Grande Négoce ! [ Ouvert à tous ]

Le monde affluait sur la place, et, comme à son habitude, la petite échoppe du commerçant blond était montée. Amiguel Garthesia attendait, prêt à livrer bataille au moindre acheteur potentiel. Il fzllait tirer son épingle du jeu, et prospérer. Si la richesse n'était pas de mise à Arestim Dominae, lui y attachait une valeur particulière, car, plus on avait de joyaux, plus on pouvait se permettre d'agir.

C'était une logique implacable.

Il héla un passant.

- Voyez mes beaux produits !

[COURT, MAIS IL NE TIENT QU'A VOUS DE VENIR ET DE NEGOCIER. POUR SAVOIR CE QU'AMIGUEL A A VOUS PROPOSER, IL VOUS SUFFIT DE JETER UN OEIL A SES POSSESSIONS, PARMI SES BIENS ECHANGEABLES ( UN PASSAGE PAR LE PARCHEMIN DONT LE LIEN EST PLACE DANS MA SIGNATURE EST UN RACCOURCI APPRECIABLE ). A VOUS DE JOUER ! ]

Il faisait mauvais sur Arestim, personne n'aurait pu le nier. Les nuages lourds de pluie qui ne semblait pas décidée à tomber, le vent glacé, les rafales qui arrivaient régulièrement: rien de tout cela n'était bien engageant...
Pourtant, malgré le temps maussade, les Olarils se pressaient sur la Place des Ires, plus pour deviser que pour acheter. Bien sûr, aucune opiion ne s'échangeait, mais chacun se faisait un plaisir de s'entendre raconter encore et encore le tragique incident des Jeux de Bakarne, cherchant parfois à démêler le vrai du faux, mais dans beaucoup de cas, la volonté des gens était simplement de ronger jusqu'à l'os un sujet de conversation bien plus important qu'il n'y paraissait.

Mais même en ces temps de crise, les préoccupations matérielles restaient essentielles. C'était d'ailleurs la raison pour laquelle Glyssiin se trouvait là, devant l'échoppe d'un homme dont les cheveux blancs et les yeux glacés ne parvenaient pas à faire oublier son évidente force physique. Elle se pencha sur un rouleau de soie écarlate et de bonne qualité, dont il lui semblait qu'elle pourrait aisément en faire un serre-taille des plus gracieux: cela manquait à son costume de fête.
La couleur serait peut-être un peu osée -un tel rouge, en ces temps troublés, ne pouvait qu'évoquer le sang- mais elle attirerait immanquablement l'oeil et l'attention des badauds, ce qui n'était pas pour déplaire à la saltimbanque.

Aussi, après une longue hésitation, elle finit par s'adresser à celui qui tenait l'échoppe:

"Que voulez-vous pour ce rouleau de soie?"

Amiguel observa la jeune femme se pencher sur le petit étalage de ses marchandises, puis elle lui désigna le rouleau de soie et lui en demanda un prix.
Il lui répondit tout d'abord poliment, jetant un coup d'oeil au ciel brumeux.

- Bien le bonjour, ma Demoiselle.

Il s'empara du rouleau et l'observa un instant, puis déclara d'un voix posée:

- Si vous avez des gemmes, je vous le fait à 5 Opales. En ce qui concerne le troc, je ne prends plus que les armes pour le moment. Un arc de combat devrait suffir en compensation. Mais attention !

Il avisa l'Astar, et se dit bien qu'elle ne devait pas avoir d'arc sur elle, néanmoins il la mit en garde:

- Pas un arc de chasse tel qu'on en trouve couramment, mais bel et bien un arc digne d'un Garde. J'accepte aussi le lot de trois dagues, ou encore un bon glaive.

Il lui sourit:

- Si vous souhaitez me payer de cette façon , je peux vous le mettre de côté, ce ruban, le temps que vous reveniez avec ce que je vous demande.

Il désigna les babioles d'or d'un signe de la tête:

- Ca ne vous intéresse pas ?

Il savait plus ou moins qu'elle se produisait en représentations, sans pour autant situer son nom.

'Bien le bonjour, ma Demoiselle.'

Ah, oui. trop occupée par le rouleau de soie, Glyssiin en avait oublié de saluer le commerçant. Elle lui adressa un sourire et un vague signe de tête, l'esprit toujours tourné vers son acquisition future.

'Si vous avez des gemmes, je vous le fait à 5 Opales. En ce qui concerne le troc, je ne prends plus que les armes pour le moment. Un arc de combat devrait suffir en compensation. Mais attention !' [...] 'Pas un arc de chasse tel qu'on en trouve couramment, mais bel et bien un arc digne d'un Garde. J'accepte aussi le lot de trois dagues, ou encore un bon glaive.'

Glyssiin fronça les sourcils: elle n'avait pas cinq opales et, à priori, elle n'aurait pas non plus l'occasion d'acquérir un arc de combat... Ce n'était pas le genre de chose qu'elle pouvait trouver ailleurs qu'au poste de Garde, à supposer que les gardes en question acceptent de lui en donner un...

'Si vous souhaitez me payer de cette façon , je peux vous le mettre de côté, ce ruban, le temps que vous reveniez avec ce que je vous demande.'

Evidement, c'était une option à considérer... Mais pour celà, il faudrait qu'elle repasse au poste de Garde, ce qui n'était pas demain la veille.

'Ca ne vous intéresse pas ?'

Glyssiin considéra un instant les babioles d'or que lui désignait le marchand. Elles étaient de bonne fabrique, très fines et pour certaines, ornées de gemmes. Glyssiin repéra notamment un pendant d'oreille en forme de feuille. Fait en cuivre, il était nervuré d'or et brillait au soleil. La saltimbanque le désigna du doigt:

"Celui-ci me plaît bien. Pour ce qui est du rouleau... Je n'ai que trois opales. Je peu y ajouter deux perles, et..."

Elle désigna un bracelet de bronze ouvragé qui pendait à son poignet droit.

"Ceci."

Amiguel, d'un oeil tout à fait appréciateur, analysa rapidement la qualité du bracelet de bronze qu'elle lui montrait. Elle lui proposait de perles supplémentaires, mais deux Opales de moins.
Un sourire s'étira sur ses lèvres.

- Donnez-moi le tout et je vous donne le pendant en plus.

A coup sûr, il faisait une affaire.

Il lui adresssa un sourire amical, et s'mpara de la babiole, s'apprêtant à lui tendre.

Le retour en Arestim était vraiment agréable. Revoir les Olarils était une joie sans équivalent. Elios respirait enfin à nouveau. La vie, seul, dans sa cabane en bord du Delta semblait révolue. Enfin, il réempruntait quotidiennement le chemin qui séparait son chez lui du village, et ce avec le sourire. Plus déterminé que jamais, c'était décidé que le pêcheur se montrait désormais. Décidé à trouver une jeune demoiselle avec qui partager sa vie, et convaincu qu'il fallait faire quelque chose contre Lysandre. Si ce dernier point tracassait continuellement le blond, il demeurait tout de même bien heureux de voir qu'Arestim continuait de vivre. Cependant, les évènements de la fête de Bakarne semblaient omniprésents, et tous les regards trahissaient la stupeur qui s'était installée au sein d'Arestim. Les nuages grondants et la pluie n'aidant pas à motiver, il restait à espérer que l'arrivée des beaux jours donnerait du baume au cœur de chaque Olaril.

En cet après-midi grisonnante, Elios n'avait pas l'intention de s'attarder sur les problèmes qui préoccupaient la population. Non, il avait aussi le droit de flâner, tranquillement, dans Arestim. Les échoppes de la Place des Ires restaient attirantes car sans que l'on ne recherche quoi que ce soit, on pouvait, assurément, y trouver quelque chose d'inutile mais à posséder. Peu fier de la décoration minimale et austère de son logis, le pêcheur cherchait donc un petit quelque chose pouvant apporter un peu de gaieté dans l'endroit où il passait le plus clair de son temps.

La Grande Négoce, l'établissement d'Amiguel, retint l'attention d'Elios. Non pas qu'il n'y avait vu un quelconque bien de valeur, mais la jeune femme aux courbes bien dessinées qui s'y trouvait respirait la bonne humeur, et le blond, toujours heureux de rencontrer un Olaril, surtout du sexe féminin, s'arrêta donc, faisant mine d'observer l'étalage. Certes, il y avait des babioles intéressantes, mais rien de plus que tout ce que portait la brune. Ses vêtements la mettaient en valeur, et ses différents bijoux supposaient qu'elle aimait avoir l'air coquette. Le sourire aux lèvres, les idées pas forcément mal placées, Elios écouta donc ce qu'était venue chercher la jeune femme. De la soie ? Cela devenait compliqué, si elle avait trop de gout, elle ne risquait pas de s'intéresser à un Elios qui aimait la simplicité.

Alors qu'un échange était sur le point de se conclure, le blond intervint, un sourire aux lèvres.

" Dites-moi, demoiselle, votre bracelet n'est valorisé que quand vous le portez. Il serait dommage de vous en séparer. Pensez-vous vraiment qu'un bout de tissu valent tout ce dont vous êtes prête à vous séparer ? "

S'il pouvait amuser la brune, Elios savait également qu'il risquait d'énerver le marchand. Il suffisait que la belle rentre dans le jeu du pêcheur pour qu'Amiguel perde une cliente.

[ Je m'incruste pour pimenter le truc, mais si je gène, dites le moi, je veux pas déranger =) ]

[ Amiguel T_T Dans le règlement y a écrit "10 lignes minimum" tu te fous de nous là >_<]

Amiguel avisa le nouveau venu d'un oeil hagard. Il esquissau n sourire et manqua de s'esclaffer. Il le détailla. Un pêcheur, peut-être, qui, visiblement, ne souhaitait qu'une chose, courtiser l'Astar. La situation pouvait gêner son commerce, mais, néanmoins, il n'aimait troquer ses biens et n'en tirait un plaisir particulier que quand cela lui donnait du fil à retordre.

Il répondit au Khelan:

- Un bout de tissu qui se fait des plus rares, en cette saison, tout de même, mon cher Khelan ! Les vers à soie se situent loin à l'Est, au bout des grandes plaines, et rares se font les Garthesia, qui, par ce froid hivernal, se rendent jusque là pour trouver de quoi faire les étoffes !

Il ne délaissa pas son sourire, et désigna le bracelet de bronze:

- Il est de bonne facture, mais il suffirait que je donne un métal du même type à mon ami Kiriel Edorta pour qu'il en fasse une réplique exacte. En conséquence, en ajoutant le pendant d'oreille, l'échange est équitable, c'est indéniable, mon cher.

Il sourit au poissonier, et se retourna vers la jeune femme:

- A vous de choisir ce que vous voulez, ma Demoiselle.

[Nan, ça va, tu ne gêne pas Smile

]

Glyssiin n'avait pas immédiatement remarqué la présence d'un nouvel arrivant, concentrée qu'elle l'était sur l'échange qu'elle s'apprêtait à conclure. Néanmoins, elle sortit de ses pensées lorsqu'une voix l'interpella, rude mais non mal intentionnée:

'Dites-moi, demoiselle, votre bracelet n'est valorisé que quand vous le portez. Il serait dommage de vous en séparer. Pensez-vous vraiment qu'un bout de tissu valent tout ce dont vous êtes prête à vous séparer ?'

La saltimbanque sourit, amusée autant que flattée par le compliment, puis elle considéra de nouveau le rouleau de soie qui avait attiré son attention. Le pendant d'oreille ne lui plaisait pas particulièrement: il était joli, mais elle avait déjà eut l'occasion d'en voir de plus beaux... Néanmoins, il lui paraissait suffisament sympathique pour qu'elle consente à l'acquérir. Quant à Amiguel, tout naturellement, il vantait les mérites de sa marchandise:

'Un bout de tissu qui se fait des plus rares, en cette saison, tout de même, mon cher Khelan ! Les vers à soie se situent loin à l'Est, au bout des grandes plaines, et rares se font les Garthesia, qui, par ce froid hivernal, se rendent jusque là pour trouver de quoi faire les étoffes !'

Et l'arsenal d'arguments du Garthesia ne se limitait pas à celui-ci, car il ajouta aussitôt après:

' Il est de bonne facture, mais il suffirait que je donne un métal du même type à mon ami Kiriel Edorta pour qu'il en fasse une réplique exacte. En conséquence, en ajoutant le pendant d'oreille, l'échange est équitable, c'est indéniable, mon cher.' [...] 'A vous de choisir ce que vous voulez, ma Demoiselle.'

Mais de toute les manières, le choix de Glyssiin était déjà fait, et elle s'adressa au pêcheur:

"Je vous remercie du compliment, monsieur, mais j'ai plus besoin de cette soie que de mon bracelet."

Elle détacha l'objet en question de son poignet et le tendis à Amiguel, ainsi que les gemmes requises pour l'acquisition de son rouleau de soie. Elle les tendis au marchand et saisit son rouleau de tissu, dont elle apprécia aussitôt la qualité.

"Je suis saltimbanque." Expliqua-t-elle. "Cette soie m'est nécéssaire."

Si elle l'avait porté, elle aurait désigné son serre-taille usé, mais il était actuellement au fond de sa carriole, aussi se contenta-t-elle d'un sourire à l'adresse de l'inconnu.

"Puis-je savoir à qui j'ai le plaisir de m'adresser?"

Il était des vendeurs qui supportaient mal qu'on vienne mettre le nez dans leur transaction : Amiguel n'en était pas. Au contraire, il semblait plutôt s'y plaire, comme si la remarque d'Elios lui avait permis qu'il n'était pas marchand pour rien, et qu'il savait vendre ses produits. Le Garthésia vantait avec habileté la qualité de son produit, et le compliment d'Elios fit grise mine face aux arguments d'un vendeur qui connaissait ses produits et savait les mettre en valeur.

Quoi qu'il en soit, l'intervention du pêcheur avait fait sourire la jeune femme. C'était au moins ça de gagné, car, bien que remerciant Elios de son attention, elle continua sa négoce et saisit le bout de tissu. Qu'importe, le blond n'était pas vexé. D'ailleurs, lorsque la belle entama une discussion, Elios s'avoua même que les choses n'auraient pas pu mieux se passer. Elle était donc saltimbanque ... Cette situation n'était pas des plus simples à vivre en Arestim, car même si la nature des Olarils était avenante, toutes les familles n'acceptaient pas forcément que leur enfant délaisse l'activité familiale au profit de l'Art. Il fallait avoir du courage, et surtout du talent. En tout cas, s'il suffisait d'avoir du charme, la brune avait choisi la bonne voie. Son sourire était chaleureux, et Elios tenta de lui rendre, à sa manière à lui.
C'était à son tour de se présenter, et cela fit sourire le Khélan ; il n'avait pas fait de nouvelle connaissance depuis longtemps, et il avait oublié à quel point c'était agréable de découvrir de nouveaux visages, de nouveaux caractères. Il ne put s'empêcher d'afficher une mine réjouie avant de reprendre.

" Hé bien moi, c'est près du Raun que je me donne en spectacle ... Cependant, je dois avouer que mon public se fait très rare, la pêche n'a pas l'air d'avoir la popularité qu'elle mérite. "

Puis, après avoir marqué une petite pause, il lui tendit une main amicale.

" Elios Khélan, le plaisir est pour moi. Le temps n'est pas des plus cléments, que diriez-vous de vous réchauffer autour d'un verre ? "

Sa proposition était on ne peut plus explicite, et le jeune homme espérait que maintenant que la transaction était conclue, il pourrait continuer à discuter avec la belle demoiselle qui lui faisait face.

Amiguel esquissa un sourire satisfait, puis donna le pendant d'oreille à l'Astar. Il lui adressa un clin d'oeil:

- Ce qui est dit est dit. Prenez donc ceci avec le rouleau. Ce serait un déshonneur de ne pas honorer mon prix.

Il empocha néanmoins les gemmes et déposa le bracelet sur son étalage.
Il adressa ensuite un regard à l'Astar, et lui déclara:

- Mon cher Khelan, c'est donc pour tenter votre chance que vous avez manqué de faire renoncer cette demoiselle à réaliser son achat ?

Il sourit.

- Vous avez du cran.

Il venait de réaliser une terrible affaire. En aucun cas ce qu'il avait troqué contre ce qu'on lui avait donné ne le valait. Il était naturellement de bonne humeur.

- Et vous avez bon goût, ajouta-t-il en faisant allusion à la fille de Filhakan.

Il rit doucement puis annonça:

- Je vous souhaite à tous deux une bonne journée. A moins que vous ne désiriez acquérir l'un de mes biens, Elios ?

[ lol!

]

[Désolée, j'suis en retard><]

'Hé bien moi, c'est près du Raun que je me donne en spectacle ... Cependant, je dois avouer que mon public se fait très rare, la pêche n'a pas l'air d'avoir la popularité qu'elle mérite.'

Glyssiin sourit, amusée. c'était la première fois qu'elle entendait présenter la pêche comme un spectacle et, bien qu'elle ne fut pas exactement convaincue que c'en était un, elle devait bien reconnaître que l'idée était priginale.

"Si cela peu vous consoler, je pense que le produit de la pêche est bien mieux reconnu!"

Chez elle au moins, on avait toujours été grands consommateurs de poisson, particulièrement ceux qui, de taille réduite, se préparaient en fritures pour les repas d'été... Ceux aussi qu'on pouvait manger avec les doigts et glisser dans la chemise de Corso, mais cela n'avait pas grand chose à voir... Pas trop, du moins.

'Ce qui est dit est dit. Prenez donc ceci avec le rouleau. Ce serait un déshonneur de ne pas honorer mon prix.'

La saltimbanque se retourna rapidement vers Amiguel, saisissant le rouleau de soie et le pendant d'oreille avec un sourire, sans le moindre regret quant à ce dont elle se séparait. Si elle voulait un autre bracelet, elle pourrait toujours le troquer... celui-ci n'avait de valeur que commerciale, et non sentimentale.
Une fois la transaction effectuée, elle se retourna vers le pêcheur, qui se présentait:

'Elios Khélan, le plaisir est pour moi. Le temps n'est pas des plus cléments, que diriez-vous de vous réchauffer autour d'un verre ?'

'Mon cher Khelan, c'est donc pour tenter votre chance que vous avez manqué de faire renoncer cette demoiselle à réaliser son achat ? [...] Vous avez du cran. [...] Et vous avez bon goût. [...] Je vous souhaite à tous deux une bonne journée. A moins que vous ne désiriez acquérir l'un de mes biens, Elios ?'

Peut-être, à sa place, d'autres jeunes femmes auraient rougit, ou auraient détourné le regard. Glyssiin, elle, se contenta d'un sourire amusé, et de lever les yeux au ciel: elle aurait presque cru entendre sa mère lui affirmer que, si, si, si, elle avait ses chances avec ce beau jeune home... et caetera. Si tout le monde se mettait à essayer de la marier avec le premier venu, à présent!

Pour sa part, elle ne songeait pas encore à cet aspect de sa vie future. Elle ferait sans doute comme Louve: elle attendrait de ne plus supporter sa vie d'errance pour se trouver un époux, s'installer et avoir une ribambelle d'enfants qui la rendraient folle à force de courir partout... Ceci étant dit, elle n'avait pas été dégoûtée de la vie de saltimbanque lorsque ces loups avaient tué Pipo, manquant de faire de même avec elle, aussi pouvait-on raisonnablement douter qu'elle s'en lasserait vraiment un jour... Mais, bah! Elle était encore jeune, et rien ne la forçait à se marier dès à présent!
Aussi, ce fut avec un sourire qu'elle se tourna vers Elios, et accepta son invitation:

"Ma foi, je suis habituée au froid, et je ne le craint pas, mais un peu de chaleur serait la bienvenue!

» Un Verre de Trop ? -ouvert-