Les Tables d'Olaria
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilPortailRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
-45%
Le deal à ne pas rater :
WHIRLPOOL OWFC3C26X – Lave-vaisselle pose libre 14 couverts – ...
339 € 622 €
Voir le deal

 

 Morghan Jagharii

Aller en bas 
3 participants
AuteurMessage
Morghan Jagharii
Ilédor
Ilédor
Morghan Jagharii


Nombre de messages : 171
Age : 23
Date d'inscription : 07/06/2012

.:: Le Carnet ::.
Âge du Personnage: 26 ans
Profession: Marchand
Positionnement : Dissident
Morghan Jagharii Empty
MessageSujet: Morghan Jagharii   Morghan Jagharii EmptyJeu 7 Juin - 22:54

Morghan Jagharii Iledor

Morghan Jagharii Vous
Derrière l'Ecran, le Joueur.

    • Pseudo : Je ne sais plus ce que j’ai mis dans les autres fiches et j’ai un peu la flemme de regarder, alors je vais mettre « P3luch0n », au pire c’est une redite, au mieux ça vous fait un scoop.
    • Âge : 24 ans. 25 dans quelques mois. (Mais hélas, je doute que vous saurez quand !)
    • Localisation : Cherchez bien, je suis pas difficile à trouver.

    • Autres personnages : Je me suis permis de rajouter des « s » à ce champ. En effet, comme certains le savent déjà, je joue Nydearin Hirune et Silbio Alagareth.

    • Temps consacré au net (et au forum) dans une journée : Au net, vaut mieux pas que je le dise, vu que je passe mes journées de travail sur l’ordinateur… Ca me permet notamment de faire des sauts réguliers sur le forum et de répondre très activement, sauf empêchement majeur.
    • Comment avez-vous connu Les Tables d'Olaria ? Cela fait un petit moment que j’en écume le forum.
    • Quelque chose à ajouter ? J’ose espérer que ce troisième personnage vous plaira.


Morghan Jagharii Autre
Devant Vous, le Personnage.

    Morghan Jagharii Identite

  • Prénom(s) : Morghan, Jallen, Zack.
  • Nom : Jagharii.
  • Âge : 26 ans.
  • Sexe : Masculin.
  • Statut : Noble de Sang.
  • Profession ou métier Propriétaire terrien, marchand.

  • Positionnement : Dissident. Même si, étant extérieur à la Capitale, il n’y avait pas spécialement de réalité à son positionnement, du moins jusqu’à ce qu’il se retrouve coincé à l’intérieur des murs d’Edor Adeï. Toutefois, c’est avec détermination qu’il partage les orientations politiques de sa famille.

    Morghan Jagharii Physique
  • Taille : 1,87m.
  • Poids : 82 kg.

  • Description physique détaillée :

    Difficile de ne pas remarquer Morghan Jagharii lorsqu’on le croise. Stature droite, marche cadencée, regard dirigé vers son objectif ne virant pas d’une once. Tout dans son attitude, sa posture, rappelle sans l’ombre d’un doute les enseignements que l’on fait apprendre aux militaires. Pourtant c’est à tort que le trop rapide observateur le classerait dans cette catégorie de personnes. Leur en vouloir est difficile, il faudrait être attentif aux infimes détails et connaître son passé pour ne pas faire cette erreur, hors les rumeurs circulant sur Morghan Jagharii sont mortes il y a des années, bien qu’il semblerait qu’une nouvelle, faisant état de son retour, naisse depuis quelques semaines. Son apparence est probablement au diapason de ses origines nobles et extrêmement fidèle au nom qu’il porte. On dit souvent que le Sang fait de nous ce que nous sommes, on ne saurait être plus vrai en parlant de Morghan Jagharii. La mine dure, tirée par des traits nets et droits, il dégage, au premier abord, cette impression de sévérité, renforcée par ses yeux d’un brun profond, et à peine entamée par des cheveux châtain foncé, mi longs, laissés libres, mais parfois indisciplinés, qui flottent légèrement au vent lorsqu’il marche. Enfant, l’on disait qu’il tenait beaucoup de son père, aujourd’hui, il en est un portrait très troublant de réalisme. Seuls ses yeux trahissent la présence du sang de sa mère car ils en partagent tous les deux la couleur et une certaine douceur.

    Habillé généralement de tenues, constituées pour la plupart de cuir, plus fonctionnelles que d’apparat mais néanmoins d’excellentes factures, il semble avoir trouvé un compromis entre l’efficacité militaire de l’habillement et la praticité d’une vie de civil. Et bien qu’il ne soit pas un homme d’arme, il ne reste pas rare de le voir parfois avec un fourreau battant sa cuisse droite (inutile de vous préciser alors qu’il est gaucher), ajoutant souvent à la confusion des braves gens qui croient avoir à faire avec un Officier de l’Armée et non à un commerçant. Pour ainsi dire. Il reste rare de le voir habillé autrement, du moins lors de ses sorties « publiques » mais ses gens pourraient témoigner l’avoir déjà vu vêtu plus simplement, d’un simple pantalon de toile épaisse et d’une chemise en lin, d’une tenue qui sied davantage à l’homme qu’il est, sachant se « salir les mains » au travail lorsqu’il le faut. Certes cela arrive de moins en moins souvent mais cela vous le saurez plus tard. En matière de bijouterie, il ne porte aucune bague mais porte quelques ornements lors de grands évènements, sans jamais toutefois abandonner un collier, une chainette en argent plus exactement, que lui avait offert sa mère lors de son adolescence et qui représente pour lui quelque chose de presque sacré qu’il n’a enlevé sous aucun prétexte depuis toutes ces années.

    Relativement grand, comme la plupart des hommes, Morghan Jagharii présente une silhouette adaptée à sa taille, finement musclée, bien qu’on ne le devine que par imagination lorsqu’il est habillé – le cuir trahissant nullement les formes -, par quelques exercices matinaux pratiqués avec zèle, par nostalgie ou simplement par habitude, peut-être l’une par le passé et l’autre aujourd’hui, qui pourrais le dire ? Lui seul surement. Concernant quelques points de détails, il veille particulièrement à être rasé de frais tous les matins et rares sont ceux qui l’ont aperçu, ne serait-ce qu’avec une barbe de quelques jours. Certains feraient d’ailleurs courir une rumeur comme quoi il serait glabre, une rumeur sans aucun fondement, comme vous le diraient certaines servantes si elles n’étaient consciencieuses et ne gardaient pas le secret. Ses tenues sont souvent sombres, aux couleurs proches de celle du cuir d’origine, parfois assombrie, probablement pour s’unifier avec son regard et ses cheveux. Au delà de tout cela, de toutes ses apparences, trompeuses pour ceux qui ne le côtoient pas, au risque de me répéter, il en est une qui ne reflète que la vérité : ce jeune homme ne manque pas de Volonté et, Therdone m’en soit témoin, cela se décèle au premier regard.

  • Particularité physique notable :

    Suite à un accident arrivé l’année de ses dix-huit ans, l’oreille interne droite de Morghan est marquée à vie. Bien que cela n’ait plus autant d’influence que par le passé, il lui arrive encore assez fréquemment, bien que cela soit épisodique et aléatoire, de vivre des « crises » lors desquelles il ressent un fort bourdonnement dans l’oreille, provoquant notamment une surdité partielle de cette oreille. Il peut arriver, lors de passages plus aigus, qu’il ressente des troubles de l’équilibre et des vertiges, qui, lorsque la crise est particulièrement forte, peuvent le mener à chuter (sans réelles raisons apparentes) et l’isoler du monde qui l’entoure. Toutefois, des crises aussi violentes sont rares mais existent bel et bien et peuvent surgir n’importe quand…

    Il est aussi possible qu’un son trop fort, dont la source est trop proche, comme par exemple le son de cloches lorsqu’il se situe au pied du clocher, vienne le perturber, voir l’assourdir complètement, provoquant parfois des début de crises d’importance généralement moindre tout de même.


    Morghan Jagharii Psychologie
  • Description psychologique détaillée :

    Contrairement à son apparence trompeuse, il n’est pas difficile de se faire une idée véritable sur le caractère de Morghan Jagharii. On peut lui attribuer une longue liste de qualités, nécessaire à tout homme qui fait d’un rien, un domaine économique prospère, mais elles pourraient surement être regroupées en un nombre restreint, même s’il reste difficile de définir une personne en seulement quelques mots quand on pourrait parler d’elle pendant des heures. Morghan est un jeune homme intelligent, sachant mettre à profit toutes ses connaissances, autant théoriques, pratiques, mais aussi humaines, pour parvenir à sublimer tout ce qu’il entreprend. Toujours tirer le meilleur du minimum. L’organisation est un crédo pour qui, comme lui, veut parvenir à ses fins en ménageant ses moyens. Cette volonté de réussir est forte chez lui mais il sait reconnaître ses défaites et ses échecs même si cela lui coûte cher, personnellement. Après tout, l’on aspire à réussir au moins tout autant que l’on n’aspire à éviter la défaite, n’est-ce pas ? Cette volonté de « vaincre », de se surpasser, vient surtout de son adolescence et de démontrer qu’il est digne du nom de famille qu’il estime pouvoir à nouveau porter aujourd’hui. Alors qu’il n’a pas suivi la voie qui était tracée pour lui, pour des raisons indépendantes de sa Volonté, il s’est acharné à trouver le moyen d’honorer les siens pour ne pas se contenter de vivre à leurs dépends.

    Fidèle à l’idéologie de sa famille même après l’avoir quitté près de dix ans, Morghan a toujours été un modèle de chevalerie, d’honneur et de générosité envers les siens. Certes il n’était pas un noble pour ses gens mais le Sang restait le Sang et de telles valeurs ne s’oublient jamais. Il avait toujours veillé, et veille toujours, à subvenir à leur besoin, leur fournir un toit et de la nourriture, ainsi qu’une juste répartition des richesses du fruit de leur travail collectif. C’était surement d’ailleurs ce dernier point qui, s’étant répandu comme une trainée de poudre, avait permis à Morghan de faire croître plus rapidement encore ce domaine. N’hésitant pas à récompenser ceux qui le méritent par leurs actes, il passe facilement pour quelqu’un de généreux. Il n’en est pourtant pas naïf ou stupide. Sans pousser le vice jusqu’à être calculateur et méfiant, il faut être quand même un minimum rusé, mais surtout idiot, pour tromper la confiance du jeune homme. En effet, vous tirerez surement meilleur profit de lui être fidèle que d’essayer de vous jouer de lui, et ce, même si ses châtiments sont justes, ou peut-être parce qu’ils le sont justement.

    De manière très personnelle, Morghan reste quelqu’un de solitaire, ayant passé dix années difficiles loin de sa famille, loin de ceux qu’il avait pu aimer. Tout entier dans sa volonté de se montrer digne des siens, il ne s’est pas préoccupé du reste. Certes il n’est pas imperméable aux mondanités, après tout, il faut bien faire des affaires, mais il n’y prend pas plus de plaisir que nécessaire et essaye autant que faire se peut de ne pas y rester coincé trop longtemps. Il n’est d’ailleurs pas rare qu’il prétexte un quelconque motif pour mettre un terme prématuré à certains diners qui l’incommodent particulièrement. Parfois il le fait également pour éviter une crise et ainsi s’éviter la gêne, et toujours cette honte, qu’il ressent lorsque les démons du passé ressurgissent et jettent à la face du monde son « infirmité ». Il avait réussi à la combattre, d’une certaine manière, mais tel l’ennemi insidieux, elle se tapissait dans l’ombre, pour ne ressurgir que lorsqu’elle estimait le moment propice. Faillir devant les autres est une peur qui le tenaille presque sans cesse, même s’il essaye d’en faire fi le plus souvent possible. Il abhorre la faiblesse car il veut se montrer fort, fort et digne de ses origines, pour que sa famille ne le voit plus comme un handicapé qui n’a pas pu servir les intérêts de la famille au sein de l’Armée, comme tous les Jagharii le font, mais comme un Jagharii dans tout ce qu’ils ont de plus fort.

  • Particularité psychologique notable : -.

  • Connaissances, Savoirs, Capacités

    La plupart des connaissances de Morghan lui viennent de son éducation lors de son enfance et son adolescence au sein de sa famille. Formé aux sciences et particulièrement doué en mathématiques, il s’est surtout servi et a développé ses connaissances en Génie Militaire – Discipline dans laquelle il aurait du exercer dans l’Armée – pour l’adapter à la gestion et au développement de son domaine.

    Il est également plutôt doué avec une épée, ayant développé les rudiments qu’il avait reçu durant le début de son service, notamment auprès d’un vétéran de passage qu’il avait engagé pour près d’une année, estimant que, fier de son blason familial, il se devait de savoir manier l’épée, même s’il ne deviendrait jamais officier.

    Son évolution l’a formé aux connaissances du commerce, même si, dans sa vision des choses, il reste profondément « militaire », avec une certaine rigueur d’exécution et même de marchandage. Il est loin de valoir les plus grands marchands d’Isle mais il se défend plutôt bien et l’expérience aidant, il devrait finir par connaître toutes les ficelles du métier.

    Morghan Jagharii Passe

  • Enfance :

    Morghan Jagharii est le premier fils du frère cadet d’Amarante Jagharii, Fendril Jagharii, second fils de Belta, né trois ans après son frère ainé. Ils ont connus une enfance presque en tout point similaire, sauf peut-être que Fendril était probablement moins brillant que son frère ainé, et ce malgré tous ses efforts. Moins glorifié, il développa une certaine amertume toujours gardée secrète envers son ainé qui persiste encore de nos jours. Il reste affilié à l’Armée dont il gère avec efficacité l’intendance, formant actuellement son successeur. Il a épousé lui aussi une femme de la Noblesse environnante, Sira Erecii, mais eut un peu plus de chance qu’Amarante puisqu’il eut un mariage heureux, du moins jusqu’à la naissance de Morghan, premier fils qu’il eut au même âge que son frère ainé. La naissance de ce fils fut célébrée comme il se doit, même si, lors de la cérémonie de bénédiction, l’ont crut d’abord qu’il ne survivrait pas, le bébé étant arrivé un mois avant son terme. Forcément plus chétif que les autres nouveaux nés, sa mère le couva de son attention, veillant à ce qu’il se nourrisse bien et ne manque de rien. Son père, lui, était un déçu, car il semblait déjà savoir que son fils ne serait pas un grand et vaillant guerrier, après tout, quel homme vaillant pouvait devenir un si chétif enfant ? C’était d’ailleurs un sujet de dispute récurrent entre sa femme et lui, car là où l’un ne voyait que des déceptions à venir, elle n’aspirait qu’à aimer son enfant, même s’il devait être un peu différent des autres. Le pire pour elle était probablement cette manière qu’elle avait de sentir qu’il lui reprochait d’être la source de la faiblesse de son fils et leur relation commença à battre de l’aile, les séparant un peu plus jours après jours. Heureusement, elle trouvait suffisamment de bonheur avec son fils et de réconfort auprès d’Amarante, souvent par lettres interposées, pour avoir le courage de faire face avec Volonté aux épreuves que lui infligeait Therdone.

    Un peu surprotégé par sa mère et assez délaissé par son père, qui ne voyait pas l’intérêt de s’intéresser plus que de nécessaire à son fils, Morghan grandit néanmoins, faisant montre, du moins au proche, qu’il semblait posséder une Volonté grande de faire face aux difficultés devant lesquelles Therdone l’avait placé. Il grandit promptement, rattrapant rapidement son retard acquis à la naissance mais ne forcit pas autant que les autres enfants. Il donnait l’air plus chétif et fragile qu’eux et cela n’encourageait pas son père à changer d’avis. Passant beaucoup de temps avec sa mère, qui évitait de le laisser jouer avec n’importe qui, de peur qu’il se blesse, et donc rapidement mis à l’écart par les autres enfants, il fit néanmoins connaissance avec Elenor, la fille d’Amarante, de trois ans son ainée et son frère. L’enfant fut tout de suite impressionné par cette fille qui semblait savoir se démener comme les autres garçons et il y trouva presque immédiatement une sorte d’inspiration par rapport à sa propre condition. Ils se croisèrent et se virent souvent, surtout lorsqu’il commença à étudier. Il se révéla rapidement doué pour apprendre. Sira n’était que sourires et fierté lorsque les différents instructeurs de son fils lui assuraient que sa Volonté d’apprendre et de se surpasser étaient agréablement surprenants pour ces diffuseurs de savoir. Ses prouesses étaient surtout visible en mathématiques, car il montrait avec fierté, surtout à sa mère, avec quel brio il réussissait ses exercices. Alors que cette dernière le félicitait toujours, lui procurant un bonheur momentané mais gratifiant, son père semblait dédaigner ses petits exploits, toujours persuadés que rien de bon ne viendrait de son fils. Morghan ne comprenait pas trop cette distance entre eux mais son esprit enfantin s’imagina qu’il avait surement d’autres choses plus importantes à faire…

  • Adolescence :

    Les années s’écoulèrent et Morghan grandit. On le regarda pousser encore, craignant qu’il ne finisse pas ne devenir que trop maigre et chiche pour sa taille mais il finit enfin par s’épaissir et Sira était maintenant convaincue qu’il finirait par rattraper ses camarades, car la Volonté était plus forte chez lui que chez eux et que son corps lui donnerait la force de l’accomplir. Même son père commença à douter de son jugement et même s’il émettait encore des réserves à ce sujet, il commença à s’intéresser davantage à son fils et veilla même personnellement à ce que l’on fasse de lui un homme. Ce revirement de situation fit retomber les tensions dans le couple Jagharii, pour le plus grand bonheur de Sira qui avait prit énormément de plaisir à écrire une énième lettre à Aramante pour lui dire à quel point elle était désormais comblée et lui remercier de lui avoir apporté autant de soutien dans ses moments difficiles. C’est ainsi que Morghan commença à apprendre à monter à cheval, à manier des épées et même à distinguer les herbes qui soignent de celles qui peuvent tuer. Revigoré par la nouvelle attention de son père, il s’acharna à le satisfaire à tout point de vue. Comme premier fils, il fut convenu qu’il embrasserait la carrière militaire, promis à un futur de grand officier. Il poursuivit donc avec plus d’ardeur les enseignements physiques mais ne fut pas dispensés des théoriques dont il aurait souffert l’absence. Âgé de quatorze ans, il pensait avec envie à Elenor qui venait de commencer son apprentissage militaire et bouillait presque d’impatience de pouvoir faire comme elle et montrer davantage à son père qu’il pouvait être fier de lui, lui qui daignait enfin s’intéresser à lui et commençait à éprouver de la fierté pour le fils qu’il avait si longtemps décrié, même si cela, Morghan ne le savait pas.

    Le jour tant attendu arriva enfin. L’appel à l’apprentissage militaire le mit dans un état d’excitation relativement inégalé depuis toute son existence et il n’y voyait que l’occasion de pouvoir enfin mettre à profit tout ce qu’il avait appris jusqu’à maintenant pour ressortir de cette période d’apprentissage avec un futur glorieux tout tracé dont ses parents et sa Famille toute entière serait fière. Les Jagharii étaient à l’Armée ce que le sang était à la vie et il était inimaginable qu’il ne puisse pas réussir. Les premiers mois se passèrent plus que bien. Le jeune homme se fit rapidement des camarades, notamment parmi ceux de sa chambrée et il excellait dans ses instructions, en particulier dans celle du Génie Militaire où il n’appliquait que tout le savoir qu’il avait pu emmagasiné jusque là allié à de nouvelles connaissances, sur des ponts, des ouvrages de siège ou des fortifications. Il passait même certaines soirées à réaliser des maquettes pour pousser certains de ces devoirs jusqu’au réalisme pratique en plus de la théorie. On reconnaissait même qu’il ferait certainement un excellent Officier dans ce domaine ce qui ravit son père lorsque les premiers résultats furent connus. Pourtant Therdone réservait une nouvelle épreuve au petit prématuré auquel elle avait donné naissance. Une fin d’après-midi, alors qu’il rentrait d’un entrainement à l’épée à cheval pour faire sa toilette avant de rejoindre le bâtiment où tous les élèves allaient prendre leurs repas, sa vie bascula. Son chemin passait le long d’une réserve de poudre, arme encore très instable, et celle-ci vola en éclat à son passage. Ne voyez aucun lien de cause à effet, seulement la maladresse inattendue de celui qui en avait la charge. La déflagration le frappa de plein fouet et le porta avec véhémence plusieurs dizaines de mettre plus loin en compagnie de gravats divers et variés mais globalement constitués de pierre.

    L’explosion n’avait pas passé inaperçu et l’alerte fut rapidement donnée. L’incendie fut vite maitrisé et l’on retrouva le jeune Morghan, inconscient, mais au moins était-il vivant, du moins c’est ce que l’on pensait. Passèrent plusieurs jours où ses parents, inquiets, virent défiler médecins sur médecins pour tenter de sortir leur fils du sommeil paisible dans lequel il restait indéfiniment plongé. Certains eurent même l’audace de leur dire qu’il ne faudrait voir dans son sommeil perpétuel que l’absence de Volonté de vivre. Inutile de vous dire qu’ils furent prestement renvoyés par Fendril. C’est une semaine plus tard que le jeune homme s’éveilla enfin. Sa mère, qui dormait à son chevet depuis le début fut la première à bondir de joie à voir ainsi, à nouveau, le regard de son fils, et son père accouru, priant Therdone d’avoir laissé à son fils suffisamment de Volonté pour revenir parmi eux. Mais tous déchantèrent rapidement. Si Morghan n’avait pas perdu la mémoire ou ne semblait pas physiquement atteint par le choc qu’il avait subi, on remarqua bien rapidement qu’il ne parvenait plus à tenir debout seul, qu’il était souvent pris de vertiges, suivis de vomissements, le laissant finalement très faible, et que, parfois, il s’effondrait tout seul, alors qu’aucune raison ne pouvait le justifier. Ce fut finalement quelques épisodes de surdité partielle qui mirent les guérisseurs sur la voie : l’oreille interne droite avait été touchée par l’explosion et devait avoir laissé des séquelles qu’il était impossible de guérir. Bien entendu, cette nouvelle en accompagna une autre : il était impossible, dans ces conditions, que le jeune homme puisse prétendre à une quelconque position dans l’Armée.

    Le père s’éloigna alors à nouveau du fils, un peu plus de jours en jours, à mesure que l’espoir diminuait de voir son fils prendre le dessus sur ce handicap. Son enfant ne serait qu’un bon à rien infirme couché dans un lit toute la journée faute de pouvoir s’en lever et de tenir debout sans s’effondrer ou rendre son repas. Morghan, lui, était convaincu de pouvoir faire quelque chose et essayait, jour après jour, de se lever, de marcher, de combattre ce fléau qui contrariait tous ses projets, tous ses rêves et, surtout, le privait de l’amour et l’affection de son père. Sa mère se sentait impuissante et il l’entendait pleurer des fois le soir, seule. Il aurait tant voulu se lever pour aller la réconforter mais il n’y parvenait pas et cela le rendait fou de rage. Après quelques mois, il fut en l’état de pouvoir se lever et de rester debout suffisamment longtemps, même de resté assis sans vertiges mais des épisodes aigus arrivaient à un rythme trop rapproché pour lui permettre de faire quoique ce soit. L’Armée s’éloignait avec les jours, comme son père et les bruits des rumeurs lui parvenaient, achevant tous ses espoirs. Oui, on parlait de Morghan Jagharii, de cet infirme qui ne serait qu’un poids pour sa famille. Il avait entendu cela de deux servantes qui discutaient dans l’embrasure de la porte, le croyant endormi. Ce fut la dernière chose qu’il put endurer, car, finalement, ces rumeurs avaient raison. Une nuit, alors que la maisonnée était endormie, il se leva, non au prix d’un effort important. Déjà vêtu, car il avait préparé ses affaires la veille, avant de les cacher soigneusement, il sortit de la maison, en silence et patiemment pour ne pas déclencher de crises, laissant une simple lettre à l’attention de ses parents.

    Citation :

    Père, Mère,

    Si vous lisez cette lettre, c’est que j’ai quitté Edor Adeï. Je suis désolé de vous avoir déçu Père, de n’avoir su répondre à vos attentes et croyez bien que j’en suis le premier le plus attristé. Je vous demande pardon, Mère, de vous abandonner ainsi mais j’ai conscience que je n’en ai pas le choix.
    On m’a toujours dit que naître noble impliquait de grands et importants devoirs et, à l’évidence, je n’apporte que la Honte sur notre Famille. Je ne mérite pas de m’appeler Jagharii car ce serait insulter tous ceux qui portent ce nom et c’est pourquoi j’ai le devoir de partir.
    Mais je n’oublie pas qui je suis et je n’oublie pas de quoi est fait mon Sang. Par cette lettre, je vous fais la promesse que je regagnerais le droit de porter votre Nom et que, ce jour là, je reviendrais vers vous pour vous montrer que vous pourrez être fiers de moi.

    Je vous aime,
    Morghan J.

    Quand ces parents lurent cette lettre, il était déjà loin, ayant quitté la cité à l’arrière d’un chariot d’un marchand ambulant, ne sachant même pas vraiment où il se dirigeait…

  • Jusqu'à nos Jours :

    La fugue d’Edor Adeï fut bien moins compliquée qu’il ne le pensait. A son grand étonnement, son handicap le laissa tranquille une bonne partie du voyage, même si certains épisodes furent particulièrement douloureux et désagréables, amenant quelques questions qu’il éluda le plus possible, de la part de son « chauffeur ». Il ne savait pas vraiment où il allait. Morghan avait juste besoin de mettre le plus de distance entre lui et la Cité Royale. Il ne savait pas encore ce qu’il allait faire pour concrétiser sa promesse, mais, ce qu’il savait, c’était qu’il le ferait, quoiqu’il arrive. Après plusieurs jours de chariots, dont un caché sous la toile qui protégeait la cargaison car il avait aperçut des cavaliers royaux dont la direction semblait indiquer qu’ils provenaient de la cité, ils arrivèrent dans une petite bourgade. Sans de réels moyens autre que quelques piécettes constituant sa cagnotte personnelle durement économisée, il sut rapidement qu’il devait se trouver un toit et de quoi se nourrir, sans quoi tout cela finirait bien vite, et, surtout, bien mal. Essayant de masquer ses origines nobles, s’habillant le plus simplement possible et évitant d’avoir l’air trop propre – sans exagérer non plus -, il chercha un employeur, quelqu’un qui avait besoin de bras jeunes. Personne ne semblait vouloir de lui mais on finit par lui confier qu’un vieil homme avait une petite exploitation à plusieurs lieues de la ville et qu’il aurait peut-être du travail pour lui. S’y rendant séance tenante, faisant quelques pauses lorsque le vertige le prenait, non sans essayer de repousser au maximum ses limites, il trouva une exploitation agricole dans un bien triste état. Il se présenta au vieil homme qui ne put lui promettre qu’un toit qui fuyait et de la nourriture chaude en échange d’un travail pénible mais Morghan accepta. C’était bien suffisant pour un point de départ.

    Se contentant d’abord des tâches que le vieil homme lui assignait, le jeune Jagharii, qui s’était présenté sous le nom de Zack Realor, commença bien rapidement à s’occuper de menues choses pour améliorer leurs quotidiens. Réparer le toit fut une priorité, notamment celui qui protégeait les bêtes et la tâche se révéla assez simple en fait. Néanmoins, même s’il essayait de cacher son handicap à son employeur, il manqua une fois de tomber du toit de la petite maisonnée à cause d’une crise de vertige. La scène, qui n’avait pas échappé à l’œil encore vif du propriétaire des lieux, lui inspira une certaine curiosité et Zack lui expliqua ce qu’il trainait et qui était, selon lui, la raison pour laquelle il était venu chercher du travail ici, son père n’ayant pas voulu de lui et de son handicap. Une complicité inattendue naquit de cet échange inopiné. Le vieil homme prit Morghan sous son aile et le considéra comme son propre fils tandis que ce dernier continuait d’œuvrer dans la petite propriété rafistolant rénovant tout ce qu’il était possible de réparer. Avec le temps, il en apprit davantage sur son employeur et était souvent pris d’un sentiment de culpabilité à lui cacher la vérité à son sujet. Pourtant, il ne pouvait dire qui il était, non, il ne pouvait prendre ce risque. Une fois l’exploitation remise d’aplomb, elle se révéla bien plus efficace et rentable. Peut-être était-ce la paire de bras jeunes, bien que parfois déficients de manière passagère, qui justifiait un renouveau d’activité et, contre toute attente, des bénéfices intéressants. A l’aube de sa mort, le vieil homme était en droit de profiter de ce petit pécule mais le jeune homme le convainc d’en utiliser une partie pour développer son activité et même d’embaucher quelqu’un pour travailler à sa place, lui laissant ainsi tout le loisir de profiter de la fin de ses jours.

    Avec une paire de bras supplémentaires, et surtout des idées pleins la tête, Morghan commença à se rendre compte que son savoir appris à l’Armée n’était pas vain et que toutes ses maquettes de fortifications et d’engins de siège, si elles n’étaient d’aucune utilité ici, pouvaient être détournées et réutilisées de manière judicieuse. Le vieil homme, Farel, dépassé par tant d’enthousiasme, accepta de lui laisser les coudées franches, estimant qu’il était peut-être plus que temps qu’il passe le flambeau à ce « fils » providentiel. Après tout, l’exploitation ne lui servirait plus longtemps, il le savait, la mort le chercherait rapidement maintenant. Avec patience, le jeune Jagharii refit les plans de l’exploitation, déplaça des champs, aménagea intelligemment des points d’eau et développa même un système d’irrigation inspiré de fortifications érigées pour favoriser le déplacement des troupes à l’intérieur d’une cité. Bien entendu, de tels chantiers demandaient davantage de main-d’œuvre et ce fut finalement un petit groupe de travailleurs qui se trouvaient sous son « commandement ». On avait érigé un bâtiment pour servir de dortoir et les repas étaient pris à l’abri d’un préau. Vendant sa production dans les environs, voire même un peu plus loin pour certains surplus, l’or commençait à rentrer de manière significative et il semblait à Morghan qu’il venait de trouver sa voie. Hélas, Farel mourut bien trop vite, un hiver trop rigoureux ayant eu raison de lui, alors que l’exploitation se retrouvait déjà fragilisée par le climat difficile. Cette épreuve fut difficile à surmonter mais la parade vint rapidement à l’esprit du jeune homme. Il devait se diversifier. Si les cultures devaient faiblir, il fallait pouvoir compenser par une autre activité, qui elle souffrirait moins du climat. Alors vinrent les premiers bovins. On aménagea l’exploitation en conséquence et d’autres bras supplémentaires vinrent rejoindre les lieux.

    Ce ne fut plus des dortoirs qui furent aménagés mais de véritables petites maisons afin que les employés puissent faire venir leurs familles et ce fut un petit hameau qui se forma autour de l’exploitation et au fur et à mesure qu’elle grandissait et accueillait du monde, Morghan se trouvait face à certains besoins et plutôt que d’essayer de se les procurer par un quelconque moyen, il préféra les produire. Les familles avaient besoin de manteau et de vêtements ? Elever des moutons et travailler leur laine semblait une excellente idée, les surplus seraient revendus. Seules quelques productions nécessitaient d’acheter des matières premières comme le métal, généralement échangés contre des pierres, de la viande et de la laine. Les jours, les semaines et les années s’écoulaient voyant s’agrandir le hameau en village, puis de village en petite bourgade. Les maisons s’ajoutaient selon un plan défini, on avait construit des routes, développé les exploitations. Producteurs côtoyaient artisans et l’ensemble de la chaine ne quittait pas le village. Mais la réussite de ce domaine tenait dans son administration particulière. Aucun de ses hommes n’était propriétaire de quoique ce soit, autre que sa demeure, dont ils se voyaient octroyés la propriété une année entière de travail. Chacun travaillait et se voyait assurer d’avoir de la nourriture, des vêtements, des outils, et tout ce dont il avait besoin pour vivre décemment. Les grands surplus étaient entreposés puis vendus. Il y avait des éleveurs, des cultivateurs, des tanneurs, des forgerons, des couturières, … Loin d’Edor Adeï, le fils handicapé avait réussi à élever un modèle de société vivant en autarcie, ou presque, qu’il avait fait fructifié jusqu’à aller exporter ses marchandises en au sein même de la Capitale. En effet, les bénéfices de ses activités mineures lui permettait d’acheter des matériaux plus nobles et développer des tissus de qualité supérieure ou de confectionner des bijoux qui, après avoir séduits la petite noblesse des alentours, avait su se faire une petite réputation dans la Grande Ville.

    La petite bourgade de « Realor » avait fini par se faire un nom et ses tissus en étaient surtout la marque de fabrique numéro un, même si de nombreux autres produits s’exportaient tout aussi bien à travers Isle toute entière. Morghan avait fait construire une demeure au centre du domaine, imposante mais relativement simple, donnant sur la ville d’un côté et sur les exploitations de l’autre. Il avait également fait ceindre un mur autour de la ville, ne serait-ce que pour la protéger des brigands mais également contre une autre menace qui planait : la Révolution. Leurs rumeurs circulaient et le jeune homme avait appris à ne jamais laisser passer des informations ou à les prendre à la légère. Il avait également proposés à certains hommes, ainsi que des vétérans de passage, de former une force armée veillant à l’ordre, les derniers formant les premiers qui formeraient à leur tour les volontaires suivants. Grand bien lui en prit car la fameuse révolution vint frapper à ses portes. Elle ne disposait pas d’une armée, bien évidemment, mais ses partisans commençaient à faire germer ses idées dans toutes les villes de la région et Morghan se demandait lorsque viendrait leur tour. Il ne craignait pas vraiment les revendications, étant donné qu’il traitait ses employés avec la plus grande générosité et il n’eut d’ailleurs pas de réel entrain pour ce mouvement, à son grand bonheur, lui qui n’approuvait pas vraiment un mouvement de la sorte, trop agressif à son goût. Il reçut les « émissaires » et leur promit de laisser partir ceux qui voudraient partir de bon gré rejoindre la Révolution ainsi que de les fournir en grain pour leurs montures et en provisions pour leurs hommes s’ils acceptaient de les laisser tranquille dès leur départ, argumentant que leur petite communauté autonome était tranquille et comptait bien le rester. Seuls quelques hommes décidèrent de quitter ce qu’ils avaient pour rejoindre la Révolution, Zack leur assurant qu’il conserverait leurs biens à eux lorsqu’ils reviendraient les clamer.

    Quelques semaines plus tard, alors qu’il regardait l’aube se lever une nouvelle fois à sa fenêtre sur ce qu’il avait accompli, le jeune homme de vingt six ans pensa enfin qu’il était digne de s’appeler Jagharii. Profitant d’une nouvelle livraison dans la Cité Royale, il décida d’honorer sa promesse qu’il n’avait jamais oubliée. Laissant l’administration du domaine à son second le temps de son absence, ayant parfaitement confiance en lui, il laissa les siens, assurés qu’ils continueraient ce qu’ils avaient commencé sans l’once d’une hésitation. La pression était à son paroxysme, après avoir grimpé à chaque jour qui l’approchait d’Edor Adeï, lorsqu’il fut devant l’une des portes de la ville. Peu de choses avaient changé, mais, il était convaincu que ces dix années loin des siens devaient avoir eu de nombreux impacts sur sa Famille. Installant ses gens et sa marchandise dans une auberge, il n’eut pas le courage d’aller voir ses parents le premier jour mais une nuit sans sommeil lui permit de se convaincre de ne pas attendre davantage. Les retrouvailles furent délicates mais la ressemblance de Morghan avec son père coupa tous doutes à sa mère qui se jeta dans ses bras, heureuse de retrouver son fils. Son père, plus mesuré, resta muré dans son silence jusqu’à ce que le jeune homme raconte son histoire, avec ses doutes, ses peurs, ses peines, ses difficultés et les façons avec lesquelles il avait essayé de lutter contre son affliction et s’était plus ou moins libéré d’elle, sauf par moments, lorsqu’elle revenait plus forte.

    Vint finalement, après des heures d’histoires, car sa mère tint également à raconter la leur, le moment un peu crucial pour le jeune homme. Comme le disait sa lettre, il était revenu pour redevenir le fils de Fendril Jagharii et porter à nouveau son nom, estimant qu’il ne faisait plus honte à son nom et qu’il l’avait honoré de la façon que Therdone lui avait offerte et dont il s’était pleinement saisi. Son père acquiesça en silence mais lui expliqua que c’était à Amarante Jagharii, le patriarche de la Famille d’en décider et qu’ils iraient le voir tous les deux le lendemain. Pendant le reste de la journée, Morghan passa beaucoup de temps avec sa mère, curieux de connaître tout ce qu’il s’était passé en ville. On le mit au courant des derniers évènements, concernant la Famille, la politique, tous les domaines en réalité. Il se rendit compte que ses préoccupations du quotidien au domaine étaient bien différentes de celles de la Ville. Sans oublier cette « menace » de Révolution dont il avait rencontré les représentants, ce dont il se promit de parler avec son père dès que possible. La nuit vint trop vite à son goût et il se coucha dans son ancienne chambre dont les souvenirs l’empêchèrent de réellement dormir, même s’il finit par sombrer quelques heures avant l’aube, surtout parce qu’il n’avait pas dormi la veille. Il fut amené devant Amarante. L’accueil fut assez sévère, mais visiblement, il n’avait pas cœur à renier une partie de sa famille et fut assez intéressé par le récit du jeune homme, en particulier ce qui concernait la Révolution et le point de vue des hommes et des femmes qui la composaient. Apparemment les conflits ne commençaient pas à manquer dans la campagne avec la Révolution et le jeune homme s’estima heureux d’avoir esquivé une escarmouche qui aurait peut-être couté la vie à ses gens. Ce qui troubla néanmoins Morghan Jagharii, ce fut l’absence d’Elenor dont il essaya de prendre des nouvelles de par son père lorsqu’ils rentrèrent chez eux mais dont il n’apprit que l’accident malencontreux, qui lui rappela avec violence sa propre histoire, et le fait qu’elle avait disparue presque aussitôt après. En un certain sens il comprenait mieux la réaction d’Amarante, même s’il se promit d’essayer de retrouver celle qui avait été son modèle durant son enfance…

    Morghan Jagharii Viesociale

  • Position face aux événements politiques :

    En terme de politique, Morgan est plus ou moins un peu propulsé dans une histoire presque abracadabrante et surréaliste. Son absence l’a écarté de toutes les histoires qui se sont colportées dans les rues d’Edor Adeï et recevoir uniquement des informations de la part de ses parents n’est pas forcément très objectifs. Toutefois, le Siège de la Révolution n’arrange pas ses affaires, car ce dernier le bloque en ville, sans aucun moyen de communication avec son Second et la Cité de Realor. Il estima peu prudent de tenter le diable en essayant de se faire reconnaître comme le gestionnaire de cette contrée, d’autant qu’il savait que des rumeurs courraient déjà sur son retour et que le nom de Jagharii commençait progressivement à lui recoller à la peau, pour son plus grand bonheur. Politiquement parlant, il ne comprend pas le comportement de la Révolution, encore moins aujourd’hui, face à ce siège qu’il juge inconsidéré, qu’hier lorsqu’ils s’étaient présentés à lui sur ses terres. Qui plus est, il rejoint là le comportement familial à l’encontre

    Concernant le pouvoir en place, les récits de ses parents furent largement tournés vers une désapprobation totale. L’histoire de la mort de l’ancien Gardan Edorta, la succession de son fils, Elandor, mourant peu après dans des circonstances étranges, remplacé par son cadet… Il eut vent de ces rumeurs, apparemment fondées d’une possible manipulation du Conseil. Il ne se souvenait plus avoir quitté une ville en proie à une véritable lutte intestine pour le pouvoir. Son père lui parla également du clivage politique qui s’oeuvrait dans la Capitale et ses environs, expliquant que ceux qui luttaient pour le pouvoir en place et les révolutionnaires n’étaient pas les seuls et qu’il existait également d’autres personnes, désireuses d’une continuité mais non corrumpue, contrairement au Pouvoir en place : la Dissidence. Il prit le temps de lui expliquer tout, en long large et en travers, expliquant que les Jagharii, de manière discrète, bien évident, c’était élevé contre cette corruption gangrénant le pouvoir et prônait le retour d’un Gardan Edorta fort et solide, libéré des chaines d’un Conseil trop avide de pouvoir, comme avait essayé de le faire Elandor Arlanii, raison pour laquelle il avait été probablement assassiné selon son père.

    D’un point de vue pragmatique, Morghan est encore peu impliqué dans la Politique d’Edor Adeï, mais il semble attiré par la Dissidence de par son instruction, sa manière de vivre et l’inspiration de sa famille, car là où le devoir est l’honneur, il n’y a de place pour la corruption. Difficile de se faire réellement une opinion sur des évènements dont il a été absent même s’il place toute sa confiance dans les faits relatés par les siens, mais il préfère garder une certaine objectivité et observera de près l’évolution de la situation dans les jours à venir. Il laissera glisser ses oreilles pour obtenir des rumeurs, des informations. Il doit de toute façon retrouver sa cousine, nul doute qu’il glanera des informations à ce sujet également. Reste finalement les Olarils dont il sait bien peu de choses et ne leur reproche rien, si ce n’est peut-être d’essayer de prendre le pouvoir dans une société qui les a accueillis à bras ouverts. Enfin, il tente de se faire une raison, les profiteurs existent partout, qu’ils soient conservateurs, révolutionnaires ou même dissidents. Certains ne voient que le profit substantiel et non de pures motivations.


  • Relations Sociales particulières :

    Fendril Jagharii. Son père, frère cadet d’Amarante Jagharii, Intendant de l’Armée. Difficile de dire quoique ce soit sur leur relation actuelle. Fendril a souvent cru que son fils ne lui apporterait rien de bon, à tort il semblerait. Le retour honorable de son fils laisse penser qu’ils retrouveront une proximité perdue depuis longtemps.

    Sira Jagharii. Sa mère. Depuis toujours très proche d’elle, car elle est probablement la seule à avoir cru en lui et à l’avoir encouragé depuis le début, c’est avec une grande joie qu’il la retrouvée après son exil volontaire. Leur relation n’a pas changé malgré cette distance et elle ne semble pas lui en vouloir.

    Amarante Jagharii. Son oncle. Ils ne se connaissent pas vraiment mais Morghan a appris qu’il était le Patriarche de la Famille Jagharii et lui voue donc un profond respect.

    Elenor Jagharii. Sa cousine, fils de son oncle, patriarche de la famille. Ils se sont connus enfants, et même si Elenor ne le savait pas beaucoup, elle a toujours été un modèle pour Morghan qui voyait en sa cousine une grande sœur qui inspirait chacun de ses rêves. Perdue de vue lors de son départ, il a appris qu’elle avait fugué elle aussi, après avoir été victime d’un incident handicapant comme lui. Cette similarité entre eux le pousse à tenter de la retrouver, ses enquêtes le poussant vers la ville basse…

    Meare Askarii. Une autre cousine, fille de sa tante. Là encore, ils se sont connus enfants mais il n'y eut pas grand-chose en plus, pas comme avec Elenor, même si ce n'était qu'à sens unique. Ils s'entendaient bien et même si les dix années passées ailleurs l'ont un peu effacée de sa mémoire, il la reconnut lorsqu'il la croisa. Sa mère ne manquant pas de le lui rappeler de toute façon, tout en précisant ce qui s'était passé durant son absence la concernant.

  • Équipement et possessions : N’étant, au début, que de passage dans la Cité, Morghan ne possède que quelques tenues de rechange ainsi que son épée mais personne ici ne serait assez idiot pour le croire dans le besoin, n’est-ce pas ?

  • Animal de Compagnie : -.

    Morghan Jagharii Futur
  • Pistes de Développement pour votre personnage :

    Je suis ouvert à toute proposition !




Dernière édition par Morghan Jagharii le Mar 12 Juin - 17:30, édité 4 fois
Revenir en haut Aller en bas
Mithra Edorta
Olaril
Olaril
Mithra Edorta


Nombre de messages : 5509
Age : 35
Date d'inscription : 12/08/2008

.:: Le Carnet ::.
Âge du Personnage: 56 ans
Profession: Orfèvre, Veuve de Laclaos
Positionnement : Aha...
Morghan Jagharii Empty
MessageSujet: Re: Morghan Jagharii   Morghan Jagharii EmptyJeu 7 Juin - 23:00

Bon bah, vis à vis d'Elenor c'est bon ^^
Mais pour être objective, je préfère laisser Lysandre valider ta fiche Wink Il y a sans doute des choses que j'ai laissées passer ^^
Revenir en haut Aller en bas
http://www.obsidare.fr
Lysandre Hirune
Olaril
Olaril
Lysandre Hirune


Nombre de messages : 6397
Age : 40
Date d'inscription : 03/01/2008

.:: Le Carnet ::.
Âge du Personnage: 42 ans
Profession: Chasseresse / Chef Olaril
Positionnement : Régulier
Morghan Jagharii Empty
MessageSujet: Re: Morghan Jagharii   Morghan Jagharii EmptyVen 8 Juin - 16:23

(je pourrai lire ça soit ce soir soit lundi ^^")
Revenir en haut Aller en bas
http://dixcordes.deviantart.com/
Lysandre Hirune
Olaril
Olaril
Lysandre Hirune


Nombre de messages : 6397
Age : 40
Date d'inscription : 03/01/2008

.:: Le Carnet ::.
Âge du Personnage: 42 ans
Profession: Chasseresse / Chef Olaril
Positionnement : Régulier
Morghan Jagharii Empty
MessageSujet: Re: Morghan Jagharii   Morghan Jagharii EmptyMar 12 Juin - 16:56

Je viens de lire ta fiche et tout me semble parfaitement nickel ! Enfin un personnage qui vient d'en dehors d'Edor Adeï (enfin pas d'origine mais qui a passé beaucoup de temps en Province), ça fait plaisir !

La seule chose que j'aurai aimé lire c'est un passage sur ce qu'il pense réellement niveau politique : on comprend qu'il suit les idées de sa Famille, mais est-il Dissident par défaut (ou par mimétisme, éducation), ou juste parce qu'il est "anti-révolution" (car ce n'est pas l'idéal premier des Dissidents).

Tu ne parles pas du tout de ses opinions au sujet de la famille Arlanii, pendant son absence, Joaldor est mort, Elandor a pris sa place, puis est mort dans des circonstances louches, puis le règne d'Ysor que l'on dit contrôlé par le Conseil etc... ce n'est pas très clair là dessus. J'aurai bien aimé avoir son sentiment personnel là dessus.
Revenir en haut Aller en bas
http://dixcordes.deviantart.com/
Morghan Jagharii
Ilédor
Ilédor
Morghan Jagharii


Nombre de messages : 171
Age : 23
Date d'inscription : 07/06/2012

.:: Le Carnet ::.
Âge du Personnage: 26 ans
Profession: Marchand
Positionnement : Dissident
Morghan Jagharii Empty
MessageSujet: Re: Morghan Jagharii   Morghan Jagharii EmptyMar 12 Juin - 17:30

Modifications effectuées dans la partie adéquate :

Citation :

Position face aux événements politiques :

En terme de politique, Morgan est plus ou moins un peu propulsé dans une histoire presque abracadabrante et surréaliste. Son absence l’a écarté de toutes les histoires qui se sont colportées dans les rues d’Edor Adeï et recevoir uniquement des informations de la part de ses parents n’est pas forcément très objectifs. Toutefois, le Siège de la Révolution n’arrange pas ses affaires, car ce dernier le bloque en ville, sans aucun moyen de communication avec son Second et la Cité de Realor. Il estima peu prudent de tenter le diable en essayant de se faire reconnaître comme le gestionnaire de cette contrée, d’autant qu’il savait que des rumeurs courraient déjà sur son retour et que le nom de Jagharii commençait progressivement à lui recoller à la peau, pour son plus grand bonheur. Politiquement parlant, il ne comprend pas le comportement de la Révolution, encore moins aujourd’hui, face à ce siège qu’il juge inconsidéré, qu’hier lorsqu’ils s’étaient présentés à lui sur ses terres. Qui plus est, il rejoint là le comportement familial à l’encontre

Concernant le pouvoir en place, les récits de ses parents furent largement tournés vers une désapprobation totale. L’histoire de la mort de l’ancien Gardan Edorta, la succession de son fils, Elandor, mourant peu après dans des circonstances étranges, remplacé par son cadet… Il eut vent de ces rumeurs, apparemment fondées d’une possible manipulation du Conseil. Il ne se souvenait plus avoir quitté une ville en proie à une véritable lutte intestine pour le pouvoir. Son père lui parla également du clivage politique qui s’oeuvrait dans la Capitale et ses environs, expliquant que ceux qui luttaient pour le pouvoir en place et les révolutionnaires n’étaient pas les seuls et qu’il existait également d’autres personnes, désireuses d’une continuité mais non corrumpue, contrairement au Pouvoir en place : la Dissidence. Il prit le temps de lui expliquer tout, en long large et en travers, expliquant que les Jagharii, de manière discrète, bien évident, c’était élevé contre cette corruption gangrénant le pouvoir et prônait le retour d’un Gardan Edorta fort et solide, libéré des chaines d’un Conseil trop avide de pouvoir, comme avait essayé de le faire Elandor Arlanii, raison pour laquelle il avait été probablement assassiné selon son père.

D’un point de vue pragmatique, Morghan est encore peu impliqué dans la Politique d’Edor Adeï, mais il semble attiré par la Dissidence de par son instruction, sa manière de vivre et l’inspiration de sa famille, car là où le devoir est l’honneur, il n’y a de place pour la corruption. Difficile de se faire réellement une opinion sur des évènements dont il a été absent même s’il place toute sa confiance dans les faits relatés par les siens, mais il préfère garder une certaine objectivité et observera de près l’évolution de la situation dans les jours à venir. Il laissera glisser ses oreilles pour obtenir des rumeurs, des informations. Il doit de toute façon retrouver sa cousine, nul doute qu’il glanera des informations à ce sujet également. Reste finalement les Olarils dont il sait bien peu de choses et ne leur reproche rien, si ce n’est peut-être d’essayer de prendre le pouvoir dans une société qui les a accueillis à bras ouverts. Enfin, il tente de se faire une raison, les profiteurs existent partout, qu’ils soient conservateurs, révolutionnaires ou même dissidents. Certains ne voient que le profit substantiel et non de pures motivations.
Revenir en haut Aller en bas
Lysandre Hirune
Olaril
Olaril
Lysandre Hirune


Nombre de messages : 6397
Age : 40
Date d'inscription : 03/01/2008

.:: Le Carnet ::.
Âge du Personnage: 42 ans
Profession: Chasseresse / Chef Olaril
Positionnement : Régulier
Morghan Jagharii Empty
MessageSujet: Re: Morghan Jagharii   Morghan Jagharii EmptyMar 12 Juin - 17:52

C'est par-fait ! Je crois que je n'ai jamais lu un positionnement aussi complet Very Happy

Je te valide sur le champ ! Re-bienvenue parmi nous et amuse-toi bien avec ton nouveau personnage cheers
Revenir en haut Aller en bas
http://dixcordes.deviantart.com/
Morghan Jagharii
Ilédor
Ilédor
Morghan Jagharii


Nombre de messages : 171
Age : 23
Date d'inscription : 07/06/2012

.:: Le Carnet ::.
Âge du Personnage: 26 ans
Profession: Marchand
Positionnement : Dissident
Morghan Jagharii Empty
MessageSujet: Re: Morghan Jagharii   Morghan Jagharii EmptyMar 12 Juin - 17:53

Il suffisait de demander ! Smile

Merci beaucoup !

M.

P.S : S'il y a des lecteurs de fiches intéressés par un RP, je suis preneur Very Happy
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Morghan Jagharii Empty
MessageSujet: Re: Morghan Jagharii   Morghan Jagharii Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Morghan Jagharii
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Devoirs inattendus [PV Morghan]
» Elenor Jagharii
» Amarante Jagharii

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Les Tables d'Olaria :: Introduction à Olaria :: ♦ Les Carnets de Recensement :: ♦ Fiches validées :: Ilédors-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser