplement sauver de nombreuses vies. Et cela peut être d’une grande et belle manière, comme d’une simple sérénade autour d’un feu de camp agissant tel la chaleur d’une soupe ou d’une tisane et réchauffant le cœur meurtrie d’un enfant, d’une famille, de guerriers ou même d’une veuve.
Mais Loorkan reste quelqu’un d’imprudent, d’impulsif et sa patience s'arrête aux mots et il peut arriver que devant les mauvaises langues ou les disputes internes causées par des intérêts divergents ou simplement devant des idées totalement opposées. Il tranche cherchant à avancer, disparaissant et prenant l’initiative à la place de ceux qui ne savent pas quoi décider, pesant le pour et le contre et choisissant la meilleure des solutions. Mais cela, ne lui apporte pas que de bonnes choses car il arrive souvent que ca le mettent dans de sales draps, voir que sa vie soit en jeu. Que l’imprudence l’emmène sur les terrains de l’échec et qu’il revienne blessé, mais ca a le don de réconcilier les gens et de les faire agir plutôt que de perdre un temps précieux en débats infinis. Mais bon, comme dit sa mère, il vaut mieux avancer que de stagner ! Toutes initiatives même si elle n’est pas très bonne et toujours mieux qu’une longue dispute qui n'aboutit à rien. Mais en tout cas, quand il décide de faire ce genre d’initiative, il fait toujours tout ce qui est en son pouvoir pour protéger les siens même si souvent, il ne peut pas tout contrôler et encore heureux.
Il aime faire la fête lors des solstices de saison que ce soit en été, en automne, en hiver ou au printemps. Il n'a qu'un seul principe celui de ne jamais trop jouer de la musique le jour des fêtes pour préférer s'amuser avec la population. Par contre, il ne passera pas à côté de la chance de pouvoir conter l'un de ses contes à un public intéressé et fasciné. Par contre, si jamais des gens ou êtres bien plus horribles viennent à venir troubler ce genre de fête, il n'hésitera pas à montrer sa colère et à montrer qu'ils ne sont pas les bienvenues. On peut d'ailleurs noté que c'est sa relation avec Hemric Hirune, l'un des êtres les plus marginaux d'Arestim Dominae qui l'a encouragé à continuer sur cette voie destinée aux femmes d'Hirune qui n'est autre que la chasse. En tant que grand musicien et grand marginal, il lui transmit tout l'amour de la musique et de la liberté et ils se plaisaient à jouer souvent ensemble. Si bien qu'il ne démordra pas lorsqu'il du faire face à une tradition aussi vieille que la famille Hirune elle-même. Chambouler les traditions, au risque de créer des tensions, tel est la flamme du félin qui brûle en lui, ne jamais abandonner, avancer si possible de manière joueuse, tel un félin bondissant sur les libertés.
Particularité psychologique notable Aussi étonnant que ce soit, cet homme a tendance à toucher et à sentir les choses comme le ferait un félin pour s'assurer que ce n'est pas mauvais, pour se mettre en confiance. Que ce soit quelque-chose d'immatériel, comme une odeur, un atmosphère ou quelque-chose de plus physique et palpable comme de la nourriture, un breuvage, une infusion, une branche d'arbre couverte de sang, etc etc... comme si le félin était imprégné en lui sans vraiment être visible mise à part dans cette attitude assez originale. Et quand il est dans le doute, quand la brume s'installe et qu'une décision en devient difficile à prendre, il se fit plus à son instinct qu'à sa conscience. Faisant plus confiance à ses sens qu'à son esprit. Et il fait cela depuis sa plus tendre enfance.
Passé Tout commença sombrement, alors que l’orage grondait dans le ciel et qu’une pluie Diluvienne s’abattait sur Arestim Dominae. Dans une petite maison modeste vivait un couple des plus banales, la femme, Tirynnaïel Hirune était une couturière accomplie qui tomba amoureuse d’un drôle d’Homme qui lui demanda sa main d’une manière des plus originales. Il s’était présentait à elle, lui, Argalaïne Alagareth avec des manières bien étonnant pour une famille connu pour ses forgerons. En effet, si il forgeait quelque-chose avec art c’était bien la prose et les notes. Si bien, qu’au bout de plusieurs jours à discuter de choses et d’autres, ils finirent par s’unir par le mariage. Plusieurs mois ont passé et en ce jour sombre et orageux, Tirynnaïel rend Argalaïne bien inquiet de par sa grossesse qui tourne mal.. très mal. De son discourt tranchant, la guérisseuse ne fait rien pour les rassurer : « Cette femme va mourir et son bébé va l’emmener avec lui. » Quelle est donc cette malchance qui s’abat sur cette famille dont le bonheur paraissait intouchable et où le ciel exprime le mécontentement des dieux. Que faire dans ces cas là ? Quoi d'autre que de prier les dieux de sauver la femme et l’enfant ? Et c’est ce que le Barde fit. Ouvrant la fenêtre de la maison en grand, posant ses coudes sur le rebord, il se mit à prier, pendant plusieurs heures, implorant les dieux de tout prendre, tout ce qui lui appartenait en échange de la vie de sa femme et de son enfant.
C’est alors, alors que tout espoirs étaient perdu, qu’un éclair ceignit le ciel pour venir s’abattre à deux pas de la maison. D’abord surpris, l’homme ne fit pas vraiment attention à cette manifestation de la force naturelle et alla au chevet de sa tendre femme. Elle avait soif, elle voulait boire de l’eau… Alors, il sortie, il alla au puits pour aller chercher de l’eau. Et sur le chemin du retour, il fut surpris de ce qu’il vit. Il y avait la, à l’endroit où l’éclair avait frappé un félin à la fourrure blanche tachetée de gris : Un once des montagnes, fauve qu’il est si rare d'apercevoir. Il n’était pas menaçant car l’ont dit souvent qu’un Once bondit sur sa proie avant même qu’elle se rende compte de sa présence quand il chasse. Ses intentions n’étaient donc pas mauvaise et il regardai intensément cet homme qui portait de l’eau… il avait soif, il s’approcha et l’homme croyant à une intervention divine posa son seau. Il laissa ce léopard des neiges s’abreuver, profitant pour l’examiner et il fut étonné de voir qu’il avait fait beaucoup de chemin pour venir jusqu’ici. Le félin désaltéré repartie, non pas vers la forêt mais vers sa maison. Inquiet et pensant qu’il avait maintenant faim, Argalaïne le suivit, désespéré de voir un autre malheur s’abattre sur sa famille. Entrant dans la masure, il vit le félin poser sa tête sur le ventre de sa femme, comme le font les félins pour protéger ou montrer leur affection à leur progéniture. Mais quand Argalaïne entra en trombe dans la maison, il fut surpris et effrayé et partie dans l’autre sens, sautant par la fenêtre encore ouverte. Et plus jamais on ne revit ce félin. La nuit fut des plus rudes, même si Tirynnaïel semblait calmée tout comme la nuit plus paisible. Le lendemain, elle perdit les eaux et dans la souffrance et la joie mis au monde, un merveilleux garçon dont le premier cri fut une pâle imitation d’un rugissement. « Il s'appellera Loorkan, Fils d’Argalaïne Alagareth et de Tirynnaïel Hirune. » Ce qui fut le plus étonnant pour le couple c’est de voir que leur enfant avait ce regard doré des félins. Chose si rare dans la population d’Arestim Dominae et assez particulier pour le remarquer. Le père heureux de savoir sa femme et son fils sain et sauf, donna un surnom en l'honneur des dieux et de ce fauve dont l’intervention était aussi rare que précieuse et en qui ils devaient tant : « Taal’Neiyab, l’ami des félins ». Ils vécurent ainsi à Arestim Dominae une vie essayant d'approcher le paisible et le sans accrocs, élevant et aimant leur fils avec toute la grandeur de leur amour qui les unissaient. L’enfant grandit, le père lui enseigna le savoir de sa famille en matière de réparations d’objets et lui transmis son amour pour la poésie et pour la musique. Bien qu’ils ne sachent écrire, ni lire, tout fut transmis par la parole et nombres des complaintes qu’Argalaïne connaissait lui avaient été transmise de père en fils, tout comme cette flute traversière qu’il décida d’offrir à son fils devenu enfant. Son enfance fut des plus heureuse, il passa son temps à jouer et à se chamailler avec les enfants de son age, attiré par une force lui étant encore mystérieuse vers ue forêt proche, tout commençant périodiquement, chaque hiver, un félin à la fourrure blanche-grisée venait à l’orée des bois et l’observait sans chercher à se cacher mais dès qu’un de ses amis de jeu tournait la tête pour tenter de l’apercevoir, il ne le voyait pas. Loorkan emplit de curiosité et attiré, ne tarda pas à s’engouffrer dans cette forêt, toujours plus loin, toujours plus profond. Il semblait que le félin essayait de l’attirer vers un lieu au cœur de cette forêt, qu’il voulait lui apprendre son domaine de prédilection : la chasse. Si bien, qu’à la deuxième moitié de son enfance et pendant toute son adolescence, il passa de plus en plus de temps à s’amuser au sein de cette forêt, allant toujours de plus en plus profondément, comme si il voulait se ressourcer avec cet animal qui lui semblait si proche, comme un ami, un compagnon de jeu. Car ce fut longtemps pour lui un jeu plus qu’un apprentissage.
Ses parents s’inquiétaient de plus en plus, voila que leur fils était presque Adulte et était d’âge à se marier, fonder une famille, mais non, il passait plus de temps en forêt qu’à la maison. Son père était devenu vieux et ne pouvait plus vraiment subvenir aux besoins en nourriture de sa famille, mais plus que tout, il voulait que son fils voit du monde, qu’il se trouve une femme et qu’il devienne un homme. Mise à part le fait que ses parents le sollicitaient de plus en plus, un jour, il fut envoyé par défi chez le chef de famille Hirune. « Va donc t’agenouiller devant le chef de la famille Hirune et revient moi en temps que chasseur accomplie et si possible avec une femme au bras ! » Et c’est ce qu’il fit, quittant la maison de ses parents, il partit, pieds nus vers la demeure du Chef de la famille Hirune. Intrigué par son regard et par son surnom, d’ami des félins, celui-ci lui donna un tuteur, ou plutôt une tutrice. L’une des grandes chasseresses du clan Hirune. Tout d’abord, elle pensa qu’il était bien trop vieux pour apprendre à chasser et lui pensait qu’il n’avait pas besoin des enseignements de cette femme. Mais devant sa motivation et son courage, elle ne put qu’accéder à la requête du chef alors que devant le charme et l’admiration qu’il commençait à éprouver pour elle, il fut de plus en plus heureux de chasser avec elle. Si bien que Loorkan appris à chasser mais il était de plus en plus attiré par elle, tombant amoureux de sa tutrice. Et comme par moquerie pour ses sentiments ou par le fait qu’elle ne pouvait croire qu’un chasseur intègre le groupe de chasseresse du clan Hirune, surtout pas lui, elle lui lança un défi. « Fabrique toi un arc et rapporte moi le corps d’un cerf dans la force de l’âge. Un mâle si possible. Si tu y arrives, nous offrirons ses bois au chef de la famille. ». Il accepta et partit en forêt pour chasser le cerf. Il pista pendant des jours, on se demanda même si il n’était pas mort car au bout d’une semaine, il ne revenait pas. Mais pendant ce temps, Loorkan avait fini par pister le gibier, si bien qu’il tomba sur lui nez à nez, un troupeau s'abreuvant au bord d’un lac… lac qu’il lui semblait familier par le fait que c’était l’endroit même où l’Once avait voulu l’emmener. Si bien qu’il perdit sa concentration et ne vit pas ce qui arriva. Un ours faisant bien 200 kilos était debout sur les pattes arrière en train de le défier. Ses chances étaient des plus minces, et sur le coup de la surprise, il oublia son arc qu’il venait de fabriquer trois jours plus tôt dans du frêne. Quand soudain, venu des fourrés, quelque-chose détourna l’attention de l’ours … et Loorkan vit la tête d’un félin blanc tacheté de gris surgir bestialement et mordant à pleines dents le cou de cet ours haut sur ses pattes arrières. Ce félin avait bondi et s’était agrippé au dos et aux épaules de l’ours plantant ses griffes, bondissant comme le font les Onces, imprévisibles, furtivement et surgissant de l’ombre. Le courage du félin redonna confiance à l’homme et ce dernier prit sa lance et menaça l’ours en hurlant férocement après lui. Si bien que le pauvre ours donna un coup de patte à Loorkan dans un geste de désespoir, afin d’assurer sa fuite en affrontant le plus frêle des deux prédateurs celui qui n'a ni griffes, ni crocs, et ce dernier fut propulsé sur la gauche laissant l'ours s'enfuir. L’Once lâcha prise et coursa la bête sur quelques mètres afin de s'assurer qu'il ne reviendrait pas. Blessé mais rassuré de se savoir à nouveau en sécurité, Loorkan alla à la source du lac. Il banda sa plaie sans vraiment savoir où il était mais comme familiarisé par le lieu et son odeur. Le félin était toujours là, cet Once qui lui avait sauvé la vie et au nom d’Hesione, il lui fit la promesse de protéger les siens si jamais une rencontre se perpétrait à nouveau. Il chassa donc le cerf et le tua et en échange de sa vie, il offrit la moitié du gibier au félin afin qu’il nourrisse son éventuelle femelle et ses éventuels petits. Puis, il repartie vers le village d’Arestim. La tutrice fut étonnée de voir, qu’il manquait les pattes arrières et même l’arrière train du cerf, se demandant bien où était passé le reste. Et Loorkan lui expliqua sa drôle d’aventure tout en lui montrant sa blessure qu’il prenait pour un signe des dieux. Honoré que celle-ci, lui fut faite par un ours. Ils offrirent les bois du cerf en cadeau au chef de la famille Hirune. Et en échange, il fut intégré au sein des chasseresses d’Hirune. Il osa dévoiler ses sentiments qu’il éprouvait envers sa tutrice et bien malheureux, n’acceptant surement pas sa défaite, elle le repoussa. Si bien qu’il pensa qu’avec les années, les choses évolueraient et il attendit, contant histoires et sérénades au sein des diverses familles. Si bien que de le voir entouré de tellement de monde, on se fit à l’idée que cet homme devait être marié, qu’il était impossible en voyant une telle variété de population qu’il puisse encore être seul. Et les années passèrent sans que son statut ne change. Les feux de la Gérax arrivèrent à l’aube de ses vingt-sept ans.
Lors des Feux de la Gérax Partie en chasse lors des Feux de la Gérax, qu'elle ne fut pas sa surprise de voir, alors que la journée avait bien commencée, l'un des plus gros bordels qu'une forêt si paisible n'a jamais connu. Ses premiers soupçons apparurent quand il vit les animaux assez stressés et inquiets par rapport à d'ordinaire. Assez inquiets pour fuir de leurs habitudes en courant dans le sens opposé au village, comme si ils sentaient une catastrophe arriver mais il ne s'imaginait pas vraiment ce qui allait lui arriver. Voyant les animaux fuirent, désorientés, sa meilleure idée, idée qui le sauva surement, fut de suivre leur instinct d'animaux en fuite pour échapper au nuage de fumée. Il eu du mal à retrouver son chemin, si bien qu'en arrivant au village après plusieurs heures, il ne trouva qu'un village dévasté, son village. Bien sur, il avait entendu plus tôt les grondements caractéristiques mais avait pris ca sur le coup pour un orage qui s’annonçait et il s'attendait plutot à ce que la catastrophe touchant la forêt ne soit qu'endémique à cette zone et n'imaginait pas que le village pouvait être toucher. Il revint donc près d’une des maisons détruite et fut heureux de voir sa mère et son père encore vivant, qui d'ailleurs étaient plus inquiet pour lui que pour eux. Craignant qu’étant partie depuis des heures, il ne soit mort quelque part victime lui aussi des feux de la Gérax.
Position face aux événements politiquesLoorkan soutient Lysandre, car étant de la famille Hirune, il connait assez cette femme pour pouvoir lui faire confiance en tant que chef . Et son père croit dur comme fer en Lysandre Hirune, alors comment pouvoir penser le contraire ? Non, aucun argument n’existe vraiment. Renier Lysandre Hirune serait comme refuser d’aller propager des rêves et des nouvelles au sein des autres familles d’Arestim.
Pourquoi partez-vous vers la Gérax avec le Convoi ? Pourquoi s’enterrer vers un héritage détruit par les éléments ? Si les dieux veulent que nous partions en détruisant nos maisons, nous devons suivre cette voie. Bien sur, elle sera semée d’embuches, de drames et le moral ne sera pas toujours des plus hauts. Mais qui a dit que les héros étaient des gens vivants dans un duvet de plumes ? Non, les héros font ce qu’ils peuvent avec ce qu’ils ont mais ils avancent et ne se morfondent pas quand les autres démoralisent sur leurs précieuses acquisitions gagnées en un temps si long et perdues en l’espace d’un temps si court. Alors que le chaos règne au sein d’Arestim, Loorkan pense qu’en tant que chasseur de la famille Hirune, il doit montrer l’exemple, il doit réchauffer les cœurs des Olarils et leur donner du courage par ses actes et ses paroles. C’est pourquoi, il part pour montrer qu’il veut savoir ce que les dieux essaient de dire à son peuple et il suivra Lyssandre Hirune jusque dans les limbes de l’enfer si il le faut.
Equipement et possessions Ne sachant ni lire, ni écrire et étant voué à la chasse, cet homme ne possède pas d’équipement « lourd » qui le fatiguerais lors de ses longues marches. Ce n'est pas un guerrier mais un chasseur. Il possède un arc fait à partir d’un bois de frêne et donc d’un marron plutôt sombre. Il est incrusté de formes rituels ayant des significations diverses et servant à honorer les dieux et favoriser une bonne chasse, un bon tir et une bonne agilité. La corde est faite quand à elle avec du lin qui est la base de tissage de nombreux vêtements d’été et qui a le don d’être une fibre plutôt solide pouvant supporter une tension supérieur à une centaine de livres dès qu’elle est tressée. Dans son carquois en cuir, nombres de flèches fait dans l’if, un bois léger et solide qui a le don de ne pas se casser une fois que le trait est planté dans l’animal. Les pointes des flèches sont diverses et variées suivante l’utilité.. . certaines font saigner la proie pour qu’elle s’épuise et meurt, d’autres labourent la chaire quand on tente de bouger. Il possède un couteau à la taille rangé dans son fourreau en cuir et une pierre dite « allume-feu » permettant de créer des étincelles et d’allumer un feu rapidement. Il possède dans son sac en bandoulière, divers objets comme des outils pour s’occuper quand il n’a rien à faire, pour tailler des flèches, polir une lame, aiguiser une pointe. Utile quand sa lance en bois et à la pointe de fer est émoussée. Un lance qui fait un peu plus que sa taille permettant d’allonger son bras et de la propulser bien plus vite lorsqu’il la jette sur un animal. Etant Barde, il lui arrive de conter des histoires et aussi de jouer de la musique, c’est pourquoi, il possède une flute en Os de lièvre à six trous attachée à l’une de ses ceintures.
Connaissances, Savoirs, Capacités Il ne possède pas vraiment de connaissances particulière, il prie Hésione quotidiennement. Ritualise à l’aide de chants et des musiques quand il s’agit de partir à la chasse. Il dessine des glyphes sur son corps pour se protéger, s’aider et se porter chance quand vient l’heure d’affronter les difficultés. Les histoires qu’il conte ne sont pas vraiment des vérités historiques car il est bien trop jeune et pas assez sage pour cela. Ses histoires redonne le moral et apportent surtout du rêve et du légendaire et ses sérénades musicales ne sont autres que des inspirations du moment lorsqu’il se repose, lorsqu’il passe du temps aux loisirs et jeux divers. Il adore d'ailleurs regarder le ciel la nuit et admirer la robe scintillante de la lune.
Animal de Compagnie Loorkan sait monter à cheval mais ce n’est pas pour autant qu’il en possède un à lui. A vrai dire, les chevaux sont pourtant pratique dans les hautes plaines et il lui arrive d’utiliser ceux appartenant a la famille dont il porte le nom, quand il est bien trop long et fatiguant de parcourir de longues distances à pieds.
Pistes de Développement pour votre personnage Il n'est pas sans cacher que Loorkan désire se marier, fonder une famille et pérenniser le nom de ses ancêtres. Mais il y a des choses plus attachés aux mystères de sa vie qui demande à être élucider comme cet Once qui l'a accompagné tout le long de son enfance et qui continue à le suivre/l'observer. Qu'est ce qu'il cherche? Que veut-il ? Voila bien une chose qu'il essaiera de comprendre. Quand à sa place au sein d'un milieu fait principalement de chasseresses, il admire toujours le côté marginal de feu Hemric Hirune et pour lui rendre hommage à titre posthume, il continuera sur la voie qu'il a prise et rien ne pourra l'en empêcher, ni le décourager. Et son côté impulsif sera là pour calmer les ardeurs des éventuelles mauvaises langues. Puis, il y a cette tutrice, un peu le doute à propos d'elle, il ne sait plus vraiment si c'était un non catégorique ou simplement de la moquerie qui voulait dire : "Prouve moi, mérite moi." Bref, une chose est sûre, il suivra Lyssandre même si ça doit lui couter la vie. Et quoiqu'ils rencontrent sur le chemin, son devoir est de protéger le peuple et d'apprendre la culture et les coutumes des éventuelles populations qu'ils pourraient rencontrer, faire le diplomate, montrer que le village d'Arestim est ouvert sur le monde. Après, il y a surement d'autres choses qui apparaitront suivant la manière qu'évolueront les événements futurs.
Un Once, léopard des neiges.
Sam 30 Jan - 4:28
