Les Tables d'Olaria
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 Les Olarils

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Lysandre Hirune
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MessageSujet: Les Olarils   Les Olarils EmptyMar 11 Juin - 20:48

Les Olarils ont subi plusieurs bouleversement dans leur existence... leur mode de vie à changer, presque du tout au tout. Comment savoir comment ils vivent actuellement, sans parler de ce qui fut leur quotidien, jadis, il y a 16 ans ... ?


Communauté & Etat d'Esprit

Solidarité, échange et partage
    Jadis
    Les Olarils ne sont pas du genre à laisser l'un de leur congénère dans le besoin. Comprenez par là qu'en règle générale, une solidarité très soudée s'opérait dans le village d'Arestim Dominae, de sorte qu'il n'y ait jamais d'Olaril exclu, mis à l'écart (que ce soit à cause d'un handicap physique ou mental, d'une tare quelconque) à moins que ce dernier ne soit volontairement prompt à s'isoler du Groupe.
    Ce n'est bien sûr pas la majorité des sentiments Olarils, car le besoin d'être en groupe, en communauté étroitement liée est vital pour eux.

    La notion de partage est extrêmement développée. Chacun fera de son mieux pour aider son prochain (ou son précédent) de façon humble et suffisamment modérée pour ne pas qu'il devienne trop dépendant des autres. Car si l'esprit d'entraide s'impose, tous savent qu'il faut savoir se débrouiller malgré la présence des membres de sa Guilde, et des Olarils.

    Désormais Se retrouver confronter au comportement Ilédor, bien plus égoïste et individualiste, les a soudé un temps. Perdus dans un vaste monde inconnu, ils n'ont pu compter au début que sur eux-mêmes. Cependant, 16 ans à vivre à leur côté les ont un peu changé aujourd'hui... Ils ont pu quitté la Capitale, se sont éloignés, et leur petit nombre fait qu'ils sont désormais un peu éparpillés. Cependant, les liens qui les unissent ne s'en trouvent pas distendus. Se retrouver est toujours une source de joie, et les Olarils ont beau vivre avec les Ilédors, ils gardent en eux, les valeurs de leur sang.


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Orphelins et Abandons
    Jadis :
    Il n'y a donc pas d'habitant "reclus" (à moins que cela soit une volonté propre), abandonné ou rejeté. De même, on ne trouve pratiquement pas d'orphelin à proprement parler : si par malheur les parents d'un enfant meurent, celui-ci est immédiatement recueillit par les membres de sa Famille, par des sœurs, des frères ou des proches, ou au pire des cas, par une autre Guilde. Aussi n'y a-t-il pas d'enfant élevé seul dans les ruelles, affamé et malpropre. Tous trouvent toit, nourriture et affection.

    De même, il est totalement impensable qu'une femme abandonne ses enfants, même si la grossesse n'est pas tout à fait voulue (bien que cela soit également rarissime : la procréation est divine et désirée plus que tout au monde chez les Olarils). Si une femme possède trop d'enfants et est dans l'impossibilité de le nourrir correctement, alors une autre femme de sa Famille le prendra en charge, comme s'il s'agissait de son propre enfant. Si cela n'est pas possible, une mère d'une autre Guilde "adoptera" le bébé.

    Désormais, et même s'ils ont été choqués par l'attitude des Ilédors, les Olarils se sont adaptés légèrement, notamment par la force des choses, pendant la Purge. Ceux qui ont subi ces années noires se sont endurcis et leur coeur également.


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Violence
    Jadis :
    Comme tous, les Olarils ressentent la haine, la colère et la jalousie. Si ces sentiments sont humains, ils demeurent peu développés chez les habitants d'Arestim Dominae. Peuple plutôt tranquille (contrairement à ce qu'il était avant l'arrivée des Dieux), les conflits arrivent quotidiennement mais sont toujours traités de façon assez calme.
    Le plus souvent, un Erudit est pris comme juge, et celui-ci apportera conseils et délibérations. Sous forme de compromis et de contreparties, les oppositions sont réglées la plupart du temps avec maturité et sagesse par les Erudits ou le Chef, lors de conflits plus délicats.

    Les bagarres n'éclatent véritablement que lorsque l'alcool a été trop abondant. Se soldant la majeure partie du temps par de jolis bleus et quelques lèvres enflées, il est rare que des blessures plus sérieuses apparaissaient. Les duels à mort sont si rares qu'on les compte sur les doigts d'une seule main, et ce depuis 10 générations.

    Désormais, le comportant des Olarils a eu tendance à rejoindre celui des Ilédors, l'Âge Volontaire ayant laissé sa trace indélébile dans beaucoup d'esprits jadis paisibles.


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Châtiments et Justice
    Jadis :
    Comme dans toute communauté regroupant des hommes et des femmes aux caractères différents, apparaît la nécessité, lorsque rien ne peut l'empêcher, de rendre la justice. Les crimes sont rares, mais ils existent tout de même, que ce soit suite à des jalousies ou des folies liées à l'alcool, comme c'est souvent le cas.

    Lorsque les conflits ne peuvent être réglés par les principaux intéressés, le Chef et les Erudits apportent leur jugement. Ils doivent alors se voir exposer faits et conséquences et prendre des décisions. Les Olarils ayant été jugés coupables de leurs actes sont alors punis, comme les Dieux le voudraient. Il appartient aux Prêtres de conseiller alors le Chef, qui dicte le châtiment.

    En général, il s'agit surtout de "travaux d'intérêt général" pour la communauté (labeurs aux champs, tâches peu appréciées), et sur une durée limitée. Mais il arrive que certains individus doivent être mieux maîtriser, et lors de récidive, les Olarils ont pour habitude d'enfermer les "criminels" dans certaines fonctions dégradantes. Cela permet d'assurer tout de même ces tâches nécessaires, tout en punissant les auteurs de faits négatifs pour la Société Olarile.

    Lorsqu'un individu représente un réel risque pour ses congénères, le Chef peut décider d'une peine de prison. Il est alors enfermé dans la Latomie où là encore, il effectue de durs travaux. Les emprisonnements peuvent être ponctuels, mais pour les plus dangereux, ce qui est extrêmement rare (on n'en compte que six depuis de départ des Dieux), ils peuvent rester prisonniers à vie.

    Désormais, la justice qui s'applique est celle du Gardan Edorta, Beltxior Olarii. Les Olarils ont appris à s'y soumettre, ou du moins, s'en contenter car ceux qui ont émis des doutes ont subi cette Justice...


Dernière édition par Lysandre Hirune le Jeu 21 Nov - 19:40, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: Les Olarils   Les Olarils EmptyMar 11 Juin - 20:55

Naissance, Vie et Mort d'un Olaril

Naissance

    Lorsque naît un Olaril, c'est une véritable fête dans le village. Non que la fertilité soit absente des femmes d'Arestim, mais la survie de leur peuple et le renouvellement des générations semblent être une chose de la plus haute importance pour eux. Lorsque naît un enfant dans une Grande Famille, toutes les familles de cette guilde louent les Dieux, notamment Hégoa, Déesse de la fertilité, et organisent généralement des festivités (repas, célébrations, sacrifice animal etc...).

    Mâle ou femelle, l'importance du sexe ne semble pas préoccupante pour les Olarils, sauf notamment pour la Famille Hirune, qui est, depuis des décennies, une famille de Chasseresses. En général, un mâle est acceuilli avec beaucoup de fierté, et une femelle avec un petit pincement au cœur pour les mères de Guildes moins importantes : la future jeune fille quittera peut être la Famille lors de son mariage.

    Cependant, la naissance d'une fille ou d'un garçon est une joie, toujours vue comme un miracle de la nature, une preuve que les Dieux sont grands : ils sont donnés pour responsable de la bonne santé des nouveaux nés, et un nourrisson malade signifie un mauvais tour de Panpale, Dieu mal aimé.

    Il est de coutume qu'une femme accouche dans sa chambre, entourée et aidée de l'ensemble des autres femmes de sa Guilde, et en présence d'un Erudit. C'est lui qui donne le prénom de l'enfant dès qu'il a poussé son premier cri, le bénit et le présente aux Femmes. Lorsqu'il est lavé et habillé de draps blancs, chaque homme de la Guilde rend visite à la mère et au nouveau-né pour les féliciter tous deux.
    Le Père reçoit également des compliments et ne pas avoir d'enfant pour un couple est un mauvais présage, un déshonneur pour la Famille et surtout, une grande peine pour ce peuple qui voit son avenir au travers des générations futures.


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Enfance & Adolescence

    L'enfance d'un fils ou d'une fille Olaril se déroule sensiblement de la même manière, quelle que soit sa Grande Famille. Il a droit à une éducation rudimentaire, apprend très tôt qu'il convient de travailler dans la vie, d'être fier et digne de son Peuple. On lui apprend quelques notions de l'Histoire d'Arestim, et notamment, la venue des Dieux, il y a de cela des années.
    Aussi apprennent-ils à louer des Divinités très tôt, lors des prières avec leurs parents, ou des fêtes en l'honneur d'un Dieu.

    On ne leur apprend ni à lire, ni à écrire, car cela est réservé au Chef en poste. Cependant, ils sont loin d'être bêtes, en général, et savent très tôt monter à cheval, coudre ou se débrouiller par eux-mêmes.

    Dès leur plus jeune âge, le père, la mère, ou de façon plus générale, les membres de sa Guilde, prennent en charge leur éducation, afin de leur enseigner les rudiments de leur futur métier. En effet, il est d'usage qu'un enfant reprenne le même métier que son père et sa mère, afin de ne pas laisser mourir le Nom de la Grande Famille à laquelle il appartient. Cependant, ils savent rapidement qu'en se mariant, ils ont la possibilité de changer de voie.

    Un enfant Olaril est considéré comme étant "jeune" jusqu'à l'âge de 20 ans environ. Les vingt premières années de sa vie sont largement consacrées à l'apprentissage de son futur métier. Ils savent, en général, très vite ce qui constitue les "choses de la vie", le cycle des saisons, des lunes, de la vie humaine (amour, sexe, vie et mort etc...). On ne cache pas souvent ces choses là à un enfant, car il est dit qu'il doit être apte à vivre seul s'il arrivait malheur à sa Guilde.

    A l'âge de vingt ans à peu près, l'étape majeure de leur vie a lieu. Il s'agit de leur "passage dans l'âge adulte". Après cette initiation, qui peut durer plusieurs jours comme quelques minutes, les enfants sont considérés comme des Hommes ou des Femmes.
    L'initiation consiste à prouver à sa Guilde et aux Erudits qu'ils sont capables d'exercer leur métier, de prendre la relève de leurs aînés. Aussi, un aspirant Bûcheron devra-il emmener les membres de sa Famille et les Erudits dans les forêt d'Umber, afin qu'il atteste de sa force, de sa maîtrise de la hache et de ses facultés à être digne de sa Guilde.

    Au terme de cette épreuve, il est publiquement reconnu comme étant Adulte, et une fête célèbre son entrée dans cette période de la vie.


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l'Âge Adulte

  • Mariage C'est peu de temps après son initiation et son entrée dans l'âge adulte, qu'un Olaril choisit celui ou celle qui vivra à ses côtés. Les mariages sont généralement convenus d'avance avec les familles et les futurs époux sont très souvent consentants. En effet, il est habituel que les noces restent "intra Guilde", et de ce fait, les promis se connaissent déjà de longue date.
    Le Mariage n'étant pas restrictif, il est rare qu'un mariage fasse la déception ou le malheur d'un des époux ou des familles. Il permet surtout de lier les familles entre elles, de resserrer les liens de la Guilde, ou de conclure des alliances amicales entre Grande Famille.

    Le Mariage a toujours lieu les soirs de pleine lune, afin d'éclairer leur Union. On dit également que Panpale, le Dieu Malsain, dort profondément la nuit, et qu'une noce effectuée en plein jour est susceptible de l'avoir attiré, et par conséquent, d'avoir attiré le malheur sur les époux.
    Le marié et la mariée n'ont pas besoin d'être vierges lors de leurs épousailles, ils sont indifférents à cette notion, et il est parfois même question de ne surtout pas l'être lors du mariage, pour assurer la fécondité.

    Une immense célébration a lieu pour l'occasion, conviant tout le village, toutes familles confondues. Il est très courant que plusieurs couples s'unissent la même nuit.
    Une sorte de "nuit de noces " a lieu après la fête, et les jeunes mariés doivent rester enfermés ensembles toute la journée qui suit. Libre à eux de faire ce qu'ils veulent... Ils en profitent généralement pour faire plus ample connaissance.

    Le mariage reste en vigueur jusqu'à la mort d'un des deux époux. Si tel est le cas, le veuf/la veuve peut se remarier avec le partenaire de leur choix.

    La fidélité est une notion plutôt vague pour les Olarils. Même s'il est d'usage que les mariés restent des partenaires sexuels de façon coutumière, on assiste souvent et sans aucun heurt avec la morale, à des 'adultères'. On met cela sur le dos de Filhakan, le Dieu des Amours. Cela ne choque personne, et le mensonge n'est pas de mise. Malgré cela, lorsqu'un Olaril va conter fleurette à une autre femme ou un autre homme, il ne se vante pas des exploits accomplis avec une autre personne que son époux/épouse, par humilité.
    Il n'y a généralement pas de représailles de la part des hommes et des femmes puisque cette pratique est assez courante et que la diversité des partenaires (dans certaines limites), permet au couple de se ressourcer, d'agrandir leur affection et de resserrer les liens avec les autres membres du Village.
    Il faut bien comprendre que cela n'est en rien choquant chez les Olarils, mais il arrive parfois qu'un caractère plus jaloux ne tolère pas ces pratiques.

    L'homosexualité n'est ni interdite ni dénigrée, mais elle reste rare, car peu ancrée dans les coutumes ou les goûts des Olarils.

  • Famille Fonder une famille est l'un des buts principaux d'un Olaril. Vouloir des enfants est nécessaire pour renouveler la Grande Famille à laquelle il appartient, et on répète suffisamment aux enfants que les peuples sans naissances sont voués à disparaître.
    Le premier enfant arrive généralement assez rapidement après le Mariage. La raison étant surtout que la journée passée ensemble est habituellement passée à la Conception. Aussi n'est-il pas rare de voir une femme enceinte très vite après ses noces.
    La 'durée de gestation' est de 9 mois.
    Les familles sont habituellement constituées de plusieurs enfants, et à vrai dire, chaque femme peut avoir jusqu'à une quinzaine de bébés. Il n'est pas rare qu'une femme soit mère jusqu'à l'âge de 60 ans et les hommes quant à eux sont fertiles jusqu'à leur mort. La moyenne d'enfants par famille est de 6, et peu de couple n'ont qu'un ou deux enfants, sauf en cas de problème majeur. La nourriture étant abondante et l'avenir plutôt radieux, rien n'empêche les hommes et les femmes de se reproduire sans craindre pour les générations futures.

    Il n'est cependant pas d'usage de faire des enfants à quelqu'un d'autre que son épouse et ce afin de ne pas trop s'enfermer dans le cercle infernal de la consanguinité.

  • La Vieillesse L'espérance de vie d'un Olaril étant d'environ 100 ans, il n'arrive véritablement dans la vieillesse que lorsqu'il ne se montre plus capable d'assumer son métier. Loin de devenir un poids pour la génération suivante, il est de coutume qu'il laisse sa place sans mal, en formant de manière plus poussée les membres de sa Guilde à prendre sa suite.
    On assiste souvent à des maladies ou déviances liées au métier effectué : maux de dos, problèmes d'articulations ou encore, douleurs diverses sont souvent les partenaires des vieux jours des Olarils.

    En vieillissant, ils consultent donc plus fréquemment les Sages du Village, renforcent leurs prières aux Dieux pour qu'ils se montrent cléments envers lui, et vont jusqu'à devenir Sage eux-mêmes. Cependant, rares sont ceux qui peuvent prétendre à ce grade. En règle général, ils se contentent de se faire soigner par ces derniers, tout en transmettant leur savoir aux jeunes de leur Grande Famille.


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Mort d'un Olaril

    Nul ne peut braver la Mort, et chaque Olaril sait qu'un jour ou l'autre, il devra quitter Arestim pour rejoindre les bras tendres et fins de la Faucheuse.
    La Mort n'est pas considérée comme très malheureuse, car ceux qui restent savent que le défunt est parti rejoindre les Dieux, afin d'apprendre de nouvelles connaissances, d'échanger avec eux, et de savoir la Vérité. Tous espèrent qu'en s'étant montrés dignes du peuple et en ayant loué correctement les divinités, ils auront la chance d'être acceptés auprès d'elles.

    La moyenne d'âge, comme dit plus haut, est d'environ 100 ans, et lorsque se profile un siècle d'existence, les Olarils (fatalistes), estiment que leur temps est venu, et savent laisser les jeunes prendre la relève. Bien sûr, la Mort d'un proche touche énormément les Olarils, et le décès est célébré dans une fête moins joyeuse que les autres. Même s'ils sont heureux que leur proche ait rejoint les Dieux, on ne peut nier qu'il manquera à sa famille et sa Guilde, comme à l'ensemble des habitants d'Arestim.

    Durant plusieurs jours, les commémorations sont organisées et on veille la dépouille du défunt durant une journée entière. Passé ce jour, le corps est enterré à l'écart du Village, dans les Plaines, et chaque tombe est recouverte de fleurs selon les goûts de la famille, pour lui rendre hommage.


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Tableau des Âges
Âge Olaril
(en années)
Equivalent
Humain

Faits Marquants
OLARILS
0 à 10
0 à 6Petite enfance, faible apprentissage.
10 à 20
7 à 18Adolescence, apprentissage d'un métier.
20 à 40
18 à 25Passage à l'âge adulte, travail en collaboration avec son tuteur (personne ayant apprit le métier), mariage et premiers enfants.
40 à 60
25 à 50Vie quotidienne, reprise de l'affaire familiale, agrandissement de la famille, début de l'apprentissage des enfants.
60 à 80
50 à 60Passage de relai aux enfants ou apprentis
80 à 100
60 à 80Activité réduite, possibilité de devenir Ancien
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MessageSujet: Re: Les Olarils   Les Olarils EmptyMar 11 Juin - 21:03

Histoire Olarile

L'Histoire des Olarils se transmet essentiellement oralement, car peu savent lire et écrire. Cependant, leur ouvrage de référence Les Tables d'Olaria est transmis de Chef en Chef, et est en réalité le Journal de Bakarne Olarii, liant ainsi les Olarils et les Ilédors.

Extraits des Tables d'Olaria

    <<
    Il y a de cela dix générations, alors que les Olarils, notre Peuple, vivaient dans une barbarie et une ignorance presque totale, les Dieux descendirent en Arestim pour leur apporter la Connaissance et la Sagesse. Nous avons tout de suite su qu'ils étaient divins : sur leur monture aux reflets d'or, ils avaient traversé la Terrible Gérax et avaient survécu aux Insurmontables Ilgéraxans, ce peuple des Ténèbres aux allures terrifiantes. Ils étaient plus grands que nous, leur corps plus musculeux, et leur intelligence était inégalée.

    Ils n'étaient cependant que six à avoir réussi à passer la chaîne des Monts de la Gérax, et ils semblaient exténués. Même les Dieux ont besoin de repos... C'est pourquoi nous leur avons offert la chaleur de nos feux et la douceur de nos matelas de paille. Alors que nous conduisions leur chevaux dans un pré verdoyant, nous découvrîmes qu'ils n'étaient pas différents de nos montures : mais ils avaient recouverts leur flancs d'une carapace à la fois résistante et légère, n'altérant aucun de leurs mouvements et protégeant les animaux des coups qu'ils pourraient prendre. En y regardant de plus près, nous avons découvert que les Dieux eux-mêmes avaient recouvert leurs peaux de cette armure.

    A leur réveil, ils nous contèrent brièvement leur histoire, et tout ce que nous avons su alors, c'est qu'ils voulaient rester parmi nous, pour nous apprendre leur savoir et nous enseigner à vivre mieux. Ce ne fut pas simple de sortir de notre ignorance, mais les Divinités étaient diplomates et pédagogues, si bien qu'en quelques mois, ils nous avaient métamorphosés. Nous qui peinions à dompter les chevaux et le feu du Ciel, nous étions désormais capable de capturer nos montures sans mal, et nous avions enfin le pouvoir de garder durablement le feu, sans avoir à attendre un éclair.

    Nous avons appris d'eux tout ce que nous savons encore aujourd'hui, et nous avons également appris à les connaître :
    Le Chef des Dieux était un homme haut et massif, à la stature noble mais au caractère tempétueux. Il possédaient des yeux si effrayants lorsqu'il était en colère, que personne ne souhaitait se trouver sur son chemin en ces instants-là. Malgré un caractère indomptable, Bakarne était un homme que l'on honorait car il savait pressentir les séismes dont nous souffrons toujours actuellement.
    Sa compagne était la seule à savoir l'adoucir, la belle Hegoa, qui était enceinte lorsqu'ils arrivèrent en Arestim. Plus grande que toutes les femmes de l'époque, elle avait un visage doux et une voix maternelle, son corps aux formes rondes et rassurantes était un véritable soleil les jours de fortes pluies. Elle était très appréciée, des hommes comme des femmes, car elle savait apaiser les cœurs et les âmes.
    Les quatre autres Dieux étaient plus jeunes que le Couple, et nous avons supposé qu'ils étaient leur enfant, sans pourtant en être certain. L'un d'eux, Aimar, était un homme plutôt grand et très fin, à l'intelligence hors norme. Il fut le principal enseignant de nos savoirs, son esprit rapide nous ayant apporté bien des progrès. Cependant lorsqu'il s'agissait d'agir sans peur, il n'était pas le premier à se lancer dans les batailles, c'est pourquoi les plus mauvais esprits le qualifièrent de lâche et de peureux.
    Panpale, ne réussit que peu à s'intégrer à notre Peuple. Restant souvent à l'écart lors des repas, il fut cependant vite le moins aimé de ces six Dieux qui nous voulaient du bien. Lui, au contraire, ne semblait pas vouloir nous apporter sa connaissance, ne sachant que mentir aux êtres les plus faibles, et nous soufflant des pensées peu honorables. La seule chose dont il paraissait être fier était son talent de commerçant, car il pouvait en effet nous convaincre d'acheter tout et n'importe quoi. Il avait pour seul compagnon un serpent aux allures effrayantes, que tous craignaient.
    Hésione, la si fière Hésione... Elle a apporté à notre Peuple la connaissance de la Chasse. Lorsque les Dieux sont arrivés, chaque homme a rêvé d'Hésione durant des nuits entières, tant elle était fascinante. Une femme fougueuse, farouche et déterminée, à la silhouette svelte mais racée d'une louve. Nous avons tous espéré qu'Hésione nous prenne pour mari, mais elle resta toujours seule, accompagnée de son arc et sa dague. Si nous aimions sa féminité noble, nous prenions garde à ses changements violents de caractère, la rendant souvent hargneuse et capricieuse. Aujourd'hui encore, les Chasseresses des Olarils sont nommées les Filles d'Hésione, en son honneur.
    Enfin, Filhakan, le dernier des Dieux, était un véritable filou. Plutôt petit mais d'une malice sans pareille, il était rieur, drôle et astucieux. Il nous apprit à rire chaque jour, nous apportant jeux et boissons pour nous détendre d'une journée de labeur. Mais il était aussi un invraisemblable libertin. Combien de femmes ont été séduite par Filhakan durant sa vie en Arestim, il est impossible de compter, tant elles sont nombreuses. Avec ses airs sympathique et son humour irrésistible, ce petit gredin savait faire fondre les demoiselles comme les grands mères. Il se fit détester d'une bonne partie des hommes du Village, mais fut toujours secourut par Hésione.

    >>


    Extrait des Tables d'Olaria - 1er Chapitre, par Diron Edorta.

    <<
    Les Dieux ont vu, à eux seuls, deux générations d'Olarils s'épanouir. Mais il nous parut normal à tous, qu'après tant d'années passées à nous enseigner ce que nous étions devenus, après avoir traversé des mers et des montagnes, qu'ils soient fatigués de la vie, et qu'ils devaient s'éteindre.
    Aussi, les Divinités allèrent consteller le Ciel de leur savoir et de leur pouvoir, chacun l'un après l'autre dans un intervalle malheureux. Leur Apothéose survint sans que nous ne puissions ressentir de peine, même si leurs apprentissages seraient absents désormais. Durant 6 jours et 6 nuits, nous les avons fêté dignement, sachant combien ils avaient été nécessaires à notre Peuple, et les louant sans cesse pour leurs bienfaits.

    Ce fut au matin du lendemain que mon Père, Falanos Edorta, fils de Diron, me fit son héritier. J'entrais alors dans la confidence, ce secret que les Dieux et les Chefs d'Arestim gardent avec autant d'efficacité. Mon Père me montra un Livre, un livre semblant si vieux, qu'il me sembla avoir plus d'ans que la Gérax éternelle elle-même. Il me lut un chapitre, puis deux. Et je découvris avec étonnement que cet ouvrage si ancien ne contenait que peu d'écrits lisibles, laissant des centaines de pages vierges de toute écriture.

    Il m'apprit la véritable origine de ce Livre. Il s'agissait des Tables d'Olaria, ce manuscrit que les Dieux eux même avaient apporté lorsqu'ils avaient franchi les palissades d'Arestim Dominae, plus de cent ans auparavent. Un feuillet d'or séparait l'ouvrage en deux : la première période portait des inscriptions indistinctes, dont aucun de nous ne pouvait comprendre le sens, et dont tout, jusqu'à l'encre utilisée, était un mystère. Il y avait cependant des croquis, représentant des chimères et des créatures imaginaires si incroyables que beaucoup me firent peur malgré mon âge avancé.

    La seconde partie des Tables était constituée de deux chapitres, les deux que mon Père m'avait lus peu avant. Je reconnaissais facilement les symboles utilisés, puisqu'il s'agissait de notre langue, et que l'écriture du second chapitre était de la main de mon Père lui même. Il y contait son histoire, son apprentissage effectué par son père, Diron, l'apport des Dieux, certains entretiens qu'il avait eu avec eux.
    Mon Père me révéla le but des Tables d'Olaria.

    Il serait l'héritage le plus digne que mon Père me ferait à sa mort, bien plus précieux que le pouvoir de gouverner lui même, bien plus important que ma propre vie. Les Dieux en avaient décidé ainsi : chaque Chef prendrait de son prédécesseur les Tables d'Olaria et y inscrirait l'histoire entière des Olarils, pour que jamais ne se perde le Savoir qu'avait enseigné les Divinités à notre Peuple. La condition à tant de Connaissance serait le secret... Mon Père me narra comment Bakarne le Tempétueux vint le voir le soir où Diron expira son dernier souffle. Semblable à un bœuf immense, aux yeux féroces, il insista pour que jamais les Tables d'Olaria ne tombent entre les mains d'autres personnes que celles du Chef.

    Il le prévint des terribles fléaux qui s'abattraient sur Arestim Dominae si mon Père ne respectait pas la volonté des Dieux. Et il m'avertit également, ce jour là, de ce que je ferais encourir à mon Peuple si je ne suivais pas les souhaits divins. Il m'expliqua alors qu'il me considérait comme son héritier unique, car je représentais ce dont les Olarils avaient besoin, je savais être juste mais ferme, et que j'avais en moi un profond respect des Dieux.

    Je fus si fier lorsqu'il baisa mon front, que je me rendis compte quelques secondes plus tard qu'il avait rejoint à son tour le Panthéon. Depuis ce jour où la Vérité m'a été confiée, j'inscris sur les Tables d'Olaria l'histoire de mon Peuple, et espère que mes écrits enseigneront à mes Successeurs la Sagesse.

    >>


    Extrait des Tables d'Olaria- 3ème Chapitre, par Silvar Edorta


    <<
    Il fut un jour où les Dieux ont su lire enfin. Leurs yeux étaient, avant cette date, bouchés par d'humbles sentiments, qu'étaient la compassion et la simplicité, mais qui sont aujourd'hui désuets face au monde qui nous entoure. Il fut alors le temps pour Eux de nommer comme Chef un homme capable de mener ce puissant peuple Olaril vers les gloires qu'ils méritent pleinement, et qu'ils n'osaient empoigner depuis tant d'années.
    Les Divinités ont eu assez de temps, depuis la montée de Diron, pour constater leur négligence d'avoir laissé la Famille Edorta tenir le flambeau d'Arestim Dominae bien trop bas. Les conséquences ont été élémentaires : la Lumière n'a pas éclairé les âmes, les rendant certes tranquilles, mais aussi plates, lisses et sans volonté d'aller de l'avant qu'une outre vide. Car les Olarils n'ont pas pour Destinée de rester prostrés dans une position passive et morne, se complaisant dans un quotidien amorphe et sans saveur.

    Les moutons qu'ont été, depuis cinq générations, les fils Edorta ne sont plus désormais, et les Tables d'Olaria m'ont été confiées au matin de la mort d'Espertana, nièce de Silvar. Première femme à gouverner notre Communauté, mais aussi la première à avoir su lire en notre sang la force que le Destin avait fait naître en lui, et la seule à oser rayer son nom au profit de ce qui était Noble et Puissant. Il était l'heure pour les fils Hirune de gouverner, de prendre en main le peuple d'Arestim Dominae pour qu'il ne tombe pas dans l'oubli insipide auquel il aurait été voué si les enfants d'Espertana avaient été nommés Chef à sa suite.

    Je veux que les générations futures sachent comme cette femme a été courageuse, bravant sans crainte les volontés de ses pairs pour me choisir, moi, Garhan, en dépit des menaces, des mises en gardes inutiles de ses confrères. Elle sut faire le Bien des Olarils en me choisissant, et je chéris chaque soir l'instant où mon chemin a croisé le sien. Ce jour là fut celui où j'ai pu élever notre Peuple, le rendre Grand. Les Hirune ne laisseront plus Arestim Dominae crouler sous la faiblesse et le manque d'ambition.

    Je vois de grandes choses pour mes Frères et mes Soeurs.

    >>

    Extrait des Tables d'Olaria - 5ème Chapitre, par Garhan Hirune.

    <<
    Je les entends. Je les entends dans mon sommeil et lorsque s'assoupissent mes paupières. Ils me pensent fous, tous, chaque Olaril m'offre un regard entre pitié et frayeur, je le vois ! Pourtant, pourtant je suis le Chef, et aucun ne devrait prétendre porter sur moi de tels yeux. Songent-ils que mes craintes soient imaginaires et loin des réalités de mon Peuple ? Ils ne savent rien des préoccupations d'un Chef !

    Mais désormais, je sens mes plus grandes terreurs s'assombrir bien plus encore, et les Erudits eux-mêmes sont venus me trouver pour me questionner. Ils veulent lire les Tables, mais je ne leur permets pas ; ils voudraient savoir si ces phénomènes se sont déjà produits par le passé. Mais Non. Jamais, jamais ils n'auront le privilège des Chefs. Les Tables d'Olaria sont à moi !

    Ils comprennent désormais mes peurs : la Gérax, la Gérax si haute, qui renferme tant de Maux, ces cimes imposantes, voilà ce que je vois, et depuis deux jours, elle nous menace ! Depuis deux jours, revoient-ils leur jugement envers moi ? Ai-je désormais tort de craindre ces Monts Immortels et Infranchissables, qui dans leurs couleurs noire et blanche étendent leur ombre jusqu'au Village ? Cette fumée qu'elle rejette, la Gérax nous l'envoie comme un signe annonciateur, comme une menace de Mort que j'étais le seul à craindre.

    Mais aujourd'hui, les Olarils frémissent eux-aussi ! Certaines nuits, comme moi, ils perdent le sommeil au moindre murmure des Montagnes, car elles grondent, parfois, dans un tremblement de la terre, bref mais terrifiant. Je le savais, et, eux, m'ont-ils écouté ?! La Gérax et ses Créatures Immondes veulent attaquer le Village, même les Prêtres n'ont pas d'explication... Ils colportent de fausses rumeurs, les Chiens !

    Ils prétendent que les Dieux sont mécontents, mécontents du choix de Garhan, mon prédécesseur et fidèle cousin, qu'ils ont été furieux de mes décisions. Mensonges ! Les mouvements du Sol et l'épais brouillard noir qui sort du sommet d'un des Monts de la Gérax ne sont pas le fait des Divinités, mais les prémices d'une Guerre qui désormais semble inévitable, entre les Ilgéraxans et les Olarils. Je dois avertir mon peuple : à partir d'aujourd'hui, nous ne serons plus en paix !

    >>

    Extrait des Tables d'Olaria - 6ème Chapitre, par Laaryn'Far Hirune.

    <<
    Lorsque mon pauvre ami, Laaryn'Far, me demanda de venir le retrouver une nuit sans lune, pour me souffler quelques mots incompréhensibles, parlant de complots, d'assassinats, et lorsque je vis la peur dans ses yeux, je compris immédiatement qu'il ne verrait pas le lever du jour. Il avait donné rendez-vous aux Erudits, et c'est devant eux qu'il annonça sa volonté que je prenne sa suite.

    Comme un soulagement, le temps redevint clément à sa mort, la Gérax cessa de gronder et de rejeter vers le ciel ce nuage de fumée d'un noir profond, qui nous faisait tous trembler, craignant l'attaque des Dieux ou des Ilgéraxans. Mais tout semble s'adoucir, le sol ne frémit plus, et je n'eus plus qu'un seul souhait pour les Olarils : faire d'Arestim Dominae un lieu de paix. Car les craintes fantasmagoriques de Laaryn'Far l'avaient poussées à étendre par delà des palissades les gardes Olarils, il suspectait les Créatures venus de la Gérax de vouloir nous assaillir.
    Pourtant, aucun signe ne pouvait être lu dans les astres, et bien que nous sachions que les Monts soient maudits par ces Bêtes sanguinaires, et que nous ne devions pas nous en approcher sous peine d'être égorgés, rien n'indiquait que les Ilgéraxans voulaient attaquer le Village.

    Je ne pouvais laisser le Peuple songer à la guerre, et il était de mon devoir de les protéger, de les rassurer, et de faire cesser ces peurs en eux, peurs qui les rendaient agités, méchants et cupides. Aussi, j'eus pour projet de toujours donner aux Olarils de quoi se défendre, afin qu'ils soient soulagés : il est étonnant de voir comme une simple lame, sous un matelas, pouvait leur permettre de dormir tranquille.
    Nos forges n'ont jamais été aussi belles et puissantes, et je suis fier du travail opéré par les honorables Alagareth dans cette tâche.

    Une fois la sécurité faite en Arestim, je constituais une petite troupe et entrepris ce qui semblait être, une pure folie. Prétextant une mission de reconnaissance, saluée par le Peuple, j'étais en route vers la Gérax, avec une douzaine d'Olarils les plus courageux, en qui j'avais confiance. En nous enfonçant dans les Monts escarpés, je sentais le  souffle 
    froid de ces terrifiantes Créatures nous entourer, et nous avons mis près de sept jours à gravir les sommets. Nous ignorions ce que nous allions y trouver, et si nous reviendrions vivants, un jour, revoir nos femmes et nos enfants. Lorsque les silhouettes abominables des Animaux de la Gérax nous entourèrent, nous nous crûment perdus...


    Je me souviendrai, à jamais, de l'apparence cauchemardesque de ces Bêtes, et je ne sais s'ils nous comprirent, mais lorsque j'ouvris la bouche pour leur annoncer haut et fort que nous venions en paix, ils ne nous tranchèrent pas la gorge.

    Sept jours furent nécessaires à nouveau, pour nous enfoncer plus encore dans les crevasses enneigées, deux de mes valeureux hommes périrent dans ce froid infernal, et au huitième jour, j'entrevis la Créature qui semblait avoir autorité sur les Ilgéraxans... Les sons qu'ils prononçaient étaient inaudibles, je ne comprenais pas ses mots, mais il paraissait toujours acquiescer lorsque je parlais, ce qui me faisais frissonner d'effroi, malgré mon courage.
    Par signes rapides et sifflants, il m'exprima ce qu'il attendait de nous, avant même que nous puissions annoncer ce que nous étions venu demander. Les menaces étaient claires malgré la barrière de la langue : si les Olarils s'approchaient trop de leurs Terres, ils seraient tués sans hésitation, et ils garderaient leurs cadavres. Je tremblais : les mangeaient-ils ?

    Je réussis cependant à convenir, avec lui, à force de la patience et de signe de confiance, qu'ils ne soit fait aucun mal à mon Peuple, et qu'en l'échange d'un périmètre restreint dans la Gérax, ils soient simplement relâchés au pied des Montagnes lorsque par mégarde, l'un d'eux viendrait à pénétrer trop loin dans leur domaine.
    Il claqua la langue, je ne compris pas tout de suite ce que cela signifiait, mais lorsque les Ilgéraxans nous accompagnèrent sur un sentier escarpé, vers l'Ouest, je sus que nous avions eu ce que nous souhaitions : un accord, une sorte de pacte, et l'assurance, pour les Olarils, de pouvoir extraire le minerai nécessaire à leur expansion.

    >>

    Extrait des Tables d'Olaria - 7ème Chapitre, par Riverderon Edorta.

    <<
    Enfin.
    Après toutes ses années.
    Il me semble que j'ai atteint mon but, celui que mes Pères ont réclamé depuis des siècles, celui qu'ordonnaient mes entrailles. Lorsque j'eus entre les mains, pour la première fois, les Tables d'Olaria, je n'ai pu fermé l'oeil durant des nuits, tant cette lecture était primordiale. Et lorsque j'ai compris, lorsque j'ai Su, la Vérité m'a semblé trop obscure pour que je puisse y déceler son vrai visage.

    Il m'a fallut dix ans.
    Dix ans depuis que je cherche, que je lis ces pages parfois si vieilles que j'ai peiné à déchiffrer quoi que ce fut. Mais aujourd'hui, je sais qui je suis... Il m'a fallut remonter au delà de mon père et de son père, si loin dans les souvenirs des Anciens, dans les griffonnages des Tables.

    Dix ans de recherches pour enfin comprendre que je suis l'un de leur Descendant. Nous savions tous, plus ou moins, que les Dieux avaient enfanté bien des Olarils, et que nous pouvions tous nous clamer leurs héritiers. Mais je sais aujourd'hui que mon aïeul n'était autre que Silvar Edorta. De son vrai nom Silvar Olarii...
    J'ai compris pourquoi tous nous avons été dupé, pour notre bien, et pour le bien de notre Peuple, pour la fierté d'un Dieu qui voulait savoir ses enfants prendre sa suite après sa mort.

    Et après tout, n'est-ce pas ce que tous nous souhaitons ?

    Laisser derrière nous une trace de notre vécu, dans les faits, mais aussi dans notre sang, dans notre nom, que nos enfants aient les mêmes chances et les mêmes droits que nous avons eu nous-même ? Aujourd'hui, et comme si je l'avais toujours su, j'ai lu mon Passé, celui de mon nom et de mon Père, Bakarne. Les Dieux ont voulu une lignée divine pour mener les Olarils. Pour les élever après la mort de nos Pères Bienfaiteurs.

    Je dois honorer leur Nom. Tous, nous devons les louer, ne jamais oublier ce qu'ils nous ont apporté.
    Je dois rendre à mes Ancêtres la place qu'ils méritent. Je dois rendre à ma lignée la place qu'elle mérite. Pour que Silvar n'ait pas commis d'erreur irréparable, pour que Bakarne nous offre sa Clémence d'avoir mis tant d'années à revenir sur le trône.

    Louons les Dieux.
    Nos Pères.

    >>


    Extrait des Tables d'Olaria - 9ème Chapitre, par Ferenc Edorta.


Les Olarils Separ_pt

Les Chefs Olarils
Le premier Chef ayant été désigné par Bakarne, maître de leur Panthéon Divin, la tradition est restée ainsi depuis des décennies, et chaque nouveau Chef est nommé par le précédent.


  • Diron Edorta Premier Chef Olaril, désigné par les Dieux eux même, du temps où ils étaient vivants en Arestim Dominae.

    Diron est pour tous le Chef par excellence. Il fut digne de l'honneur des Dieux, puisqu'ils l'ont désigné eux mêmes, tous les Olarils s'accordent à penser qu'il était un "Saint". Plein de bonne volonté, il eut le travail le plus 'facile' puisqu'il eut l'aide des dieux, et que les Olarils se développèrent très vite à cette époque. C'est le père de famille par excellence, le chef, l'autorité mais aussi la convivialité et la compréhension. En somme, il a les faveurs de tous et toutes, Hirune comme Edorta compris.

    On estime son âge d'arrivée au pouvoir vers 50 ans, et sa mort à l'âge noble de 80 ans.

  • Falanos Edorta Fils de Diron, second Chef Olaril.

    Falanos eut également beaucoup de chance d'être le second chef, puisqu'il côtoya également les Dieux, apprit d'eux les vertus d'un Chef. Plus effacé dans la mémoire des Olarils, il est pourtant celui qui assit la tradition des Edorta à posséder les Tables d'Olaria. Il fut choisi naturellement par Bakarne, puisqu'il était le fils de Diron qui fut le plus doué, le plus pieux et le plus éveillé. On sait de lui qu'il était cependant moins charismatique que son père, ce qui explique peut être pourquoi il est un peu plus oublié que les autres.

    Il fut nommé Chef alors qu'il avait 59 ans et décéda dans sa 75ème année.

  • Silvar Edorta Fils de Falanos, troisième Chef Olaril.

    Silvar fut le premier Chef à monter sur le trône sans les Dieux. De ce fait, et son caractère aidant, il fut plus réservé, bien que son nom fut soufflé par les Divinités avant leur mort comme étant le prochain Chef. Silvar fut cependant un homme juste, qui de leur vivant, avait eu le respect des Dieux, parce qu'il avait à coeur d'être toujours le plus pondéré, et le plus sage des Olarils. Ceci lui vaut également quelques moqueries, puisqu'on dit de lui qu'il préférait les hommes aux femmes, malgré son mariage et ses nombreux enfants.

    Il prit les Tables des mains de son père à 58 ans, et expira son dernier souffle à 101 ans.

  • Espertana Edorta Nièce de Silvar, Première femme à gouverner Arestim, Quatrième Chef Olarile.

    Tournant important que prit l'histoire, lorsque Silvar choisit sa nièce et non son fils aîné pour gouverner les Olarils. Non seulement elle était jeune, très jeune, mais surtout, c'était une femme, et la première à n'être ni un mâle, ni un fils. Elle eut immédiatement à faire aux railleries machistes des Olarils, et fit naître plusieurs jalousies dans les rangs des héritiers de Silvar. Cependant, le Peuple vit rapidement en elle un Chef, car elle se montra compréhensive, douce mais impartiale et les sens naturels des femmes semblèrent adoucir les tensions entre les Olarils. Elle fut aimée de tous, pour sa grande capacité à résoudre les problèmes sans violence, et pour l'amour inconsidéré qu'elle voua à un jeune Hirune.
    Cependant, les premiers affronts vinrent lorsque tous estimèrent qu'Espertana nommerait Garhan à sa suite. S'en suivit des colères, des disputes, d'odieuses injures et malgré les oppositions diverses, elle choisit son amant pour Héritier.

    Elle fut nommée Chef alors qu'elle avait tout juste 21 ans, et mourut prématurément à 76 ans. On dit qu'elle mourut de chagrin face à autant de jalousie de la part des Edorta.

  • Garhan Hirune Amant d'Espertana Edorta. Cinquième Chef Olaril, Premier de la lignée des Hirune à régner.

    Le plus grand choc de toute l'histoire Olarile. Un Hirune au pouvoir... Non seulement celui-ci n'était pas le mari d'Espertana, mais il était également de la lignée de la famille opposée depuis toujours aux Edorta. Cette prise de pouvoir fut clamée comme étant une trahison, un acte calculateur de la part de l'Hirune, qui était connu pour ses idées belliqueuses, suffisantes et extrêmes. Il jugeait le peuple Olaril comme décadent et faible, et n'a eut de cesse de vouloir le pousser jusqu'à ses propres limites. Homme méprisant et méprisable, il marqua de part sa volonté de faire le bien, malgré des méthodes peu élogieuses.

    Il put lire les Tables d'Olaria dans sa 49ème année, et décéda à 99 ans (la légende veut qu'il ait été empoisonné et on soupçonne les Edorta, mais rien ne figure dans les Tables à ce sujet).

  • Laaryn'Far Hirune Cousin de Garhan. Sixième Chef Olaril.

    Laaryn'Far ayant toujours été très proche de son cousin, ce ne fut pas une surprise lorsque ce dernier, sentant ses jours raccourcir, le désigna comme son successeur. Cependant, il ne marqua pas l'histoire de son nom, car alors que son cousin fut novateur et puissant, il se montra effacé, même peureux. Malgré qu'il ait été bercé par les idéaux de Garhan, dès son accession au pouvoir, il sembla craindre les complots, les menaces jusqu'aux chuchotements de sa femme. On raconte d'ailleurs qu'il ne pouvait faire un pas sans tenir fermement son arme contre lui, et qu'il sursautait à chaque mouvement inexpliqué. Devenu paranoïaque, et n'ayant confiance qu'en Riverderon Edorta, il succomba à sa folie très jeune, après avoir assassiné violemment sa femme et ses trois derniers enfants, encore nourrissons.

    Il fut nommé Chef alors qu'il comptait 37 années d'existence, et connu le salut à à peine 53 ans.

  • Riverderon Edorta Frère d'armes de Laaryn'Far Hirune. Septième Chef Olaril.

    N'ayant jamais accordé sa confiance à quelqu'un d'autre que son frère d'arme, Riverderon fut le seul qui puisse prendre la suite du dément Laaryn'Far. Fin soldat, il développa considérablement les forges et les armes Olariles, sans pour autant prôner des idées belliqueuses. Malaimé des Hirune, qui considéraient le choix de l'ancien Chef comme injustifié, et dicté par la folie, il reçut cependant la bénédiction du peuple en étant l'archétype même du preux chevalier : simple et proche des gens, courageux mais rieur. Un homme de confiance, qui fut très apprécié des Olarils. C'est avec lui que naquit véritablement l'idée que les Edorta soient des hommes forts, ayant des valeurs, et dignes d'être Chef.

    Riverderon reçut le rang de Chef à 53 ans, et laissa sa place alors qu'il entrait dans sa 106ème année.

  • Loun Edorta Fils de Riverderon. Huitième Chef Olaril.

    Digne fils de son père, il lui succéda avec brio. Élevé dans les idéaux de Riverderon, il se révéla moins doué pour les problèmes qui demandaient de la patience. Connu pour avoir quelques sautes d'humeur dans ses dernières années, qu'on mit sous la responsabilité du vin, cet homme chaleureux appréciait la bonne chair et les victuailles, et on lui sait un profil plutôt rond dans les derniers instants de sa vie. Ce fut de l'avis de tous, un bon vivant, et une période très agréable pour les Olarils, où la nourriture était en quantité et en qualité appréciable.

    Devenu l'Héritier des Tables à 59 ans, il fut retrouvé décédé, de sa belle mort, à l'auberge, comme il eut toujours vécu, entouré de femmes, de gigots et de vin en surnombre, âgé de 96 ans.

  • Ferenc Edorta Neveu de Loun. Neuvième Chef Olaril.

    Le neveu de Loun fut un Chef admirable. Le plus pieux qu'on eut connu, très apprécié des Prêtres, il se montra un dirigeant qui s'en remit quotidiennement aux volontés divines. Sachant lire les astres et les vents, il passa pour certains comme un grand intellectuel, qui au lieu de résoudre par sa propre justice les conflits, conseilla à tous de prier lorsque quelque chose n'était pas à leur guise. Autant dire que ce fut une période très calme, et bien vite les Olarils, bien que Ferenc aient beaucoup de vertu et de qualités honorables (comme la justice, le respect, la compréhension) le trouvèrent plutôt lassant...

    A 28 ans seulement, Ferenc monta sur le trône, et en descendit à l'aube de ses 87 ans. Les Dieux en avaient visiblement décidé autrement.

  • Laclaos Edorta Fils de Ferenc. Dixième Chef Olaril.

    Depuis des générations, depuis Riverderon lui même, on n'avait plus vu de Chef aussi aimé. Pressenti comme l'héritier direct de Diron lui même, Laclaos regroupait à lui seul toutes les qualités nécessaires : la tempérance et le maintien, une légère froideur malgré des yeux brillants de sagesse mais aussi de malice, un grand sens de l'observation et une attitude noble, voilà ce qui plu immédiatement aux Olarils. Très compréhensif envers sa famille, il se montra comme un père pour chaque Olaril : sévère mais juste, sachant hausser le ton et sachant adoucir les angles. Prises de décisions, conflits, fêtes... Tous s'étaient accordés à dire que Laclaos était le plus aimés des Chefs. On ne commença à le voir d'un autre oeil que lorsque la jeune Hirune parut proche de lui...

  • Lysandre Hirune Onzième Chef Olarile, Troisième de la lignée Hirune à gouverner.

    Notre histoire nous dira ce que penseront les Olarils de Lysandre, alors que les Tables auront été léguées à son successeur...
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