Les Tables d'Olaria
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 Rissalie Aryassat

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Rissalie Aryassat
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Rissalie Aryassat


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Âge du Personnage: 20 ans.
Profession: Bergère.
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MessageSujet: Rissalie Aryassat   Rissalie Aryassat EmptyLun 23 Mar - 22:14

● Joueur ●


Pseudo Poisson Rouge
Âge 16 ans
Localisation Côte d'Azur Very Happy

Autre personnage --

Temps consacré au net dans une journée Ouch, beaucoup trop !
Comment avez-vous connu Les Tables d'Olaria ? Par un site recensant des Forum RP
Quelque chose à ajouter ? Je suis une débutante en RP, dites moi tout ce qui ne va pas, il faut bien que je m'améliore Wink

● Personnage ●


Prénom Rissalie.
Nom Aryassat.
Famille Astar.
Âge 20 ans.
Sexe Féminin.
Profession ou métier Bergère.

Positionnement : Opposante.

Taille 1m73
Poids 60 kg

Description physique détaillée
Rissalie est toujours souriante. Quelque soit la situation, elle ne peut s'empêcher de sourire. Un sourire joyeux, heureux, hypocrite, triste, attentionné... Toutes sortes de sourires qui s'accordent à toutes les situations. Certains montrent leurs muscles, pour se défendre, Rissalie préfère montrer ses dents blanches, et ses fossettes, « a-do-rable » d'après son père. Ses traits n'ont en effet rien de notable : un nez droit, des pommettes hautes et des lèvres moyennes dans un visage ovale. Sourire lui permet de se démarquer de toutes ces beautés artificielle.
Amoureuse de la nature et détestant rester enfermer, Rissalie a passé toute son enfance dehors, mais n'a jamais reussi à bronzée véritablement, mais plutôt à se choper des coups de soleil, ayant récupéré le teint de sa mère qui est continuellement pâle.
Ses cheveux blond ont toujours été décoiffés, et plein de brindilles, ce qui mettait sa mère dans tout ses états. Si elle se faisait une tresse, on était sûr qu'au soir, celle-ci ne ressemblerait plus à rien. Pour elle la brosse était une torture. Chaque soir, sa mère s'échinait sur sa chevelure indisciplinée, tirant et arrachant quelques fois des mèches blondes, ce qui faisait hurler la petite Rissalie. Ses yeux émeraude s'embuaient alors, et prenait une couleur vert-d'eau typique des moments où elle pleurait. En effet, la couleur des ses yeux variait avec son humeur. Tantôt émeraude clair avec sa joie, ou vert-sombre lors de ses colères, ils étaient le reflet de son âme.
Rissalie n'a pas porté d'attention à son physique avant ses dix-sept ans, moment où sa grand-mère la prit un peu en charge.vDésormais, elle brossait ses cheveux indisciplinés, se lavait la figure des traces de bout que ne manquait pas de laisser ses jeux, et prenait soin de son habillement. Elle qui avait préféré les tenue plus masculine et pratique, mettait des corsets et des jupes en laine, ce qui mettait en valeurs ses formes très féminines. Un collier ornait maintenant son coup gracile, une chaîne d'argent et un pendentif représentant une Targe des Landes.
Mais la fille des bois n'avait pas disparu pour autant. Elle était juste plus « civilisé ». Sa démarche était agile et souple, typique de celui qui marche souvent en forêt. Ses cheveux étaient rarement attachés, mais plutôt « libre comme le vent » comme elle se plaisait à le dire. Elle usait peu de maquillage, et ses tenues n'était jamais immaculé. Un observateur attentif pouvait remarquer des tâches d'herbes ou de boue sur le bas de ses robes, ou des griffures d'arbustes sur ses bras. De plus, une fleur était souvent accroché à sa robe ou a une mèche blonde, pour rappeler son amour de la nature.

Particularité physique notable
Ses fossettes au joue qui apparaissent en même temps que ses sourire, c'est à dire souvent. Rissalie arbore aussi de multiples petites et fines cicatrices aux mains et aux bras, témoin de sa vie aventureuse dans les bois et la plaine.

Description psychologique détaillée
Enfant, Rissalie était une petite fille dissipé, impulsive, bafouant sans cesse l'autorité et préférant se promener dans la plaine ou explorer les bois plutôt que d'aider aux champs ou de s'occuper de ses frères et sœurs. Ses parents, débordés par cet enfant hyperactive, eurent cependant la bonne idée de lui offrir un chiot lors de ses treize ans. Ce fut le coup de foudre. Le chien, appelé par l'enfant Targe, en l'honneur des fleurs qu'elle aimait tant, devint son inséparable compagnon. Il aida l'enfant à se calmer et à s'assagir. Rissalie devint plus présente à la maison, et aida aux tâches ménagères, comme si elle remerciait de cette manière ses parents de cet extraordinaire cadeau.
Son adolescence fut certes meilleure que son enfance, mais toujours agité. Impulsive, elle restait rarement concentré sur une tâche plus de quelques heures, passant du coq à l'âne avec un naturel déconcertant. Ses parents n'avaient certes à se plaindre de sa non-participation au quotidien de la famille, mais ils déploraient encore sa façon peu civilisé de se comporter, c'était ce que l'on pouvait appelé une fille des bois.
Ce fut l'arrivée de sa grand-mère à la maison qui fit encore une fois changer Rissalie. La vieille femme décida de prendre en main l'éducation de sa petite fille, qu'on avait laissé à l'abandon par manque de temps. Avec neuf frères et sœurs, ses parents ne pouvait en effet pas être partout à la fois. La jeune fille au contact de son aïeulle, devint plus mature. Elle cessait de s'esclaffer pour un rien, et fut rapidement plus posé.
Désormais, c'est une jeune femme vive, souriante et rieuse, et non plus dissipé et dispersé. Mais elle n'a pas perdu certaine de ses mauvaises habitudes, comme sa curieuse manie à essayer de mettre tout le monde de son avis. Elle est toujours aussi impulsive, et prends ses décisions rapidement, peut-être trop. Encore capricieuse, quand elle veut quelque chose, elle ne change jamais d'avis et met tout en oeuvre pour l'avoir. Une vrai tête de mule ! Mais ces défauts sont compensé par son grand cœur et sa générosité. Elle est d'une loyauté à toute épreuve. Gare à celui qui offenserai un Astar ou l'un de ses amis ! Amie généreuse, elle est une ennemie farouche, qu'il vaut mieux ne pas provoquer.

Particularité psychologique notable
Rien qui ne sorte vraiment du lot.

Équipement et possessions
Elle vit encore chez ses parents et s'occupe des moutons de la famille. Tout dans la demeure appartient à tout le monde, les possessions individuelles sont donc rares. Rissalie a un collier d'argent, une statuette d'une quinzaine de centimètres qu'elle à elle-même sculpté et qui représente son chien Targe. Le bois qui la compose est assez rare et la jeune fille l'a particulièrement bien réussit. Sa valeur est certes plus sentimentale qu'autre chose, mais pour rien au monde elle ne s'en séparerait. Elle possède aussi un petit couteau dont elle se sert principalement pour sculpter des bouts de bois. Puis aussi une besace de cuir qu'elle a confectionné avec l'aide de sa grand-mère, et qui la suit partout.

Connaissances, Savoirs, Capacités
Rissalie sait pister (plutôt moyennement, ayant surtout appris en auto-didacte), grimper aux arbres, reconnaître la plupart des champignons qu'ils soient comestibles ou vénéneux, courir avec une endurance remarquable et a un sens de l'orientation bien développé. Elle a apprit aussi a coudre, tisser, sculpté et tricoter. Surtout, elle sait mener un troupeau de mouton et dresser un chien de berger. Tondre et nettoyer la laine n'a aussi plus de secret pour elle.

Animal de Compagnie
Son chien Targe, qu'elle reçut à l'âge de treize ans. C'est un mâle hyperactif, que Rissalie adore. Ses poils sont longs et noirs, mêlés de larges taches blanches. La jeune femme a coutume de dire que c'est le meilleur chien de berger qui existe, et que les moutons tremblent en entendant son nom. Il n'obéit qu'a elle, et malgré son âge est toujours d'attaque. Targe aime par dessus tout courir et dès que sa maîtresse s'enfuit dans la nature, il la suit avec bonheur. Quand celle-ci est occupé au taches ménagères, le chien s'occupe de garder les moutons ou les brebis, acceptant de mauvaise volonté les ordres des bergers, mais faisant son travail impeccablement. Le liens qui l'unit à sa maîtresse est très fort. Quiconque chercherai des noises à l'un devrait immédiatement faire face à l'autre.
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MessageSujet: Re: Rissalie Aryassat   Rissalie Aryassat EmptyLun 23 Mar - 22:15


Passé

« Sortez d'ici Jern ! Et tout de suite ! »

« Mais Nalyra, je... »

« Avez-vous oublié qu'une naissance se fait exclusivement avec l'aide des femmes ? Vous avez beau avoir épousé ma fille Clésis, des privilèges ne vous seront pas accordé, surtout s'ils brisent les rites ancestraux. »

L'époux de Clésis ne s'était jamais vraiment entendu avec sa belle-mère. Celle-ci trouvait l'homme pas assez bien pour sa fille. Mais c'était le mari de Nalyra qui avait tout arrangé, et ses contestations à elle n'avait eu aucun retentissement. En effet, Jern était un jeune homme de bonne famille, aisé, et de la même guilde qu'eux, les Astar. Pourquoi briser cette alliance ? Certainement pas pour les lubies d'une mère qui aurait voulu rien de moins que le chef du village pour sa fille. Alors la noce avait rapidement eu lieu, et s'était révélé très féconde, vu que Clésis était rapidement tombé enceinte, et elle enchainait bébé sur bébé. Ce qui la différenciait de sa mère qui n'avait pu lui donner qu'un seul frère et aucune sœur.

« Maman... »

« Oui ma chérie, je suis là, tout va bien se passer. »


Nalyra prit la main de sa fille unique et la serra fort. L'accouchement se présentait mal. Elle avait perdu les eaux il y a quelques heures, en plein milieux de la fête d'anniversaire de son Mari, Jern. Celui-ci avait invité une bonne partie de la famille, dont Garrigue, son frère, et sa femme Flèche qui portait sa dernière née, Glyssiin, dans ses bras. Leurs autres enfants, nombreux, les accompagnaient, et jouait donc avec les deux premiers enfants de Clésis. On avait vite montée cette dernière à la chambre, et un Erudit était rapidement arrivé, près à accueillir le troisième enfant de la famille. Mais tout trainait en longueur...
Pendant que l'on aidait à l'accouchement Clésis, sa mère pensait à la chance qu'elle avait. Elle-même avait beau avoir prier Hégoa de toute les manière possible, elle n'avait pu avoir que deux enfants, dont l'un était mort à l'adolescence de maladie. Son petit Lenir, tué. Comme Clésis avait pleuré ! Nalyra n'avait donc qu'une seule peur, c'est que l'accouchement se passe mal, et qu'elle perde sa petite fille, son dernier trésor. Pendant que les autres femmes s'affairaient, et que la future mère gémissait et poussait, Nalyra la réconfortait en lui murmurant des mots d'amour, et en priant Hégoa de toutes ses forces.
Après de longues heures de travail, l'enfant naquit. Clésis était épuisée, et Nalyra soulagée. On fit pousser au bébé son premier cri. L'Erudit le prit dans ses bras, et le bénit d'une voix chevrotante.

« Cette petite fille s'appellera Rissalie. »


Nalyra regarda l'enfant qu'on posa près de sa mère. C'était une petite créature vagissante et rouge, qui ne cessait de pleurer. Sa petite-fille.
Maintenant, on la lavait et on l'habilla de drap blanc pour que la famille puisse accueillir le nouveau-né. En observant cette petite fille, Nalyra sut qu'un jour toutes les deux serait proche. Elle regarde avec tendresse son enfant Clésis prendre l'enfant et somnoler. C'était ça la beauté de la vie, une mère et son bébé.
La femme d'âge mûre sourit et caressa la joue de sa fille en souriant.


La petite Rissalie fut présenté à la famille, très nombreuse et bruyante, puis retrouva un semblant de calme lorsque la plupart partirent, laissant Clésis, Jern et leurs trois enfants seuls dans leur petite chaumière. Jusqu'à ses trois ans, l'enfant pleurait tout le temps, exaspérant son père et épuisant sa mère qui continuait à être continuellement enceinte. Puis elle découvrit le monde extérieur. Elle gambadait partout, s'amusant dans la plaine à se cacher dans les hautes herbes, hurlant de rire quand elle faisait peur aux moutons, et adorant se salir dans la boue. Sa mère s'arrachait les cheveux, elle n'arrivait pas à faire tenir en place l'enfant. Même l'aînée des enfant, Lylnie, abandonna tout espoir. Rissalie était plus rapide et plus maligne, quand elle décidait de se cacher, plus personne ne la retrouvait. Clésis avait au début peur pour sa fille. Et si un mouton la piétinait ? Si un chien la mordait ? Et si elle tombait et se faisait mal ?

Mais Rissalie était dans son élément dehors ; rien n'arrivait à l'intrépide enfant. Elle avait cinq ans quand sa mère et sa sœur cessèrent de lui courir après. Elle eu alors une enfance solitaire, toujours en vadrouille et rarement chez elle. Ses seuls contacts humain était ses frères et soeurs, et plus rarement ses cousins et cousines, dont sa préférée était Glyssiin car elles avaient le même âge, même si elle se disputaient quelques fois.
Rissalie vivait dans ses pensées et dans son monde, étant tantôt loup, tantôt biche, tantôt aigle. Courir, sentir le vent qui fouettait son visage, ce n'était que comme ça qu'elle se sentait heureuse. Les jours de très mauvais temps, quand elle devait rester à la maison, elle était d'une humeur de chien, voulant jouer avec ses frères et sœurs, mais finissant par hurler car personne ne voulait faire ce qu'elle voulait.
Son plus fort souvenir de sa petite enfance remonte à ses six ans, en été. Elle était sortit un beau matin dehors, pour profiter du soleil, et s'entrainer à voler (en effet, la petite resta persuadé jusqu'à ses six ans et demi qu'elle savait voler, et qu'en réalité, elle était un oiseau prisonnier dans une forme humaine...), quand elle aperçut une chose étrange au loin. Des tâches de couleurs vives tranchait sur le vert des Landes. Elle courut rapidement vers cet endroit. Et là, elle vit pour la première fois les Targes des Landes. C'était des plantes grasses aux fleurs capiteuses, aux parfums lourds et enivrant. L'enfant fut sous le charme, et resta plusieurs heures à contempler sous toutes les coutures ces créations de la nature. L'odeur la charmait, et elle n'osa en cueillir, de peur de les abîmer. Elle ne rentra qu'au soir chez elle, la banane plaquée sur sa frimousse.

A ses huit ans elle découvrit les bois.
Ce fut un chamboulement dans son existence, elle qui avait grandit dans les champs et les plaines, découvrit la forêt. Certes elle l'avait déjà vu, mais n'avait jamais sentit la nécessité de s'en approcher. Mais un défi peut vous faire bien vite changer d'avis...

Rissalie jouait à l'explorateur avec son frère cadet Riurk. C'était celui avec qui elle s'entendait le mieux. Elle était en train de lui expliquer que le rocher près des fleurs n'était pas un simple rocher, mais un repère de contrebandiers redoutables, quand Riurk l'interrompit.

« T'es déjà allée dans la Forêt dis ? »


Rissalie se gratta le nez.

« Nan pourquoi ? »

« C'est bien ce qu'on m'a dit alors... En fait, t'es pas une vrai exploratrice, t'es un... un... un imposteur ! »

« C'est pas vrai d'abord ! Tu mens ! »


Rissalie était furieuse. Comment son petit frère osait t-il dire ça ? Bien sûr qu'elle était une exploratrice ! Elle avait tout vue du domaine, les champs, les pâturages, les enclos, la vaste plaine... Si c'était pas ça explorer !

« Et d'abord c'est qui qui t'as dit ça ? » demanda la petite fille.

« Tout le monde dit ça, surtout Lylnie ! » répondit le petit garçon d'un air supérieur. « En fait, t'es même pas cap' d'aller dans les bois... »

« Ah ouais ? Eh ben tu vas voir ! J'suis une vraie exploratrice. »


Sur ces mots, Rissalie partit comme une fusée en laissant son frère planté là, comme un idiot. Elle courut longtemps, ruminant les paroles de son frère comme pouvait le faire un petit enfant. Arrivée à la lisière du bois, elle retint son souffle. Voir autant d'arbre était impressionnant. Elle s'avança, hésitante. N'y avait-il pas nombres de contes sur des loups ou autres créatures monstrueuse tapie dans les forêts et prêtent à manger les enfants pas sage ? Elle voulut partir, mais son orgueil la poussa à s'enfoncer dans les bois. Elle se rendit vite compte qu'il n'y avait point de monstres, mais que tout était jolie : la mousse émeraude sur les arbres, les fleurs ici et là, les arbustes, les fougères... tout une flore à découvrir. La petite fille devint amoureuse des bois.
Elle ne rentra que beaucoup plus tard à la maison. Un comité d'accueil l'attendait. Riurk en pleurs, accompagné de Lylnie qui avait bientôt 11 ans. C'est à elle que revenait la lourde tâche de s'occuper de sa fratrie, sa mère trop fatiguée par ses grossesses, son père trop occuper par son travail, qu'il enseignait maintenant a Tijurn, l'ainé de Rissalie.

« Rissa, tu n'es pas morte dévorée par les Ilgéraxans ? J'ai eu si peur ! » bafouilla son petit frère, la voix tremblotante a cause de ses pleurs.


La petite fille allait répondre qu'il n'en était rien, mais que au contraire la forêt c'était merveilleux, quand Lylnie l'interrompit abruptement.

« C'est pas bien ce que tu as fait Rissa ! Tu n'as pas le droit d'aller si loin de la maison. La prochaine fois, je le dit a papa et maman ! »


Rissalie serra les machoires et baissa la tête. Malgré son jeune âge, elle savait que si ses parents sachaient qu'elle allait si loin, elle serait punie pour le reste de sa vie. Mieux valait sembler soumise, même si elle abhorrait ça.

« Oui Lylnie, je ne recommencerai plus. »


Dernière édition par Rissalie Aryassat le Sam 28 Mar - 7:57, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Rissalie Aryassat   Rissalie Aryassat EmptyLun 23 Mar - 22:16

De ce jour, Rissalie partit souvent dans les bois a la recherche de paix et d'aventure, mais en cachette, pour ne pas se faire punir. Elle revenait griffée et pleine de brindilles, mais sa mère ne se posait pas de questions, éternellement fatiguée. Elle avait déjà donné naissance à sept enfants, mais s'était temporairement arrêtée depuis sa maladie. C'était une espèce de grippe qui la laissait épuisée depuis plus d'un an maintenant. La maladie n'évoluait pas, mais ne s'améliorait en rien. Il fallait juste attendre, disait les prêtresses.

Bientôt, Jern emmena sa fille aux pâturages avec lui quand elle eut neuf/dix ans. Il lui apprit à garder un troupeau, comment guider le chien par sa voix, quand il fallait le faire rabattre les moutons égarés, à quel moment le faire revenir... C'était un long apprentissage, mais Rissalie apprenait vite, et s'amusait beaucoup. Très vite, ce fut exclusivement elle et Tijurn qui se relayait pour amener les bêtes aux pâturages. Elle aimait beaucoup ça car cela lui laissait une grande liberté. Elle était à l'air libre et pouvait se dégourdir les jambes. De plus c'était le chien qui faisait tout le travail. Il lui suffisait de crier « Gauche ! » ou « Droite ! », et tout se déroulait à merveille. Son père était fier d'elle, c'était l'important.
Mais l'enfant faisait toujours des escapades fréquentes dans les bois. Quand il lui prenait la fantaisie de partir, elle ne revenait qu'au soir, sale et écorchée. Mais le sourire plein de fossette qui marquait son visage dissuadait son père de la punir. Elle apprit aussi a tondre les bêtes, a nettoyer la laine avant de la vendre. On essaya de lui inculquer le filage, mais elle était vraiment nulle à cette tâche, n'arrivant pas à la cheville de sa mère ou de Lylnie.

A ses treize ans, son père lui fit le plus beau cadeau du monde.

« Chérie, j'ai une surprise pour toi ! »

« Vrai ? C'est quoi ? »


La petite fille s'était arréter devant l'étable près de son père. Elle était très curieuse, et attendait avec impatience de voir cette fameuse surprise.
Son père rentra alors dans la bâtiment, lui demandant de fermer les yeux. Rissalie l'entendit sortir.

« Tends les bras Rissa. »


Elle obéit. Un petit gémissement, ou un jappement plutôt se fit entendre. Elle reçut une masse dans les bras, pleine de poil et avec une langue humide qui explora bien vite son visage. Elle rit en ouvrant les yeux. C'était un petit chiot noir et blanc. Un futur chien de berger. Il avait l'air vif et joueur, et Rissalie sut qu'il était fait pour elle.

« Le chien des voisins à eu une portée, j'ai pensé qu'un chiot te ferait plaisir, tu pourras lui apprendre à garder les moutons avec toi. »


La petite fille sauta au cou de son père après avoir déposé le chien à terre.

« Merci merci merci papa ! C'est merveilleux ! Je l'adore déjà. »


Elle prénomma le chien Targe, comme les fleurs. Riurk se moqua un jour, expliquant qu'un nom de fleur pour un mâle était une idée stupide. Rissalie lui envoya un coup de poing sur la pommette. Il n'était pas fort, et la jeune fille n'avait pas voulut faire mal. C'était la première et la seule fois qu'elle leva la main sur un membre de sa famille. Son frère pleura beaucoup, elle-même se fit punir, mais plus personne ne fit la moindre remarque sur le nom de son chien.

Son dressage fut plus compliqué, ce fut son père et un autre berger qui l'aidèrent, rendant Targe obéissant, dynamique et magnifique. Le chien et la jeune fille ne se quittait pas d'une semelle. L'exploration des bois était encore plus passionnante avec ce compagnon, qui coursait les lapins et les biches, mais qui n'a jamais réussi hélas, à en rattraper ne serait-ce qu'un seul. Mais Rissalie rigola beaucoup lors de ces courses-poursuite.

L'année de ses dix sept ans, sa grand mère vint s'installer dans la maison familial, étant devenue veuve, elle ne voulait plus vivre seule dans sa petite chaumière. Très vite un lien fort se créa entre la jeune fille et la vieille femme. Peut-être le même amour de la liberté et de la nature, ou bien le fait qu'au fond, elles avaient le même caractère bien trempé, bref, Nalyra passa bientôt le plus clair de son temps avec sa petite fille. Elle décida de reprendre son éducation de « dame » en main. Rissalie était plus que récalcitrante et Clésis aurait parié que sa mère n'arriverait à rien. Mais bizarrement, la jeune fille obéissait à sa grand-mère. Tout d'abord elle changea sa garde-robe, portant plus souvent des corsages et des jupes. Elle se brossait les cheveux, se lavait la figure et faisait attention à ne plus se salir. Elle savait maintenant coudre, broder et tisser. De plus, sa grand-mère lui fit un cadeau magnifique : une commande spéciale rien que pour elle ; une chaîne d'argent et son pendentif, qui représentait une Targe des plaines, les fleurs qu'elle adorait. Désormais, ce collier ne la quittait plus, même pour dormir ou se laver.
Nalyra fit aussi rentrer en elle le goût de la politique. Rissalie ne s'y était jamais intéressé, restant dans son monde imaginaire sans s'occuper de l'extérieur. Mais la vieille femme lui raconta les événements du village comme des contes. Sa petite fille fut d'abord intriguée, attentive, puis rapidement passionnée. La seule chose qui la contrariait était que les Altar n'avaient de place importante dans ces complots et ces trahisons. Pourquoi sa guilde n'avait-elle pas le droit à sa part de gloire ? C'était injuste ! Mais sa grand-mère la tempéra, lui disant que tout vient à point à qui sait attendre...

Elle vécut ainsi pendant trois années supplémentaires. Quand elle ne s'occupait pas des troupeaux de moutons, elle apprenait toutes sortes de choses avec sa grand-mère, et les quelques heures de temps libres qui lui restaient, elle les passait en compagnie de Targe, dans la forêt, le plus souvent perchée dans un arbre, occupée à réfléchir à sa vie...

Son passage à l'age adulte arriva bien assez tôt. Elle s'attendait à une épreuve, ou une cérémonie quelconque comme cela se fait avec d'autre famille. Seulement, son père trouvait ça stupide. Il lui demanda juste de s'occuper des moutons (ce qu'elle faisait parfaitement depuis plusieurs années déjà, soit dit en passant) une journée entière. Rissalie réussit facilement « l'épreuve », et fut considéré comme adulte. Son père et sa mère la félicitèrent chaleureusement, mais la jeune femme avait un goût amer dans la bouche, ayant été déçu de cet événement qui aurait dû couronner son enfance.

Le soir, elle sortit prendre l'air alors que tous festoyait, et s'assit sur un muret, près de sa maison. Targe se coucha au pied de sa maîtresse qui le caressa pour se détendre. Elle entendit des pas lents sur le graviers. Nalyra vint s'assoir à côté d'elle.

« Rissa, nous devons parler toutes les deux. »


La jeune blonde leva les yeux vers sa grand-mère et attendit.

« Ma chérie, tu a eu une enfance solitaire et sauvage, qui t'a certes construite, mais qui t'as aussi empêché de rencontrer des gens. Tes parents commencent à penser à ton futur mariage, il serai... »

« Comment ? Me marier ?? Avec qui ? » demanda Rissalie, abasourdie.

« Pour l'instant tu n'as pas de prétendants, les gens savent à peine mettre un visage sur ton nom : C'est pour ça que je te demanderai d'arrêter de rêvasser toute la journée dans ta forêt, mais plutôt d'aller plus souvent en ville, faire des rencontres ! »

« Mais si je ne voulait pas me marier ? Ou si je ne rencontrais pas l'Amour ? »

« Qui te parle d'amour ? Qui te parle d'envie ? On te demande juste de t'exhiber pour que les gens sachent que tu existes, et que nous puissions trouver un parti intéressant ! Et comme ta mère, ou comme moi avant ta mère, ce ne sera pas un mariage d'amour, ne te fait pas d'idée Rissa. Tu épouseras l'homme que l'on te désigneras, point barre. C'est ainsi, tu devrais le savoir. D'ailleurs, le fiancé de Lylnie, elle ne l'a pas choisie, tu croyais quoi ? »

« Je... Je... »


En vérité, Rissalie ne s'était absolument pas intéressée au principe du mariage. Elle aimait sa liberté et ne voulait pas se trouver enchaînée à un mari qu'elle n'aurait pas choisie.

« Mais, continua la vieille femme d'une voix plus chaleureuse, si tu vas en ville, tu pourras toi même faire un écrémage de tes prétendants ma chérie, en dégoutant ceux dont tu ne veux pas. Et tu as à peine 20 ans, le mariage n'est pas pour tout de suite, tu as le temps. Et en allant plus souvent au village, tu pourras comprendre certaines subtilités politique que j'ai eu du mal à t'expliquer. Il est temps que tu grandisses un peux mon cœur. »

Sur ces mots Nalyra se leva, et rentra, de son pas tranquille, à l'intérieur de la maison.
Rissalie resta longtemps dehors à réfléchir. Il était vrai que être coupé du monde extérieur commençait à lui peser. Et puis, il était temps d'explorer les mentalités des habitants ! Après tout, n'était-elle pas une grande exploratrice ?
Satisfaite, la jeune fille retourna chez elle, Targe à sa suite, et prit le chemin de son lit. Et au matin, elle irait passer un peu de temps avec les Olarils, ses concitoyens...




Position face aux derniers évènements
Par sa grand-mère, Rissalie s'intéresse un peu à la politique. Elle est opposante à Lysandre depuis que celle-ci a tué une Edorta. Mais la vraie raison est qu'elle préfèrerai secrètement que ce soit un Astar prenne la tête du village. Si un jour elle pourrait favoriser l'un des siens, elle le ferait sans hésitation.
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MessageSujet: Re: Rissalie Aryassat   Rissalie Aryassat EmptyMar 24 Mar - 20:41

Pour des débuts, c'est très bien selon moi =)
Le personnage est intéressant et ses motivations aussi, ça peut faire de bons développements en RP pour la suite, politiquement parlant.

Je n'ai pas de remarque particulière, il y a peu de fautes, donc je te valide avec plaisir !

Je t'encourage à générer ton "carnet" disponible dans ton profil, et à le compléter correctement, avant de nous rejoindre en RP, où tu le souhaites.

N'oublie pas d'être présente en Flood aussi, qu'on te connaisse un peu mieux Wink

Bon jeu !
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MessageSujet: Re: Rissalie Aryassat   Rissalie Aryassat EmptyMar 24 Mar - 21:10

Merci pour la validation Very Happy

Haha, j'ai hâte de commencer à RP cheers
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MessageSujet: Re: Rissalie Aryassat   Rissalie Aryassat Empty

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