Les Tables d'Olaria
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 La Reine entre sur l'Echiquier

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Lis Diantha
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MessageSujet: La Reine entre sur l'Echiquier   La Reine entre sur l'Echiquier EmptyLun 4 Avr - 20:48

Il n’y avait de plus agréable sentiment que celui de se sentir attendue. Mieux encore, savoir que tous s’impatientaient, qu’ils guettaient son arrivée, qu’ils étaient excités à l’idée de la voir, elle, enfin. Les plus folles rumeurs couraient dans les couloirs du Palais, jusqu’au dehors même, et si elle avait entendu de bien peu élogieuses folies à son sujet, elle se targuait d’avoir été eu à savourer des vérités dont les souvenirs restaient délicieux.

Alors qu’elle n’aurait mis autant de tissus sur sa peau pour une fête Olarile, Lis Diantha avait suivi les instructions des Suivantes et de la Couturière, de la jeune femme qui la coiffa, de celle qui la maquilla. Elle ne choisit rien de ses atours. La soie de l’Est qu’elle portait était un rappel bénéfique au Sceau des Uldarii, aimés de Therdone, le diadème sur son front soulignerait bientôt sa couronne, et la matière soyeuse avaient des reflets arrondis autour de son ventre immanquable, pour accentuer sa grossesse.

Mais cette toilette était bien sûr une vêtement de Bal, et elle se réjouissait qu’il laisse autant voir de poitrine, où une dentelle d’un blanc immaculé flirtait avec la naissance de ses seins. Les manques étaient au trois-quarts, et elle était reconnaissante aux traditions Ilédores de ne pas lui imposer d’armatures sous sa robe ; Elle avait le privilège de pouvoir sentir la soie sur ses cuisses, sans artifices, contrairement aux autres Nobles de Sang, qui se baladaient avec un panier et un corset bien serré. En cela, elle ne jalousait pas les modes Ilédores ! Oh, bien sûr, à qui possède une poitrine ferme et généreuse, nul besoin d’atour pour la rehausser...

Les mèches blondes serpentaient autour de son visage, dans une coiffure totalement travaillée, ses boucles avaient été arrondies et des perles rappelant le blanc de sa dentelle laissaient des traces nacrées de ci de là. On lui avait bien rappeler que la Perle symbolisait la pureté d’avant les Noces... Pauvres Servantes qui n’y connaissaient rien...

Elle appréciait tout particulièrement sa tenue, certes, elle ne l’aurait pas choisie de prime abord, préférant les superpositions de voiles et de chaînettes dorées qui laissaient d’avantage entrevoir sa silhouette bien dévêtue, mais elle devait admettre que le résultat était saisissant. Aucun Ilédor ne pourrait ignorer sa présence, elle rayonnait, elle était la plus désirable, elle était une Reine.

Oh, non, pas de ces Reines qu’on lui décrivait comme étant des modèles de vertu ou de fierté rigide, quelle horreur ! Elle avait encore en tête les descriptions qu’on lui faisait de sa Chère Future Belle-Mère. Non, loin d’elle cette image. Lis était l’incarnation des plus grands fantasmes de ceux qui auraient le privilège et l’honneur de la croiser.

Oh ! Comme Ysor serait fou d’impatience ! Elle jubilait d’avance, à l’idée de son visage. Attendre tout ce temps avant les Noces, et avant de le voir s’abandonner après tant d’excitation était un supplice... Mais... Lis avouait sans mal que les Jeux de la Séduction était presque aussi plaisants que ce qui viendrait bientôt. Il n’aurait aucune chance de résister. Elle ne lui laisserait pas une seule occasion de détourner les yeux. Le Gardan Edorta ne pourrait lutter ce soir … La Prêtresse était surexcitée. Il y aurait la foule, la boisson, tous ces regards sur elle, sur son corps.

Que Bakarne avance le temps ! Ces Ilédors et leur maudit protocole, qui l’obligeait à attendre « le bon moment » pour la faire entrer. Peste soit de leur tradition absurde, ce Bal était organisé pour elle, elle était l’objet de toutes les attentes, ce soir, elle serait désirée, jalousée, admirée. Lis savait parfaitement ce que disaient les Ilédors d’elle : les Hommes n’osaient imaginer de quelles dépravations elle pouvait faire preuve, les femmes n’osaient avouer comme elles aimeraient en faire autant. Derrière leurs carcans de traditions chastes, tous ces gentils Ilédors n’attendaient qu’une chose : qu’on brise leurs chaînes.

Elle leur montrerait ce qu’est une Fête Olarile.
Drausine accourait, à petits pas saccadés, avec autant d’aisance que lui permettait une robe affreuse de velours brun, aux broderies représentant des cygnes.

- Vous allez pouvoir entrer. N’oubliez pas, vous devez saluer la Noblesse de Sang par une révérence, la Noblesse de Rang par un signe de tête. Aucun salut aux Domestiques !

Comment savait-elle qu’elle avait déjà remarqué quelques Valets aux gants blancs forts charmants ?

- On vous donnera un verre doré dans la main droite, et vous tendrez la main gauche pour accueillir la main de sa Majesté le Gardan Edorta.


Où était-il d’ailleurs ? Elle était impatiente de le faire succomber. Arriverait-il à articuler le moindre mot en la voyant ? Drausine sembla devenir pâle lorsqu’elle vit le très clair et très malsain sourire sur le visage de la Prêtresse.

- NON ! Ca suffit, pas ce sourire. Restez neutre, ne regardez personne dans les yeux, vous risqueriez de … Ne soyez pas naturelle.

Elle semblait craindre pour sa vie, et l’attitude de Lis paraissait être un fil sur lequel la Gouvernante était suspendu. Cet enjeu supplémentaire risquait d’être follement amusant. Pour l’heure, elle masqua son sourire, leva le menton, et put feindre la neutralité noble qu’on lui réclamait, avec brio.

Enfin, elle entendit clairement, derrière la lourde porte, plus travaillée qu’une statue d’Aimar, des instrument à vent annoncer sa venue. Alors qu’elle ne percevait plus de bruit, Drausine fit un signe aux deux Gardes endimanchés qui encadraient l’ouverture, et ils tirèrent les deux lourds battants dans un geste théâtrale. La vieille femme fit alors un vif signe de la tête, en panique totale, et Lis s’avança comme lors des répétitions. Les Ilédors n’avaient aucune notion de spontanéité...

Le couloir plus sombre laissa la place à la plus grande lueur qu’elle eut jamais vu. Des chandeliers par dizaine lançaient de brillants rayons, les lustres, nombreux, en cristal, reflétaient des myriades d’étincelles. Elle s’avançait toujours, jusqu’à la balustrade du large balcon où elle se trouvait. En bas, à quelques mètres à peine, une immense foule, la Noblesse au grand complet, habillés avec toutes les richesses dont ils avaient pu se vêtir.
Les pierres précieuses ne pouvaient être comptées, les plumes, les coiffes, les gants, les éventails... Tout était démesuré...

Lis se rendit bientôt compte qu’à ses côté, entré en même temps qu’elle, par une porte juste à côté de celle par laquelle était avait pénétré dans la Salle de Réception, se trouvait son Futur Epoux. Elle échangea un regard complice avec Ysor, tendit la main gauche, accueillit de la droite le verre en or qu’on lui tendait et laissa ce sourire interdit par Drausine sonner l’évanouissement de la Gouvernante.

Le Maître d’Hôtel annonçait d’une voix claire et pompeuse « Son Altesse Royale le Gardan Edorta Ysor Cinquième, et sa Promise et future Reine, Lis Diantha. »

Sa main glissa contre la paume d’Ysor non sans habile pression, tous deux burent une gorgée de la coupe dorée qu’on leur avait donné, dans un mouvement semblables, ils rendirent ce fardeau, échangèrent un nouveau regard, et descendirent les majestueux escaliers au tapis rouge, et encadré de Gardes, jusqu’à se trouver aux côtés des Invités illustres.

Lis n’avait pas effacé son sourire.
La Fête pouvait commencer.
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Ysor Arlanii
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MessageSujet: Re: La Reine entre sur l'Echiquier   La Reine entre sur l'Echiquier EmptyLun 11 Avr - 16:56

Ysor avait beau savoir que son temps ne viendrait que lorsque tous les invités seraient arrivés, que le Gardan Edorta se devait de faire son entrée sous le regard de tous ; l'attente se prolongeait, à tel point que c'en était épuisant, presque autant que toutes les préparatifs qui avaient précédés ce bal et qui venait s'ajouter au quotidien du siège.

Il était à la fois impatient et pas particulièrement pressé d'entrer sur scène. Impatient, parce que pour une fois, on lui donnait l'occasion d'agir comme un véritable Gardan Edorta, de se montrer digne de sa tâche, et que, malgré son manque d'assurance naturelle, il voulait montrer qu'il en était capable. Quant à l'autre raison de son impatience... il n'avait guère revu Lis depuis leur première rencontre et l'épisode du Conseil, mais elle avait laissé en lui un souvenir... impérissable. Fort différent de tout ce qu'il avait pu imaginer de sa future épouse par le passé, certes, mais il ne s'en plaignait pas, au contraire.

Néanmoins, il y avait aussi quelques détails qui venaient tempérer son envie de franchir les lourdes portes qui le séparaient de la salle du bal. Plus encore que lors du couronnement, il allait être, pour quelques instants, la cible de toutes les attentions, l'olarile et lui allaient attirer tous les regards. A cette pensée, il se remit encore une fois à se tordre les mains machinalement, avant de s'en rendre compte et de cesser dans un geste rageur. Bien qu'il ait eu l'occasion de s'habituer à ce genre de chose depuis quelques mois, ce n'était toujours pas là quelque chose que celui qui avait toujours vécu dans l'ombre d'Elandor appréciait pour autant. Certes, annoncer ses fiançailles aux conseillers, des personnes avec qui il passait une bonne part de son temps, avait été plus simple qu'il ne l'avait imaginé de prime abord. Mais faire la même chose devant toute la noblesse d'Edor Adeï assemblée pour l'occasion, ce n'était pas pareil. Malgré tout, ce n'était pas là ce qu'il appréhendait le plus... Quelques secondes après que leur parvinrent la musique annonciatrice de leur entrée imminente, la voix de celle qu'il redoutait choisit ce moment pour retentir à quelques pas derrière lui.


« Cette fois nous y sommes Ysor. Souviens-toi bien de tout ce dont nous avons discuté. » Ce dont ils avaient « discuté » c'était ce qu'il fallait dire et faire pendant ce bal, et ça avait quasiment été à sens unique. Mais ce n'était pas sur ce point là qu'il craignait la réaction de Noor. Ce qui le mettait mal à l'aise, c'était sa rencontre imminente avec sa promise. Ysor avait beau manger dans la main de sa future épouse, il n'était pas idiot... il savait que celle-ci et sa mère ne s'étaient pas encore rencontrées, et dire qu'il attendait ce moment avec une certaine appréhension était un doux euphémisme. S'il était au final assez partagé sur son envie d’apparaître à ce bal, il redoutait bien plus ce qui se passerait après, quand la future reine et la douairière seraient forcées de se supporter...

Bref les sentiments d'Ysor s’emmêlaient, et c'est au travers d'un nuage de confusion que lui parvint le son des portes qui s'ouvraient. Cette fois, ça y était, il n'y avait plus de place pour l'hésitation. Il redressa d'un geste la couronne du Gardan Edorta, qui lui ceignait le front, et qui le gênait plus qu'autre chose, mais c'était nécessaire dans ce genre d’événement, de même que l'écharpe royale qui lui barrait le torse. Heureusement, le reste de sa tenue faisait honneur autant aux couleurs des Arlanii qu'à leur légendaire sobriété élégante et distinguée, caractéristique de la douairière et de son fils. Sobres en tout cas, par rapport aux... parures dont semblaient affublées certaines des personnes qu'il pouvait apercevoir par les portes désormais ouverte menant aux festivités.

Le Gardan Edorta prit donc une grande inspiration avant de se jeter dans le brasier, ou plutôt dans la lumière qui inondait la Grande Salle. Il fit de son mieux pour garder l'air royal que l'on attendait de lui, et s'en sortit de manière fort convaincante, après tout il avait désormais un certain entraînement pour la chose. Il parcourut rapidement la salle des yeux, notant parmi tous ces visages ceux des conseillers pour la plupart au premier rang.

Il n'eut pas le temps de chercher davantage de visages familiers, car un autre vint accaparer son attention. Sa promise surgissait à l'instant de la porte voisine. Ses atours étaient comme l'écrin magnifique qui ne faisait pourtant que mettre en valeur le bijou. Il se prit à lui rendre son sourire, avant que la voix de sa mère lui décrivant l'expression neutre qu'il devait garder en toutes circonstances ne lui revint en mémoire. Conseil qu'il appliqua aussitôt, en espérant que Noor qui suivait le couple royal à quelques pas de distance, n'avait rien remarqué.

Le jeune homme saisit la main de Lis, ils s'avancèrent au balcon et accomplirent les gestes traditionnels pensant que le maître d’hôtel faisait son office. Ysor enchaîna alors avec les quelques phrases qu'on lui avait préparées, sur un ton calme et posé.


« Mes amis, aujourd'hui est un jour de réjouissance en ces temps difficiles. Ces fiançailles auxquelles vous nous faîtes aujourd'hui l'honneur de participer, ne sont pas seulement l'assurance d'une descendance pour la lignée des Gardan Edorta, elles sont aussi le symbole de l'union entre notre peuple et celui des descendants de Bakarne, arrivés il y a quelques mois en nos contrées. »
S'en suivirent quelques paroles du même acabit, après quoi le couple alla rejoindre les invités.

La suite des événements n'était pour le moment pas figée, le moment où le couple royal devrait lancer le bal proprement dit en ouvrant la première danse n'était pas pour tout de suite. Profitant du fait qu'il serait inconvenant de la part des courtisans d'accaparer immédiatement l'attention du Gardan Edorta, celui-ci se tourna vers sa future reine.


« Ma Dame, vous êtes toujours plus resplendissante à chacune de nos rencontres. J'espère que vos appartements au sein du palais vous conviennent. » Son regard parcourut l'assistance. « J'imagine que nombreuses sont les personnes ici que vous découvrez pour la première fois, n'hésitez pas à m'interroger à leur sujet, je ferais de mon mieux pour vous tenir informée. » Il n'y avait pas à dire, être en présence de la quasi totalité de la noblesse du royaume aidait Ysor à rester plus protocolaire que lors de sa première rencontre avec l'olarile... pour l'instant du moins. « J'ai cru remarquer que certains de vos compatriotes étaient présents. Je doute fort que vous ayez eu l'occasion de les revoir ces derniers temps, peut-être voudriez-vous en profiter à présent ? » Qui plus est, Ysor était intéressé par la culture olarile, et cela permettrait de retarder le moment de la rencontre avec Noor. Que des avantages en somme.
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Lis Diantha
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MessageSujet: Re: La Reine entre sur l'Echiquier   La Reine entre sur l'Echiquier EmptyJeu 14 Avr - 20:07

En profiter pour sauter dans les bras des Olarils présents ? Certes, elle serait ravie de retrouver les visages aimants qu’elle avait dû abandonner pour grimper l’échelle sociale, mais le risque de croiser la Sauvage d’Hirune ou son tendre époux la refroidissait assez pour qu’elle ne veuille pas sautiller vers ses anciens amis. Ils allaient encore avoir toutes les raisons de penser qu’elle avait essayé de tuer la Chasseresse, et elle n’avait aucune envie d’aller déballer son passé devant Belle-Maman et les Conseillers.

Ils avaient déjà assez d’opinions négatives sur ses pratiques très libres, autant leur laisser croire que c’était là les seuls défauts qu’elle portait. Ajouter à cela une tentative de meurtre, et une alliance avec une Meurtrière n’allait pas l’aider à monter dans les sondages affectifs de ceux qui devaient soutenir son Mariage avec Ysor.

Et à choisir … Il était beaucoup plus plaisant de rester aux côtés de son Promis, que d’aller à nouveau retrouver des visages dont elle avait déjà fait le tour ! Il fallait pourtant répondre, et elle balaya d’un regard rapide les faciès proches de leur position.

« J’avais beaucoup d’amis, c’est vrai. » Fit-elle avec un léger éclair vibrant dans le regard, qui se calma alors qu’elle ne voulait pas s’appesantir là dessus. Un homme aimait qu’on lui suggère une grande expérience, et qu’on lui annonce une parfaite virginité qui lui était réservée. Lis eut une moue énigmatique. « Mais ce soir je resterai auprès de mon Fiancé. » Elle eut un petit gloussement étouffé, avant d’accepter avec une courbette encore trop peu habituelle une coupe en cristal qu’on lui tendait, à elle et au Gardan Edorta.

« Les appartements que j’occupe sont bien trop vides, mais j’ai retrouvé l’une de mes très chères amies au Palais. » Lis allait continuer lorsque ses yeux furent attirés par une grande femme rousse, dont la stature amenait tout de suite à penser qu’elle avait un rang important. Elle avait dû entrer avant que le Couple Royal ne fasse son entrée au Balcon, car elle n’avait pas entendu son titre hurlé si puissamment par le Maître d’Hôtel.

« Qui est cette femme, à la robe verte ? » Interrogea alors la future Reine, la désignant discrètement du menton, sans pourtant se gêner d’avantage que de coutume. Après tout, ils croyaient tous ici que les Olarils étaient sans-gêne, il ne fallait les décevoir...

En observant les visages qui se trouvaient autour d’eux, à une distance raisonnable, Lis les trouva tous très maquillés, très apprêtés. La beauté de beaucoup de femmes très quelconques était feinte, et plusieurs hommes paraissaient plaisants, alors qu’ils devaient être bien fades au naturel. Elle était d’ailleurs tout à fait satisfaite de ce qu’elle avait sous les yeux, car Ysor jouissait d’un titre particulier, lui permettant d’éviter la peau de cadavre à la mode Tehanii... Où était-elle d’ailleurs, celle-là ?

Pas loin, elle n’en doutait pas. A l’observer quelque part, à noter sur un calepin tout ce qui n’allait pas dans sa posture... Ou alors, cachée à glisser ses doigts sous le vêtement du sinistre Karnimacii... Elle fut tirée d’une vision qui la fit sourire avec malice, le Gardan Edorta répondant, légitimement, à sa question précédente.
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Ysor Arlanii
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MessageSujet: Re: La Reine entre sur l'Echiquier   La Reine entre sur l'Echiquier EmptyDim 1 Mai - 9:55

Qu'elle le privilégie, lui, à son ancienne vie avait quelque chose de gratifiant. Bien entendu, Ysor ne pouvait pas savoir que Lis n'était pas en odeur de sainteté vis à vis d'une bonne partie de son peuple, ce qui faussait quelque peu son jugement de la situation, mais bon, souvent, une belle illusion était plus agréable que la vérité... Toujours est-il qu'il ne put qu'être ravi de la décision de sa future épouse de rester à ses cotés.

Alors qu'il s’apprêtait à l'interroger sur cette amie qu'elle prétendait avoir retrouvée au palais -d'ailleurs il ne savait pas que d'autres olarils fréquentaient le palais- Lis le questionna sur une femme quelque part derrière lui. Profitant du passage d'un serviteur portant un plateau chargé de boissons diverses, il se retourna pour se servir et jeta un discret coup d’œil au passage... et resta un petit moment sans réaction avant de se tourner de nouveau vers sa promise. Il avait bien évidemment reconnu de qui il s'agissait, mais il lui avait fallu quelques instants pour s'assurer que non, il n'avait pas la berlue et qu'il n'avait pas bu assez pour que sa perception ne soit altérée. C'était là un comportement excusable quand on savait à quel point il était peu courant de voir la générale des armées dans des atours tels que ceux qu'elle portait actuellement. Par peu courant il entendait jamais. Non pas que ça ne lui allait pas, c'était juste... étonnant.

Le Gardan Edorta s'était remis de sa surprise lorsqu'il répondit à Lis :
« Elle se nomme Bellone Lastareth. Elle est la Générale des armées, la plus haute autorité militaire du pays. » Certes, il y avait Cyrilis Jaktarii, mais il n'était pas militaire... et il était d'ailleurs bien connu que ces deux-là ne s'entendaient guère ; Ysor en avait la démonstration lorsqu'il participait, ou plutôt assistait, aux décisions stratégiques. « C'est là une lourde responsabilité, surtout en ces temps troublés. » Mais elle s'en débrouillait bien jusque-là. Il baissa la voix pour n'être entendu que par Lis: « Certains diront qu'elle est trop jeune pour cette tâche, mais en vérité c'est surtout le fait qu'elle ne soit pas noble de sang qui les gêne. » Lui se disait qu'il préférait voir à cette place quelqu'un recommandé par le vieux Lion d'Edor Adeï lui-même plutôt qu'un noble de sang inepte. Amarante Jagharii ne l'avait pas choisie pour lui succéder pour rien.

Voyant que sa compagne observait toujours la générale, Ysor se déplaça légèrement afin de l'avoir lui aussi dans son champ de vision, et il eut un léger sourire en voyant qui lui faisait la conversation. Damian était plutôt du genre ermite, rien n'était moins sur que sa présence à ce bal, malgré l'invitation. Le Gardan Edorta se doutait bien qu'au vu de son caractère plutôt renfermé, l'inventeur ne devait en définitive pas connaître grand monde ici, pas plus que de vue en tout cas. Il se promit d'aller discuter un moment avec lui plus tard dans la soirée.


« L'homme avec qui elle discute se nomme Damian Olynn, un inventeur capable de créer des tas de choses assez... surprenantes. Imaginez par exemple un mécanisme énorme qui permet à une seule personne de jouer de plus d'une dizaine d'instruments simultanément. Et bien, c'est loin d'être la chose la plus étrange qui soit sortie de son imagination. Mais vous aurez l'occasion de découvrir cela, si vous le désirez, son atelier est au Palais.» Peu nombreux étaient ceux qui s'intéressaient aux créations de l'inventeur, qui y voyaient un quelconque intérêt, et Ysor en faisait en partie. Il s'était toujours montré curieux de beaucoup de choses, et les créations pas toujours utiles mais toujours originales de cet homme avaient su attirer son attention.
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MessageSujet: Re: La Reine entre sur l'Echiquier   La Reine entre sur l'Echiquier EmptyLun 2 Mai - 16:37

La jeune femme aux cheveux roux avait indéniablement une allure noble, et elle fut même surprise de l’annonce qu’en faisait Ysor. Elle n’était pas assez érudite pour savoir correctement reconnaître la Noblesse de sang de celle, parvenue dira-t-on, et il lui restait beaucoup à apprendre. Cependant, le principe même de pouvoir privilégier des individus selon un rang lui semblait un concept formidablement ravissant. Surtout depuis qu’elle s’était placée à une marche qui surplombait tous les autres, son futur époux excepté.

Elle tiqua cependant, se détachant du spectacle qu’elle observait ; certes, la matière de cette robe rendait la silhouette de la Générale fort séduisante, et l’homme qui était selon Ysor un Inventeur de génie avait un charme insoupçonné ; Mais elle leva un sourcil, une seconde, avant que son visage ne laisse plus aucune trace d’étonnement.

« Il me semblait que vous étiez le Chef de toutes les armées du Pays ? » Fit-elle, alors qu’il lui avait paru intéressant, lorsqu’elle l’avait appris de Drausine, que le Gardan Edorta commande à la force militaire. Puisque vraisemblablement, il avait à se méfier de tout le monde sur le Continent, avoir la main mise sur les soldats et les armes était un atout considérable.
Il était étonnant qu’il ne se considère pas au dessus de cette femme, toute Générale soit-elle. Et même s’il avait le plus grand respect pour ses compétences, il restait, malgré ce Cyrillis un peu trop droit dans ses bottes -elle avait gloussé en s’imaginant faire sauter ces barrières bien trop contraignantes-, le Gardan Edorta. Il était au dessus de tous ces gens.

« Vous allez me pardonner mes erreurs, j’ai encore beaucoup à apprendre sur vous. » Souffla-t-elle soudain, alors qu’elle se souvenait des conseils de cette inquisitrice de Drausine, qui lui répétait que, si elle avait des questions, elle devait les poser à tout le monde sauf au Gardan Edorta, car devant lui, la Future Épouse devait paraître tout à fait au courant des moindres détails de la Société.

Oui... elle avait énormément à apprendre encore, et elle avouait facilement qu’il lui tardait de découvrir d’avantage d’habitudes concernant son Promis. Le regard qu’elle lui lançait lui permettait sans mal de comprendre les travers qu’elle sous-entendait, mais comme il ne faut pas souffler sur la braise, de peur qu’elle ne se consume trop vite, Lis tourna de nouveau les yeux vers ce charmant petit couple.

« C’est une femme ravissante et elle a un rang élevé. Ce doit être le parti le plus prisé de tout Edor Adeï. » La Prêtresse avait toujours adoré les cancans. Elle estimait qu’on ne mettait jamais au parfum le Gardan Edorta avant qu’une rumeur ne soit avérée, mais il était bête de sous-estimer la capacité d’Ysor à saisir tout chuchotement qui passait à sa portée.
Il n’y avait que les Conseillers pour croire qu’il n’entendait pas à moins de lui hurler dans les oreilles...

Un instant, elle se mordit la lèvre en observant cet inventeur. Son Futur évoquait des machineries loufoques et inutiles, elle, voyait déjà le potentiel allié que pouvait représenter ce Damian. Et s’il était dans ses connaissances, Lis s’étonnait qu’il n’ait pas déjà fait appel à lui pour l’invention de quelques trouvailles pouvant changer le cours des choses. Ne pouvait-on pas envisager un subterfuge capable de déceler le mensonge de la vérité, ou encore, un pourpoint rendant invisible ? La visite de cet atelier serait sans doute terriblement excitant. Surtout si elle accompagnait Ysor... Lis vibra.

« Je veux absolument que vous m’y conduisiez. » Acquiesça-t-elle soudain, sans prendre soin de prévenir qu’elle reprenait le cours de leur conversation. « Demain, conduisez-moi demain, ce doit être un endroit passionnant. » Passionnant, oui, elle en était convaincue.
Et c’était également un prétexte pour faire connaissance avec le mystérieux Inventeur, tout comme c’était la promesse d’une nouvelle promenade seule à seule avec son Futur Époux. Il fallait ne pas souffler trop fort, mais souffler régulièrement, pour que la flamme grandisse...
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Ysor Arlanii
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MessageSujet: Re: La Reine entre sur l'Echiquier   La Reine entre sur l'Echiquier EmptySam 7 Mai - 17:16

Il ne s'était pas vraiment attendu à cette réplique. Oui, en théorie, le Gardan Edorta était le chef des armées. Elandor l'avait été, ou tout du moins l'aurait été si il était resté sur le trône plus que trois pauvres semaines. Mais Ysor, lui... Il avait fait son apprentissage militaire comme tout ilédor, mais n'y avait pas brillé. Il avait appris à se défendre l'arme à la main, mai il n'avait rien d'un maître d'arme. La stratégie militaire, s'il en avait compris les principes, le laissait indifférent. Et surtout, surtout, il n'avait pas le charisme de son frère qui poussait les hommes à se battre pour lui. Encore une fois, comme toujours, il était comparé, il se comparait à Elandor, et encore une fois c'était en sa défaveur... Pendant quelques instants, le jeune homme resta le regard fixe, sans expression, à ruminer cette espèce de rancœur envers son frère et prédécesseur, et envers ceux qui le comparaient à lui.

Mais bon sang, il n'avait pas choisi, il n'avait jamais été destiné à être Gardan Edorta ! C'était Elandor qui avait failli à son devoir, en mourant stupidement dans une bagarre de rue, pas lui ! Lui ne faisait ce qu'il pouvait depuis qu'on lui avait donné ce rôle !

Peut-être Lis avait-elle perçu le trouble que sa simple remarque avait amené chez le jeune monarque, bien que rien d'autre que la fixité de son regard et ses quelques secondes de mutisme n'aient pu le trahir. Toujours est-il qu'elle sembla comme s'excuser de ses propos. Ysor chassa les sombres pensées de son esprit. Il n'était pas Elandor, il n'était pas fait pour être Gardan Edorta, pas la peine de se voiler la face, mais il faisait ce qu'il pouvait et à défaut de mieux on devrait bien se contenter de lui, voilà tout. Et il ne pouvait pas en vouloir à sa future épouse, qui n'avait en rien participé à cette situation.


« Vous avez parfaitement raison, je suis en théorie le chef des armées. Mais contrairement à moi, la générale Lastareth a consacré toute sa vie aux affaires militaires. Il me semble donc préférable de me fier à son jugement en la matière. »


Quant à la remarque suivante de l'olarile... Ysor n'était pas forcément au courant de tous les bruits de palais, pourtant, il ne doutait pas que la générale devait en effet représenter un objectif intéressant pour bien des jeunes nobles de rang à marier, voire même quelques familles de nobles de sang qui battaient de l'aile. Mais la grande noblesse de sang, elle, n'aurait jamais envisagé un tel parti. Néanmoins la question ne se posait même pas : « Je ne doute pas qu'elle puisse...attirer les convoitises, mais pour autant que je sache, elle n'a jamais montré une quelconque volonté de prendre un époux. » Le jeune monarque ne la fréquentait guère que depuis qu'il avait pris ses fonctions, et elle lui avait toujours paru concentrée sur son travail. Et puis, il y avait quelque chose d'autre en dessous, une certaine... tristesse ?

La conversation finit par dériver sur Damian, et il fallait bien avouer que si Ysor avait espéré voir sa promise s'intéresser comme lui aux inventions parfois loufoques de l'homme, il ne s'était pas attendu à un tel enthousiasme. Cela faisait plaisir à voir, mais en même temps... demain ? Il était le Gardan Edorta, il ne pouvait pas se libérer de ses obligations comme ça, du jour au lendemain !

Cela dit, demain risquait d'être une journée plutôt tranquille. La plupart des nobles, et même certains conseillers, seraient encore en train de récupérer des excès de cette nuit. Aussi, des obligations, il y avait peu de chance d' en avoir énormément. Sauf si Lis et Noor se rencontraient au cours de la soirée, là, il risquait d'avoir une très longue discussion avec sa mère...

Pourtant il suffit d'un seul regard vers sa future épouse pour que toutes ces objections s'effritent rapidement. Il voulait faire plaisir à cette femme. Si en plus il s'agissait de le faire en partageant avec elle ses propres passions, que pouvait-il espérer de plus ? Et puis, n'était-il pas le Gardan Edorta ? Certes, il avait des obligations, mais sa Volonté faisait loi. Rares étaient les fois où Ysor voyait la couronne comme une source de pouvoir et non de devoir et d'inquiétude, mais en cette occasion, il était prêt à le faire. Oui, cette olarile était en train de le changer. Mais ça lui faisait du bien. Il eut un léger sourire :


« J'imagine qu'il devrait être possible de se libérer un moment pour vous faire découvrir cela. J'en parlerais à Damian plus tard dans la soirée. Il est plutôt du genre... solitaire, et une visite impromptue risque de le mettre terriblement mal à l'aise. » L'inventeur n'était pas du genre à vouloir se mettre en lumière, il préférait la discrétion.
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Lis Diantha
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MessageSujet: Re: La Reine entre sur l'Echiquier   La Reine entre sur l'Echiquier EmptyLun 16 Mai - 16:16

Lis ne s’inquiéta pas de voir son futur époux déléguer sans mal des fonctions qui lui revenaient de droit, à une personne ayant plus de capacités que lui dans ce domaine précis. Il parla de la Générale avec respect ; bien qu’elle veuille croire le Gardan Edorta sage de raisonner ainsi, elle ne pouvait s’empêcher de se dire qu’il devrait faire montre d’un peu plus de combativité. Du moins devait-il garder à l’esprit qu’elle était peut-être compétente en tant que Générale, mais qu’il était bien au dessus d’elle, et qu’elle devait recevoir ses ordres, lorsque c’était nécessaire, de lui.

Sans ajouter autre chose à ce sujet, sachant qu’il n’était pas le lieu pour engager une conversation stratégique sur les rangs de chacun, et qu’elle pourrait être entendue en train de, délibérément, pousser son mari au totalitarisme, Lis se contenta d’acquiescer, en observant cette grande femme rousse à l’allure si attirante. Et si une telle femme n’avait pas encore pris un mari, avec leurs coutumes si étroites et strictes, c’était soit parce qu’elle pouvait se le permettre, vu son statut, soit qu’elle était bien trop mauvaise amante pour attirer dans ses filets un homme. Peut-être aucun noble ne souhaitait-il avoir pour femme un soldat plus gradé que lui ?

Lis se garda bien de faire part de sa réflexion à son Promis, et il sembla ravi que sa future Reine soit si intéressée par le jeune homme qui tenait compagnie à la Générale des Armées. Son enthousiasme était touchant, elle se prenait à le trouver attendrissant ; mais derrière un bon sentiment, elle mourrait d’envie de le brusquer un peu... Arrivant à sa hauteur, un domestique leur présenta, en esquissant une révérence sans faire s’ébranler les verres fins qu’il tenait sur un plateau, quelques boissons et amuses-bouches.

La Future du Gardan Edorta trouvait tout ceci très drôle, mais n’eut qu’un petit sourire complice envers son promis, et accepta volontiers un verre. Elle espérait qu’Ysor en fasse de même, et une fois son travail effectué, l’homme endimanché prit congé avec une nouvelle révérence parfaitement exécutée. Ils pouvaient enfin reprendre le cours de leur conversation... Lis était impatiente de lancer sa prochaine réplique...

« Vous êtes tellement occupé... Devrais-je m’inquiéter de n’avoir auprès de moi qu’un fantôme ? » Elle minauda une seconde et eut un rire, lui signifiant que jouer les jeunes filles à l’amour romantique pouvait être sans ses cordes. Pourtant... « Je ne supporterai pas d’avoir mon lit froid, un Gardan Edorta devrait pouvoir se libérer pour... se détendre... auprès de sa femme ? » Son regard vibra une seconde.

Les oreilles autour d’eux devaient s’être tendues, elle percevait moins de discussion depuis qu’elle avait ouvert la bouche. Tous étaient à l’affût...

« S’il refuse, je serais déçue. Mais nous trouverions bien quelques activités intéressantes pour combler le temps qu’il nous fait perdre... » Lis supportait mal de se trouver si éloignée d’Ysor. Bien qu’elle soit plus près que la plupart des Ilédors qui se tenaient auprès de leur conjoint, l’Olarile passa bientôt son bras autour de celui du Gardan Edorta, si bien qu’elle enlaça son avant bras. L’attitude, souvent imposée aux époux lors de la cérémonie de leur mariage, fit se retourner plusieurs hauts dignitaires, et beaucoup hésitaient. Quelle opinion avoir de ce manquement édifiant aux règles d’avant noces ? Ils devaient se montrer chastes... même dans les moindres gestes !

Lis s’approcha pour boire dans sa propre coupe, invitant Ysor à faire de même. C’était le Bal de leurs fiançailles, leur mariage prochain n’était plus une surprise, enfin. Ils s’offusquaient tant d’une broutille... Broutille qui lui permettait de garder un contact, rapproché, avec son futur époux. Son avant bras contre le sien, et sa hanche bien trop proche, elle pouvait renifler sans mal le parfum de sa peau. Elle épia le regard envieux d’une jeune Noble d’à peine quinze ou seize ans, qui se mordilla la lèvres... Eh oui, agir ainsi n’était pas permis à tout le monde... Et pouvoir se frotter à son cavalier n’était pas autorisé pour celle-ci !
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