Les Tables d'Olaria
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilPortailRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment :
Cdiscount : -30€ dès 300€ ...
Voir le deal

 

 Amarante Jagharii

Aller en bas 
3 participants
AuteurMessage
Amarante Jagharii
Décédé
Décédé
Amarante Jagharii


Nombre de messages : 12
Age : 73
Date d'inscription : 24/05/2010

.:: Le Carnet ::.
Âge du Personnage: La soixantaine
Profession: Stratège
Positionnement : Dissident ?
Amarante Jagharii Empty
MessageSujet: Amarante Jagharii   Amarante Jagharii EmptyMer 26 Mai - 2:49

Vous m'excusez, je n'ai pas eu la force de corriger ou de faire une présentation propre. Mais on excuse tout à cinq heures du matin, non ?

Amarante Jagharii Iledor

Amarante Jagharii Vous
Derrière l'Ecran, le Joueur.

    • Pseudo Pas vraiment de pseudo universel. Mais vous pouvez m’appeler Robert. Robert c'est très bien.
    • Âge 20 ans.
    • Localisation Milieu de la France.

    • Autre personnage

    • Temps consacré au net (et au forum) dans une journée Quelques heures.
    • Comment avez-vous connu Les Tables d'Olaria ?Un classement de forum.
    • Quelque chose à ajouter ? 'Accrochez-vous à ma bitte, mousaillon !'


Amarante Jagharii Autre
Devant Vous, le Personnage.

    Amarante Jagharii Identite

  • Prénom(s) Amarante, Arona, Shaedan
  • Nom Jagharii
  • Âge La soixantaine
  • Sexe Mâle
  • Statut Noble de Sang
  • Profession ou métier Stratège

  • Positionnement :
        Dissident, quoique...


    Amarante Jagharii Physique
  • Taille 180cm.
  • Poids 80kg.

  • Description physique détaillée Un poète de la cour, comme à son habitude doux-amer, a su dépeindre dans la lumière crue d’un poème aussi piquant qu’élogieux l’ancien Général des Armées à présent retiré, ce Stratège maintenant vieillissant qu’est Amarante Jagharii.
    « La gloire a sillonné de ses illustres rides
    Le visage hardi de ce grand Cavalier
    Qui porte sur son front que nul n'a fait plier
    Le hâle de la guerre et des soleils torrides. »

    Hélas ! Pas de pitié dans l’âme de l’aède, qui vise juste et assène ses vers comme l’on assène un coup de taille, c’est-à-dire en plein cœur et avec l’habileté cynique du spadassin. Car en effet, le quatrain ci-dessus trace en une phrase l’allure actuelle de celui qu’on appelait naguère « le Lion ». Et du lion, il en avait l’apparence !

    C’était autrefois un jeune homme plein d’allant, la fleur de la noblesse de sang Ilédore. Cavalier endurant et doué, son teint, béni par le soleil des provinces, avait pris la couleur du cuivre. Son corps, sculpté par la guerre, les voyages et la rude vie du soldat en campagne, était vif, souple et robuste à la fois. Son regard était perçant et ses yeux, quoique d’un banal affligeant, pétillaient d’une intelligence affutée comme sa lame. Digne descendant de la noble maison des Jagharii, il était le parangon de ses pairs, le loyal serviteur du bien public, il était le Lion d’Edor Adeï.

    Pourtant, même un homme invincible ne résiste pas aux outrages du temps. Et Amarante n’a rien d’invincible, il l’a toujours su. Sa condition de simple mortel, petit jouet aux mains de Therdone, ne l’a pourtant pas poussé à se vautrer dans le stupre ou se résoudre à la vie dissolue de sa caste. Fortement influencé (contraint ?) par son père et son oncle, il s’astreignit très tôt un mode de vie basé sur la fortification de la volonté, l’abattement des désirs superflus et, surtout, une certaine idée de la société. « Commander par l’exemple n’est pas une bonne solution. C’est la seule. »

    Cet apophtegme, riche de renseignements sur Amarante Jagharii, donne sens à son style de vie pouvant être jugé difficile, voire sévère, pour les gens de son rang. S’obligeant à cultiver sa popularité tant auprès de ses soldats que de ses adversaires, il a su faire fi de la déliquescence inéluctable de son enveloppe charnelle pour faire triompher la Volonté et, ainsi, continuer à combattre et vaincre sur le terrain, avec le reste de l’armée. Animé par un feu sacré lui venant de sa grande piété, il a su se maintenir dans une forme époustouflante. Certes, cette flamme s’est ternie, et dans les yeux noirs du Stratège on ne voit plus aussi fréquemment cette étincelle qui, autrefois, illuminait son regard, mais le corps, forcé à une alimentation saine et un entraînement strict, garde la robustesse de son jeune âge, à défaut de sa vivacité.

    Ainsi Amarante, s’il sait la guerre contre le Temps perdue d’avance, n’hésite point à remporter encore quelques victoires et oppose une résistance aussi farouche qu’héroïque pour retarder encore un peu le triomphe de son implacable adversaire. Bien sûr, cela lui coûte cher, et son visage, qui dans un autre temps était à l’avenant et aux sourires, s’est émacié, donnant au Stratège un air plus grave qu’auparavant. Laquelle gravité ne fait que renforcer son charisme auprès de l’armée, qui voit en lui un vétéran assagi par les multiples campagnes qu’il a mené, un général qui, pénétré par la sagesse sanglante des champs de bataille, a sacrifié sa jovialité d’antan contre une grande expérience de la guerre.

    Effectivement, quand on voit le Stratège, quand on entend son timbre grave et puissant résonner sur le champ de bataille, on reprend courage et on s’enhardit, persuadé que ce seigneur rompu aux sciences stratégiques et tactiques amène avec lui la victoire assurée. Sa moustache robuste de cavalier finit de convaincre les plus hésitants, c’est dire ! Il y a quelque chose de sobre et de digne qui s’impose, peut-être grâce à son nom, son ancienne charge ou encore les nombreuses guerres qu’il a remporté au nom du Royaume.
    [/color]
[/list]

[*]Particularité physique notable Pas.

Amarante Jagharii Psychologie
[*]Description psychologique détaillée A vrai dire, Amarante Jagharii n’a jamais été le héros que beaucoup de ses hommes décrivent. Bien que doté d’un caractère pour le moins affirmé au sein de l’armée, où il ne tolère aucune indiscipline quant aux ordres, il est avant tout un homme posé et réfléchi, affable et diplomate. S’il est loin d’être la tête brûlée parfois dépeinte et encore moins le guerrier qui brise l’élan ennemi dans une charge en première ligne, il n’oublie cependant pas de cultiver cette réputation auprès des soldats, laquelle lui confère une très forte aura et une image de général guerroyant parmi ses soldats, au front. La vérité est plus terne, mais bien moins dangereuse pour ce stratège et d’une sinistre efficacité sur le plan tactique.

Homme prudent et tacticien dans l’âme, il se situe à l’arrière des lignes, la plupart du temps sur une élévation permettant d’observer les évolutions du combat. Accompagné de sa garde personnelle, une troupe de cavalerie lourde rôdée et extrêmement disciplinée, il épie le champ de bataille et attend, patient, que se révèle la faille pour ensuite s’engouffrer à l’intérieur et briser les lignes ennemies. Cette tactique lui permet d’éviter tout dégât inconsidéré et d’assener le coup de grâce dans la majorité des batailles.

Mais décrivons ce Stratège de façon plus générale et profonde, car cet homme n’est pas dénué de paradoxes. Tiraillé dès son plus jeune âge entre les influences de son oncle, moine mais également esthète, et l’autorité de son père, Stratège sanguin et exubérant, il n’arrivera jamais à choisir entre les deux choix offerts et se résoudra à suivre les deux chemins à la fois. Ainsi on retrouve en lui le savant mélange entre l’érudit passionné d’histoire et d’art et l’homme d’armes bouillonnant et paternel voire autoritaire. Cette étrange combinaison est l’une des raisons des succès militaires d’Aramante, qui a su allier la connaissance des grands écrits que doit connaître tout bon Stratège et l’expérience du général menant l’assaut l’épée au poing.

Autre paradoxe, le style de vie martiale qu’il s’impose et, pourtant, l’amour qu’il porte à certains arts. Cet étrange mélange n’est pourtant pas étonnant : Amarante s’est épris d’une admiration sans borne pour les Anciens. Ce féru des textes antiques retrouve, dans les arts qu’il juge nobles et dans la vie frugale qu’il mène, un peu de la pureté des rois et des généraux des temps anciens. L’Opéra chante les tragédies des conseillers vertueux et des exploits des princes audacieux, les sculptures des hommes légendaires lui rappelle son devoir envers le royaume, l’architecture de la cité royale le rend fier de la culture millénaire de son pays.

Bref, Amarante est un homme de l’ancienne école et quelqu’un de très pieux. Son interprétation du message de Therdone peut être résumée ainsi : si la Volonté de l’individu prime, il faut néanmoins répartir la société dans diverses castes, comme Therdone s’est divisé en plusieurs éléments pour créer le monde. Sans ordre défini, tout ne serait que chaos et excès, comme Therdone l’était avant la Création. S’appuyant sur cette exégèse l’Unité via la division, on peut le considérer comme partisan de l’ordre social établi. Ainsi, quoique jugeant les gens sur leur Volonté et, subséquemment, sur leurs actes, il reste très réticent à l’intrusion d’individus extérieurs à sa caste, à moins que celui-ci ne se soit illustré vaillamment et puisse être considéré comme un noble de rang (et encore, la pilule passe parfois mal). A l’inverse, les fils de famille, oisifs et vénaux, sont pour lui un sujet d’irritation d’autant plus important depuis que le Conseil manigance pour corrompre cette institution sacrée qu’est l’Armée, le pilier du royaume et l’origine de toute vertu.

Cela nous amène à la relation qu’il entretient avec sa fille, Elenor Jagharii. Celui-ci s’est vite entiché de sa puînée, lui passant souvent toutes ses lubies et la gratifiant d’une confiance quasi aveugle. Attention cependant à ne pas imaginer Amarante comme un papa laxiste gâtant sa fille. Au contraire, l’amour qu’il lui porte pourrait se résumer à l’adage du « qui aime bien châtie bien ». Sa fille ayant décidé de suivre sa voie, il la considère comme son héritière, reproduisant le même schéma relationnel qu’il avait avec son père. Toujours derrière Elenor, il est un observateur bienveillant mais également un père sévère. Attaché aux valeurs typiquement militaires, il voulut la laisser faire ses preuves et s’élever par son seul mérite. « Notre nom ne t’offrira aucun privilège. Il t’accablera de devoirs. » Avait-il dit à Elenor le jour de son entrée dans l’armée. Non pas qu’il craignait que sa fille soit assez indigne pour lui demander quelque promotion, mais plutôt pour renforcer sa propre résolution de rester impartial. Car il est difficile à Amarante de donner tort à sa fille, qu’il considère comme la fleur de la noblesse Ilédore. Peu de gens pourraient convaincre cet homme aux avis tranchés que sa fille agit mal ou contre son nom. Cependant, depuis que la guerre s’intensifie et que sa puînée est sortie des rangs, Amarante a pris conscience du péril qui pesait sur les Jagharii.

En effet, bien qu’il ait accepté le concubinage d’Elenor avec un bourgeois, chaque jour lui rappelle qu’il se rapproche un peu plus des Enfers. Ce pressentiment le rend très partagé quant à l’absence d’héritiers Jagharii et pense de plus en plus à convaincre sa fille d’épouser un noble de bon sang afin que leur lignée perdure. Pour l’instant, il voit son concubin comme un amant, une relation légère sans gravité.


[*]Particularité psychologique notable Plutôt qu’une particularité, ce serait plus un fléchissement du caractère normalement diplomate d’Amarante. Ce dernier, depuis que la guerre s’intensifie, se montre plus dur avec ses hommes comme ses adversaires et il lui arrive de plus en plus fréquemment d’oublier de vêtir sans main de fer dans son habituel gant de velours.

[*]Connaissances, Savoirs, Capacités Entraîné dès son plus jeune âge au métier des armes, il est un cavalier émérite et un fin bretteur. Du moins l’était-il. Bien qu’expérimenté, il vieillit malgré tout et n’a plus le dynamisme de ses vingt ans. Epéiste encore respectable, il ne tiendrait pas longtemps contre des jeunes gens entraînés. De même, les cavalcades d’antan son révolues, et si autrefois il pouvait parcourir le royaume d’une traite et livrer bataille incontinent, il est maintenant moins endurants quoique toujours bien conservé. Les charges qu’il apprécie temps sont maintenant un luxe à pratiquer avec parcimonie.
Issu d’une des grandes familles de la noblesse de sang, il est connu pour être un homme influent et (encore) avenant. Sa position au sein de l’armée et le prestige dont il jouit auprès de la soldatesque font de lui un militaire puissant sur lequel il faut compter. Passionné par les grands récits et rompu à la subtilité de la culture du royaume tout comme de sa politique, il peut encore faire montre de ses qualités de rhéteur, bien que la guerre ait réduit son répertoire aux discours guerriers et patriotiques.


Amarante Jagharii Passe


      Le cortège d’Arona, frère du Stratège Beltza Jagharii, fendait la foule à toute vitesse, les hommes d’armes en tête de file, dégageant sans douceur les étourdis qui n’auraient pas été avertis par les cris et le tumulte que provoquait la suite du moine Jagharii dans l’avenue. L’été touchait à sa fin, les échoppes étaient pleines, les colporteurs pullulaient, les badauds flânaient, plus nombreux que jamais dans cette artère reliant le quartier des Temples aux nobles maisons. Sans les soldats que lui avaient envoyés son frère, Arona aurait été bloqué pendant des heures dans cette marée humaine, lente à réagir aux simples ordres, mais plus prompte à dégager le passage lorsqu’une bande de porte-épée menait la danse. Ils avançaient vite, ils se précipitaient, bousculant la populace, grognant après elle.

      Bientôt, on arriva à la Villa Jagharii. Arona laissa échapper un soupir d’aise une fois les portes franchies, tant par nostalgie que par soulagement. Ils étaient enfin arrivés et selon son frère, l’affaire ne pouvait souffrir aucune minute de flottement. Il lui avait commandé d’être des plus dirigeants. Et en effet, l’affaire était urgente. Beltza Jagharii allait enfin avoir un héritier. Après des années de doutes sur la fécondité de sa femme, celle-ci allait enfin lui donner ce qu’il convoitait tant. Le prolongement de la noble maison Jagharii, la nouvelle génération. C’était il y a soixante ans, et pourtant, Beltza était déjà âgé, tout comme Arona, qui n’avait pas réussi à avoir un enfant de sa femme, morte il y avait de cela quelques années. Quelle malchance pour les Jagharii, tomber sur autant de femmes stériles, se dit-il, n’imaginant pas une seule seconde que cela pouvait avoir un lien avec leur virilité. Quelle malchance, vraiment.

      Sans plus attendre, Arona descendit de son baldaquin porté par quatre solides Ilédors, suivit un serviteur, traversa l’un des patios de la riche villa, ne jetant même pas un coup d’œil à cette cour intérieure où il avait passé une grande partie de son enfance. S’introduisant dans une salle assombrie par de lourdes persiennes noires où seuls des braseros installés à la va-vite jetaient sur la scène un semblant de lumière. Il embrassa d’un regard inquiet la pénombre qui lui faisait face. Un lit, toute une bande de sages-femmes à l’entour et dessus, le corps de sa belle-sœur, inanimé.
      « J’ai un fils. »
      Une voix avait soudain déchiré le silence sinistre qui régnait dans cette chambre. Sursautant, Arona se tourna d’un bond vers l’origine de la voix. C’était Beltza, immobile. Le moine l’avait pris pour une statue, une statue qui tenait un enfant lui aussi immobile, tendrement maintenu par les mains calleuses de son père, qui n’avait même pas relevé la tête, contemplant le visage marmoréen de son héritier.
      « Elle l’a appelé Amarante, comme notre père. »
      Inquiété par la douceur soudaine de son frère, Arona le moine craignait que la mère ou l’enfant ne fût mort pendant l’enfantement. Cela aurait pu expliquer le calme presque gênant de Beltza, ce homme qui avait toujours été de la plus grande exubérance en toutes circonstances.
      « Elle… est morte ? »
      Beltza tourna enfin son regard vers Arona, des éclairs dans les yeux. Une seconde de flottement et Beltza retomba dans l’observation émue de son premier fils. Il aura fallu cinq ans de mariage.
      « Elle dort. Viens. Viens bénir l’enfant, il est ton neveu, après tout. »

      Dix ans étaient passés depuis ce jour. Amarante était devenu un enfant solide, coriace. On l’avait d’abord cru faible, mais il était toujours là, plus robuste qu’aucun autre, pour le grand plaisir de son père, et il faisait preuve d’une curiosité intellectuelle débordante, ce qui contenta son oncle. Bientôt, les deux hommes s’engagèrent dans de grandes discussions sur l’avenir de l’enfant, l’héritier Jagharii. Conseiller, militaire ? Les débats étaient houleux, les disputes nombreuses, allant parfois même jusqu’à l’algarade. Le père d’Amarante, Beltza, avait toujours été un passionné, un homme brûlant d’un feu qui le rongeait. Il était brillant, c’était un épéiste réputé, un homme querelleur qu’on craignait. Le moine ne tarda pas à son frère le choix de la prochaine carrière d’Amarante, qui fut rapidement orienté vers le métier de la guerre.

      Il recevait l’éducation d’un prince de la noblesse. Son père lui-même daignait bien le voir s’entraîner, lorsqu’il n’était pas en campagne ou en garnison. Le reste du temps, c’était son oncle, Arona, qui continuait à lui faire découvrir les beaux arts, les légendes de leurs ancêtres, ces héros de guerre, ces hommes qui avaient combattu au côté de Bakarne lui-même. La lecture était devenue une habitude possessive chez lui, et il se montrait peu loquace lorsque son oncle n’était pas là. Son père s’en contentait bien, épargnant ses loisirs tant qu’il continuait à progresser à l’épée. S’il lui avait interdit qu’on lui enseigne l’Histoire de leur race, nul doute qu’Amarante aurait été plongé dans une apathie profonde, perdant rapidement son entrain pour les choses de la guerre. Car ce qu’il apprenait sur les parchemins, il les rêvait. Il ambitionnait d’égaler les plus grands rois, les meilleurs bretteurs, les plus habiles stratèges. Les récits datant de milliers d’années transformaient sa fougue en une passion rare et prisée dans la noblesse de sang, souvent oisive et dilettante. Prenant pour modèle les rois, ces êtres légendaires, il s’imposait à un régime des plus stricts, suivant en cela son père. Son enfance n’avait pas besoin de menaces ou d’ordres, car il se faisait violence lui-même, il se créait lui-même.

      Il avait un reflet en tête, son reflet, ce qu’il voulait être. Gonflée par l’orgueil, sa volonté n’en était que plus grande, excitée par les félicitations de ses instructeurs. Hélas, cette arrogante est souvent fatale pour un jeune homme de son rang. Il croyait être le reflet qu’il avait formé dans son esprit et bientôt, alors qu’il entrait au sein de l’armée pour y briller, il se laissa aller à une vie dissolue. Petit gandin amateur d’art, spadassin à la manque, il avait rejoint cette jeunesse pourrie par des désirs partant en tous sens, ces fils de famille se reposant sur leur laurier. Son père, croyant accélérer les choses, lui avait offert un rang d’officier dans l’une des casernes, qu’il désertait le plus souvent pour les bas quartiers. La chose se sut et son père malade de colère, le rétrograda immédiatement et l’envoya sans délai dans le nord, où certaines tensions se faisaient sentir.

      Ainsi commença la vie de soldat de Jagharii. Misérable soldat ! L’aurait-il cru un jour ? Plus de compagnon de débauche, plus que des soldats, plus que des landes désertes et des villages boueux. Et pourtant, les consignes avaient été claires. Tout homme accordant le moindre traitement de faveur à Amarante, voire même une once d’équité envers lui, serait sévèrement châtié par le Stratège lui-même. Le ton était donné. Amarante fut brisé, sa volonté, pourtant si chère à ses yeux, avait volé en éclat. Eploré, Amarante envoyait lettre sur lettre à son oncle, Arona Jagharii, pour qu’il convainque son père de le faire revenir. Après de nombreuses semaines, il ne reçut qu’une seule lettre, concise, lapidaire. « La volonté ne doit jamais être distraite. » Prenant cette lettre pour une farce cruelle, il l’oublia bien vite. Pourtant, il ne tarda pas à redécouvrir, l’ennui de la garnison aidant, ces quelques parchemins qu’il avait pu emmener avec lui.

      La vie passa, et bientôt Amarante commanda une poignée de cavaliers. Il s’était ressaisi, s’était replongé dans l’ancienne sagesse, dans ses rêves, ses ambitions, mais cette fois-ci, sans tumulte, sans désir inapproprié. Il devait se débarrasser de tout ça, il le savait. Et peu à peu, son ancienne morgue, ses frasques, ses lubies de godelureau disparut. Il avait repris empire sur lui-même. S’adaptant rapidement au rythme militaire, il apprit à obéir, à faire ce qu’on lui disait. Commença la vraie vie. Celle des campagnes militaires, des sièges, des batailles, des ravages. Amarante était devenu un homme important, un officier génial, un diplomate de première main. Plus que de la simple tactique, son génie se trouvait sûrement dans la compréhension des rouages politiques qui animaient les révoltes récurrentes dans les provinces, les jeux de pouvoir et d’influence entre ces familles de la noblesse de sang provinciale, souvent frustrée et marginalisée par la cité royale.

      Il combattit honorablement sans pour autant perdre de vue la ruse, les embuscades, les frappes chirurgicales dont il avait révolutionné la pensée. Chaque coup qu’il portait était précis, idoine, profondément déstabilisant. Sa connaissance des rivalités provinciales, des cités et des peuples, avait été la clef de son succès. Basant ses stratégies sur sa réputation d’homme d’honneur et de garant des traditions, il put longtemps neutraliser les différentes factions les unes contre les autres, jouant sur les ambitions des uns, les craintes des autres. Il n’était plus le bras armé de la cité royale, il était le Lion d’Edor Adeï, un homme qui s’était profondément ancré dans le paysage politique des provinces, allié des uns, amis des autres, adversaire de certains. Il était invité dans les salons, on voulait l’entendre parler de ses batailles et de sa vision d’Isle. Il était devenu un catalyseur, un arbitre. La guerre s’était civilisée, pour un temps.

      Il avait trente ans lorsque le régent lui demanda de consolider cette étrange situation en s’alliant avec l’une des grandes familles de Hurg-Aari, Azira Onehii. Jeune puînée de cette famille, c’était une cantatrice en vogue, et le Lion ne tarda pas à l’épouser, s’installant pour un temps à Edor Adeï pour y jouir d’un repos mérité. De cette union naquit deux enfants, nés à peu d’intervalle.
      Le militaire ne put jouir du calme de la Villa Jagharii et repartit vite en campagne. Nos ne décrirons pas son parcours militaire, cela serait long et peu pertinent. Expliquons simplement qu’il devint, sur le coup des quarante ans, le successeur du Général des Armées. Ce coup d’éclat fut l’aboutissement de la longue carrière militaire d’Amarante, mais pas l’accomplissement de son œuvre politique. Bien au contraire, la paix, ouvrage fragile mais destiné à devenir durable, a bientôt été secouée par les mots de l’Oracle, qui augurait le retour de la vraie lignée. Si les velléités de puissance et autres ambitions des grandes familles de la capitale purent être muselée ou assouvies, les provinces ne tardèrent pas à reprendre de l’ardeur à la tâche. Un des duchés, principal prétendant au trône du fait de ses origines royales, ne tarda pas à en rallier plusieurs autres. Le brasier de la guerre trouva vite de nouvelles bûches à dévorer, et de nouveaux, ce coup de théâtre religieux bouleversa la situation politique du royaume tout entier. Les batailles n’étaient plus des rencontres civilisées, les victoires étaient sanglantes, les prisonniers perdaient plus qu’une escarmouche. Le chaos, le manque de clarté de la situation, ces choses que détestait tant le Lion d’Edor Adeï, avaient durci la ligne de conduite des soldats, devenus des bêtes sauvages exaltées par les élans dynastiques des grands des provinces.

      Dans un premier temps, le Général des Armées refusa de voir la réalité en face. Il traitait bien ses adversaires, offrait des ponts d’or aux fuyards, respectait trêves et traités. Mais le temps où l’ennemi pouvait devenir l’ami était résolu, et à présent, un cynisme délétère avait empoisonné le doux art qu’est la guerre. Après avoir essuyé plusieurs désillusions, le Lion comprit la leçon. Les adversaires le prenaient pour un faible, un homme attaché à des valeurs surannées et obsolètes. Peut-être avaient-ils raison, en tout cas, sans se départir de l’essence même de son code d’honneur, il ne tarda pas à rappeler que le Lion dominait en toutes circonstances et dans toutes les manières. Aux trahisons, il opposa les massacres les plus terrifiants, aux résistances des cités, les pillages les plus sanglants. Le nom des Jagharii inspira, pendant ces années de troubles, une terreur sacrée. Chaque déshonneur était payée au prix fort, chaque rouerie était éventée et leurs créateurs crucifiés sur le mur de leur cité. Les accords se firent plus rares, les traités moins importants, mais on osait plus les briser, car on avait appris à craindre la répression inhumaine qui s’ensuivrait. « Les règles de la guerre n’ont pas changé, il faut juste tuer plus d’hommes pour qu’elles soient appliquées. » Sinistre exploit du Général des Armées que d’avoir su maintenir un certain ordre dans les guerres, car ce haut fait avait été écrit dans le sang d’une multitude de soldats, de citoyens, de femmes, d’enfants.

      Mais pendant ces terribles guerres, qui se suivaient, sans fin, ponctuées par quelques années, quelques mois de trêve, la sombre flamme des campagnes avait éclairé le talent d’hommes et de femmes qui, en temps de paix, n’auraient pu s’illustrer. La première était Bellone, bien entendu. Bien qu’issue de la roture, elle n’avait cependant pas tardé à faire montre de ces talents de meneuse d’hommes mais également de tacticienne. Rapidement attiré par Amarante dans sa suite, il l’instruisit des faits de la guerre et la forma sur certains sujets politiques. On pourrait penser qu’il projetait l’image de sa fille, Elenor, sur la jeune femme, mais ses amis les plus proches ont des avis moins tranchés. De basse extraction, Bellone pouvait démontrer sa volonté sans craindre autre chose que la mort. Elle était, en somme, dotée d’une plus grande liberté qu’Elenor, dans l’esprit d’Amarante. Ce dernier n’avait pas conscience des dangers que prenait sa fille, souvent placé en fer de lance lors des batailles. Il surestimait sa prudence et, tant que celle-ci restait loin de son regard, jamais il ne put penser qu’il puisse arriver quoi que ce soit à celle qu’il considérait comme son héritière légitime, celle qui ferait naître le prochain guerrier Jagharii, futur Lion d’Edor Adeï. Hélas, le père s’illusionnait et lorsqu’Elenor se blessa lors d’un banal entraînement, au sein même de la cité, un peu de ses certitudes se brisa. Sa fille n’était pas immortelle, elle était à présent plus vulnérable que jamais et elle portait l’avenir des Jagharii entre les mains, ou plutôt au fin fond de ses reins. Le Général des Armées offrit un refus borné à sa fille et à tout son entourage quant à la réintégration d’Elenor Jagharii dans l’armée, et il était dur de faire plier le Lion lorsqu’il avait tranché.
      [/color]


Amarante Jagharii Viesociale
[*]Position face aux événements politiques « C’est ce moment entre la mort d’une époque et la naissance d’une autre. C’est le pire moment. » Amarante Jagharii n’a jamais été grand partisans du progrès ou de le relâchement de l’ordre social qui règne à Edor Adeï, cependant, il est lucide. Les changements s’imposeront, avec ou sans lui. Il se demande même s’il ne les mènera pas. La décadence se manifeste depuis trop longtemps, se fait trop forte pour le vieux Stratège, elle commençait même à gangréner l’Armée, cette institution, ce pilier d’Edor Adeï. Et c’était le Conseil qui menait cette vaste campagne d’abattement du Baudrier de la Cité ! Il avait du respect pour le Conseil, celui qu’il avait lu dans les parchemins des antiques. Celui-là, ce n’était plus le Conseil, une simple gamme de dynasties impies et de parvenus mégalomanes.
Le Lion n’avait pas mâché ses mots lorsqu’on l’invita à l’enterrement d’Elandor Arlanii et au sacre d’Ysor Arlanii. « Non. » C’était là tout. Non, cela ne se fera pas, car telle était sa Volonté. Orgueil d’un ancien Général sénile ? Décision tranchée de militaire parfois borné ? Personne ne put l’apprendre, et peu d’Ilédors voulurent creuser le sujet, car des rebelles des provinces avaient massé un armée immense et qu’elle fonçait sus à Edor Adeï. Rien n’y fit, et les bannières des « héritiers de Bakarne » flottaient sous la lourde muraille de la capitale. Depuis, on avait oublié les opinions des divers chefs de guerre Ilédors pour les laisser faire ce qu’ils savaient faire : écraser la vermine provinciale.
Amarante ne trahira pas les attentes du Conseil sur ce point-là. Il ne veut pas d’un provincial pour Gardan Edortas. D’abord parce que s’emparer du pouvoir en formant une armée d’étrangers (c’est ainsi que les percevait Amarante) était une inoubliable faute de goût qui menait, systématiquement, à des massacres et des révolutions sanglantes. Ensuite parce qu’aucun des chefs rebelles n’a osé s’inviter auprès du Lion pour lui démontrer qu’ils seraient assez vertueux pour devenir un grand Gardan Edortas.
Ainsi, Amarante peut être considéré comme un Dissident enraciné, bien qu’il ne rejoigne aucunement les positions de cet homme-poisson qui excitait la plèbe alors que la cité royale subissait un des pires sièges qu’elle ait jamais eu à subir, et qu’il n’offre qu’un rire gouailleur et amer à ces soi disants descendant de Bakarne revenus d’un exil de plusieurs millénaires après avoir dépassé la Gérax. Sornettes ! Et comment une bande de paysans pourrait mener la plus subtile des cités ?
Non vraiment, Amarante n’est sûr que d’une chose : Consilio Delenda Est. Ce Conseil, du moins. Il n’hésite pas à penser que des Conseillers plus modérés, plus humbles envers le Gardan Edortas, pourraient toujours s’avérer utiles. Après tout, ils étaient la voix de la noblesse de sang, avant qu’ils ne se transforment en une ignoble oligarchie sans piété ni respect pour les traditions. Ainsi, on ne peut être assuré de rien d’autres quant aux positions d’Amarante Jagharii. Certains racontent même qu’il serait prêt aux bouleversements les plus extrêmes. En effet, excédé par ce climat de chaos, il pourrait, selon les racontars, se décider à prendre les enfants d’Elandor Arlanii sous son égide, s’imposer comme régent et faire régner sur la ville la plus militaire des disciplines.


[*]Relations Sociales particulières Amarante Jagharii est partagé entre son rôle de père aimant et de chef de la famille Jagharii. En effet, depuis quelques temps, il s’interroge de plus en plus sur le destin de son unique fille, Elenor Jagharii, son héritière de facto. Pourrait-il contraindre sa volonté, risquant ainsi de la briser, et de la ramener dans son giron, doit-il la marier pour qu’enfant elle offre un descendant aux Jagharii ? Amarante reste toujours indécis sur l’existence de sa fille, cependant les derniers événements lui rappelle à quelle point le monde peut être instable et comme Therdone pourrait éteindre la noble maison Jagharii d’un simple geste.
Cela nous amène au cas de Sieben. Celui qui avait écarté Elenor de l’ombre protectrice de son père. D’abord heureux qu’elle prenne pour amant un ancien de l’Armée, aussi sombre soit son parcours au sein de cette glorieuse institution, il commence peu à peu à déchanter quant à cette relation qui s’est muée en concubinage. Il laisse faire sa fille, bien entendu, mais n’accorde pas grande importance à Sieben, sinon un peu de ce mépris que peut avoir un père aristocrate quand il sent qu’un homme de basse extraction lui ravit sa fille chérie. Et l’échéance de l’héritier se rapproche… Comment pourrait-il accorder la main de sa fille à cet homme qui n’avait jamais su se distinguer, qui n’avait pas eu la volonté de mériter Elenor Jagharii ?
Elandor Arlanii, cet homme avait convaincu le Lion, malgré tout. Il n’aurait pas fait un bon Gardan Edortas, mais un grand Gardan Edortas. Digne fils spirituel de Bakarne, il est impétueux, sanguin. C’est ce caractère colérique qui inspirait à Amarante méfiance et respect à la fois. Il voyait en lui l’avatar de Bakarne, un homme qui allait remettre l’armée au premier rang, à pacifier une bonne fois pour toutes les provinces, leur prouver qu’Edor Adeï régnait, là, maîtresse d’Isle tout entière. Il fut très satisfait de sa relation avec sa protégée, Bellone, bien qu’il craigne que cette dernière, du fait de ses humbles origines, ne lui ait pas seulement soufflé l’importance de la vertu et de l’ordre, mais qu’elle ait instillé un peu de cette envie de changement qui gonflait les cœurs de la plèbe et qui crispait le visage du Lion. Les castes doivent être préservées !
Bellone, belle Bellone. Une de ses meilleurs apprentis, une de ses meilleurs capitaines. Il avait laissé sa place à la jeune femme il y avait de cela quelques années. Non pas qu’il se sentait trop vieux (ce ne serait jamais le cas !), mais bien pour continuer à renforcer cette relation privilégiée entre Gardan Edortas et Armée. Et puis, après tout, il fallait bien que jeunesse se fasse. Seule ombre au tableau, les deux individus ne s’accordent pas sur les retombées de la Dissidence. Si Bellone veut un bouleversement des institutions, ou tout du moins un relâchement de la culture politique très rigide mise en place il y avait des siècles, Amarante ne souhaite rien plus que de préserver la culture Ilédore et son gouvernement, qui en est la source, tout en s’intéressant de près aux potentiels conséquences (très bénéfiques) que pourrait avoir une purification de ce même gouvernement, afin de le rapprocher de l’ancienne époque, où tout était mieux, bien entendu.
Ysor Arlanii n’est rien pour lui. Trop intéressé à la politique provinciale, à la guerre ou croyant naïvement que cet homme n’est qu’une punaise, il ne considère même pas comme un allié hypothétique, alors comme Gardan Edortas ! Il est, pour lui, l’exemple le plus négatif d’une situation où le Conseil est trop puissant, incapable de protéger la maison Arlanii, laissant mourir son frère, tué par le Conseil, pas de doute là-dessus.
Le Conseil. Ce Conseil doit être détruit, purifié. Les crimes des Conseillers actuels n’ont plus à être illustrés, ces gens-là sont coupables de régicide. Peu avant le siège, Amarante s’était souvent moqué de ce Conseil, qui lui chauffait les oreilles, allant même jusqu’à les accuser d’être indignes de leurs charges. Pas de doute, Amarante est l’un des Dissidents les plus puissants et des plus convaincus du moment.


[*]Équipement et possessions La maison Jagharii est riche, très riche, cela, tout le monde le sait. On peut citer la principale propriété foncière de la maison, non loin à l’est d’Edor Adeï. Mais ne nous étendons pas trop sur les terres et les richesses de cette noble famille. Contentons-nous d’Amarante qui, la plupart du temps, est vêtu de son armure de fer, légère et robuste, ceint de son épée, armé de son bouclier. Bien sûr, Amarante est avant tout stratège, voire diplomate, ainsi qu’esthète appréciant les arts d’Edor Adeï. Nulle étrangeté, ainsi, de le voir enrichir son armure de plate de vêts plus élégants, souvent simples mais parfois audacieux.

[*]Animal de Compagnie Cavalier d’élite et fier de l’être, il n’a pas un seul cheval, mais plusieurs destriers toujours à sa disposition. Assez riche pour équiper toute une armée, il se contente de ces merveilles équines, véritables montagnes de muscles au regard sauvage et à la discipline de fer. Ces destriers n’ont peur de rien, dit-on. Le bruit des lames, les étincelles des combats, les explosions du naphte, les brasiers et les batailles, rien ne peut les distraire des ordres impérieux de leur maître.

Amarante Jagharii Futur
[*]Pistes de Développement pour votre personnage Les évolutions de ce personnage sont nombreuses. Toutes les factions prétendant à l’exercice du pouvoir peuvent tenter de le convaincre de pencher pour l’une en particulier, avec plus ou moins de difficulté, comme décrit ci-dessus.
Il compte bien se mêler de la relation Sieben-Elenor, et ça, ça va pas faire plaisir à tout le monde (quoique, qui sait).
[/list]
Revenir en haut Aller en bas
Ergan Dialon
Olaril
Olaril
Ergan Dialon


Nombre de messages : 2231
Age : 33
Date d'inscription : 11/09/2009

.:: Le Carnet ::.
Âge du Personnage: 37
Profession: Intendant
Positionnement : Olaril =P
Amarante Jagharii Empty
MessageSujet: Re: Amarante Jagharii   Amarante Jagharii EmptyMer 26 Mai - 6:23

désolé Beau-papa (et oui je suis également Sieben) , mais je ne suis pas censé lire ta fiche avant que tu n'aies fait ta demande de rôles

Bien évidemment, je n'ai pas pu m'en empêcher, et je te félicite de celle-ci, je me réjouis de te voir parmi nous, en revanche, hors de question de la valider avant que cette formalité n'ait été accomplie^^
Revenir en haut Aller en bas
Amarante Jagharii
Décédé
Décédé
Amarante Jagharii


Nombre de messages : 12
Age : 73
Date d'inscription : 24/05/2010

.:: Le Carnet ::.
Âge du Personnage: La soixantaine
Profession: Stratège
Positionnement : Dissident ?
Amarante Jagharii Empty
MessageSujet: Re: Amarante Jagharii   Amarante Jagharii EmptyMer 26 Mai - 11:39

Hop ! Autant pour moi. (La fatigue. Razz)
Revenir en haut Aller en bas
Ergan Dialon
Olaril
Olaril
Ergan Dialon


Nombre de messages : 2231
Age : 33
Date d'inscription : 11/09/2009

.:: Le Carnet ::.
Âge du Personnage: 37
Profession: Intendant
Positionnement : Olaril =P
Amarante Jagharii Empty
MessageSujet: Re: Amarante Jagharii   Amarante Jagharii EmptyMer 26 Mai - 11:54

Je retire finalement ce que j'ai dit dans le Flood. Il y a des fiches pour lesquelles on a des doutes, d'autres qui ne méritent pas qu'on passe trop de temps dessus Razz

Lysandre reste ma patronne, elle me contredira peut être mais...

je n'ai pas vu d'accrochage au contexte, je suppose que les personnes mentionnées dans tes relations sont d'accord avec toi, le personnage est cohérent, se tient, est directement prêt à l'usage.

Je te valide au nom du flood, du rp et du saint esprit \o/

Tu peux donc établir ton parchemin, ton inventaire, et venir rôder dans le flood avec nous. Je pense qu'Elenor va te sauter dessus pour un rp très prochainement Razz
Revenir en haut Aller en bas
Lysandre Hirune
Olaril
Olaril
Lysandre Hirune


Nombre de messages : 6397
Age : 40
Date d'inscription : 03/01/2008

.:: Le Carnet ::.
Âge du Personnage: 42 ans
Profession: Chasseresse / Chef Olaril
Positionnement : Régulier
Amarante Jagharii Empty
MessageSujet: Re: Amarante Jagharii   Amarante Jagharii EmptyMer 26 Mai - 16:29

Voilà une fiche rondement menée ! Quel enthousiasme de notre Modo Ergan xD
Je n'ai pas encore eu le temps de lire ta fiche, mais je lui fais confiance (l'avenir me dira si j'ai eu tord What a Face ). Dès que j'ai lecturé tout ça, je vous dis si j'ai des rectifs à demander Razz
Revenir en haut Aller en bas
http://dixcordes.deviantart.com/
Contenu sponsorisé





Amarante Jagharii Empty
MessageSujet: Re: Amarante Jagharii   Amarante Jagharii Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Amarante Jagharii
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Morghan Jagharii
» Elenor Jagharii

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Les Tables d'Olaria :: Introduction à Olaria :: ♦ Les Carnets de Recensement :: ♦ Les Pierres Tombales-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser