Jezabel Hirune

● Joueur ●

Pseudo Do
Âge 19 ans 20 ans
Localisation Grenoble, Isère

Autre personnage non

Temps consacré au net dans une journée Tous les soirs sauf exeption, environ une heure ou plus
Comment avez-vous connu Les Tables d'Olaria ? Par une publicité sur le forum de Vega Parano
Quelque chose à ajouter ? Non ^^



Prénom Jezabel
Nom Hirune
Famille Hirune
Âge 28 ans
Sexe Féminin
Profession ou métier Chasseresse

Taille 1m78
Poids 65 kg

Description physique détaillée Contrairement à sa soeur cadette, Jezabel est plutôt grande. Inhabituel, signe de gaucherie apparente ou de grâce cachée, sa silhouette est longiligne et demeure obstinément fade et sans attrait particulier. On pourrait trouver ses bras trop longs par rapport à son buste étroit, que son cou est trop allongé, que ses joues creuses lui donnent des airs maladifs, rendant ses yeux bruns globuleux et écarquillés, ouverts à un monde qu'elle ne semblerait pas comprendre. Et pourtant. Le visage de la soeur malaimée est triangulaire, taillé en serpe qui lui confère un aspect squelettique et malingre. Elle n'est pas considérée comme une belle femme, et lorsqu'on la voit, on peut, à l'occasion, lui trouver un certain charme. Peut-être cela vient-il de ses cheveux mordorés, ou de l'expression sereine qu'elle affiche en permanence. Ou alors, de la mouvance de ses gestes, l'agilité avec laquelle elle fait les choses. Chasseresse, oui. Entraînée, au corps élancé, peut-être trop musculeux, mais qui lui donnent équilibre et grâce. La rancune ne lui a pas déformé les traits, mais si vous la prenez à médire, à calomnier, sa laideur vous paraître d'autant plus frappante que l'acidité de ses propos. Ses habits, en général, sont de cuir brun, ou de peau de daim. Elle aime à arborer des plumes sur elle, fantaisie ou véritable culte à l'animal, personne ne le sait, et elle se garde bien de se prononcer sur cette question qu'elle juge obsolète.

Particularité physique notable

Description psychologique détaillée Elle a toujours fait ce qu'on lui demandait, son sens du devoir fut sans égal, et rien n'aurait pu entacher la piété filiale dont elle faisait preuve. D'un naturel calme et serein, il est rare de la voir s'irriter, ou de proférer des propos outrageants sur quelqu'un. Patiente, elle vous aidera plutôt que de vous rabrouer à coup de langue acerbe. Apparaissant comme quelqu'un de pondéré, modérée et raisonnable, elle est souvent la personne sur qui on aime se reposer, celle qui aime rendre service ( en apparence tout du moins), celle qui se dévoue pour le bon fonctionnement et qui ne se met jamais en avant. C'est l'aînée, celle qui fut choyée, mais celle qui du s'occuper de la fratrie. S'amuser n'est pas dans ses priorités. On pourrait la croire quelque peu psychorigide, ce qui n'est pas totalement faux, mais cela fait partie de ses prérogatives, dira t-on. Pourtant...malgré cette bonne humeur affichée en toute circonstance, malgré sa douceur apparente, Jezabel fulmine. Elle sent l'injustice, la rancoeur et la haine. Elle ne comprend pas pourquoi ça a été Lysandre et non elle. Après tout ce qu'elle a fait pour la communauté. Les gens louent ses qualités, l'apprécient...Qui de mieux qu'elle aurait fait un chef émérite ? Cette soeur impulsive et bornée ? Non, le morceau reste en travers de la gorge pour Jezabel qui n'a de cesse de vouloir trouver des raisons, et de jeter son fiel seule dans son coin. Elle veut se venger, elle veut obtenir la place qui a été attribuée à sa soeur. Félonie, peut-être. Jezabel parle d'équité et de justice. Alors, son esprit devenu séditieux fomente seul dans son coin, suintant l'hypocrisie. Elle prépare, elle planifie, elle jubile. Et elle sourit aux gens comme si la nomination de Lysandre était la meilleure chose qu'il ne lui soit jamais arrivée. Avec sa soeur, elle reste la même, la conseille, l'écoute...comme si de rien était, naturellement.

Particularité psychologique notable

Passé Première fille de la nouvelle génération de la dynastie Hirune, Jezabel fut tout d'abord une source de joie et de bonheur. Aurait-on préféré un mâle avant tout ? Possible chez son père. Quant à sa mère, chasseresse dont la réputation n'était plus à faire, elle avait l'ambition de faire de ce petit bout de chair rose une chasseresse émérite. Mais sans mettre la charrue avant les boeufs.
Enfance fortement basée sur l'espoir qu'elle représentait, elle entendait à longueur de temps qu'elle serait celle qui ferait la gloire des Hirune. Petite, elle n'était pas si laide, elle était comme ces chérubins dans les chapelles, les joues roses, les cheveux blonds, et un rire cristallin. On ne regardait qu'elle. Oui...petite.
Jezabel devait apprendre la chasse, comme sa mère, mais cette dernière venait d'accoucher d'une petite soeur, et devait garder le lit. Lysandre, elle s'appelait Lysandre. Jezabel l'aima tout de suite, même si elle eut peur de passer au second plan dans l'amour de ses parents. Mais elle se rassura, que pouvait bien avoir d'intéressant ce bébé qui pleurait dans son berceau ? Elle, elle était plus intéressante. Elle savait faire la roue, elle savait répondre à beaucoup de questions, et et même faire des tresses.
Vers l'âge de 8 ans environ, elle commença l'apprentissage de la chasse. Non pas auprès de sa mère, qui était trop occupée avec le bébé, mais avec Ebanelle Hirune, la plus jeune soeur de sa mère. Cette dernière était considérée comme une originale, elle ne fréquentait ni la foule, ni la famille, et ne célébrait pas les dieux hormis Panpale, pour qui elle semblait vouer un véritable culte. Mais son savoir sur la chasse était grand. Il n'était pas le même que ceux des autres chasseresses. Jezabel apprit à manier l'arc, certes, ainsi que le dépeçage d'animaux ou le découpage...elle apprit à se fondre dans la végétation, à ne faire aucun bruit...mais elle apprit bien plus aussi.
Vers l'âge de 12 ans, Ebanelle renia tout ce qu'elle avait appris à sa nièce, et l'obligea à rester une semaine entière dans la forêt pour tester ce qu'elle savait. Ce fut un échec, la petite rentra à bout de deux jours, complètement terrorisée et blessée.
Commença alors la partie métaphysique de l'apprentissage. Jezabel apprit la méditation et l'ascétisme, que le monde était une entité inébranlable, et que les Olarils n'en connaissait qu'une infime partie et qu'il restait beaucoup de chose. La chasse n'était pas une fin en soit, elle était un art de récupérer les fruits que la terre voulait bien leur octroyer. Il fallait sentir le fluide vital couler dans la sèves des arbres, dans le sang des animaux, dans les pierres, et même dans le souffle du vent. Respect, communion, transcendance. Communiquer avec la nature.
Cette vision ne fut entièrement assimilée par la jeune femme qu'à partir de 19 ou 20 ans, lorsque l'esprit humain devient mature et prêt à accepter les choses telles qu'elle sont. Dès lors, elle passa les tests d'initiation pour prouver qu'elle était bel et bien adulte. On lui demanda de ramener un cerf à neufs cors. Ce qu'elle fit, après une semaine passée dans les bois à traquer l'animal. C'est à ce moment là qu'elle comprit toute l'importance de l'enseignement de Ebanelle. Et qu'elle trouva le cerf, et le tua, non sans pleurer comme une enfant face à la beauté de la bête. Elle rapporta sa tête, qui fut ensuite placardée au mur de la maison, en dessus de la cheminée. Enfin, elle était une adulte.

Ebanelle Hirune, à l'esprit parfois fou, avait entaché Jezabel de croyances impies. A huit ans, on est malléables et soumis au jugement d'autrui. Aussi, la jeune femme éprouva t-elle une fascination morbide pour le dieu Panpale sans pour autant le vénérer. Hésione restait la déesse qui lui était la plus chère, puis que la chasse était son domaine. Ses relations avec sa tante devinrent plus conflictuelles au fur et à mesure que le temps passait. Les désaccords devenaient de plus en plus nombreux, les disputes, les conflits, aussi, Ebanelle finit par rejeter sa nièce et se retirer dans la foret dans laquelle se trouvait sa chaume de sorcière. Les rumeurs allaient de bon train sur cette folle, et tout le monde se félicitait que l'aînée des Hirune ne devint jamais comme elle.
Lysandre était une jeune adolescente, à cette époque là, et son caractère fier et bien trempé effaçait Jezabel de l'attention familiale. Mais elle ne s'en formalisait pas, elle était convaincue qu'elle serait celle qui passerait avant.
Jezabel était connue pour être la pucelle du village, on ne lui connaissait pas de relations charnelles avec quelconque mâle du coin, et elle ne fréquentait pas les hommes. L'on disait que son aspect physique rebutait, pourtant, les vielles matrones s'accordaient à dire qu'en arrangeant la tenue et les cheveux de cette sauvageonne, on pourrait en tirer quelques avantages. Cette vestale, en tous les cas, ne montrait aucun empressement pour une quelconque union, entièrement dévouée à la chasse et à ses ambitions nébuleuses connues seules d'elle.
Pourtant, un jour, elle revint de la chasse après trois mois passés à l'extérieur, et l'on découvrit un étrange rebondit sur son ventre ordinairement si souple et plat. D'abord, l'on s'en réjouit, mais comme elle restait muette quant à l'identité du père, on se demanda si elle ne fut pas violentée. Mais là encore, silence. Il était dur de faire parler cette jeune femme si secrète. Quoiqu'il en soit, l'accouchement se passa dans la douleur malgré la présence de sa famille et d'un environnement chaleureux, et l'enfant ne survécut pas, étranglé par le cordon ombilical. Ça aurait été une fille. Jezabel n'en mangea pas pendant des semaines, noyée dans son chagrin, puis, le temps passa et la vie reprit son cours. Tout fut enfouit, et l'aînée des Hirune recommença à chasser et à vivre normalement. Personne ne parlait de ce qu'il s'était passé, comme un mauvais rêve.
Ce fut à cette époque que Jezabel recommença à rendre visite à sa tante Ebanelle, au fin fond de la forêt. Celle-ci devenait de plus en plus folle, parlait seule, offrait d'immondes sacrifices à Panpale...La peur passée, Jezabel revint quotidiennement la voir, et nul ne sait ce que ces deux femmes faisaient entre-elles. Le mystère restera sûrement en état d'ailleurs.
Puis, sa soeur fut nommée à la tête du commandement. Jezabel ne le supporta pas, mais dut enfouir sa bile pour afficher ses sourires affable et heureux. Son incompréhension alla jusqu'aux pensées de meurtre. Meurtre qu'elle manqua à plusieurs reprise de mettre à exécution, manquant de courage pour aller jusqu'au bout. Mais il aurait été si facile de trancher cette gorge dans son sommeil.
A la place, Jezabel redoubla d'efforts pour se montrer irremplaçable au sein de la communauté, s'occupant des taches ingrates, flattant les vieilles dames pour obtenir leur amitié. Elle était vue comme une femme bonne et aimante, douce et inoffensive. Les produits de sa chasse étaient grandement appréciés, et elle ne se privait pas d'offrir des fourrures aux chefs de familles, des bijoux aux mères...elle jouait avec les enfants, réglait les problèmes adolescents des jeunes filles...Très appréciée dans le village. Peut-être certains la plaignait du malheur qui était tombée sur elle et c'est pour cela qu'il se montraient si gentils avec elle, mais en général, Jezabe 12/l apportait le rayon de soleil de la journée.


EDIT du 12/02/09 :
Jezabel recueille un enfant avec elle, Zeljar Eleyrash


Equipement et possessions Souvent avec un carquois et un arc en olivier, réputé pour sa souplesse, Jezabel n'est pas matérialiste, aussi, ne possède t-elle rien de bien coûteux dans ses affaires. Des couteaux pour dépecer les chers de la venaison, un nécessaire de campement qu'elle mettra en chargement sur la selle d'une de ses montures. Aucun objet précieux notable.

Connaissances, Savoirs, Capacités La chasse est son domaine de prédilection, ses connaissances en ce domaine sont inégalables parmi les jeunes gens de sa génération. Elle a quelques notion de commerce, et sa mère lui a apprit les rudiments de la médecine en cas d'extrême urgences. Ce qui va de paire avec sa connaissance de la végétation et des plantes médicinales.

Animal de Compagnie Un faucon qu'elle dresse pour la chasse. Sa volière se trouve en amont de la maison. Elle possède plusieurs rapaces, mais préfère de loin celui qu'elle a nommé Grit. Animal obéissant, efficace et dont le flair aérien ne rate généralement jamais pour trouver du gibier.

Position face aux derniers évènementsJezabel aurait aimé être à la place de sa soeur, même si elle est satisfaite que le pouvoir retombe aux mains de sa famille. Elle va essayer de rallier des gens à sa cause pour renverser la situation actuelle, mais de façon discrète. Elle ne veut pas être percée à jour. Elle tente aussi de mettre des bâtons dans les roues

Très bonne fiche, tu es validée