Les Tables d'Olaria
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 Des ombres dans le noir

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Le Fou
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MessageSujet: Des ombres dans le noir   Des ombres dans le noir EmptyDim 29 Aoû - 19:32

Le monde changeait et Le Fou sentait que ces améliorations ne seraient pas pour lui plaire. Et si les révolutionnaires prenaient le pouvoir, pourrait-il garder sa place ? Rien n’était moins sûr. À écouter les conversations à gauche à droite, le doute s’était peu à peu immiscé dans son esprit. Qu’allait-il devenir s’il n’était plus le fou du Gardan ? Toute sa vie était basée là-dessus, si quelqu’un s’avisait de lui enlever ça, il ne lui resterait plus rien, et cette perspective était terriblement angoissante. Or, il fallait bien se rendre compte d’une chose, le pouvoir tel qu’il était en place ne résisterait pas. Et si on savait qu’il œuvrait pour ceux que l’ont appelait les conservateurs, que ferait-on de lui ? Et il y avait ces dissidents, sur le compte desquels certaines rumeurs se faisaient de plus en plus persistantes…

Le jeu était finalement bien plus complexe qu’il ne l’avait paru à son commencement. Ces réflexions plongeaient Le Fou dans une profonde inquiétude pour son avenir, inquiétude qu’il n’avait jamais eu jusqu’à aujourd’hui, croyant que sa place lui était assurée par sa volonté. Le Fou n’aimait pas penser à toutes ces choses qui le rendaient grognon. Le Fou avait conscience que sa Volonté l’avait mené au meilleur, jamais il n’aurait pu trouver meilleur situation en restant avec ses parents mais il n’appréciait guère de se rendre compte que son équilibre était menacé. Allongé sur son lit, il cherchait un sommeil qui ne venait pas. Il avait besoin de se dégourdir les jambes pour éviter de ressasser ses hypothétiques problèmes. Emmenant Pim’ avec lui, il partit faire un tour dans le palais.

Il marchait sans faire attention à l’endroit où il se rendait, habillé d’un costume sans grelots, histoire de ne pas perturber le sommeil des gens. Pim’ sur l’épaule, il errait comme une âme en peine dans l’immense palais du Gardan. Tout ici était destiné à étaler la richesse de la cité. Savoir que certains pauvres de la cité avaient payé de leur vie pour sa construction ne touchait pas le Fou. Ils n’avaient qu’à montrer qu’ils étaient dignes de Therdone et ne pas mourir, ou exiger un salaire décent, comme lui l’avait fait quelques années auparavant. D’ici peu d’ailleurs, il pourrait partir du palais et vivre dans son propre logement, dépendant alors uniquement de lui-même.

C’était une perspective qui le réjouissait au plus haut point. Après avoir dépendu de ses parents pendant de trop longues années, il s’était retrouvé dépendant des bons vouloir du Gardan, le père d’Ysor, puis d’Elandor, le frère d’Ysor, et enfin, d’Ysor lui-même. Et jamais pour aucun d’eux, il n’avait ressentit de grande affection, peut-être simplement un peu de gratitude pour lui avoir donné sa place et l’avoir gardé ensuite. Mais il avait un goût de trop peu avec Ysor. Il sentait que les intrigues politiques prenaient beaucoup trop d’ampleur et que ce dernier ne voyait pas que le pouvoir lui échappait chaque jour un peu pus au profit d’un Conseil toujours plus gourmand et des mouvements révolutionnaires et dissidents de plus en plus importants. Mais il ne voulait pas penser à tout ça, pas ce soir, alors qu’il était insomniaque…

Il sortit sur les terrasses histoire de prendre l’air. Et il vit là ce qu’il lui fallait. Bellone Lastareth se tenait face à la cité, admirant sans doute la vue offerte sur la cité. De quoi se distraire… Parfait, songea-t-il, voilà qui l’aiderait à trouver le sommeil. C’était toujours comme ça, quand il s’ennuyait, qu’il était troublé, quand il ne trouvait pas le sommeil, il se promenait toujours dans le palais pour finir par ennuyer le premier quidam qu’il croisait sur son chemin.

Silencieux comme la mort, il s’approcha d’elle, conscient qu’elle ne l’avait pas entendu venir. Un sourire malsain s’étala sur ses lèvres, voilà qui allait donner une bonne dose d’adrénaline à la générale. Savourant à l’avance son petit succès, il parcouru de trois bonds gracieux les quelques mètres qui restait entre elle et lui se penchait à son oreille et murmura dans un souffle : « Bonsoir… »

Il repartit aussitôt en arrière au cas où cette dernière vaudrait le cogner histoire de lui faire remarquer qu’il venait encore une fois de dépasser les limites…
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Bellone Lastareth
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MessageSujet: Re: Des ombres dans le noir   Des ombres dans le noir EmptyLun 30 Aoû - 10:48


- Bellone Lastareth, 1ère version -
    Le ciel brulait en ses harmonies de rouge, d’orange et de bleu délavé qui rendait un couché de soleil magnifique. Bien qu’encore trop haut dans le ciel pour qu’il se cache derrière la ligne d’horizon, ce dernier atteignait cependant la fin de sa course journalière de manière inéluctable. Il le savait autant que tout être humain le sait, il devait s’endormir sur le monde pour ne renaitre que le lendemain.

    Croisant les bras sur le bord de la rambarde qu’elle occupait déjà depuis plusieurs heures, une jeune femme en étrange harmonie avec le paysage, était en pleine contemplation des merveilles de la nature. Sa crinière rouge feu brillait en éclat Rubicond à chaque rayon espiègle. La coiffure est simple et complexe à la fois, remontée en partie arrière, dans un filet ou de nombreuse perle de verre de couleur diverse trône de-ci de-là. Elle est également laissée libre sur l’avant, tombant sur ses épaules quand sa nuque est dévoilée. Son visage à la peau légèrement teinté par le soleil, est maquillé. Ses lèvres d’un rouge sombre comme le lit du vin. Ses yeux d’un trait noir, assombrissant ainsi le pourtour pour n’en faire que ressortir d’avantage le vert de ses yeux.

    La robe est quand a elle digne de la belle et surtout du rang qu’elle occupe et de son statue social. Faite dans une étoffe vert foret, rendant la couleur de ses cheveux plus vive et la mettant en valeur, et de tissus fait de bande, d’un agréable doré a certains endroit, comme sous sa poitrine, la mettant d’ailleurs en valeur. L’ouverture sur sa gorge est carrée, mettant en valeur la poitrine menue sans dévoiler la musculature désagréable des épaules. Les manches sont vertes, bouffante et orné de bande de tissus doré et brodé. Les faisant bouffante et étroite cependant par endroit.

    Coté bijoux il y en avait certes, mais sans exagération. Un collier d’or et de gemme verte nommée émeraude. Un bracelet dans les mêmes teintes et gemmes, rappelant la présence de celui entourant son coup. Des boucles d’oreilles pendant dans la rivière rousse de sa chevelure et enfin… un anneau, précieux pour elle comme si sa vie en dépendait. Nulle autre bague à ses doigts, normale après tout quand on sait qui lui a offert a une époque ce bijoux.

    Qui en voyant la Général apprêtée de la sorte oserait dire encore qu’il s’agit la que d’une petite moins que rien hissée a ce titre par des actes peu glorieux sous des droits chauds ? Habillé un manant comme un roi et il sera un roi. C’est ce que certains chuchotait, mais Bellone n’était pas le genre de femme à s’intéresser aux rumeurs de ce genre la. Par contre en ce qui concernait les autres… celle parlant du pays, de l’armée ou de dite arrivée d’intrus et autre… elle y laissait volontiers s’y égarer l’oreille.

    En se trouvant ici, c’est indéniablement à LUI qu’elle pensait. A son regard noisette, a ses cheveux qu’il avait laissés long pour elle, parce qu’elle lui avait dit les trouver plus agréable lorsqu’il était plus long et qu’il pouvait caresser son corps quand IL l’embrassait. A sa peau halée, a son ventre plat et a ses épaules larges. Elle pense à l’homme qui fut durant un moment trop long et trop bref, son compagnon d’âme et de cœur. Trop long car elle ne pouvait pas l’oublier, laissant dans son cœur une déchirure large et douloureuse. Trop brève car elle n’avait pu que gouter au bonheur absolue d’être ensemble… et que cette joie n’est jamais assez longue.

    Son cœur sembla se serrer dans sa poitrine jusqu’as lui en faire mal. Qui aurait cru que d’être demandée ici pour prévoir les futurs plans d’action contre les révolutionnaires lui ferait tel mal ? Comme elle avait envie de pleurer, de s’arracher le cœur plutôt que de continuer à endurer ce mal… pourtant son visage ne trahie rien, elle est extérieurement d’un calme digne et paisible comme un lac. Immobile en surface mais agitée de vie en dessous.

    Comme si quelqu’un avait lu dans son esprit, quelques pas la firent siller un instant, troublant sa solitude à son moment de larmoiement personnel et introspectif. La sauvant quelque part de la folie déchirante qu’elle avait connue en apprenant la mort de celui qui avait pour elle été si important pour elle. Les pas léger se voulait discret, elle ne chercha donc pas a esquisser le moindre geste ou encore a montrer qu’elle n’avait eu connaissance de la présence d’une tierce personne.

    Le bonjour survint sans qu’elle ne bronche, un vague sourire trop rare depuis longtemps, illuminant un peu son visage. Juste a sa voix elle sait de qui il s’agit, elle se redresse donc dans une posture plus digne d’une dame et se retourne, posant sa main sur sa poitrine en feignant la petite surprise, comme certains rie d’un clown pour lui faire plaisir et le rassurer quand a ses dons. Bien sur Bellone n’était ni douée pour la feinte, ni très motivée pour une telle mascarade.

    « Ho vous alors ! Ne vous a-t-on jamais appris à ne pas effrayer les demoiselles ? »


    Remise de son ersatz de stupeur, elle s’inclina noblement. Faisant une révérence agréable a l’homme face a elle qui avait l’air d’avoir eu peur qu’elle ne lui en colle qu’il se soit ainsi approché d’elle pour lui faire peur. Ho elle aurait pu, mais cela n’aurait certes pas été très judicieux.

    « Bonjour a toi, Ô fou parmi les fous. Que me vaux l’honneur de vous voir ainsi me malmener ? »


    S’étant tournée face a lui et délaissant le soleil, la voici qui pose séant contre la rambarde et ses mains de chaque coté, prenant ainsi appuie en une position décontractée sans être négligée. Elle l’examina du regard, sachant déjà cependant ce qu’elle trouverait devant ses yeux couleurs de feuillage. Car oui, elle l’avait déjà vue dans ses costumes ridicules, mais elle devait avouer s’être demandée ce qu’il donnerait en étant habiller comme tout a chacun… rare sans doute serait ceux pouvant affirmer qu’il s’agit du fou ou d’un simple homme.


Dernière édition par Bellone Lastareth le Ven 19 Nov - 15:22, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Des ombres dans le noir   Des ombres dans le noir EmptyMar 31 Aoû - 21:18

Il avait raté ! Le Fou avait raté ! La surprise feinte de Bellone ne l’avait pas trompé. Il connaissait suffisamment la peur pour pouvoir la lire dans le regard des gens. Il l’avait vue de nombreuses fois chez les gens lorsqu’il sortait dans ses habits de ville, où aucune couleur chatoyante ne détournait leur regard de son corps disgracieux. Il avait raté, ça ne lui arrivait pas souvent mais ça le mettait chaque fois en rage. Il ne supportait pas d’échouer, toute militaire que soit Bellone. L’échec ne faisait pas partie de sa vie, ce soir encore moins que les autres, il n’était pas d’humeur. Elle lui avait fait rater son tour ? Bien ! Il se défoulerait d’autant plus sur elle, la seule personne qui ne soit sans doute pas endormie dans le palais.

- L’honneur ? N’y voyez là aucun honneur, je m’ennuyais, vous étiez là, c’est tout.

Le Fou de méchante humeur, voilà bien quelque chose auquel il ne fallait pas se frotter. Il ne la laisserait pas partir tranquille si jamais elle cherchait à l’éviter, il la poursuivrait jusqu’à la porte de ses appartements. Mais pour le moment, elle était encore là, en face de lui et il était temps de lui montrer ce que Bouffon du Gardan signifiait, dans tous les sens du terme.

- Vous me paraissez bien songeuse pour une soirée si paisible. Ce n’est pas normal. D’aucun diraient que votre cœur soupire encore pour Elandor. Vous savez pourtant bien qu’il est mort. Un jour, il vous faudra apprendre à passer au dessus.

De la méchanceté à l’état brut, il le savait, mais il n’en n’avait cure. Il ne fallait pas qu’elle se demande pourquoi lui ne dormait pas à une heure où tout le monde était dans ses appartements, que ce soit accompagné ou non. D’ailleurs, le Fou n’était jamais accompagné. Il ne l’avait jamais été, les femmes ne l’intéressent guère, jamais il n’a ressenti, comme tant d’autres, le besoin d’en serrer une dans ses bras. Oh, de temps en temps, il se soulageait bien, il était un homme après tout, pas comme les autres, certes, mais un homme tout de même.

- Je connais plus d’un homme qui serait ravi de vous avoir dans son lit.

Là, il virait à l’incorrection et il le savait, pourtant, il ne pouvait s’en empêcher. Elle avait ruiné son tour ! Jamais il ne s’était montré aussi gratuitement méchant et d’un coup, il n’était pas fier. Les considérations sur son avenir ne lui réussissaient pas. Avant qu’elle n’ait pu prendre la parole, il se reprit :

- Désolé. Je suis de mauvaise humeur, je n’aurais pas dû dire ça. Je n’ai pas à me défouler sur vous. Tout au plus, à vous divertir.

C’était cela, il venait de faillir à sa mission. Il n’avait pas distrait la Générale, il l’avait insultée. C’était quelque chose qui ne lui ressemblait pas. D’habitude, il se contentait de taquiner. Voilà bien quelque chose qu’il ne souhaitait pas recommencer. Le Fou était décidé à racheter sa conduite d’une manière ou d’une autre, mais il allait sans doute devoir se montrer patient. La femme qu’il avait en face de lui n’était pas du genre à se laisser faire, il la connaissait bien depuis le temps qu’elle fréquentait le palais. Par contre, il y avait peu de chance qu’elle en sache beaucoup sur lui, réservé, secret, nul ne savait rien de sa vie passée ou même de sa vie privée actuelle. Il décida qu’au lieu d’être gratuitement méchant, il déridait le visage sérieux de Bellone.

- Voulez-vous que je vous fasse un tour ? J’en ai récemment découvert un nouveau qui devrait vous amuser.


Il attendait la réponse, impatient. Peut-être lui ferait-il le même tour qu'à Éléni ? À moins qu'il n'en choisisse qui permettrait à Pim' de se défouler un peu ? Perché sur son épaule, celui-ci s'agitait devant les bijoux brillants de la Générale. Si le Fou ne le retenait pas, d'ici peu, il sauterait sur elle pour lui chiper un bracelet.
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MessageSujet: Re: Des ombres dans le noir   Des ombres dans le noir EmptyDim 5 Sep - 11:46


- Bellone Lastareth, 1ère version -
    - L’honneur ? N’y voyez là aucun honneur, je m’ennuyais, vous étiez là, c’est tout.

    Dit de la sorte, c’était presque vexant. Qu’il soit d’humeur mauvaise ne la regardait pas, jusqu’à se qu’il parle d’Elandor. Un amour secret connu d’une autre personne… voila bien quelque chose qui n’avait plus rien d’une confidence à deux. Serrant la mâchoire elle se détourna de lui pour plonger son regard assombrit par la douleur autant que par la colère, vers le contrebas. Les paroles étaient dure, violente, mais pourtant, Bellone se contenta de se pas bouger, d’écouter sans l’arrêter le fou. Car oui, Il était fou de mettre à vif une femme déjà à terre. Et bien soit, il en paierait les conséquences.

    Ho bien sur il se rendit compte de son incartade, mais trop tard pour vraiment revenir en arrière. Elle allait lui en donner du divertissement, le genre de ceux qui donne des douleurs aux petits matins. Et non, elle ne parlait pas de ces jeux sous les draps, fort agréable… mais plutôt de torture diverse et varier. Tiens, d’ailleurs si monsieur le bouffon continuait sur cette pente glissante, elle avait quelques idées quand a qui s’adresser. Après tout, son garde fou n’était ‘il pas la pour lui éviter d’agir de manière trop vive ? Et puis il n’avait aucune répugnance a se salir les mains… Éloignant toute les pensées qu’elle avait des divers façons de le faire souffrir, elle se retourna, plongeant son regard a la fois noble et colérique dans celui de l’amuseur.

    « Je ne veux nul tour, nul bouffonnerie venant de toi ou de Pim. Ta méchante humeur n’est pas raison pour oublier quel est ta place et je ne crois pas t’avoir invité à parler de mes frasques ou de mes besoin d’hommes dans mon lit. J’ignore comment tu as su qu’Elandor et moi étions… »


    Elle eu un tressautement dans la voix qui partie légèrement dans les aiguës. Elle s’arrêta donc pour déglutir et prendre une ample respiration. Savait’ il pour leurs fiançailles a présent rompu par la mort ? Ou n’était’ il au courant que de leur relation et de leur amour qui hélas, peinait à s’éteindre dans le cœur de la rousse ? Elle se refusa a en dire trop, préférant le laisser dire ce qu’il savait plutôt que de lui offrir un peu plus d’information sur quelque chose qu’il n’aurait même pas du savoir.

    « Qui t’as mit au courant de ça ? Dit le moi et je promets de te pardonner tes facétie sans discuter. Ensuite tu pourra faire ton office de drôle et me faire rire si toutefois tu sais comment consoler le cœur faute de pouvoir apaiser l’âme.»

    Elle crispa ses mains sur la pierre de la rambarde. Elle avait le cœur battant a tout rompre, elle avait l’impression qu’on la privait d’une partit du souvenir de son âme sœur. Comme si le secret les avaient protéger de tout et tous… a présent, il n’était plus la pour lui faire oublier les tracas de la vie… et cette vie qu’il avait laissé en elle était morte a sa suite. Combien aurait’ elle donnée pour être seule et pleurer toute les larmes que son corps eu été capable d’engendrer ?!
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Dernière édition par Bellone Lastareth le Mer 17 Nov - 12:43, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Des ombres dans le noir   Des ombres dans le noir EmptyMer 8 Sep - 13:13

Le Fou n’aurait pas cru cette femme aussi dure que ce qu’il voyait. Il était étonné, il pensait pourtant bien la connaître. La réponse à la question qu’elle lui posait, jamais elle ne l’aurait, le Fou n’était pas de ceux qui balançaient les gens. D’ailleurs, il ne se souvenait plus comment il l’avait appris. Des rumeurs sans doute, parce que les deux protagonistes étaient trop célèbres que pour que leur petit jeu passe totalement inaperçu. Puis, il y avait eu cette fois où il avait été divertir es troupes. Il se souvenait encore d’un échange de regard qu’il avait capté entre eux. Jamais il n’avait quelque chose d’aussi fort et pourtant sans mots. Ces deux là partageaient quelque chose de bien plus fort que l’amitié. C’était quelque chose qu’il ne comprenait pas et ne comprendrait sans doute jamais. L’amour, pour lui, ne signifiait rien. Il n’avait jamais aimé qui que ce soit. Il s’entendait mieux avec certaines personnes que d’autres, mais ça s’arrêtait là. Il se souvenait avoir été aimé par ses parents, il y a bien des années de cela. Mais aujourd’hui, qui aimait le Fou ?

Qu’il était étrange de constater que cette idée n’effrayait pas le Fou. Personne n’aimait l’homme qui se cachait derrière son costume. Et alors ? Les gens riaient du Fou, riaient de ses tours, trouvaient son singe attachant, alors que demander de plus ?

- Vous posez des questions dont les réponses ne vous aideront pas… Les rumeurs courent depuis longtemps pour qui sait écouter.


Parce que le Fou, s’il est doué pour une chose, c’est pour écouter les conversations qui ne le regardent pas et distinguer le vrai du faux dans les élucubrations des cuisinières et serviteurs. Depuis quelques temps, les rumeurs qui parcouraient la ville étaient étranges, vraiment étranges. C’était avant l’arrivée des Olarils. On parlait d’un groupe, au sein même de la ville, qui s’était proclamé dissidence. On murmurait que son chef était extraordinaire, un homme d’une prestance incroyable. Le Fou n’avait pas encore réussi à démêler le vrai du faux dans toutes ces histoires mais un jour, il y arriverait. Tout comme il percerait le secret qui entoure Éléni. Il le voulait et sa Volonté était forte.

- Je ne sais pas comment vous avez pu croire que personne ne serait au courant. Je peux cependant vous assurer que pour la plupart des gens, il ne s’agit que d’une rumeur périmée puisqu’Elandor est décédé.

Le Fou n’était pas un homme doué d’une grande compréhension des émotions humaines. Il vivait dans un monde à part, à la limite de la folie réelle et il ne savait pas comment rendre à Bellone le sourire qui avait quitté son visage depuis trop longtemps. Mais qu’il ne comprenne pas les émotions des autres ne signifiait pas qu’il ne soit pas doué d’une certaine compassion. Il aimait voir les gens rire et sourire à ses blagues et farces et voir Bellone imperturbable était une insulte à son talent…

Peut-être, songea-t-il, peut-être qu’une histoire de son cru trouverait grâce aux yeux de la générale.

- Je connais une histoire qui pourrait vous amuser quelque peu. Me laisserez-vous la conter ? Elle est un peu grivoise, je le crains, mais soyez assurée qu’elle n’est point choquante.

Puis, n’attendant pas son réel assentiment, il raconta cette histoire qu’il tenait d’un laquais dont le frère était un guérisseur.

- Un nommé Cadfael, guérisseur dans les bas quartiers, fut appelé au chevet d’une jeune fille qui s’était déboité le genou en dansant. Pour la remettre, il fut obligé de manipuler longuement la jambe et la cuisse de la jeune fille : or comme la peau était blanche et douce, cela produisit chez lui un certain effet dont il fut fort gêné. Quand le membre fut redressé, il poussa un soupir de satisfaction, puis lorsque la patiente s’enquit de ce qui lui était dû pour ses soins, le guérisseur lui répondit qu’elle ne lui devait rien. – Celle-ci demanda pourquoi : - « Nous sommes quittes, lui dit-il, car nous nous sommes rendus le même service l’un à l’autre. »

L’histoire n’était pas drôle en soi, mais elle était amusante et amenait souvent l’auditeur à sourire à cause de son côté graveleuse. Le Fou aimait souvent la raconter et il espérait qu’une fois de plus, elle ferait son office.
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