Les Tables d'Olaria
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 Entre vert et noisette, ces yeux me disent quelque chose…

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Télanis Ptolia
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MessageSujet: Entre vert et noisette, ces yeux me disent quelque chose…    Entre vert et noisette, ces yeux me disent quelque chose…  EmptyVen 12 Avr - 22:44

Un soir de combat comme un autre. Elle était apaisée, pas comme le dernier où elle avait fait de la bouillie d’adversaire et fini par déclencher une bagarre générale dans l’auberge. Cela avait été une soirée mémorable où elle avait terminé à moitié saoule dans la chambre d’une serveuse. Une nuit sage pourtant ce n’avait pas été l’envie qui avait manqué. Ni l’argent. Mais si elle savait que Jill arrondissait ses paies en offrant ses charmes, elle n’avait pas eu le cœur à la pousser sur cette pente. La petite blessée était épuisée et s’était endormie comme une masse. Quelques espérances dépitées qui s’étaient consolée par une nuit à dormir blottie contre le corps rond et chaud de la jeune femme. Une sensation de plénitude sereine, un instant, elle avait cessé d’être la guerrière, cessé de penser à Vanhilde, cessé tout. Elle était fatiguée.

Télanis n’était pas grande, de taille usuelle pour une femme, de fait les combattants des rings la dépassaient tous d’une tête au moins. Ils avaient de jolis muscles, ou un peu moins. Pourtant, lorsqu’elle combattait, il y avait toujours cette différence éclatante entre elle et eux. Elle s’avança dans la salle alors que Wurt annonçait la suite.
« Et maintenant, messieurs, mesdames, le terrible Rage va être défié par notre charmante combattante… arrivera-t-elle à terrasser ce monstre qui a écrasé ses adversaires toutes la soirée ? Faites vos mises ! » Déjà les serveurs empochaient l’argent autour des tables. Télanis ôta la veste de cuir qui recouvrait ses épaules et monta les marches pour se hisser sur le ring. Rage était un combattant de talent, il avait toute la soirée massacré des pauvres adversaires. Le dernier avait finit le visage en sang, le nez broyé, voire plus. C’était un gagne pain dangereux, mais Télanis n’avait pas peur. Quelques chuchotements dans la salle accueillirent son arrivée. C’est vrai, elle n’était pas grande. Les cheveux coupés courts à l’exception d’une fine natte qui dansait au creux de ses omoplates. Elle portait une simple tunique sans manche plaquée contre son corps. Ainsi qu’un pantalon de toile courte. Comme tous, pieds nu pour ne pas occasionner de blessures et vêtues de manière à laisser admirer ses muscles et apporter le moins de prise possible pour une éventuelle saisie. Chez elle, cette tenue mettait en valeur à la fois sa carrure, sa musculature impressionnante et sa féminité. Lorsqu’elle se campa face à son adversaire, quelques clients scandèrent son nom de scène. Foudre. Rien que ça. Les encouragements plurent comme les railleries. Cela faisait partie du jeu.

Au coup de cloche, les deux adversaires réagirent extrêmement vite. Il frappa dans le vide alors qu’elle esquivait et donna un coup de poing qu’il bloqua. Il saisit sa main et d’un coup de rein la fit s’envoler. Ce n’était pas souvent que Télanis se voyait ainsi soulevée. Avant qu’il ne puisse la lâcher, elle lui saisit l’épaule de son autre main, et il y eu un crac sinistre quand sa tête vint heurter son nez. Les cris des clients se firent bestiaux alors que le sang de Rage coula de son nez brisé. Télanis faisait jouer sa main, doucement, pour soulager la douleur d’avoir été broyée par l’étau de Rage. Il voulut ensuite finir rapidement. Il était blessé et généralement l’épuisement était la cause de perte dans ce cas de figure. Coup de pieds, de poings, tentatives de saisies. Télanis était à la fois un roc et une plume. Elle évitait, rendait pièce pour pièce. De loin, le combat était parfois confus, mais la danse qui se mouvait était claire. Elle jouait, comme un chat joue avec la souris qu’il traque. Le corps dansait dans la lumières des torches et des lampes, une danse envoûtante. Elle frappa quand elle en eut assez. Foudre est ce qu’elle est : une guerrière.

Un coup de poing cueillit Rage au creux du menton. Il s’effondra.
Le silence gagna la salle.

Puis cris de joie et de colère éclatèrent. Ainsi vont les paris, on gagne, on perd. La guerrière sourit. Encore deux adversaires et elle aura sa victoire. Elle remarqua pendant que le suivant se préparait et que Wurt haranguait les parieurs, une femme attablée. Une étrangère, dont elle croisa le regard. L’espace d’une respiration, elle la fixa de ses yeux aussi sombres que la nuit. Je t’ai vue. Puis elle se tourna vers son autre adversaire. Plus fins que le précédent, elle savait que celui-ci était plus vicieux et beaucoup plus rapide.


La cloche. Il s’avança, elle aussi. Elle se jeta au sol dans ses jambes qu’elle faucha, un mouvement inattendu. Dans le même élan, elle lui jeta un coup de pied, puis de genou. Se relevant, elle lui donna un troisième coup de pied alors qu’il essayait de se relever. Il vola jusqu’au coin du ring où il heurta un poteau. Il n’en bougea plus. La frappe avait été d’une puissance surprenante. Le combat cessa. Foudre adressa un sourire moqueur à la foule de la salle. Quoi ? Et c’est tout ?


« Et maintenant, comme le veux la tradition, le dernier combat pour cette manche… a vous de choisir qui affrontera la terrible Foudre. Le Borgne ! Ouuuuu L’Ecorcheur !? Ah, pas tous à la fois !! On vote à mains levées… ! Pour le Borgne. » Les mains se levèrent, il les comptes rapidement. « Pour l’Ecorcheur ? » Les mains se levèrent, plus nombreuses. Télanis s’humecta les lèvres qu'elle pinça ensuite. Bon, pas de chance, ce soir, elle allait vraiment devoir combattre sérieusement. Fayot de clients ivres.

L’adversaire était un homme svelte, élégamment musclé. Une carrure à peine plus grande que la sienne pour bien plus de puissance. La dernière fois, il avait cassé en trois son adversaire, son jeu préféré étant d’arracher les oreilles de ses adversaires… hilarant. Télanis croisa les bras sur sa poitrine. La salle jubilait. Le combat fut à la hauteur des espérances. Mouvementé, acharné. Il n’y eut pas d’oreille arrachée, même si elle sentait encore ses doigts lui frôler un lobe. Les mains pleines de sang, elle se releva de son buste sur lequel elle s’était assise pour lui détruire le visage à coup de poing. Il avait sous-estimé une chose. C’était une femme, certes, mais elle avait une force comparable à un homme. Des talents de combattante très efficace. Et des ruses très impitoyable, ici tout était permis. Toute la salle avait frissonné quand un coup de genou avait broyé les parties de l’homme qui s’était effondré, le souffle coupé. Il en avait eu les larmes aux yeux, et elle avait laissé échapper un rire. Elle n’avait eu qu’à l’achever sans peine. Les hommes, des êtres misérables.


Elle sortit du ring, enfila ses bottes et attrapa sa veste de toile. Elle se glissa ensuite derrière le comptoir pour se laver les mains et sommairement le corps. Elle mit sa veste et tâta son épaule. Elle aurait un bleu, au moins et sa main lui faisait encore mal de son premier combat. Elle saisit pensivement la bière déjà remplie par Jill. Comme d’habitude, c’était devenu un rituel. Ensuite, elle se trouvait un siège quelque part où boire tranquillement en observant la manche suivante ou s’en allait, ou … Elle avisa la jolie étrangère. Sa décision rapidement prise, elle se dirigea vers sa table d'un pas décidé. Bousculant quelques clients sur son passage qui avaient eu l'imprudence de ne pas s'écarter sur son passage. Elle essaya de se rappeler de son visage. Elle l’avait croisée, il lui semblait. Elle n’avait pas dû lui parler, elle s’en souviendrait mieux, mais au moins l’avoir croisée. Quelque part. Elle posa sa chope sur la table et émit un
« Je peux ? » plus pour la forme qu’une vraie demande. L’Etrangère était attablée seule et elle décida que c’était ici qu’elle continuerait sa soirée.

De près, Télanis ne démentait pas l’impression qu’elle pouvait donner sur le ring. Son visage était marqué d’une large cicatrice, sa peau hâlée témoignait de ses origines du sud et ses yeux sombres dévisageaient sans aucune pudeur l’inconnue. Elle ne se présenta pas et n’attendait pas que l’autre le fasse.
« Tu prends quelque chose à boire ? » La voix était sèche mais douce. Sans être avenante, elle n’était pas hostile. D’ailleurs, aussi certain qu’elle était une guerrière impressionnante, elle restait une femme. Une femme à l’étrange ambiguïté, aux regards parfois pensifs, parfois fragiles. Elle porta sa bière à ses lèvres et laissa le breuvage étancher sa soif.

Par Edor que c'était bon...

Viens donc si tu l'ose...:


Dernière édition par Télanis Ptolia le Lun 15 Avr - 20:32, édité 2 fois
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Elaësia Hirune
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MessageSujet: Re: Entre vert et noisette, ces yeux me disent quelque chose…    Entre vert et noisette, ces yeux me disent quelque chose…  EmptyLun 15 Avr - 14:15

Il serait faux d'annoncer que l'installation au sein de la Cité s'était avérée chose aisée. Bien au contraire même, outre le contexte en lui même, les vastes plaines et la liberté de chevaucher ainsi que de chasser à travers celles ci lui manquaient éperdument. Le voyage à travers la Gérax lui avait tout enlevé, bien plus encore qu'elle n'aurait pu l'imaginer. Toute sa vie avait été ébranlée et mise à mal en quelques heures seulement, elle qui n'avait que peu de choses auxquelles elle tenait réellement. Si encore il n'y avait eu que le lourd prix de sa liberté perdue à payer... Peut être aurait elle pu facilement le supporter, avec le temps. A force de patience, tout pouvait être surmonté. Vraiment tout ? Peut être, mais pas aussi vite les uns que les autres. Et puis, pour l'heure, il lui semblait que tout éclat avait disparu de son existence. A jamais. La vie d'Elaësia n'avait jamais été parfaite ni facile. Dès le départ, elle avait dû supporter d'avoir été la cause de la disparition précoce de sa mère. Certes, ainsi va la vie... Mais quand même. Grandir sans figure maternelle, un père absent, un frère plus distant que jamais.... Par chance, naître fille dans la Famille Hirune avait ses avantages. Les chasseresses l'avaient toujours plus ou moins entourées depuis le décès d'une des leurs. Sorastrata la première, malgré le fossé qui savait si souvent les séparer. Il fallait bien avouer que le caractère de la jeune fille qu'était Elaësia, y compris dès son plus jeune âge, n'était pas de tout repos. Non qu'elle aimait provoquer ou chercher la bagarre. Loin de là même. Disons plutôt qu'elle savait tenir tête et qu'elle appréciait grandement ce fait. La contradiction faisait parti de son esprit rebelle, c'était ainsi. Enfin... Malgré tout, elle avait su suffisamment mettre de l'eau dans son vin pour accepter les enseignements de son aïeule. De toute façon, aurait elle eu le choix ? Si elle désirait devenir une vraie chasseresse et être reconnue comme telle, elle n'avait pas d'autre alternative que celle là.

Tout cela n'était que du passé à présent de toute manière. Seulement, un seul souvenir s'avérait réellement vivace dans les veines de la jeune femme. Plus jamais elle ne croiserait l'éclat des émeraudes de Nessa. Et c'était cela le plus douloureux. Son existence avait été parsemée d'embûches en tous genres et seule la naissance de sa fille lui avait donné l'opportunité de vraiment aimer. Un amour filial et maternel effectivement mais, finalement, il se trouvait que c'était le lien le plus fort qu'elle avait pu tisser depuis sa propre naissance. Pour la chair de sa chair, le sang de son sang, elle aurait été capable de faire n'importe quoi. Et elle avait, effectivement, tout tenté pour la sauver. Mais le Destin, aussi cruel et roublard était il, avait décidé de lui reprendre son bien le plus précieux. Qu'avaient donc les Dieux contre elle pour la punir à ce point ? Une enfant aussi jeune, qui n'avait guère eu le temps de vivre vraiment sa vie... Pourquoi ?! Si souvent, elle avait prié Hegoa en mémoire de sa Nessa disparue. Et, tout aussi fréquemment, elle avait espéré une réponse de sa part à ses nombreuses prières. Mais il n'en était rien. Le chapitre de sa maternité avortée semblait désormais clos et elle n'aurait pas d'autres choix que d'avancer. Mais comment ? Là encore, elle n'aurait su trouver sa voie si la Révolution n'était pas passée par là. Toute la haine et la rancoeur qu'elle semblait éprouver au sujet de sa vie privée, elle s'en servait pour se lancer à corps perdu dans les batailles. Et puis, à défaut de gagner une victoire sur le plan personnel, elle ferait passer le Clan et sa Famille avant le reste. Comme avant...

Toujours était il que, en dehors de ces heures sombres de combats, la belle tentait d'oublier et de ne pas ressasser ses vieilles rancoeurs. Elle qui était à présent plus seule que jamais avait décidé, du moins ce jour là, de noyer son désarroi dans l'alcool. Quoi de mieux que le lieu sordide sur lequel elle venait de tomber par tout hasard ? Ivresse et violence... L'endroit parfait pour elle en somme. Bien décidée à ne pas se battre par contre, elle s'était alors attablée tranquillement parmi la foule avec un point de vue suffisamment dégagé vers l'aire de combat. Ses lances posées avec prudence à côté d'elle, sa commande honorée, et les festivités pouvaient désormais commencer. A peine les combattants fîrent ils leurs entrées dans l'arène qu'une touffe de cheveux pâles capta toute son attention. Cette carrure, ces formes... Non, elle ne pouvait pas se tromper. Son oeil avisé de chasseresse ne lui jouait pas de tour. La jeune femme aux allures félines et coriaces... Elle l'avait déjà croisée, c'était certain. Et les circonstances en question n'étaient pas compliquées à trouver non plus. Mais... Que faisait elle là ? N'en avait elle pas assez de toute cette violence perpétuelle ? Quoiqu'il en soit, sans chercher à comprendre davantage les motivations de cette dernière, Elaësia prît plaisir à suivre les combats, les uns après les autres. Elle se battait vraiment bigrement bien cette femme là... Au moins, les mises en garde de sa conscience restaient inchangées : il valait mieux ne pas se mettre sur sa route, on ne sait jamais ce qu'elle pourrait bien faire de vous ! Même une chasseresse avertie restait prudente à ce sujet.

Finissant sa chope, la brune aux yeux hypnotiques s'apprêtait à repartir quand l'improbable se produisît. La combattante venait de s'inviter, d'elle même, à sa table, sans même attendre une réponse à sa question. Que faire à présent ? Se rebeller contre cette marque d'audace ? Ou laisser couler ? Ou bien encore, prendre simplement congé ? Hum... Tant de possibilités et aucune d'elles n'étaient vraiment adéquates. Autant improviser et advienne que pourra, voilà la solution. " La même chose que toi, ça me semble bien. " Une réponse sur le même ton qu'employait "l'invitée". Après tout, si elle se proposait de lui payer à boire... Autant ne pas refuser, c'était un argument de taille. Et puis, après tout, elle était là pour décompresser un peu non ? Mais quand même... La jeune chasseresse restait sur ses gardes. Une petite appréhension persistait malgré tout et elle ne parvenait pas vraiment à déceler pourquoi. Peut être que la suite de cette "discussion" l'éclairerait davantage à ce sujet.
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Télanis Ptolia
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MessageSujet: Re: Entre vert et noisette, ces yeux me disent quelque chose…    Entre vert et noisette, ces yeux me disent quelque chose…  EmptyLun 15 Avr - 15:51

Elle se tourna pour héler d’une voix forte une serveuse. La cicatrice zébrant sa pommette gauche fut ainsi nettement visible et lui permettant ainsi d’ôter les doutes pouvant persister concernant son identité. La salle s’agitait et la guerrière se leva finalement pour aller elle-même chercher une bière. Gardant un œil sur la brune à moins que ce ne soit sa propre chope qu’elle couve du regard. Elle revint avec la boisson en main, bousculant les gêneurs de la salle bondée. Elle avait une aisance particulière à se mouvoir. Cette facilité d’être au milieu de l’hostile qui lui conférait un charisme particulier. Alors qu’elle posait la bière sur la table, un infâme tas saoul et puant la heurta de plein dos. Ce dernier finit par s’effondrer sur la table qui bascula alors que la guerrière lâcha un juron à faire pâlir une vieille dévote. Ce qui la fit rugir n’était pas la bousculade en soi, ni le fait qu’il soit puant, sale et immonde. Ce fut le liquide ambré renversé sur sa tunique et le fait d’avoir aspergé par la même occasion la brune. La meilleure des choses qu’il soit pour se montrer aimable que de renverser une chope sur la tête de quelqu’un.

L’ivrogne s’agrippa à la table pour se relever. Efforts vains car un pied vint écraser méchamment ses mains. De la violence gratuite ? Jamais. Exagérée ? Toujours. L’homme n’étant pas très épais, elle le saisit par la ceinture et le col. Après une brève inspiration, la soixantaine de kilo poisseux furent soulevés et projetés vers l’entrée. La force n’était pas une parure inutile qu’elle affichait pour impressionner.
« C’est pas vrai ça… » Elle observa sa tunique pour constater qu’elle était proprement tâchée, proprement humide et qu’au milieu d’une taverne emplie de mâle c’était la tenue la plus appropriée pour s’attirer des ennuis. Elle observa Elaësia pour constater ses cheveux humides et son vêtement qui était tout aussi mouillé que le sien. Charmant. Un clignement d’yeux plus tard, elle lui offrit un étrange sourire. « Eh bien… Vous êtes bien toutes les deux… la bière c’est plutôt pour la boire… » Télanis adressa à la petite serveuse qui s’était arrêtée près d’elles un regard noir. Ce qui fit rire la jeune femme qui en passant derrière Télanis lui claqua les fesses. Fait assez mémorable étant, Jill devait être la seule personne à pouvoir la frapper sans craindre une réplique. Tu fais la même chose sur moi, alors j’ai le droit aussi. Cela l’avait fait rire et elle avait toléré cette entorse à une règle assez fondamentale. « Va te changer, donne-lui donc une chemise aussi, la pauvre… » Elle repartit bien vite, emportant les chopes vidées par la bousculade. Jill était toujours gentille, elle considéra la pauvre étrangère trempée de bière. Télanis sembla réfléchir un bref instant et s’approcha d’elle pour lui parler.

Sur le ring, le combat gagnait en intensité et la salle s’exclamait bruyamment. Il devenait dès lors difficile d’avoir une conversation avec quelqu’un. Elle glissa donc à oreille pour être entendue :
« J’ai une chambre à l’étage, je vais te donner de quoi te laver… » Elle lui attrapa ensuite le bras sans violence pour lui indiquer de la suivre. Les mains étaient calleuses, rêches. Des mains de travailleuses, fortes sur le bras qu’elle trouva étonnamment musclé. Intéressant, pensa-t-elle. Elle distribua quelques baffes et coups pour créer un passage à Elaësia. Une fois extraites de la salle et au pied de l’escalier montant aux étages, la guerrière lâcha l’infortunée. Elle considéra d’un œil rapide la salle bondée. « Je disais. J’ai une chambre… si on peut appeler ça une chambre… un coin, où j’ai quelques vêtements, je vais te prêterai de quoi paraître. Tu le rapporteras ici plus tard, donne-la à Jill ou Wurt si je ne suis pas là. » Elle commença à grimper les escaliers d’un pas souple.« Ici c’est l’étage des Joyeuses, si t’as pas d’argent, passe ta route... » Elle la continua d’ailleurs sa progression, ignorant les chambres et leur ambiance capiteuse.

« Eh, fais attention à tes fesses minette ! »
Une femme d’une quarantaine d’année, le visage soigneusement maquillé et une tenue légère était venue sur le pas de porte d’une chambre sombre en les entendant monter. Elle adressa à Télanis un sourire moqueur auquel elle lui répondit par un geste obscène. « Ne fais pas attention, elle sont en générale assez superficielles et désespérantes… » Elle finit par la mener aux toits où elle ouvrit une porte basse avec une clé sortie de sa ceinture. La chambre était peu haute et on y tenait pas debout. Elle alluma rapidement une lampe qui crachota une lumière jaunâtre sur l’espace. « C’est petit, mais au moins j’ai un coin où ranger mes affaires… et surtout un accès au toit. On y voit presque toute la ville basse. » Elle fouilla dans un coffre d’où elle sortit une tunique de lin. Elle la porta à son visage pour l’humer. L’odeur était tolérable, ça sentait elle, une odeur agréable pour son nez mais peut-être pas pour celui d’une autre. « Elle est propre » Et de la lancer à la chasseresse. « Si tu sors avec un vêtement trempé comme ça, tu vas te faire agresser par le premier mâle en rut du coin. » Elle secoua son propre haut pour expliciter son propos. La transparence ne masquait en rien les charmes d’une poitrine ronde. Elle ôta le vêtement d’un mouvement sec sans se soucier de la présence de l’étrangère. Elle noua rapidement une bande autour de sa poitrine puis enfila une tunique similaire à celle qu’elle avait tendue à Elaësia. Elle ouvrit la fenêtre pour aérer la pièce qui donnait effectivement sur les toits. La nuit était déjà avancée et les étoiles parsemaient le ciel.

« Le Guet s’agite déjà… tu rentres avec quelqu’un ? » Elle se tourna finalement vers l’étrangère après avoir scruté les rues, appuyée contre la lucarne. La ville était devenue très dangereuse, surtout dans des quartiers comme ceux-ci. Le Guet était une force de l’ordre cruelle et profiteuse. Il lui arrivait même à elle de se méfier et d’éviter certains lieux. Télanis restait une femme et savait que malgré son inintérêt pour la chose… elle restait agréable à regarder. Et pour ceux qui appréciaient les femmes à la carrure et à la musculature hors norme, attirante. Il y avait bien trop d’imbéciles excités par le danger qu’elle représentait qu’elle ne l’aurait voulu.
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Elaësia Hirune
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MessageSujet: Re: Entre vert et noisette, ces yeux me disent quelque chose…    Entre vert et noisette, ces yeux me disent quelque chose…  EmptyJeu 2 Mai - 14:55

La méprise n'était désormais plus possible, si méprise il y avait encore sur son identité. La balafre que la combattante arborait sur la joue était une preuve à elle seule. Certes, elle ne lui avait jamais adressé la parole, restant au niveau que son simple statut de guerrière révolutionnaire lui imposait. Et oui, un peu de sagesse ça lui arrivait parfois... Mais quand même. Il n'était pas donné à tout le monde de rencontrer une telle femme, même si c'était dans un tripot pareil. Sa réputation et ses faits d'armes la précédaient. Tant et si bien que, même si elle n'avait pas pu la croiser du regard plus tôt, elle aurait su la reconnaître. Une force pareille et une aisance à couper le souffle, ça ne passait pas non plus inaperçu. Au regard d'une chasseresse comme Elaësia, Télanis représentait une femme aux avantages certains. Certes, d'autres se seraient arrêtés à de plus bas instincts. Mais pas elle. Même si les Hirune restaient les seules et uniques femmes d'exception pour la brune, il lui fallait bien avouer que cette femme aux cheveux clairs représentait un intérêt certain. Suffisamment pour risquer de se brûler les ailes ou de se faire briser les os par les coups de poings qu'elle serait à même de lui flanquer avec une poigne certaine ? Rien n'était décidé. La chasseresse avait toujours rejeté cette part d'elle, cette même partie qui avait éveillé en elle moult fantasmes lors des danses de la belle Luminara. Luminara... Qu'était elle devenue ? Jamais elle n'avait eu l'occasion de réellement l'approcher, de pouvoir capturer ce magnifique spécimen de féminité dans toute sa splendeur... Et puis, elles avaient grandi, chacune choisissant sa vie et des voies différentes. Peut être qu'un jour prochain, le Destin la remettrait sur sa route. Il fallait y croire en tous cas...

De toute manière, l'heure n'était pas aux réflexions de ce genre. Luminara était loin, le clan Hirune également. Les quelques représentants de celui ci n'étaient guère présents dans cet endroit. Alors... Autant profiter de la soirée qui se profilait, sans chercher à se lancer dans des réflexions inutiles. Le regard braqué sur Télanis, la chasseresse n'eût guère le temps de réagir de manière correcte à l'intrusion du poivrot dans leur cercle restreint. Juste le temps de se lever en agrippant ses lances... Rien de plus. Le reste fût un déconcertant mélange odorant de liquide capiteux collant à la peau. Les vêtements qu'elle portait se révélaient désormais bien impropres à la vie dans cette cité. Et puis, si elle voulait passer inaperçue, c'était loupé. Dans les grandes largeurs même. La présence de la combattante fût alors d'un grand secours, tant pour maîtriser – ou corriger simplement ? - l'homme qui les avait importunées que pour sauver Elaësia d'un attroupement de mâles en rut qui ne serait pas vraiment de son goût. Non qu'elle n'aimait pas les hommes... Mais ils n'étaient simplement pas les seuls âmes sur lesquelles elle jetait son dévolu. Et puis... Dans cet endroit, il valait mieux faire gaffe à ses fesses si on voulait faire de vieux os, tout bonnement. De toute manière, même si elle avait voulu choisir l'autre option, il en était visiblement hors de question, son "hôtesse" du soir ayant décidé de l'attirer avec elle sans vraiment lui demander son avis. Enfin... Rien que l'idée de porter autre chose que ces vêtements couverts de bière l'aurait convaincue à la suivre où qu'elle veuille l'emmener de toute manière. Par précaution cependant, Elaësia emporta ses fidèles lances avec elle. On ne savait jamais vraiment ce que le Destin pouvait nous réserver, aussi prometteur semblait il devenir.

La suivant au travers de couloirs d'où se dégageait de délicats parfums, tout aussi lourds pouvaient ils être à la fois, Elaësia ne pipait mot, laissant Télanis l'emmener là où elle le souhaitait. Il aurait été fort compliqué de lui échapper de toute façon, même si elle l'avait voulu. Cette dernière semblait connaître les lieux comme sa poche et, en tant que chasseresse émérite, la brune savait que le terrain ne lui était guère favorable dans cette configuration. Et puis, il y avait fort à parier qu'en duel, elle ne s'en sortirait pas aussi facilement qu'elle aurait pu le croire. Une guerrière confirmée lui ouvrait la marche, autant donc ne pas lui faire faux bond. Si jamais un danger se profilait sous les toits, la chasseresse aviserait en temps voulus, il n'y avait guère d'autre option. En silence donc, elle la suivait, de manière aussi docile qu'on pouvait l'imaginer, laissant seul son regard curieux détailler les lieux et le trajet. Une petite porte à franchir et la destination était alors enfin à vue ainsi qu'à portée. Penchée sous la mansarde, Elaësia attrapa alors d'une main agile le vêtement lancé vers elle. Peu lui importait réellement l'état de ce dernier. Tant qu'il n'était pas souillé au même point que le sien, cela suffisait. Posant ses lances contre le mur à côté d'elle, la chasseresse voulût alors entreprendre de se changer. Cependant, son regard s'attarda -sans doute bien trop longuement – sur le corps dénudé de Télanis. Celui ci démontrait sans peine la vie de la jeune femme à qui appartenait les lieux. Mais, malgré tout, il n'en restait pas moins suffisamment désirable. Ne pas y songer, réprimer cette idée... Pour y parvenir, la jeune Hirune se tourna dans l'autre sens, se courbant un peu plus sous la voûte du toit.

Consciente qu'elle ne parviendrait pas à se changer ainsi, Elaësia se baissa alors jusqu'à s'asseoir à même le sol, et entreprît de se changer, sans gêne aucune au sujet de sa propre nudité. Après tout, elle avait été élevée par des femmes, parmi des femmes... Et rien de ce qui pouvait toucher à la féminité en règle générale ne la dérangeait. Peu importait ce que Télanis penserait, la chasseresse allait droit au but, dans la praticité. Se relevant dans les vêtements de la combattante, ramassant avec agilité ses propres biens au passage, la jeune femme secoua un peu ses apparats souillés. Elle devrait s'en occuper... Mais plus tard. A présent bien plus présentable, elle se retourna alors vers la guerrière, au moment même où cette dernière l'interrogea. La rejoignant pour jeter un coup d'oeil furtif mais affûté en contrebas, elle lui répondît alors immédiatement, sans chercher à cacher ses propres intentions. "Non, je suis venue seule et je repartirais seule. Pour se cacher en cas de pépin, c'est bien plus simple." Sa logique se tenait. Se dissimuler d'un danger pour un groupe n'était pas forcément aisé. Par contre, en étant solitaire, on pouvait plus facilement passer inaperçu. "Et... Merci." Joignant le geste à la parole, Elaësia montra un instant la tunique de prêt, même si elle faisait également référence au chahut de l'étage du bas. Mais Télanis ne pouvait pas comprendre le soulagement de la jeune chasseresse sauvée de tous ces Mâles. Enfin... Sans chercher à l'importuner davantage, la belle s'éloigna alors vers la porte et se pencha pour ramasser ses vêtements trempés qu'elle avait re-déposé là après un rapide examen. "Ta tunique sera de retour dès demain..." Se retournant vers Télanis, la brune hocha la tête. Vêtue d'une simple tunique lui arrivant sous les fesses – étant vêtue d'une robe jusqu'à l'incident de la bière -, elle s'apprêtait à repartir en pleine nuit malgré les dangers qui rôdaient plus bas. Etait elle à ce point inconsciente ?!
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Télanis Ptolia
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MessageSujet: Re: Entre vert et noisette, ces yeux me disent quelque chose…    Entre vert et noisette, ces yeux me disent quelque chose…  EmptyJeu 2 Mai - 17:31

L’étrangère ne pu la voir détourner le regard lorsqu’elle se pencha pour ramasser ses effets. Elle avait beau avoir une déviance avérée pour les femmes, son éducation était tout de même ce qu’elle était. Et avoir une vue ainsi plongeante sur ses cuisses et… mais qu’est-ce qu’elle faisait cette inconsciente ?!? Une main se ficha sur l'épaule de l'étrangère pour la faire pivoter, dans le même élan elle fut plaquée dos contre la porte. La main sur son épaule se ferma sur sa gorge alors que la deuxième de sa hanche avait simplement glissé au fessier bien mal protégé, s'y aventurant sans gêne. « C’est ce qui risque de t’arriver si tu sors à moitié nue… même les joyeuses ou les tristes filles sont plus vêtues que toi, étrangère. Non, franchement, être seule quand on ignore tant de son environnement n’est pas une source de sécurité. » Elle avait bougé à une vitesse étonnante. Un instant, elle était adossée à la fenêtre, l’autre, elle la plaquait contre la porte. Elle n’avait pas eu besoin de bouger aussi vite lors de ces combats et cet étonnant réflexe démontrait que la cerner au premier abord n’était pas chose aisée. La main contre sa gorge n’était pas fermée, ou serrée. La pression sur son fessier s’amenuisa sur une caresse et la main glissa doucement sur le flanc de sa cuisse. Le souffle chaud de la femme était perceptible sur les lèvres de l’étrangère tant elle s’était rapprochée pour heurter son espace intime.

L’étreinte était forte, mais pas menaçante. D’ailleurs, un bref instant les prunelles noires semblèrent s’éclairer d’amusement. Elle effleura un instant l’idée d’approfondir ce contact. Inconvenant, n’est-ce pas ? Mais si cette étrangère était prête à sortir ainsi, c’est que ses convenances n’étaient certainement pas les siennes.
« Tu ne ferais même pas trois pas, aussi jolie, aussi belle. Avec tes affolantes cuisses à l’air. Un ivrogne ou deux ? Une blague à repousser. Mais dehors, il y a des êtres avides moins maladroits. Des petits prédateurs pour des oiseaux exotiques comme toi. Alors… tu vas mettre un pantalon ou une jupe. Mais tu vas finir de t’habiller. » La voix était basse, un souffle constant, très calme et un peu distant. Elle recula d’un pas, défaisant l’étreinte de ses mains. Une hésitation à peine perceptible au bout des doigts à laisser cette peau chaude lui échapper. Un jeu de chasse peut-être perceptible aux sens de l’étrangère. Peut-être pas. Elle a déjà remis le nez dans son coffre à effet qu’elle farfouille. Elle n’avait pas de pantalon de rechange aussi prit-elle un linge de lin. Elle le noua ensuite autour de la taille de l’étrangère, lui offrant ainsi une jupe de fortune qui masquait ses jambes jusqu’au bas des tibias.

« Tu es vraiment une inconsciente. Quand je te dis que le guet et la vermine pullule ce n’est pas une blague. Il y a des endroits où on ne peut aller. Et si tu connais aussi bien la ville que nos coutumes vestimentaires… je crains que ta facilité à te cacher ne soit pas suffisante. » Pourquoi tu t’inquiètes donc qu’elle rentre sauve ? S’interrogea la guerrière. Brièvement. « Tu peux aussi dormir ici… » Dit-elle en désignant son lit. Un pauvre matelas de paille et des draps déposé sous la fenêtre. « Il n’y a qu’un prix dérisoire à payer et ça vaudrait bien mieux que de sortir maintenant. C’est aussi pour cela que j’ai cette chambre ici. Il y a des heures où il vaut mieux éviter de sortir, même pour moi. » Ce qui voulait absolument tout dire… Elle pouvait sortir, certes, mais elle savait que ce serait avec du sang sur les mains qu'elle rentrerait. Les bas quartiers ici étaient vraiment mal fréquentés, entre la vermine et un guet corrompu. C'est pour cela qu'elle s'était arrangée pour pouvoir dormir ici. Surtout avec la fatigue des combats et l'alcool de la soirée dans le sang. Dehors, la nuit s’agita de quelques cris, comme pour lui donner raison. Elle revint vers elle pour saisir d’autorité ses vêtements mouillés et les jeter au sol. Elle lui indiqua d’un geste de la main de déposer ses armes avec. « Quand je parlais de prix… il y a un lit, tu dors avec moi ou tu dors sur le plancher. » Elle aimait dormir contre un corps chaud qui sentait bon. Tant mieux si elle dormait dans le lit, tant pis pour elle si elle préférait le bois du plancher. Elle n'allait certainement pas lui céder son lit. Et puis, il serait dommage qu’elle ait des ennuis. Mais d’un autre côté, cette femme était adulte et prendrai ses décisions seules. Si elle avait deux sous de bon sens, elle resterait ici, sinon, elle irait risquer sa vie inutilement. Il était définitivement trop aimable ou trop avenante ce soir. Elle allait tout simplement se coucher. Voilà. Se coucher. L’autre aura peut-être pris peur, forcément, elle oubliait toujours qu’elle pouvait effrayer. Et qu’elle l’avait un peu bousculée. Elle ôta ses bottes et les jeta dans un coin. Elle ôta son pantalon de toile parsemé de quelques tâches de sang, vestige des combats. Elle resta ainsi, dans la tenue que l’étrangère avait il y a quelques instants. Elle ne possédait pas un corps couvert de cicatrice comme on peut s'attendre de quelqu'un d'aussi combattif. De jolies jambes au hâle similaire à sa peau mate, des jambes musclées, indéniablement puissante. Elle aéra sèchement les draps en les secouant. Hm. Le lit sentait toujours bon son odeur, elle allait bien dormir. Et sans plus se soucier de l’étrangère, elle s’allongea. S'agita un peu dans les draps pour les arranger à sa convenance. Une fois couchée, elle l’observa. Il restait dans le lit une place pour elle. Clairement, elle s'était installée contre le mur. C’était là que s’arrêterait sa générosité envers cette femme égarée.
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