Les Tables d'Olaria
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 Ysor Arlanii

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Ysor Arlanii
Ilédor
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Ysor Arlanii


Nombre de messages : 493
Age : 38
Date d'inscription : 09/04/2010

.:: Le Carnet ::.
Âge du Personnage: 28 ans
Profession: Gardan Edorta
Positionnement : Conservateur
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MessageSujet: Ysor Arlanii   Ysor Arlanii EmptyJeu 27 Jan - 21:13

Ysor Arlanii Iledor

Ysor Arlanii Vous
Derrière l'Ecran, le Joueur.

    • Pseudo Dans le coin, ce serait plutôt Léogan ou Léo
    • Âge Un quart de siècle tout rond
    • Localisation Un trou perdu du Pas-de-Calais

    • Autre personnage Léogan Alagareth

    • Temps consacré au net (et au forum) dans une journée Pas mal les soirs de semaine, le week-end ça dépend.
    • Comment avez-vous connu Les Tables d'Olaria ? Par la Cour des Miracles, paix à son âme…

    • Quelque chose à ajouter ? 100g de farine et 2 œufs… ah non rien à voir


Ysor Arlanii Autre
Devant Vous, le Personnage.

    Ysor Arlanii Identite

  • Prénom(s) Ysor
  • Nom Arlanii
  • Âge 28 ans
  • Sexe Masculin
  • Statut Noble de Sang
  • Profession ou métier Gardan Edorta…

  • Positionnement : Conservateur

    Ysor Arlanii Physique
  • Taille 1m80
  • Poids 72 kg

  • Description physique détaillée Il y a fort à parier que quiconque n’ayant jamais vu le Gardan Edorta, ne lui prêterait au mieux en le croisant qu’une très courte attention.
    Tout d’abord, parce que l’apparence générale d’Ysor n’a rien de particulièrement remarquable. Ni sa taille, à peine supérieure à la moyenne, ni sa carrure qui n’a rien d’exceptionnelle ne le font particulièrement sortir du lot.
    Ensuite, parce que le jeune homme semble doté d’une grande capacité à ne pas se faire remarquer. Il n’est pas du genre à se pavaner le menton haut et le regard méprisant, comme peuvent le faire certains jeunes nobles imbus de leur propre importance. De même qu’il ne peut compter sur sa prestance et son charisme naturel, comme pouvait le faire son frère, qui semblait avoir pris leur part à tous les deux sur ce point.

    Le visage lui-même est dans la continuité : sans particularités. Le nez, assez long mais fin, les lèvres assez fines mangées par une barbe de trois jours, voire un peu plus, qui vient atténuer les joues un peu pleines et la fossette du menton, une peau assez pâle. Seul le regard, d’un brun sombre, et dont l’intensité est renforcée par les arcades sourcilières assez prononcées, sortent du lot. Mais il est plus dérangeant que pénétrant. Le tout est encadré par une chevelure sombre qui lui descend jusqu’aux épaules, au départ pour ressembler à son frère, et depuis parce qu’il y a pris gout.

    Au final, rien ne vient distinguer le Gardan du commun des mortels, si ce n’est les atours de sa fonction. Celui-ci est en effet toujours vêtu avec gout, même si sa mise cherche plutôt à en imposer par la sobriété et l’élégance que par la richesse et l’exubérance. Il faut sans doute y voir ici autant l’influence de sa mère que sa retenue naturelle. La garde-robe d’Ysor est complétée par quelques tenues « officielles » inhérentes à la fonction, utilisées pour impressionner les foules. L’armure du Gardan en est un bon exemple, conçue pour l’esthétisme et le confort du porteur plutôt que pour servir de réelle protection.


  • Particularité physique notable Une légère cicatrice lui barre le coté gauche du visage, partant du milieu du front pour atteindre presque la commissure des lèvres. Peu en connaissent l’origine, car on ne s’en est pas vanté. Il ne s’agit pas là d’une glorieuse blessure de guerre récoltée en terrassant un quelconque ennemi d’Edor d’Adeî, mais d’une chute de cheval à proximité d’un rocher… Heureusement, l’œil a été épargné, peut-être faut-il y voir la volonté de Therdone…

    Ysor Arlanii Psychologie
  • Description psychologique détaillée Faible. C’est sans doute la première chose qui viendrait à l’esprit dans les hautes sphères en évoquant le caractère de l’actuel Gardan Edorta. Nul ne doute que les membres du conseil le considèrent comme dépourvu de Volonté. Ce qui les avantage en partie, et la seule opposition qu’ils peuvent rencontrer ne provient pas tant de la volonté d’Ysor que de celle de sa mère. Car en effet celle-ci a une influence considérable sur lui. On dit même qu’elle commande et qu’il obéit.

    Néanmoins, résumer Ysor à cela serait folie.

    On pourrait croire que la prétendue faiblesse de Volonté d’Ysor est due à un manque d’intelligence. Il est pourtant loin d’être stupide, bien au contraire. Ses études, où il s’est montré élève attentif et plutôt doué, le montrent bien. Ce qui lui permet d’ailleurs de se rendre compte qu’on l’utilise. Mais il a trop besoin de ceux qui en profite pour songer même à se rebeller pour l’instant.

    Le Gardan Edorta est également un être plus sensible que la moyenne. Dans d’autres circonstances il aurait sans doute pu finir dans le domaine de l’art, qu’il affectionne. Il a même écrit quelques petites pièces de théâtre, bien qu’elles n’aient jamais été jouées ou publiées. Ces deux qualités, intelligence et sensibilité, feraient sans doute de lui un bon Gardan Edorta en temps de paix, après quelques années d’expérience et s’il parvenait à trouver en lui de l’assurance.

    Car c’est là son principal problème, l’assurance. Il a désespérément besoin que quelqu’un lui dise qu’il a fait le bon choix. C’est sans doute du en partie au fait qu’il n’a eu aucune formation sur l’art de gouverner, contrairement à son frère, et que sa nouvelle fonction lui est tombé dessus de tout son poids. Le fait d’avoir été « mis à l’écart », ignoré par son père, son frère, et à peu près tout le monde à part sa mère, a également du beaucoup jouer. C’est d’ailleurs pour cela qu’elle garde énormément d’influence sur lui aujourd’hui : c’est la seule qui n’a pas commencé à se tourner vers lui du jour où on lui a mis le pouvoir entre les mains. Et de la même façon, toute personne qui parviendrait à lui faire croire, que ce soit ou non la vérité, que c’est Ysor Arlanii et non le Gardan Edorta qui les intéresse, obtiendrait facilement un grand ascendant sur lui. Il risque donc de se montrer assez crédule pour qui sait s’y prendre.

    Néanmoins, par la force des choses en ces temps de crise, il est amené à devoir faire des choix, prendre des décisions. Et même si on est encore obligé de lui forcer la main aujourd’hui, l’idée a commencé à lui effleurer l’esprit qu’il n’a pas forcément besoin de l’aval de quelqu’un avant de bouger l’oreille, ou qu’il n’est pas plus mauvais qu’un autre…

  • Particularité psychologique notable Il s’agit là plus d’un tic que d’une véritable particularité psychologique : Ysor a tendance à se tordre les mains lorsqu’il est nerveux, c'est-à-dire, entre autres, à chaque fois que le conseil lui demande de prendre une décision au pied levé.

  • Connaissances, Savoirs, Capacités En tant que noble de sang et fils de la famille Arlanii, Ysor a bien entendu eu une des éducations les plus poussées d’Edor Adeï. Notons en particulier, en plus des connaissances de base, de la lecture et l’écriture ; une étude poussée d’un certain nombre d’œuvres théologiques, philosophiques, ou artistiques.

    Pour ces derniers points, il a d’ailleurs été encouragé par Noor, si bien qu’il est aujourd’hui un fin connaisseur des domaines artistiques.

    D’un point de vue militaire, il a effectué son service comme tout bon ilédor, et celui-ci s’est axé sur la stratégie et le combat personnel comme pour tout noble. Dans ces deux domaines il s’est montré un élève honorable mais sans plus. De plus, s’il est en théorie capable de se défendre l’épée à la main ou de mettre en place un plan de bataille, il n’a jamais eu (et espère n’avoir jamais) à embrocher quelqu’un pour de vrai ou à diriger des hommes en combat réel.

    Ce qui lui manque le plus, c’est une formation sur l’art de gouverner. C’est une des raisons qui le pousse à se reposer lourdement sur les conseillers, par hantise de mal faire.

    Ysor Arlanii Passe
    Joie, festivités, louanges à Therdone. C’est souvent ainsi que ça se passe lors d’une naissance à Edor Adeï. Avec un peu moins de ci et un peu plus de ça suivant que la famille du bambin soit pauvre, bourgeoise, ou noble. Dans le cas présent il s’agissait des Arlanii, et comme il se doit pour la famille du Gardan Edorta, c’est tout le royaume qui devait se réjouir de l’évènement. Car Ysor, le troisième fils de Noor et Joaldor Arlanii avait eu plus de chance, ou de Volonté, que le précédent. Mais sans doute pas autant que l’ainé.

    Pas autant de Volonté en effet. Car si Elandor avait montré très rapidement une force de caractère suffisante pour deux, c’était sans doute parce qu’il avait hérité à la naissance de sa part et aussi de celle destinée à son frère. Ce dernier semblait en effet discret, effacé, ne cherchant pas à se mettre en avant. La différence avec le futur Gardan aux colères déjà légendaires sautait aux yeux. Et ça ne s’améliora guère avec les années.

    Pas autant de chance non plus. Car si le premier fils est celui destiné à régner, à quoi sert le deuxième? A servir de remplaçant ? Qui aurait douté qu’Elandor, si flamboyant et si fort de caractère dès son plus jeune âge, ne puisse accéder à un règne long et majestueux ? Non, à part servir de preuve de la vivacité et de la fertilité de la famille Arlanii, on n’attendait finalement pas grand-chose d’Ysor.
    Sans doute est-ce pour cela qu’il ne semblait guère susciter un grand intérêt chez Joaldor, père déjà difficilement accessible de par sa fonction, et réservant son affection et son temps libre pour son ainé, Elandor.
    Ainé qui ne semblait pas plus intéressé par son frère que ne l’était Joaldor. Et d’ailleurs, pourquoi l’aurait-il été ? Il avait déjà le monde entier pour lui dire qu’il était le meilleur ! Pourquoi aurait-il partagé ne serait-ce qu’un soupçon de tout ceci avec un gamin de quatre ans son cadet ?
    Face à une telle attitude, le caractère du petit Ysor ne se développa évidemment pas vers une prise d’assurance et une grande estime de soi. Face à ce frère pour qui il avait d’abord éprouvé une admiration sans borne, faisant de lui un véritable modèle ; il finit, devant ce mur, non pas de haine ou de mépris, mais d’indifférence crasse, par développer avec le temps un ressentiment, une certaine rancœur…

    Heureusement, tout n’était pas négatif. Déjà il y avait Noor. Noor qui avait été privée de son premier fils. Et qui de ce fait avait assez d’amour à donner pour deux. Voire plus… Mais Ysor avait désespérément besoin de cette affction, et rapidement sa mère devint le centre de son existence.
    Il y avait aussi Phaedan Indariil. Le fils du capitaine de la garde du Gardan. Une famille qui n’était même pas noble de sang, imaginez donc quel honneur c’était pour eux ! Pourtant ce n’est pas à cela que songeait Ysor, même en grandissant, quand on lui apprit ce qu’était la différence de rang. Non, ce qu’il voyait en Phaedan, c’était un peu un frère de substitution, puisqu’Elandor refusait de jouer son rôle.

    Les années passèrent donc sans qu’aucun évènement ne vienne vraiment troubler ce schéma. Assez naturellement, Elandor s’orienta vers une carrière militaire tout en se préparant à la succession, alors qu’Ysor, toujours encouragé par sa mère, se tourna plutôt vers les Arts. La lecture, la musique, le théâtre, la sculpture, c’étaient là des choses qui lui parlaient. Véritable dilettante s’intéressant à tout, il apprit même à jouer de quelques instruments et écrivit quelques pièces de théâtre, qui ne furent jamais publiées, le jeune homme les trouvant bien trop passables.

    C’est également durant cette période qu’Ysor eut à réaliser comme tout Ilédor son devoir civique à l’armée. Bien entendu, il eut le droit au cursus de la haute noblesse : combat personnel, stratégie. S’il ne s’en sortit pas trop mal, il n’avait rien d’un foudre de guerre, combattant correct mais sans plus, ni d’un commandant efficace, n’ayant tous simplement pas l’assurance d’un dirigeant. Ce qui n’était pas gênant en soi, vu que le jeune homme ne se destinait pas à une carrière militaire. A noter un évènement qui prouve qu’il n’est pas totalement dépourvu de Volonté : sa chute de cheval lors d’un entrainement qui lui valut sa cicatrice ne l’empêcha pas de devenir un cavalier tout à fait convenable.

    La parenthèse militaire terminée, Ysor reprit ces activités, s’improvisant même peu à peu Mécène de quelques artistes classiques ou originaux, dans des domaines variés.

    Le temps passa et ce qui devait arriver un jour arriva. Joaldor Arlanii, à la santé vacillante, partit rejoindre Therdone. Même s’il ne l’avait finalement que peu connu, Ysor porta le deuil avec sincérité, ne serait-ce que par respect pour le Gardan Edorta. Ce qui ne fut pas le cas d’Elandor, qui semblait plus heureux de prendre les rênes du pouvoir qu’attristé par la mort de son père…

    Et il semblait également vouloir révolutionner Edor Adeï. Le règne d’Elandor avait à peine commencé qu’on parlait déjà de joutes mémorables avec les Conseillers. C’était du jamais vu depuis des générations d’Arlanii. Le nouveau Gardan fit plus parler de lui en quelques jours, en mal comme en bien suivant les opinions, que nombre de ses prédécesseurs au cours de leur règne.

    Et puis à son tour, contre toute attente … Elandor mourut.
    Deux simples mots, qui mis l’un à coté de l’autre avaient une portée inimaginable. L’héritier du trône, celui qui était né et avait été formé pour perpétuer la domination des Arlanii, n’avait régné que durant trois semaines. Avant de disparaître à jamais au cours, disait-on, d’une bagarre de rue. Elandor ne semblait finalement avoir été qu’un feu de paille, brillant d’une lumière vive pour s’évanouir brusquement.

    Au vu de la distance qui existait alors entre Ysor et son frère, c’eut été mentir que de dire que le cadet fut bouleversé par la mort de son ainé. On aurait même pu le comprendre, non pas approuver mais comprendre, s’il avait tiré une certaine satisfaction mesquine à cette situation. Et pourtant, c’était surtout de la tristesse et des regrets qu’il éprouva alors. Des regrets et de la tristesse de n’avoir finalement pas eu l’occasion de mieux connaître ce frère, qu’une part de lui avait continué à admirer, malgré l’indifférence, malgré le ressentiment. Et puis, cette mort signifiait également quelque chose d’autre, quelque chose qu’il appréhendait, quelque chose qui vint se concrétiser quand Riarg Karnimacii et une poignée de conseillers vinrent le quérir dans ses appartements…

    Bon, évidemment, ce n’était pas si horrible que ça. Qui n’a jamais rêvé d’être le Gardan Edorta, le maître d’Isle, connu, respecté, adoré de tous ?

    Mais tout cela avait un prix : des responsabilités qu’Ysor, paniqué, ne se voyait pas assumer. Il n’avait ni la formation ni l’expérience pour assumer une telle charge. Aussi ne faut-il pas s’étonner s’il se reposa lourdement sur les Conseillers –qui ne demandaient d’ailleurs que cela- pour prendre la moindre décision. Sur les Conseillers… et sur sa mère. Et cela, évidemment, Riarg et ses confrères l’appréciaient beaucoup moins.

    S’en suivit donc une période plutôt… difficile. On lui demandait, à lui à qui on n’avait jamais inculqué la moindre notion sur comment diriger un pays, de prendre des décisions, qui auraient un impact sur des milliers de personnes, comme ça, au pied levé, en quelques minutes ! En plus, bien souvent, au lieu d’être les soutiens sages et expérimentés qu’il attendait, le Conseil comme sa mère ne faisait souvent que l’embrouiller et le tourmenter davantage en s’opposant systématiquement, les uns disant blanc et l’autre noir, à croire qu’ils prenaient tous un malin plaisir à le maintenir dans le doute. Ysor avait à peine donné son accord pour tel ou tel point, pensant vraiment avoir fait le choix le plus juste, que les lésés revenaient à la charge, le renvoyant à ses doutes. Il ne comptait plus les nuits blanches à se faire du souci.

    Le nouveau Gardan Edorta était pourtant un homme de bon sens, et il n’aurait sans doute pas été pire qu’un autre s’il avait du se débrouiller par lui-même. Il restait néanmoins désespérément dépendant de ces gens qui, bien plus expérimentés que lui, avaient forcément une meilleure vision des choses. Pourtant, même si au début Ysor ne voulait pas le reconnaître, il fallait bien l’avouer : le Conseil cherchait surtout à le faire agir en faveur… du Conseil. Le sentiment de n’être au final qu’un pion vint se faire de plus en plus insistant, mais il n’osait se rebiffer, de peur d’être ensuite livré à lui-même. Et il fallait aussi reconnaître que sa mère n’agissait pas vraiment différemment des Conseillers, et même s’il ne doutait pas un seul instant que Noor ne voulait que son bien, cela ne changeait pas le fait qu’elle agissait comme une marionnettiste de plus pour diriger le pantin qu’il était.

    Mais Ysor n’eut pas vraiment le temps de s’apitoyer sur son sort. Les évènements se précipitaient. Il y eut d’abord ces rumeurs de révoltes dans les campagnes. Apparemment, des Olarii, les opposants sempiternels aux Arlanii et ancienne famille régnante dans des temps oubliés, étaient à leur tête. Les rumeurs se renforcèrent, les bandes de rebelles devinrent une armée, et des troupes furent envoyées pour régler le problème. Non seulement elles échouèrent, mais c’est une armée révolutionnaire bien supérieure en nombre qui faisait désormais le siège d’Edor Adei.

    Comme si ça ne suffisait pas, des soi-disant descendants de Bakarne s’étaient introduits dans la ville. Ces Olarils, comme ils se faisaient appelés, semblaient être des gens originaux et avoir une culture intéressante, malheureusement, si ce qu’ils prétendaient été vrai, ils étaient également un danger, pouvant être utilisés par les révolutionnaires, voire par ce nouveau groupe baptisé « dissidence » qui commençait à faire parler de lui dans la ville…

    Assailli de toutes parts par les plus grands problèmes que connurent les Arlanii depuis des générations, manipulé par ses alliés, Ysor eut de plus en plus l’impression d’être pris à la gorge…

    Quelques jours plus tard, la Conseillère aux affaires religieuses Vanhilde Tehanii vint le trouver avec à la fois la confirmation que les Olarils seraient un problème et le moyen de résoudre celui-ci. Ainsi donc, ces gens qu’on décrivait comme des barbares ignorants étaient réellement les descendants du Gardan légendaire… et en adoptant celui qui devait prendre la succession légitime, on pourrait sauver les Arlanii.

    Joli plan certes, sauf qu’il s’avéra finalement que l’héritier n’était pas encore né et que pour l’avoir il faudrait épouser la mère. Et si Ysor était à peu près assuré, même avant d’être Gardan, de ne pas avoir le choix de son épouse, il aurait quand même préféré une ilédore de haute naissance plutôt qu’une barbare illettrée… Mais pour une fois que les Conseillers et sa mère, bon gré mal gré, étaient d’accord sur quelque chose, c’était sans doute la meilleure chose à faire.

    C’est donc avec une certaine appréhension doublée d’un sens du sacrifice digne des pièces de théâtre qu’il affectionnait tant qu’Ysor rencontra celle qu’il devait épouser… et tout de suite le « sacrifice » sembla beaucoup moins difficile. Car Lis Diantha avait la faculté d’envouter tous les hommes, et… le Gardan Edorta était un homme…


    Ysor Arlanii Viesociale
  • Position face aux événements politiques Ysor est évidemment conservateur, puisque les autres factions semblent bien décider à le destituer, et fort probablement à l’envoyer rejoindre Therdone.
    Néanmoins, il a pu remarquer que les conseillers avaient largement tendance à privilégier leur propre intérêt avant celui du pays, ce qui ne lui plait guère. Pour autant, il n’ose que très peu pour l’instant (et toujours quand c’est Noor qui le décide) s’opposer au conseil pour l’instant, redoutant de se priver de ces gens dont l’expérience pour gouverner Isle s’étale sur des années, voire des dizaines d’années.
    Les descendants de Bakarne… il aurait aimé y voir un sujet d’études, une nouvelle culture à découvrir, des gens pittoresques… malheureusement il semblerait qu’ils puissent être utilisés contre lui, aussi doit il s’en méfier. Sur le sujet, il se repose presque complètement sur la conseillère Tehanii, qui semble avoir la situation bien en main.
    Quant à la disparition subite d’Elandor et son accession au trône… Ysor n’est pas idiot et voit bien que cette histoire est louche, mais remuer le passé pourrait être dangereux. Et si même sa mère ne s’y risque pas, pourquoi le ferait-il ?

  • Relations Sociales particulières Bien évidemment, en tant que Gardan Edorta, Ysor est amené à connaître et rencontrer beaucoup de monde (et à être connu d’encore plus). Néanmoins, quelques personnes sortent du lot, faisant partie de ce qu’on pourrait presque appeler ses proches :

    -Noor Arlanii: Sa mère. Un des pivots central, pour ne pas dire l’unique pivot, de son existence. Elle est la seule personne qui lui a toujours témoigné de l’intérêt et de l’amour, et pour cela elle aura toujours une place particulière dans le cœur du Gardan. Elle n’a qu’à demander et il exécutera. La seule chose dommage, c’est qu’elle ordonne plus qu’elle ne demande…
    D’aucuns prétendent qu’Ysor a aussi peur de Noor qu’il ne l’aime. Ce n’est pas tout à fait exact. Il n’a pas peur de la Douairière en tant que telle, il est terrifié à l’idée de la décevoir. Le même mal qui le ronge dans toutes les situations, la peur de se tromper, est décuplée quand c’est sa mère qui le juge. Sans doute la peur de se voir abandonné s’il la décevait.

    -Elandor Arlanii : Son frère. Bien sur, Elandor est mort. Mais la relation d’Ysor avec son frère a sans doute contribuer à faire de lui ce qu’il était, aussi est-il important de la mentionner. La relation, ou plutôt l’absence de relation. Elandor, à l’instar de son père, n’a jamais vraiment porté une quelconque attention à son cadet. Ysor, lui, était admiratif devant ce frère si sur de lui, si flamboyant, et aspirait à lui ressembler. Le temps passant, l’indifférence restant la seule récompense à ses efforts, c’est une espèce de rancœur qui est venue s’installer. Une fois adulte, une distance s’était installée entre eux, une distance qu’il aurait été très difficile de combler. Pourtant, c’est avec sincérité que le nouvellement promu Gardan a porté le deuil de son frère pour qui il avait finalement gardé, bien enfouie, une certaine admiration.

    -De manière générale, les Conseillers : Certes les Conseillers semblent chercher avant tout à privilégier leur intérêt, et à se servir de lui dans ce but. Ysor a eu le temps de s’en rendre compte et en est conscient. Mais il sait qu’il est, ou se croit, incapable de gouverner sans leur appui, leur expérience, aussi n’ose-t-il pas se rebeller, prendre son indépendance, mener sa propre barque. Du moins jusqu’à aujourd’hui. A force, cela commence à être… exaspérant…

    -Vanhilde Tehanii : La conseillère aux affaires religieuses a aujourd’hui les faveurs du Gardan Edorta, qui reconnaît sa gestion intelligente du cas des descendants de Bakarne. Et, si elle aussi semble vouloir l’amener où elle le souhaite, cela semble être plus pour respecter la volonté de Therdone que par intérêt personnel, ce qui est louable. Même si son fanatisme est parfois effrayant. On peut tout de même affirmer que de tous les conseillers, c’est celle qui est la mieux « vue » d’Ysor... et aussi celle dont l'influence se fait le plus sentir.

    -Phaedan Indariil : Son ami d’enfance. Une curieuse association si on compare leurs caractères si différents. Mais Ysor trouvait en Phaedan ce qu’Elandor ne lui avait jamais apporté : de l’attention. Aujourd’hui encore, ils restent bons amis, même si, avec leurs fonctions respectives, ils n’ont guère souvent l’occasion de se voir. Le Gardan voit Phaedan comme un homme compétent et quelqu’un de confiance, sur qui il peut compter.

    -Bellone Lastareth : La Générale des armées. Ysor la connaît finalement assez peu, n’ayant eu l’occasion de la cotoyer que lors de conseils de guerre, et encore uniquement depuis l’appariton de l’armée révolutionnaire, le Conseiller Jaktarii s’occupant seul de la branche militaire auparavant. De ce qu’il a pu en juger, elle semble très compétente, une impression renforcée par le fait qu’elle ait été choisie par Amarante Jagharii lui-même pour lui succéder.

    -Gribus Sandragil : Son scribe personnel. Le Gardan n’entretient guère plus qu’une relation cordiale avec cet homme à l’étrange chevelure, dont la compétence n’est pas à mettre en doute. Mais celui-ci semble assez secret, voire renfermé. Et Ysor n’a jamais été du genre à s’imposer.

    -Le Fou : Un personnage curieux qui apparu du jour au lendemain à la Cour de son père. Ysor a tout de suite apprécié cet être hors norme qui vint apporter une touche d’humour, d’artistique et de spectaculaire dans un monde un peu trop solennel. Pourtant, encore aujourd’hui il reste un mystère pour le Gardan comme pour tous les autres.

    -Lis Diantha : Sa future épouse. N’ayant eu pour l’instant qu’une entrevue de quelques instants avec elle, il semble difficile qu’il se soit déjà forgé une opinion sur elle. Pourtant, comme bien des hommes avant lui, il a d’ores et déjà été envouté par l’olarile.

    De manière plus générale, Ysor a pu être en contact avec la plupart des familles nobles et personnages importants d’Edor Adeï.

  • Équipement et possessions Pour faire court : Isle. Bien sur, comme la plupart de ce qu’il « possède », c’est lié à la fonction et non à l’homme. Mais les Arlanii sont au pouvoir depuis si longtemps à présent qu’on ne différencie plus ce qui leur appartient en propre de ce qui est lié à la charge de Gardan.

  • Animal de Compagnie Aucun.

    Ysor Arlanii Futur
  • Pistes de Développement pour votre personnage Survivre serait déjà pas mal, et rester Gardan Edorta encore mieux. Idéalement, prendre un peu d’indépendance par rapport au conseil. L’ambition d’Ysor reste d’être un véritable Gardan Edorta, qui n’aura pas à rougir en comparaison de ses ancêtres. Que l’on se souvienne du règne d’Ysor Cinquième, et autrement que pour sa médiocrité.

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MessageSujet: Re: Ysor Arlanii   Ysor Arlanii EmptyVen 28 Jan - 21:51

Est-ce que ça veut dire qu'on peut lire la fifiche du Zozor ? Very Happy
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MessageSujet: Re: Ysor Arlanii   Ysor Arlanii EmptyVen 28 Jan - 22:30

(je crois que oui xD)
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MessageSujet: Re: Ysor Arlanii   Ysor Arlanii EmptySam 29 Jan - 9:40

Lysandre Hirune a écrit:
Est-ce que ça veut dire qu'on peut lire la fifiche du Zozor ? Very Happy
Certes.
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MessageSujet: Re: Ysor Arlanii   Ysor Arlanii EmptySam 29 Jan - 16:20

Allez, je m'occupe de toi Wink c'est partiiii cheers
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MessageSujet: Re: Ysor Arlanii   Ysor Arlanii EmptySam 29 Jan - 16:34

Et bien, petit Gardan Edorta, j'aime beaucoup ton Ysor, que je trouve très sincère et juste. Tu as réussi à le reprendre, avec ses défauts, sans te sentir l'obligation de les détromper comme l'ont fait d'autres, précédemment, et c'est un joli tour !

Il est donc fidèle au PNJ, et ça, c'est une excellente nouvelle ^^

En même temps, avec toi je m'inquiétais pas non plus de trop xD

Allez, re-bienvenue sur Olaria, j'ai hâte de croiser ce Gardan Edorta en jeu Wink
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