Asmérel Jaktarii

Derrière l'Ecran, le Joueur.

Pseudo : Ebene
Âge : 19 ans
Localisation : au nord-est de la France, dans un pays lointain qui s'appelle la Belgique (et qui est peuplé de Belges, dont moi)
Autre personnage : pas encore, non...
Temps consacré au net (et au forum) dans une journée : ultra variable en fonction des cours de l'université.
Comment avez-vous connu Les Tables d'Olaria ? bonne question... ça fait longtemps que j'hésite à m'y inscrire... bien trop longtemps pour que je me souvienne du comment...
Quelque chose à ajouter ? que je suis horriblement lente en matière de fiche de présentation ?

Devant Vous, le Personnage.

Prénom(s) : Asmérel Sélégane

Nom : Jaktarii

Âge : 29 ans

Sexe : féminin, aux dernières nouvelles

Statut : Noble de Sang

Profession ou métier : aucun.

Positionnement : conservatrice

Taille : 168 cm

Poids : 60 kg

Description physique détaillée : aux dires de tout Edor Adeï, Asmérel Jaktarii est une belle femme : de taille moyenne, de corpulence standard, soignée, raffinée, dotée d'une belle prestance et d'un port altier, il est vrai qu'elle a de quoi plaire. Mais se plaît-elle à elle-même ? Rien n'est moins sûr. En effet, la dame, à la suite de deux grossesses, a pris du ventre, des cuisses et de la poitrine, ce qui n'est pas pour lui plaire. Obsédée par un idéal de minceur, persuadée qu'avoir franchi la barre des 60kg la fait ressembler à une barrique, Asmée essaie de perdre ces petits kilos superflus (surtout ceux du ventre et des cuisses, on est bien d'accord) par un contrôle strict de son comportement alimentaire ainsi que par la pratique régulière d'une activité physique quelconque. Cela dit, un argument de poids vient contrebalancer cette attention particulière à sa ligne : l'amour de Monsieur, qui, lui, est plus que satisfait des rondeurs supplémentaires de l'ex-planche à pain qu'il a épousée ! En outre, il va de soi qu'Asmérel ne peut pas se permettre de faire en permanence attention à sa ligne : elle se doit de faire bonne figure aux soirées et autres réceptions mondaines, ce qui signifie ne pas pinailler sur les plats qu'on lui sert ; quant aux moments où elle est sous l'influence de la drogue ou de l'alcool, autant ne pas en parler. Et autant ne pas parler non plus de ses caprices de femme, qui la font parfois sauter sur l'une ou l'autre friandise, envoyant valdinguer son régime bien loin pendant quelques minutes. En d'autres termes, pour la tempérance, c'est raté.

Asmérel est donc une femme un tantinet potelée, qui le vit moyennement bien selon le moment. Pour parler rapidement du reste de son corps avant de s'attarder davantage sur son visage, sur sa mise et sur ses airs, nous pouvons dire qu'elle a de longues jambes et de petits pieds, mais que ses cuisses sont un peu grasses ; qu'elle a le bras et la main plutôt délicats ; que les quelques petits bourrelets de son ventre sont artistiquement cachés par ses vêtements (ouf !) ; qu'elle a le cou gracieux et la poitrine alourdie par la maternité. Ces généralités étant dites, passons au particulier.

La Jaktarii est un personnage singulier, dont la mise peut parfois choquer les bien-pensants : elle n'hésite pas à montrer ce qui selon elle est montrable (à savoir à peu près tout, sauf le ventre et les cuisses...), porte des tenues allant du gentiment farfelu au complètement invraisemblable (certaine dame croisée au détour d'un chemin affirma même que son dernier haut était une insulte aux lois de la gravité) en passant par le sobre, de temps en temps. Asmérel est une mordue de mode, qui n'hésite pas à innover et à lancer de nouvelles tendances. Elle participe en effet activement au renouveau vestimentaire de toute la ville, non seulement en encourageant certains couturiers de talent, mais également en mettant la main à la pâte de temps en temps et en suggérant de nouvelles créations aux tailleurs qu'elle fréquente. Son goût est sûr, bien qu'audacieux, et elle l'affiche avec plaisir puisque les vêtements sont sans doute le seul domaine où elle peut affirmer complètement sa personnalité. Les vêtements d'Asmérel sont coûteux (mais elle a les moyens), coupés avec art, parfois composés de bric et de broc (vive les mélanges inhabituels !), tant que c'est joli ! D'ailleurs, parlant de vêtements, elle aime aussi les bijoux et passe parfois un peu de ses 24h journalières de temps libre à s'amuser à en concevoir, sans toutefois oser demander à ce qu'ils soient réalisés dans l'heure. Son goût pour la mode la pousse à essayer également très fréquemment devant son miroir (ou devant son mari, quand il est disponible) de nouvelles combinaisons, qui ne sont pas toujours un franc succès (heureusement que personne ne voit ça !), mais qui au moins auront eu le mérite d'être testées. De toute façon, la dame étant l'heureuse propriétaire d'une garde-robe volumineuse, elle aura toujours quelque chose à se mettre... Et si tel n'est pas le cas, il lui suffira de s'offrir de nouveaux vêtements...

Mais Asmérel n'est pas qu'une flopée de fringues, elle a aussi un corps en-dessous, et un corps plutôt bien conservé pour son âge (en même temps, elle n'est pas vieille...). Nous avons déjà parlé de sa description physique globale, il est temps de parler avec plus d'attention de son visage. Asmérel a le front étroit, les pommettes hautes et le nez saillant. L'ensemble de ces trois caractéristiques suffit déjà à lui donner une petite moue hautaine, encore accentuée par le maquillage qui durcit un peu ses traits, ainsi que par la moue de ses lèvres. Celles-ci, pulpeuses, charnues, sont maquillées d'un rouge très profond qu'un parfumeur a préparé expressément pour elle. Quant à ses yeux verts, toujours plus légèrement maquillés (à vrai dire, elle se contente de les souligner d'un léger trait noir au crayon), ils sont bien moins mis en valeur que sa bouche et souvent cachés sous une petite voilette... ou sous ses cheveux, d'ailleurs. Asmérel a en effet une tête parfaite pour les chapeaux, des plus sobres aux plus saugrenus, et il n'est pas rare de la voir assembler ses cheveux épais et brillants, légèrement frisés, en un lourd chignon. D'ailleurs, il convient de noter également qu'Asmérel est de celles qui préfèrent se lever tôt pour se faire pomponner jusqu'à midi et avoir une apparence parfaite que de ces femmes négligées qui paressent jusqu'à onze heures dans le lit pour être prêtes à midi... En effet, elle prend longuement soin d'elle, choisissant avec soin ses vêtements, ses bijoux, ses chaussures, sa coiffure et son maquillage avant de prendre un long bain, de s'enduire de crèmes pour la peau, de se laver longuement les dents et de se préparer à sortir. Autrement dit, entre les longs moments qu'elle consacre à la toilette chaque matin et chaque soir, la journée d'Asmérel se retrouve réduite à bien peu de chose...

Particularité physique notable : des yeux rougis par la consommation abusive et répétée de substances plutôt illicites...

Description psychologique détaillée Le premier trait pouvant caractériser Asmérel, c'est sans aucun doute sa fierté, presque proverbiale. Mais comment la blâmer de n'être ni modeste, ni humble, ni réservée, lorsqu'elle a depuis sa plus tendre enfance été habituée à s'entendre répéter dix fois par jour qu'elle est le rejeton, mieux encore, l'aînée des enfants d'une très grande et noble famille ? Que son père est l'homme le plus important du continent, de par son pouvoir politique ? Qu'elle vaut bien mieux que la plupart des petits courtisans qui grattent des faveurs à la noblesse ? Qu'en bref, elle est, de par sa simple naissance, une personne de très haute importance ? Et l'éducation qu'elle a reçue, donnée par son grand-père, un homme important également, n'a pas été pour atténuer ce vilain défaut !

Outre cette fierté et ce dédain dont elle fait preuve envers tout ce qui n'est pas de son rang, Asmérel est quelqu'un de frivole, sans toutefois tomber dans l'exagération. C'est en effet quelqu'un de très mondain, tellement mondain qu'elle fait partie des très rares personnes d'Edor Adeï dictant la mode au reste de la cité voire du continent. Il va donc sans dire que, pour bien tenir sa réputation, Asmérel se doit d'organiser nombre de réceptions, et d'y briller ! Oui, Asmée aime bien être au centre de l'attention de tous, que ce soit en bien ou en mal. Elle aime choquer, surprendre, susciter l'admiration, montrer qu'elle est extraordinaire (même si tel n'est pas vraiment le cas), qu'elle est belle et riche, qu'elle a du pouvoir. Serait-ce une manière de compenser l'écrasement dont elle souffre sur un plan plus politique ?

Car oui, Asmée a beau fréquenter les milieux politiques et les intrigues de la cour depuis son plus jeune âge, elle a beau être rompue à toutes les techniques possibles et envisageables en matière de politique, elle n'en demeure pas moins une personne dotée de fort peu de pouvoir : ce n'est pas en passant par elle qu'on obtiendra la moindre faveur de son père ou de son mari, elle n'a aucune influence (ou si peu !) sur la vie politique de son temps. Ceci ne l'empêche pas d'être une stratège passable, manipulatrice à ses heures, assez lucide pour voir un coup bas venir à condition qu'il ne soit pas trop sournois. Il n'est d'ailleurs pas rare, dans ces cas-là, qu'elle parvienne à retourner la situation en sa faveur. De toute manière, lorsqu'elle n'y arrive pas ou pas entièrement, il y a toujours papa et chéri pour s'en occuper...

Voilà les raisons principales qui font considérer Asmérel comme une peste : énormément d'orgueil, de fierté et de dédain, le tout doublé d'une certaine finesse, d'un goût pour le luxe et surtout d'une certaine incapacité politique qui n'est pas connue du public : on préfère la considérer comme étant tellement hautaine qu'elle refuse la moindre faveur à qui la lui demande. C'est ne pas tenir compte de sa bonté et de sa bienveillance, existantes mais peu visibles, qui lui font favoriser les personnes lui ayant rendu des services plus ou moins importants : permettre à un humble couturier de devenir le numéro 1 de la mode en quelques années grâce à la "pub" qu'elle lui faisait en portant ses créations et en les vantant en public, n'est-ce pas une preuve de son bon fond ?

Un bon fond ? Asmée ? Certes, ça peut sembler déroutant au premier abord. Surtout quand on sait qu'elle ne le met pas franchement en valeur. Mais Asmée est une personne fidèle, que ce soit en amour ou en amitié, et il faudrait bien des fautes et des trahisons pour arriver à lasser cette loyauté. De même, malgré son tempérament provocateur, elle est capable de se montrer respectueuse envers ceux auxquels elle reconnaît une quelconque supériorité, comme son père, son mari ou Vanhilde Tehanii, pour ne citer qu'eux. Elle est également capable d'une grande générosité dès que la cause lui paraît en valoir la peine, et n'hésite pas à pratiquer le mécénat : les jeunes artistes talentueux et novateurs n'auront généralement aucun problème à obtenir une petite bourse de sa part.

Peut-être penserez-vous qu'avec toutes ces dépenses, la fortune d'Asmérel ira très vite décroissant et qu'elle ne tardera pas à ruiner sa famille ? Vous ignorez encore qu'elle est depuis plusieurs années accro à la Somale, et que sa dépendance est devenue si grande qu'elle ne peut presque pas passer un jour sans en consommer, sans quoi elle souffrirait d'un grand manque pouvant la mener à des crises de violence et à un comportement des plus irritables. Il convient donc qu'elle assouvisse son penchant malheureux pour les psychotropes, ce qui là aussi lui coûte fort cher... Entre toutes ces dépenses, il est vrai que le trésor d'Asmée diminue sensiblement. Fort heureusement, papa et chéri sont riches, très riches... D'où le fait qu'Asmée soit véritablement ignorante de la valeur de l'argent. M'enfin, tant qu'elle en a...

J'ai parlé il y a quelques lignes de son addiction à la somale. Ayant fait la connaissance effective de cette drogue il y a maintenant deux ans, Asmée s'est assez vite montrée accro à la substance. Si, au départ, les premières prises étaient espacées de plusieurs semaines, elles ne tardèrent pas à se rapprocher très vite : aujourd'hui, passer une journée sans fumer de somale est une véritable torture pour elle et pour ses proches, car elle peut se montrer terriblement violente et irascible, n'hésitant pas à mettre la maison sens dessus-dessous pour se calmer les nerfs. Mais Asmée sait tout de même de quoi il en retourne : une fois calmée (comprenez : quelques heures après une ou deux bouffées de somale), elle observe avec consternation les résultats de sa crise de rage. Honteuse de ces comportements, elle s'efforce alors de se racheter auprès de la maisonnée en affichant un comportement exemplaire, tandis qu'elle cherche de son mieux à dissimuler le tout à son père et la plus grande partie à son mari : elle ne veut pas qu'ils s'inquiètent pour elle, elle ne veut pas qu'ils aient honte d'elle, elle ne veut pas qu'on sache que sa dépendance est si forte.

A vrai dire, Asmérel est parfaitement consciente de ses nombreux travers : elle sait qu'elle est terriblement orgueilleuse, bien au-delà du seuil tolérable et admissible ; elle sait qu'elle est capricieuse, précieuse et coquette ; elle sait qu'elle a fait beaucoup de mal à plusieurs personnes par ses médisances et ses persiflages ; elle sait qu'elle devrait avoir honte de sa conduite à certains moments. Elle est lucide. Mais, malheureusement pour elle, elle fait également partie de ces gens dont le caractère n'est fort que sur des broutilles, de ces gens qui, s'ils ne se laissent absolument pas marcher sur les pieds par les autres, sont incapables de lutter contre leur propre nature. Asmée n'a guère de Volonté lorsqu'il s'agit de lutter contre elle-même, elle "craque" très vite et se laisse retomber dans ses mauvais penchants. D'où les échecs répétés de ses tentatives de régime, de ses tentatives de décrocher : dès que le challenge devient un peu plus difficile à tenir, elle abandonne. Et elle noie sa honte dans un brouillard de fumée, dans une mare de spiritueux. Et on recommence.

Cela dit, il ne faut pas croire qu'Asmée montre ce côté plus tragique de sa personnalité. Bien au contraire, c'est une femme très enjouée, d'excellente compagnie la plupart du temps (sauf quand elle persifle : dans ce cas, le côté "excellent" de sa compagnie est relatif et dépend du côté duquel se trouve le sujet), très joueuse et taquine sans pour autant se conduire en gamine. Extrêmement sociable pourvu qu'elle puisse briller, elle n'hésitera pas à se montrer la parfaite hôtesse dont tout noble puisse rêver, n'hésitant pas à pimenter une soirée par des défis, entre autres verbaux, ou encore par des paris. En effet, elle adore le jeu et n'hésite pas à tenter les trucs les plus fous, tant que ça peut être amusant et vertigineux. Une parfaite mondaine, en somme.

Enfin, précisons qu'Asmérel, en bonne noble, est une femme plutôt manipulatrice, capable de comploter si besoin en est. Jusqu'à présent, l'essentiel de ses manipulations s'est surtout concentré sur ses proches et avait pour objet l'achat de vêtements, de bijoux ou de produits luxueux, très luxueux, sans qu'elle n'ait (trop) à toucher à sa cassette personnelle ; mais elle est également capable de faire courir de (très) méchantes rumeurs sur les personnes qu'elle n'aime pas tout en masquant soigneusement ses "sources". Disposant d'énormément de relations, consciente que ses "manipulations" actuelles sont absolument dérisoires, Asmérel ne s'inquiète pas. Pas plus, d'ailleurs, qu'elle ne s'inquiète pour son mari : elle dispose de plus de relations que lui, et se montre capable à l'occasion de le soutenir efficacement. Ce mari, elle l'aime de tout son coeur et lui est fidèle. Six ans de mariage et deux enfants n'ont en rien terni l'amour qu'elle lui porte, et il lui fait une entière confiance, sachant très bien que ses agaceries ne comportent pour lui aucun risque : c'est une femme loyale, intelligente et influente. Que demander de mieux ?

Particularité psychologique notable : une volonté de s'affirmer dans la mode, étant donné que c'est le seul domaine où elle puisse exceller...

Connaissances, Savoirs, Capacités : Asmée sait lire, écrire et compter, comme la plupart des gens de bonne famille en Edor Adeï. Elle ajoute à ces capacités de solides connaissance en dessin et en couture, histoire de pouvoir se créer sa mode à l'occasion. Son entourage familial aidant, elle connait bien les rouages de la politique, mais ne s'en mêle guère. Enfin, de par sa position sociale, Asmée est dotée d'un goût sûr et d'une passion pour le raffinement qui s'expriment fort bien lorsqu'elle organise de grands événements chez elle. C'est en effet une excellente maîtresse de maison, en dépit de son goût prononcé pour la dépense, et l'on est toujours bien accueilli chez elle pourvu qu'on soit d'un certain rang.

Née il y a presque trente ans de l'union (stratégique) de Riarg Karnimacii, conseiller, et de Cybel Dalisterii, Asmérel est l'aînée d'une grande et brillante famille, extrêmement bien insérée dans la sphère du pouvoir. A la naissance, l'on craignit pour sa vie : sa mère, de santé fragile, avait eu beaucoup de mal à accoucher, et l'enfant semblait chétive. Tout le monde s'attendait donc à ce qu'elle meure sur le chemin du sanctuaire, mais il n'en fut rien : la cérémonie se passa on ne peut mieux, l'enfant semblait avoir de la Volonté. Inutile de préciser que son père, pourtant déçu de la naissance d'une fille, fut fier de voir que son premier rejeton avait hérité d'une part de son caractère... Si désormais on ne craignait plus pour la fille, on craignait toujours pour la mère : Cybel resta alitée plusieurs mois avant de se remettre de sa première grossesse.

En raison de la faiblesse de santé de sa mère et des occupations prenantes de son père, Asmérel fut dès les premiers jours confiée à ses grands parents Dalisterii, qui prirent soin d'elle en tant que digne héritière de la famille. Une fois sa mère parfaitement rétablie de son accouchement, Asmérel fut rendue à ses parents et élevée à la fois par sa mère et par ses grands-parents. Quant à son père, bien que très fréquemment absent, il veillait tout de même à faire bien attention à sa fille. Quelques mois seulements après son rétablissement, Cybel Dalisterii tomba à nouveau enceinte, à nouveau malade. Asmérel, pour ne pas fatiguer sa mère plus qu'elle ne l'était déjà, s'en fut à nouveau chez ses grands-parents et y passa plus d'un an. Deux ans et quelques mois après sa propre naissance, on fêtait la venue au monde de son petit frère, Mandren. Pour lui aussi, tout se passa on ne peut mieux, et Riarg fut sans doute l'homme le plus heureux d'Edor Adeï maintenant qu'il avait un héritier mâle. Les deux enfants passèrent encore huit mois chez leurs grands-parents.

Une fois rendue à sa mère, Asmérel mena une petite vie plutôt tranquille, c'est-à-dire à peu près uniquement marquée par ses caprices. La gamine était en effet une véritable petite peste pourrie-gâtée, pleurant pour un rien et hurlant pour presque rien, ne quittant un caprice que pour se jeter avec encore plus d'ardeur dans un autre... Bref, une vraie garce. Sa mère cédait par lassitude, son père, par faiblesse. Quant aux domestiques, ils n'ont pas tardé à comprendre qu'il valait mieux céder à ses caprices, dans l'intérêt général... Et voici comment Asmérel passa les trois années suivantes dans un état d'éternelle satisfaction, voyant le moindre de ses pleurs immédiatement consolé par une friandise, un jouet ou un vêtement. En société et avec les autres enfants, elle s'avérait réellement invivable, le genre de gamines auxquelles on colle une bonne claque pour lui apprendre lels réalités de l'existence. Elle voulait déjà briller, s'imposer comme la petite reine, ce qui la menait à plusieurs situations désagréables... Mais bon, heureusement, papa était là pour tout réparer. Cybel Karnimacii eut encore deux enfants, Tibal (5 ans après Asmée) et Jarlès (6 ans après), envers lesquels Asmérel se révéla une grande soeur protectrice, mais aussi condescendante et tyrannique.

Ce fut à l'âge de six ans qu'il fut temps pour Asmérel de recevoir sa première éducation. On lui choisit cocmme instructeur son propre grand-père, Phileste Dalisterii, et elle fut éduquée en même temps que trois autres jeunes nobles ilédors. Son éducation se passa plutôt bien : la petite n'était pas stupide, sans pour autant être la meilleure élève du groupe, et elle faisait des efforts pour se classer première malgré tout. Confrontée à un autre milieu, réprimandée sévèrement par ses grands-parents quand elle faisait un peu trop de caprices, Asmérel s'adoucit progressivement, devint plus facile à vivre sans pour autant s'avérer d'une compagnie agréable. Les huit années suivantes furent à peu près sans histoire, son apprentissage se passait plutôt bien et elle montrait déjà des aptitudes particulières en couture et en dessin, branche dans laquelle elle se spécialisait peu à peu. Vers la même époque, elle commença à fréquenter les fils du Gartan Edorta, Elandor et Ysor, et se lia d'amitié avec eux.

Huit ans plus tard, Asmée, adolescente de 14 ans, quitta le giron de son grand-père pour commencer une vie d'ado noble. Bien qu'encore très enfantine physiquement (et mentalement ?), avec sa poitrine inexistante et ses joues de fillette, elle se mit en tête qu'elle était la plus belle femme du quartier et eut le béguin pour tout jeune homme relativement beau ayant eu le malheur de croiser son chemin. Entre autres, le futur Gartan Edorta Elandor eut son coeur pendant près de trois ans, ce qui bien évidemment occasionna la moquerie de la plupart des autres jeunes de son âge, le bien-aimé y compris, et surtout d'Elenor Jagharii, cette gamine qui a partagé ses jeux pour qu'elles puissent mieux se chamailler et se crêper le chignon.

Ce fut vers le même moment qu'elle décida de développer encore plus sa passion pour les habits et qu'elle commença à en concevoir. Ce n'était pas vraiment par amour de l'art qu'elle le faisait : elle désirait surtout être la plus belle, la mieux habillée, celle sur qui tout le monde se retourne dans la rue. A vrai dire, Asmérel n'avait pas tardé à se rendre compte qu'elle n'avait pas l'étoffe de son père en matière de politique et de rhétorique : sa nature franche, orgueilleuse, fière et précieuse ne collait pas du tout avec les efforts de diplomatie qu'il fallait parfois développer, et elle aurait fait une très mauvaise dirigeante. Quant à devenir prêtresse de Therdone, elle ne s'intéressait pas assez au culte pour avoir envie d'y vouer sa vie... De toute façon, elle ne pratiquerait aucun métier : elle ferait un beau mariage, aurait de belles rentes, ne manquerait de rien. Alors, autant faire directement ce qu'elle aime...

En un été, celui de ses 17 ans, Asmérel vit son corps se transformer profondément : sa poitrine prit de l'ampleur, ses hanches se développèrent, ses joues perdirent du volume, ses traits s'affinèrent. L'adolescente était devenue une femme, toujours relativement mince et plate, mais déjà bien moins qu'avant. Quelques mois plus tard, elle entrait à l'armée pour 18 mois. Cette nouvelle période d'austérité et d'obéissance vint calmer celle qu'Asmée avait entamé peu avant. En effet, la jeune fille qu'elle était devenue, outre ses éternels béguins qui lui attiraient tous les reproches d'un père aux hautes ambitions pour sa fille (la marier au cadet du Gartan Edorta, Ysor, lui semblait un excellent plan pour consolider encore sa position), n'hésitait pas désormais à fréquenter des soirées en haute société, où elle se laissait peu à peu tenter par le jeu : les paris ne tardèrent pas à avoir sa faveur, de même que les défis. Si au début, les paris et défis se soldaient par un petit gage sympathique, le tout ne tarda pas à passer à l'argent ou à l'alcool...

C'était vers la même époque, soit dès ses 16 ans, qu'elle commença à organiser dans l'une des maisons de ses parents des soirées mondaines où elle brillait par ses toilettes, son caractère et ses qualités de maîtresse de maison : tout le monde était toujours servi à la perfection, l'ambiance était délicieuse. En outre, Asmée, qui avait toujours eu un goût très prononcé pour l'art, n'hésitait pas non plus à convier à la fête des musiciens et des artistes pour égayer la soirée. Elle choisissait en outre scrupuleusement ses invités, ce qui ne tarda pas à faire d'elle une personne courtisée autant que décriée : ce dut être à cette époque-là que les mauvaises langues commencèrent à lui donner une réputation d'excentrique capricieuse et indécente. Que voulez-vous, on ne peut pas plaire à tout le monde...

Bref ! Les 18 mois qu'elle passa à l'armée la calmèrent. Une fois cette période terminée, elle se regarda avec stupéfaction : l'exercice physique avait considérablement développé une musculature jusque-là plutôt faible car très peu utilisée, il avait aussi amélioré son équilibre et sa souplesse. A dix-huit ans, Asmérel se remit à organiser ses petites soirées, de moins en moins privées, ainsi qu'aux paris et aux autres jeux de société. Elle goûta plus franchement à l'alcool, accrut encore ses excentricités, assura sa place de grande dame en Edor Adeï, place qu'un an et demi d'absence avaient bien évidemment largement mise en péril. Ce fut vers ce temps-là aussi que sa réputation s'établit presque définitivement.

Trois ans de vie légère plus tard, Asmérel fit la connaissance de Cyrilis Jaktarii, jeune héritier d'une noble famille (bien que la noble famille en question soit moins importante que la sienne, mais bon), séduisant, intelligent, raffiné, subtil, bref, l'homme parfait à ses yeux. Néanmoins, son père, songeant toujours à établir sa fille le plus noblement possible, lui conseilla d'y aller doucement avec le jeune godelureau : il flairait le mariage stratégique, et il faut bien reconnaître qu'il n'avait pas vraiment tort... De toute manière, Asmérel n'avait pas pour intention de se laisser immédiatement faire, bien au contraire ! Pendant plus d'un an, elle joua avec le jeune homme comme un chat avec un chat : il n'hésitait pas à répliquer, et était assez subtil pour deviner (et anticiper) ses réactions. Cette période de cour passée, Asmée consentit peu à peu à lui accorder davantage que ce qu'elle n'accordait aux autres jeunes gens. Elle commença à sortir avec lui, l'imposa à son père à force de patience : de toute façon, il lui cédait toujours, et ce n'était pas non plus comme si elle avait fait un mauvais choix.

Ils s'unirent l'année suivante. Il avait 29 ans, elle en avait 23. Leur union fut sans aucun doute fastueuse, comme on pourrait s'y attendre venant de la part de deux familles si nobles, et le mariage fut en lui-même des plus heureux : les jeunes époux étaient profondément épris l'un de l'autre, et un enfant ne tarda pas trop à honorer leur alliance, puisque Léron naquit deux ans plus tard. Il fut suivi, encore deux ans plus tard, par Mathère. Lors de la naissance de ce dernier, Asmérel avait 27 ans. C'est cette année-là qu'elle fuma pour la première fois de la Somale, d'abord par simple curiosité, rapidement par addiction. Aujourd'hui, sa consommation est des plus régulières : elle a du mal à passer plus d'un jour sans fumer quelques bouffées de Somale, tout en veillant à masquer au maximum le tout à ses proches...

Asmérel avait 28 ans lorsqu'Elandor Arlanii prit le pouvoir. D'abord enthousiaste à l'idée de le voir régner, elle ne manqua pas de déchanter et de revenir fermement sur sa position dès que son père lui montra le revers de la médaille. Néanmoins, sa mort, très peu de temps après, la toucha vivement. Ysor fut alors nommé Gardan Edorta, un homme bien plus malléable que son frère. Moins charismatique, aussi. Mais bon, on ne peut pas tout avoir ! Peu après, l'arrivée des Olarils ne manqua pas de la surprendre. De la dégoûter, au début. Puis, de l'intéresser un peu, comme on s'intéresse à un animal exotique dans un zoo. Maintenant, elle trouve leur présence divertissante, et Therdone sait qu'un divertissement n'est jamais de trop en temps de guerre, histoire de tromper l'inquiétude...

Position face aux événements politiques Très influencée par son père et par son mari, ainsi que (négativement) par la rébellion de son frère, Asmérel est pour l'instant une conservatrice de premier plan, fidèle au Gartan Edorta Ysor V. Certes, la mort d'Elandor l'a fortement touchée à l'époque, mais (après réflexion en commun avec son père) elle se rendait bien compte qu'il n'était pas en mesure de faire un dirigeant convenable... au sens où son père l'entend, bien entendu. De toute manière, Ysor remplit bien son rôle, bien qu'il soit plutôt fade. Alors, pourquoi changer ? Vraiment, Jarlès est un imbécile de ne pas comprendre que les deux autres "partis" politiques sont totalement bancals. Qui veulent-ils mettre au pouvoir ? Un Olaril ? Une espèce de sauvageon descendu fraîchement de sa montagne, dont les objets d'art sont certes agréables, mais dont les compétences politiques manquent totalement de subtilité, tellement qu'ils doivent être dirigés par un Ilédor ? Enfin, il ne faut pas leur en vouloir, ils sont rustiques, n'est-ce pas ? Quant aux dissidents, Asmérel les voit d'un fort mauvais oeil : mettre sur le trône un illustre inconnu, c'est par définition un très mauvais plan. En plus, qui sait vers quelles dérives ceci pourrait mener ?

Relations Sociales particulières Commençons par le plus important, à savoir la famille...

Riarg Karnimacii : son cher papa ! Inutile de préciser qu'elle l'aime jusqu'à la vénération, et qu'elle ferait tout(enfin presque) pour lui. Elle sait qu'il l'adore à la folie et qu'elle doit être sa plus grande faiblesse, mais elle veille à ne pas trop en abuser.
Cybel Dalisterii : sa maman. Chétive et maladive, elle cède à tous ses caprices pour ne pas se fatiguer, une attitude que la flamboyante Asmérel a un peu de mal à avaler... M'enfin, elle l'aime bien malgré tout.
Feu Phileste Dalisterii : son grand-père, son précepteur, un homme de grand savoir et d'une certaine fermeté, la principale personne à s'être occupée de son éducation. Une personne dont la mort l'a considérablement attristée et pour laquelle Asmée gardera une gratitude éternelle.
Mandren Karnimacii : son premier frère, de deux ans son cadet, avec qui elle a eu une grande complicité durant son enfance. Encore actuellement, ils s'entendent fort bien, quoique Mandren, plus austère qu'elle, n'approuve pas toujours son mode de vie.
Tibal Karnimacii : son second frère, de cinq ans son cadet, pour lequel elle a une affection condescendante et protectrice de soeur aînée bienveillante qui doit prendre les choses en main puisque papa travaille et que maman, malade, passe le plus clair de son temps au lit. Depuis qu'il lui a largement fait comprendre qu'il était adulte, elle lui voue une espèce de petit ressentiment et le trouve un rien ingrat, mais bon, elle l'aime quand même.
Jarlès Karnimacii : le petit dernier, six ans plus jeune qu'elle, a eu un peu sa préférence, en tant qu'enfant timide et effacé. Bon, d'accord, sa prestance à elle ne faisait rien pour aider le petit à s'épanouir, mais c'est un détail. Inutile dès lors de préciser que sa fuite, aussi lâche qu'imprévue, chez les dissidents n'a pas manqué de la surprendre. Encore aujourd'hui, ce départ précipité la laisse coite, mais elle se dit qu'il a toujours été un utopiste rêveur et qu'il se rangera bientôt du côté de la famille... Après tout, il a toujours été un garçon intelligent, non ?
Cyrilis Jaktarii : son très cher époux ! Elle a pour lui un véritable amour, et cherche à l'aider par tous les moyens. Elle le défend aussi un peu contre son père, qui persiste à croire qu'elle a épousé un très mauvais parti.
Léron Jaktarii et Mathère Jaktarii : ses deux fils, de quatre et deux ans. Elle les aime beaucoup.

Ensuite, le reste du monde...

Elandor Arlanii : elle le connaît depuis l'enfance et a toujours eu une sincère affection pour lui, bien qu'il n'hésitât pas à se payer sa tête en compagnie d'Elenor Jagharii. Sa mort l'a sincèrement attristée, d'autant plus qu'elle a eu le béguin pour lui durant son adolescence...
Ysor Arlanii : elle entretient également avec lui des relations cordiales, sans pour autant l'apprécier autant que son frère (dont le caractère flambant s'accordait mieux avec le sien). Il fait néanmoins, selon elle, un excellent dirigeant.
Vanhilde Tehanii : l'une des personnes envers lesquelles Asmérel a sans doute le plus de respect, avec son père et son grand-père. Elle considère Vanhilde comme un puits de sagesse, mais aussi comme quelqu'un de très raffiné et intelligent, chose qui ne peut que lui plaire.
Elenor Jagharii : sa meilleure ennemie, de l'enfance jusqu'à maintenant. Bien qu'elle soit de famille noble, Asmérel trouve qu'elle déroge cruellement en se montrant aussi rustre, grossière, mal élevée, bref, tout sauf respectable. Elle ne manque pas de la provoquer sur tous les tons, d'ailleurs, mais a une préférence pour la raillerie, preuve de subtilité d'esprit, tandis qu'Elenor, en bon garçon manqué, préfère sans doute taper...

Équipement et possessions Les possessions personnelles d'Asmérel sont peu nombreuses : elle a sa garde-robe et ses bijoux, très essentiellement. Elle dispose également d'une forte somme donnée par son père en guise de dot, cette somme servant à payer la très grande majorité de ses fantaisies, quelles qu'elles soient. Elle possède également un chenil pour chiens de race, cadeau de son père pour ses vingt ans. En outre, sa mère lui léguera à sa mort une villa un peu en-dehors de la ville, bien qu'Asmérel puisse déjà en profiter à sa guise. Enfin, elle dispose également des possessions de son mari, à savoir un hôtel particulier dans le quartier noble, des terres hors de la ville et sur le continent, un vignoble, une chambre au palais du Gartan Edorta et même une toute petite île sur la côte, où des épices sont cultivées au profit de la famille. Autrement dit, la faillite n'est pas proche !

Animal de compagnie Jusqu'à il y a peu, Asmérel possédait une belle chienne bouvier bernois, Elenor, mais l'animal était déjà vieux et est mort récemment. Elle possède plusieurs autres chiens, mais aucun n'a son coeur autant que l'avait cet animal. Elle a en outre un cheval de selle, pour les déplacements, ainsi que plusieurs chevaux d'attelage.

Pistes de Développement pour votre personnage Il est prévu qu'Asmée remplisse un rôle politique un peu plus important que celui qu'elle occupe présentement, même si ce rôle risque de fluctuer et ne sera peut-être pas très positif pour son propre camp. D'un point de vue plus personnel, Asmée changera sans doute un peu : une plus grande place sur la scène politique pourra un peu renforcer sa confiance profonde en elle et augmenter sa volonté. Elle a donc des chances de lutter plus efficacement contre ses addictions, sans parler de la guerre qui menace et qui l'inquiète un peu... Asmérel va donc probablement s'assagir un peu, mûrir (en quelque sorte), tout en restant bien sûr une fieffée peste (on ne peut pas tout changer non plus). Au reste, cette base pour l'évolution du personnage peut ne pas être respectée si un scénario intéressant se profile à l'horizon...

Bon courage pour ta fiche ! Du moment que tu viens nous donner des nouvelles, et prévenir de tes absences, tu peux prendre un peu plus de temps =)

T'en fais pas, je compte progresser peu à peu chaque jour, donc vous verrez la fiche évoluer avec le temps. Razz

Une friiiiiiiiiiiiiiiiite Very Happy

Trop cool ! Bienvenue encore plus alors What a Face

Je passe faire un petit coucou, juste pour vous dire que je ne vous oublie pas et que je continue ma fiche. Mes exam's seront terminés le 24, donc dès ce moment-là, je pourrai la conclure en toute sérénité. Merci de votre compréhension et de votre patience ! ^^
Bisous !
Asmée

Détrompe-toi nous sommes impatients de découvrir ton Asmérel I love you

Surtout que tu vas avoir un Papa Riarg prochainement ! (je t'encourage à le contacter par MP ^^)

Bon courage et vivement le 25 !

Héhé je connais fort bien ce papa, c'est moi qui l'ai hameçonné jusqu'ici ! Razz

Bref ! ^^ Je poursuis dès que possible. Smile

Et ça c'est la grande classe Razz

Bonne rédaction !

Ouais, j'expérimente mes talents de manipulatrice *_*
Allez papa, viens ! Pour faire plaisir à ta fifille.... *chibi eyes*
XD

Sur ce, je retourne étudier mdr

Et c'est avec un grand plaisir que je vous annonce que cette fiche est terminée ! Bonne lecture! Wink

Whouhouuu !! On avait gardé l'espoir et le voici réalisé ouiii cheers

Je lis ça dans la soirée Wink

Ne t'inquiète pas, c'est toujours pareil avec mes fiches de présentation... Mais je les finis toujours ! Razz

Bonne lecture, et surtout, prends ton temps ! Wink

Asmée je n'ai qu'une seule chose à dire : j'adore !
J'adore cette Victoria Beckhamn Ilédore XD je suis pliée.

Tu es validée sans aucune restriction ou besoin de correction, tu peux vite aller faire joujou avec le Bas Peuple. Euh, tes camarades What a Face

Asmée : [n]V... Victoria... Beckham ?... Je ne suis quand même pas aussi laire, si ? Sad

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Merci ! Very Happy

» Cyrilis Jaktarii
» Aestherielle Jaktarii