Les Tables d'Olaria
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 Grand-Mère

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3 participants
AuteurMessage
Onaria Dimitres
Ilédor
Ilédor
Onaria Dimitres


Nombre de messages : 60
Age : 35
Date d'inscription : 05/03/2011

.:: Le Carnet ::.
Âge du Personnage: 67 ans
Profession: Guérisseuse
Positionnement : Dissidente
Grand-Mère Empty
MessageSujet: Grand-Mère   Grand-Mère EmptyDim 6 Mar - 1:19

Grand-Mère Iledor

Grand-Mère Vous
Derrière l'Ecran, le Joueur.

    • Pseudo Arwina
    • Âge 22 ans
    • Localisation Ben actuellement, Paris en fait Razz

    • Autre personnage Liiken Aryassat, le Fou

    • Temps consacré au net (et au forum) dans une journée Beaucoup trop ^^
    • Comment avez-vous connu Les Tables d'Olaria ? Par Lumi, toujours ! Je te dirai jamais assez merci d'ailleurs !
    • Quelque chose à ajouter ? Je vous aime, vous êtes les meilleurs I love you


Grand-Mère Autre
Devant Vous, le Personnage.

    Grand-Mère Identite

  • Prénom(s) Onaria
  • Nom Dimetres
  • Âge 67 ans
  • Sexe Féminin
  • Statut Pauvre dans les faits, Bourgeoise de naissance
  • Profession ou métier Herboriste – Guérisseuse - Chirurgienne

  • Positionnement :
      Dissidente, évidemment !


    Grand-Mère Physique
  • Taille 1 m 65
  • Poids 57 kg

  • Description physique détaillée
    Une silhouette menue avance dans l'ombre, une capuche sur la tête empêche de voir son visage. La lenteur des déplacements indique cependant un certain âge, un âge très avancé même, à en juger par la canne qui lui sert d'appui et l'hésitation de ses pas. Alors que la nuit est à peine avancée, l'ombre se faufile et trottine au travers d'un dédale de ruelle, avec une discrétion surprenante, se fondant dans les recoins sombres. Un regard un gauche, un regard à droite, personne en vue, elle ouvre une porte et se glisse à l'intérieur d'une habitation à l'aspect miteux.

    Après quelques minutes, un faible rayon de lumière filtre à travers des volets mal ajustés. La demeure semble aussi vieille et branlante que son propriétaire. L'intérieur, cependant, est chaleureux. Quelques livres rangés sur des étagères, quelques instruments rangés méticuleusement sur une table, un fauteuil moelleux dans un coin, il émane une certaine douceur de cet environnement. Occupée au fourneaux, la silhouette de tout à l'heure s'est enfin découverte, laissant apercevoir une femme au visage aussi ridé qu'une pomme flétrie. Un instant, elle relève la tête, laissant son regard pétillant se perdre dans le vague, l'évocation d'un souvenir heureux, sans doute. Si au premier abord, elle a pu sembler peu avenante, cette impression est vite dissipée par le chaleureux sourire qui s'étale désormais sur ses lèvres. Un rire rocailleux s'échappe même de ses lèvres, étrange voix pourtant assortie à la personne.

    D'un geste machinal, elle remet derrière son oreille un mèche rebelle de son chignon. Au passage, elle effleure un boucle d'oreille dorée à laquelle quelques plumes sont suspendues, reflet d'un passé de jeune femme déjà bien loin. La main fine, à la peau parcheminée semble être prête à se briser au moindre mouvement trop brusque. Pourtant, lorsqu'elle retire un lourd chaudron du feu, elle ne tremble pas, étonnante force tranquille qui émane de cette personnalité étrange. Qui aurait pu croire que derrière cette peau translucide se cachait une telle poigne ?

    Dans un bol propre, elle verse une louche de son précieux mélange avant de s'asseoir et de déguster avec lenteur ce qui ressemble à un ragoût aux fines herbes. Lentement, cuillerée par cuillerée, elle savoure le met qui à défaut d'être délicat semble délicieux. Une fois le bol achevé, elle range les ustensiles, avec un soin méticuleux. Un à un, elle les lave dans une bassine d'eau et les range dans des armoires. Enfin, énergiquement, elle se lave les mains, certaines tâches subsistent cependant, la vieillesse laisse des marques que même le meilleur savon ne peut effacer.

    À en juger par ses habitudes hygiéniques, les instruments soigneusement rangés sur l'établi et les nombreux pots remplis de substances plus ou moins connues, la vieille doit être guérisseuse. Alors qu'elle s'essuie les mains, on peut apercevoir une fine cicatrice sur la main droite, souvenir d'un patient trop sensible à la douleur peut-être. Celle que tout le monde appelle Grand-Mère depuis bien longtemps est en effet guérisseuse, et plus même, chirurgienne d'après ce que les rumeurs disent. Elle répare mieux que quiconque les bras cassés et les blessures internes.

    De mince, elle est passée à maigre avec le temps, sa peau défraîchie pend lamentablement de toute part, donnant l'impression d'un corps déjà trop usé par l'âge. Pourtant, chacun des mouvements est énergique, vigoureux, de toute la force de ses maigres muscles, elle lutte contre l'inéluctable vieillesse qui abîme chaque jour un peu plus son corps. La vieille prépare avec un soin maniaque son lit pour quelques maigres heures de sommeil avant l'aube. D'un geste sûr, elle défait le chignon serré qu'elle a porté toute la journée, ses cheveux blancs se répandent sur ses épaules, créant une sorte d'auréole blanche autour de son visage, adoucissant ses traits. Un à un, en les pliant soigneusement, elle se débarrasse de ses vêtements et enfile ensuite un vêtement ample pour la nuit.

    Une fois couchée dans son grand lit, Grand-Mère semble soudain plus vulnérable, comme rattrapée les efforts fournis pour une longue journée bien remplie. Il y a quelques années de cela, elle se serait penchée sur un traité de plante médicinale ou autre, mais aujourd'hui, elle n'en n'a plus la force, et ses yeux n'en sont plus capables. D'ailleurs, elle n'opère plus la nuit dans la mesure du possible, se réservant pour les situations d'extrême urgence. Ses yeux, jusque là ouverts et pétillants se ferment peu à peu. Un faible sourire vient naître sur ses lèvres, la nuit sera calme pour elle, espérons-le !

    Il émane d'elle une force tranquille, de celle des rochers balayés par des vagues depuis de longues années, qui sont usés, et pourtant toujours là, fidèles témoins du passé. L'autorité naturelle qui se dégage d'elle et qui lui vaut la confiance de ses patients et de ses amis s'envole alors que le sommeil la gagne.


  • Particularité physique notable -

    Grand-Mère Psychologie
  • Description psychologique détaillée

    L'aube pointe à l'horizon, quelques heures à peine se sont écoulées depuis que Grand-Mère s'est couchée. Pourtant, dès les premiers rayons de soleil qui passent au travers des volets mal ajustés, elle se lève, les yeux encore bouffis de sommeil. Une longue journée l'attend, alors elle prend un solide petit déjeuner. La matinée sera réservée aux consultations des malades dans le quartier. Pas un jour ne passe sans que Grand-Mère ne soit sollicitée par ses voisins plus ou moins proches afin de soigner l'un des leurs. Et toujours, elle répond présente et prodigue ses bons soins autant qu'elle le peut.

    Il y a quelques années encore, tout était différent. Grand-Mère était enfermée dans son deuil, refusant tout contact trop proche avec le monde extérieur. Si elle avait choisi de disséquer des cadavres, c'était pour elle, pour assouvir la soif de connaissance qu'elle avait. L'envie qu'elle avait de découvrir pourquoi Elle ne s'était pas réveillée, pourquoi certaines personnes plongeaient dans ce sommeil étrange pour n'en jamais revenir, pourquoi certaines blessures ne guérissaient pas, pourquoi telle plante soignait telle maladie. Rien d'altruiste là-dedans, Grand-Mère ne cherchait qu'à mieux comprendre, pas mieux guérir ou aider les autres. Puis, peu à peu, elle avait changé. Elle s'était ouverte au monde extérieur, et elle fut touchée par les malheurs qui l'entouraient, la pauvreté de ces gens qui ne pouvaient soigner les affections les plus communes faute d'argent pour acheter des remèdes convenables. Alors, Grand-Mère a commencé à distribuer ses soins de manière beaucoup plus prodigue, laissant aux gens la possibilité de payer comme ils le pouvaient, celui-ci un poulet, celle-là une carafe de lait, celui-ci encore, un petit tabouret joliment ouvragé.

    Grand-Mère s'était métamorphosée, d'incroyablement égoïste, elle était devenue la bonté même, aidant du mieux qu'elle le pouvait tous ceux qu'elle pouvait. C'était paradoxalement l'orgueil et l'égoïsme qui l'avaient menée aussi loin dans ses recherches et qui lui permettait aujourd'hui d'être une excellente guérisseuse qui se donnait sans compter pour ses patients.

    La matinée s'écoule dans l'affairement, Grand-Mère ne cesse de se rendre d'un bout à l'autre du quartier, apportant soins et apaisements à toute une série de gens. Sa réputation la précède de loin, on dit qu'elle peut tout guérir, même les maladies les plus graves. Onaria aimerait que ça soit vrai, mais elle sait que beaucoup de choses lui échappent encore. Lell, qui l'a rejointe après la première visite apprend à ses côtés, il arrive que Grand-Mère ne puisse répondre à ses questions. Pourquoi certains patients guérissent de cette maladie alors que d'autres non ? Frustrée de ne pouvoir y répondre, Grand-Mère bougonne, se plaint de ses trop nombreuses questions, questions qui pourtant, ne manquent jamais de la tarauder. Aura-t-on toutes les réponses un jour ? Mais Lell la connaît, elle sait que ces bougonnements ne sont pas vraiment dirigés contre elle, mais plutôt le signal d'une frustration qui ronge Grand-Mère.

    Aux alentours de midi, elle retourne manger chez elle. Il est impossible de soigner les gens l'estomac vide, même si ce qu'elle a à voir en ferait tomber dans les pommes plus d'un. Le début de l'après-midi sera consacré à une opération sur l'oeil d'un homme dans lequel un éclat de bois s'est fiché alors qu'il travaillait. Grand-Mère n'est pas tendre avec, c'est la troisième fois qu'elle doit l'opérer pour des blessures de tout type. Il pourrait être plus prudent ! Être vieux a cela d'avantage, c'est que les autres vous écoutent tant que vous n'êtes pas gâteux. Vous incarnez la sagesse, alors Grand-Mère en profite et donne des conseils autant qu'elle le peut sur l'hygiène de vie et la manière dont il faut prendre soin de soi. La vieille femme est douée, et elle le sait, un peu trop peut-être. Son orgueil, de temps à autre, ressort de manière plus ou moins impromptue, lorsque par exemple, son patient prétend mieux savoir qu'elle ce qu'il convient de faire. Les rares fois où ils ont raison, jamais Grand-Mère ne l'avoue, dans une mauvaise foi totale, mais elle utilise cependant le bon remède.

    La patience de Grand-Mère est proverbiale, elle ne se fâche réellement jamais, d'une humeur toujours égale. Tout au plus, certains la trouvent bourrue, à juste titre, il faut le reconnaître. Mais sous ses airs sévères et grognons se cache un coeur d'or, prêt à tout donner pour que les autres aillent mieux. Ceux qui la connaissent bien le savent, mais peu peuvent prétendre à cela, Lell, bien sûr, et quelques autres rares amis proches. Grand-Mère n'a guère réellement le temps de se lier avec d'autres, c'est une solitaire dans l'âme, depuis Sa perte.

    Après l'opération de l'oeil, Grand-Mère se dirige vers une boutique de cordonnier. Aucun patient ne l'y attend, et pourtant, pas une seconde elle n'hésite en entrant. Elle n'en ressortira que bien plus tard, la mine perplexe. De mauvaises nouvelles ? Peut-être. Mais que peut avoir un cordonnier à lui apprendre comme mauvaise nouvelle ? Mais déjà, le soir tombe. Il est temps pour elle de rentrer se coucher. Une autre longue journée l'attend probablement demain, et tous les autres jours, jusqu'à la fin...


  • Particularité psychologique notable Ce sont les manies, tics, névroses éventuelles. Là encore, tous les Personnages n'en ont pas. Il existe des gens "normaux" aussi...

  • Connaissances, Savoirs, Capacités Les connaissances notables, talents particuliers etc... Veillez à être réaliste et ne munissez pas votre personnage de trop de savoirs extraordinaires.

    Grand-Mère Passe
    Assise à sa table, Grand-Mère prend une plume et quelques feuilles de papier. Consciencieusement, elle commence à rédiger une lettre d'une écriture fine et régulière. Sa main ne tremble pas, et peu à peu, le papier se noircit. Déjà une feuille, puis une autre, et encore une. À qui donc peut-elle bien écrire ?


    Ma très chère Lell,

    Il y a bien longtemps que je t'aurais dû te raconter tout ceci, mais je n'en n'ai jamais eu le courage. Si tu lis ces lignes, c'est probablement parce que je ne suis plus des vôtres. J'espère que le chagrin ne t'afflige pas trop, j'ai fait mon temps tu sais. J'ai eu une vie bien remplie, il était sans doute temps pour moi de laisser place à la relève. Longtemps, tu as posé des questions sur mon passé, il est temps de te donner les réponses, je crois que tu mérites de le savoir. Ce que je suis devenue, je le dois principalement à un événement qui a bouleversé ma vie, il y a de cela de bien nombreuses années déjà. Mais commençons par le commencement...

    Personne ne peut se souvenir de sa naissance, et ceux qui le prétendent ne sont que de vils menteurs, je ne suis pas de ceux-là, ce que je vais te raconter, c'est ce qu'on m'en a dit. Je suis née dans une maison bourgeoise, ni très riche, ni très pauvre, mes parents avaient de quoi vivre aisément, c'était tout. J'étais le premier enfant de mes parents, source de grande fierté pour eux. J'étais un beau petit bébé, mon seul défaut était probablement d'être trop calme, ce qui avait tendance à déboussoler mes parents qui étaient d'une nature très joyeuse et pétillante.

    J'étais une enfant taciturne, enfermée dans son monde, mes parents avaient du mal à me comprendre mais m'entouraient de toute l'affection qu'ils pouvaient. De leur côté, ils désiraient ardemment un autre enfant, qui leur ressemble un peu plus, mais il tardait à venir. Je grandissais, passant de longues heures seule dans ma chambre, à l'abri du monde des adultes qui m'effrayait. Mais les prières de mes parents à Therdone finirent par être exaucées, et six ans après moi, une deuxième fille venait agrandir la famille. De taciturne et réservée, je suis devenue une petite fille pleine de joie, la naissance de ma petite soeur m'avait transfigurée. On n'arrivait plus à me faire taire, je vantais partout les merveilleuses qualités d'Enora alors même qu'elle n'était qu'un bébé. Mais c'était un ange, jolie comme un coeur, une enfant pleine de joie, qui riait tout le temps, et pour mes parents, elle était la fille dont ils avaient toujours rêvés. Ils l'adoraient, et elle le leur rendait bien.

    Plus elle grandissait, plus je m'attachais à elle. Le lien qui nous unissait était incroyablement fort, je jouais avec elle dès que l'instruction que je recevais m'en laissait le temps. Je la protégeais de tout, je l'adorais, c'était une petite fille pleine de joie, toujours prête à rire, toujours prête à me suivre pour faire des bêtises, nous étions inséparables. Avec le recul, je me rends compte que je l'aimais peut-être trop. Toute ma vie était tournée autour d'elle, je ne voyais rien d'autre. J'étais médiocre dans mes études tant je me consacrais à elle. Nos parents avaient bien tenté de nous séparer un peu, mais sans succès, nous étions de trop bonnes compagnons de jeux.

    Un jour, alors que j'avais 12 ans, je l'ai embarquée encore une fois dans une aventure rocambolesque où il était question d'enfants enlevés par des méchants adultes qui voulaient en faire des esclaves. Elle n'avait que 6 ans, mais nous étions jeunes et je nous croyais invincibles. Nous avions un arbre dans notre jardin, il était magnifique, immense, je voulais que nous y construisions une cabane. Ce serait notre quartier général d'un mouvement secret contre les adultes. Si j'avais su... Si seulement j'avais su ce que j'étais en train de faire.


    Un instant, la plume se relève, tremblante. Une larme vient s'écraser sur la feuille, effaçant à moitié quelques mots. Grand-Mère a soixante-sept ans, mais ce souvenir est toujours aussi vivace, aussi douloureux.

    Elle était trop jeune, et moi, dans mon orgueil, je n'ai pas imaginé un instant que c'était dangereux pour elle d'être si haut dans l'arbre. Ce qui devait arriver arriva, Enora a glissé, et trop petite, elle n'a pas pu se rattraper... Il ne se passe pas un jour sans que je revive ce moment, cette interminable chute vers le sol et le bruit sinistre de son petit corps qui se brisait sur les racines. J'ai hurlé comme je n'avais jamais hurlé de toute ma vie et je suis redescendue aussi vite que possible. Elle saignait à la tête, ses jambes étaient tordues dans des angles inquiétants mais elle était encore en vie. Mes parents sont arrivés rapidement à cause de mes cris. À sa vue, ma mère est devenue blanche et mon père m'a poussée sans ménagement pour se pencher vers elle.

    Ils ne l'ont pas déplacée, ils ont préféré attendre le médecin. Celui-ci n'a pas mis trop de temps à arriver, on lui avait fait savoir l'urgence de la situation. À sa tête, nous sûmes tout de suite que les nouvelles n'allaient pas être bonnes. Prenant mille précautions, sachant que sa vie ne tenait qu'à un fil, ils ont fini par ramener Enora à sa chambre. Le médecin a remis en place ses jambes et a bandé sa tête et puis il a seulement dit qu'il fallait attendre... Voir si elle allait se réveiller ou non. Je me suis rebellée devant cette inertie, il y avait bien quelque chose à faire! Je voulais y croire, terriblement, parce que ça m'aurait soulagée de la culpabilité que je ressentais ressens. Ce n'était pas le meilleur médecin de la ville, mais il était compétent et il a fait ce qu'il pouvait faire. Mes parents m'ont envoyée me calmer dans ma chambre, disant qu'elle n'avait pas besoin de mes cris hystériques... Je crois que c'est la dernière fois où ils m'ont parlée avec émotion.

    Enora était plongée dans un sommeil duquel elle n'est jamais ressortie. Je l'ai veillée longtemps, la suppliant de revenir, de ne pas me laisser seule, mais ça n'a servi à rien. Au bout de deux longues semaines, elle a finit par s'éteindre, me laissant seule avec des parents qui étaient incapables de faire face à cette tragédie. Et c'était de ma faute... Tout ça était de ma faute.

    Il est de certains drames qui anéantissent des familles, d'autres qui les rapprochent. Mes parents, qui jusque là avaient toujours été plein de vie devinrent dépressifs. Le mutisme était devenu une tradition familiale, un silence oppressant que personne ne rompait, pas même pendant les repas. Mon père a sombré dans l'alcool, ma mère s'est peu à peu retirée du monde, se laissant périr à petit feu. Moi, de mon côté, je n'ai trouvé qu'un seul refuge : les études. C'était mon moyen de ne pas sombrer, de ne pas me laisser noyer par le chagrin.

    Alors que jusque là, je refusais obstinément de devenir une adulte, me réfugiant dans des mondes imaginaires inventés par moi et Enora, je me trouvais brusquement confronté à un monde adulte sans pitié. J'ai vieilli prématurément, je n'avais que douze ans, mais j'en faisais cinq de plus. Mes parents ne s'occupaient plus du tout moi, trop occupé à porter le deuil de leur fille chérie.

    De mon côté, je m'abrutissais d'étude pour oublier les cauchemars qui revenaient me hanter, nuit après nuit. À mon réveil, en sueur, jamais personne n'était là pour ma rassurer, et l'absence de ma soeur se faisait chaque jour un peu plus pesante. Si ce traumatisme a eu quelque chose de bon, c'est de m'avoir permis de devenir ce que je suis aujourd'hui, une guérisseuse et une chirurgienne comme il n'en n'existe pas d'autre dans tout Isle. Je refusais que se produise à nouveau, chez n'importe qui d'autre, le drame qui avait dissout ma famille. Je portais donc mon choix de vie sur ce métier, dans l'indifférence générale de mon père et de ma mère. Je n'existais plus à leur yeux, j'étais responsable de l'accident qui leur avait enlevé leur fille préférée.

    J'étouffais dans cette maison, mais je n'avais pas la possibilité de m'en échapper. L'apprentissage militaire fut une libération, j'étais beaucoup plus souvent en dehors de la maison, et même si j'étais mauvaise, j'y trouvais un défouloir à la mesure de ma frustration et mes angoisses.


    Posant sa plume pour quelques instants, Grand-Mère inspire profondément dans l'espoir de s'inciter au calme. Se souvenir de cette période était toujours difficile pour elle, trop de douleur, trop de regrets, trop de non-dits. Ses parents étaient morts depuis bien longtemps mais elle regrettait toujours de ne pas avoir eu la force de discuter de tout ça avec eux.

    Une fois l'apprentissage militaire achevé, j'ai quitté mes parents. Je suis devenue l'apprentie d'un guérisseur d'excellente réputation. J'avais une soif de connaissance inextinguible et il rechignait rarement à répondre à mes questions. Tu la connais cette soif Lell, cette envie d'en savoir toujours plus. J'apprenais auprès de lui tout de ce que je pouvais, mais il apparut bien vite qu'il ne savait répondre à toutes mes questions. Il finit même par me reprocher de vouloir aller trop loin, de mener des expériences qu'il ne pouvait accepter de son apprentie. Après plusieurs avertissements sur mes agissements, il me dit de trouver une place ailleurs. Mais dans le monde très fermé de la médecine des bourgeois, je n'avais plus ma place. Tous avaient eu vent de mes expériences sur des souris. Alors que j'avais prouvé l'efficacité de ma méthode en trouvant des remèdes à des maladies jusque là incurables, je fus mise au banc de la société.

    J'avais déjà perdu ma famille, je venais de perdre ma dernière raison d'être. Sans un maître pour achever ma formation, je n'avais aucune chance de pouvoir un jour exercer seule. J'étais pétrie d'orgueil, je ne pouvais croire que cela m'arrivait, à moi, alors même que je montrais plus de talent que tous les autres réunis. Puisque je n'avais plus ma place dans le grand monde, j'ai décidé de me tourner vers le bas peuple. Ceux qui ne regarderaient pas ce que je faisais, du moment que je ne leur attirais pas d'ennuis.

    J'ai abandonné mon nom, ma famille, mon passé, et je suis allée me trouver un autre maître dans les bas quartiers. Onaria Dimitres a cessé d'exister à 23 ans, je suis devenue, Cléora Orane. Là-bas, nul ne connaissait ma réputation et mes actions passées. À cette époque, pourtant, je n'avais pas encore fait des choses très répréhensibles. Tout au plus quelques expériences avec des animaux pour tester divers remède. Mais c'est en essayant mes remèdes que j'ai compris une chose, les plantes ne peuvent guérir tous les maux. Il existe parfois des blessures internes qu'il faut guérir de l'intérieur, mais ça, tu le sais déjà, Lell.

    J'avais des idées, mais je n'osais en parler. Disséquer des animaux, tenter d'en apprendre plus en inspectant l'intérieur du corps, ce n'était pas une chose que je pouvais partager avec mon nouveau maître, tout aussi ouvert était-il à l'expérience de nouveaux remèdes. Il fallait que je fasse tout cela à l'abri des regards et des questions indiscrètes. J'ai fini par acheter la vieille cabane branlante que tu connais, dans laquelle je pouvais faire tout ce que je voulais. J'ai commencé par des petits animaux, des souris, des rats. Mais rapidement, ce n'était plus suffisant. J'ai commencé à déterrer les cadavres des chiens que leurs propriétaires venaient de perdre. Mais l'être humain est complexe, et cette frustration qui ne m'avait pas quittée depuis le décès de ma soeur n'était toujours pas assouvie.

    J'ai fait des choses, Lell, dont je ne suis pas fière. Je ne puis cependant les regretter aujourd'hui, parce qu'elle m'ont permises d'être le médecin d'exception que je suis devenue. Tu n'auras pas à souffrir toutes ces questions, toutes ces interrogations, ces angoisses, mon savoir, je te l'ai donné sans compter parce que tu étais talentueuse, au moins aussi talentueuse que moi ! Ce que j'ai fait, j'ai choisi de le faire en connaissance de cause, mais aujourd'hui encore, j'en paie les conséquences.

    Quand je suis descendue dans les bas quartiers, je ne savais pas à quoi m'attendre, j'avais toujours vécu dans le monde protégé de la bourgeoisie, et même si mes parents ne s'occupaient plus de moi, j'avais de quoi vivre aisément, j'étais nourrie, logée et blanchie en retour des mes services. Ici, rien n'est pareil, j'ai commencé à côtoyer une pauvreté dont je n'avais même pas idée qu'elle puisse exister. Mais au début, je ne vis rien de tout cela. J'étais obsédée par mes recherches, ma Volonté d'aller toujours plus loin, d'en savoir plus, de tout comprendre. C'est à ce moment-là que je me suis rendue compte que même les animaux les plus gros ne me suffisaient pas. Je me souviens très bien de ma première dissection de cadavre humain. Je l'avais dérobé dans le cimetière juste à l'extérieur de la ville. L'homme était mort d'une maladie que je n'avais pu identifier, et je m'en sentais terriblement frustrée. La première incision fut la plus difficile, c'était tout de même aller très loin que de faire cela. Mais bien vite, la curiosité prit le dessus, et je passai des heures à examiner ses entrailles. Je vis là une source inestimable de connaissance.

    Mais peu à peu, alors que je comprenais mieux le fonctionnement physique de l'homme, je me rendais compte que certaines choses m'échappaient totalement. La prise de conscience a été longue, lente, mais j'ai fini par me rendre compte qu'il ne suffisait pas de savoir comment l'être humain fonctionnait pour pouvoir le guérir. Il fallait aussi comprendre les blessures de l'âme. Je me croyais seule dans mon malheur, seule à souffrir pour une histoire vieille de vingt ans. Je me trompais Lell, oui, j'avais eu une triste vie, mais d'autres avaient vécu bien pire que moi et s'en sortaient beaucoup mieux. Mon égoïsme me revint en pleine figure, et peu à peu, je changeai. J'avais plus de compassion pour mes patients, je les écoutais avec plus d'attention, et pas simplement la description de leur symptômes. C'est à partir de là que je n'ai plus demandé de tarif pour mes consultations et mes opérations. Les gens me donnaient ce qu'ils pouvaient, et ça me suffisait amplement désormais.

    Les années passèrent, le temps s'écoula, ma réputation grandissait mais plus personne ne savait qui j'étais vraiment. L'âge faisant son travail, mes cheveux gris et mes rides m'ont valu le surnom de Grand-Mère dont je me suis très bien accommodée. Pourtant, je n'avais aucune famille. Jamais aucun homme ne m'a intéressée, toute ma vie était consacrée à mes patients, à la chirurgie, à l'herboristerie, rien d'autre ne comptait. À cause de ce que j'avais fait à ma soeur, je me refusais à avoir tout enfant. Et si par mon irresponsabilité je tuais à nouveau ?

    Je n'avais donc de Grand-Mère que le nom. Mais ça a changé quand tu es arrivée Lell. Je n'avais jamais voulu d'apprenti jusque là, mais ton père avait réussi à me convaincre que tu étais une perle rare, et il a touché une corde sensible en me disant que tout ce travail allait être vain si je ne transmettait pas mon savoir à quelqu'un. Alors je t'ai acceptée. Tu t'en souviens sûrement, j'ai eu du mal à t'accepter.


    Le plume s'arrête, un instant, un sourire naît sur les lèvres de Grand-Mère. Dans ses yeux, on lit la tendresse qu'elle éprouve à caresser ces souvenirs. L'arrivée de Lell, son comportement de vieille bougonne au début, qui fit peu à peu place à une affection toute maternelle. Oui, Lell était vraiment devenue sa fille adoptive, celle qui, enfin, lui avait permis d'accepter son passé et d'apprendre à savourer l'instant présent. Mais la soirée avance vite, et il faut qu'elle termine cette lettre le plus rapidement possible.

    Je suis fière de toi Lell, fière de cette femme que tu es devenue, mûre, intelligente, et tellement douée. Mon savoir, c'est avec joie que je te l'ai transmis, même si je ne l'ai pas toujours montré.

    Il y a beaucoup de choses que je t'ai cachée, et il en est une, ce soir, dont je veux te parler. C'était un soir, alors que j'allais chercher quelques plantes le long des berges. J'ai entendu des bruits sur les murailles, des chuchotements, et quelque chose de lourd qu'on transportait. J'ai entendu ce qu'ils disaient, et mon sang s'est glacé dans mes veines. Alors que je me battais tous les jours pour que des gens restent en vie, ils étaient en train de méditer sur le meilleur moyen de tuer un homme. Ils n'ont pas hésité longtemps avant de le lancer du haut de la muraille. Je l'ai vu s'abîmer dans l'eau, le corps brisé par la chute. Je me souviens parfaitement de la chute, du bruit des chocs de son corps contre les pierres. De mauvais souvenirs me revirent en mémoire, mais tout comme ma soeur, l'homme n'était pas mort. Il s'accrochait comme il le pouvait à une branche, avant d'être finalement emporté par le courant. J'ai suivi sa progression sans rien pouvoir pour lui jusqu'à ce qu'il s'échoue sur une berge, à une centaine de pas de son point de chute. Il était tel un Al-Faret venu de l'eau pour enseigner la maîtrise de l'eau aux hommes, mi homme, mi poisson.

    Comme j'ai pu, je l'ai traîné jusqu'à la cabane qui me servait pour mes expériences. Ce fut probablement l'une des plus longues nuits de mon existence. Alors que la chute aurait dû le tuer sur le coup, il était encore en vie, luttant pour chaque respiration. Je l'ai soigné du mieux que je pu, veillant sur lui nuit et jour. Il mit une journée avant de reprendre conscience pour la première fois. Son épaule que j'avais remise en place semblait le faire souffrir au plus haut point, tout comme les moignons mutilé de certains de ses doigts. Son visage était enflé, tuméfié, il faisait peur à voir, mais surtout, il était méconnaissable. Avant qu'il ne devienne ce qu'il est aujourd'hui, c'était un homme de grande importance, de
    très grande importance... Ses vêtements, même déchirés montraient son origine au moins noble, et puis, il y avait ces paroles que j'avais perçues en provenance des murailles, tout ce qu'il avait murmuré dans ses délires de fièvre aussi. J'avais devant moi ce qu'il restait d'Elandor Arlanii, le Gardan Edorta de la cité.

    Tu imagines, Lell, la situation dans laquelle je me trouvais ? J'avais assisté à la tentative de meurtre sur le Gardan Edorta. J'ai fait ce qu'il m'a semblé juste, je l'ai aidé. Je l'ai aidé du mieux que je le pouvais, j'ai pansé ses blessures, jour après jour, et alors qu'il semblait sur le point de s'effondrer, littéralement écrasé par ce qu'il venait de vivre, je l'ai poussé à retourner en ville, à regagner ce qui lui revenait de droit. Jusque là, je ne m'étais jamais vraiment mêlée de politique, mais Elandor ne méritait pas ce qui lui était arrivé. Nous avons beaucoup discuté tous les deux, de ce qu'il convenait de faire, de savoir quoi dire et quand. Fallait-il retourner de suite au palais et témoigner de la tentative d'assassinat ? Mais la santé de celui que je me plaisais à appeler l'Al-Faret était beaucoup trop faible pour faire face aux affres du conseil et à toute nouvelle tentative d'assassinat. Il a donc décidé de revenir sous une identité cachée en ville et a commencé à regrouper des partisans. Le mouvement qu'il dirige reste très secret, les dissidents ne se connaissent pas entre eux.

    Comme tu t'en doutes désormais, j'en fais partie. Je suis des leurs, Lell, parce qu'il me semble juste de me battre pour un monde meilleur. Je tiens cependant à m'excuser de ne pas t'avoir mise dans la confidence. J'espère juste que si je venais à disparaître, tu prendrais la relève. Ces gens risqueraient alors d'avoir besoin de toi et de tes compétences. La révolution n'a pas d'avenir, trop dispersée dans ses objectifs, elle ne pourra lutter efficacement contre le pouvoir en place. Le conseil doit être renversé dans les règles de l'art, et ça, seule la Dissidence peut le faire. Je ne t'ai jamais rien vraiment demandé Lell, alors ce sera ma seule supplique. Bats-toi ! Bats-toi contre l'inertie du Conseil, de la manière que tu jugeras la meilleure. Tu vis depuis suffisamment longtemps dans les bas quartiers pour savoir qu'il faut que certaines choses changent, alors donnons-nous les moyens !

    Voilà Lell, maintenant, tu sais tout, enfin. Je suis désolée de ne pas avoir eu le courage de te raconter tout cela de vive-voix.

    Tu as toute mon affection, Lell, j'espère que tu le sais.

    Grand-Mère


    Alors pour la dernière fois de la soirée, Grand-Mère pose sa plume. Ses yeux brillent de larmes contenues. Ce retour dans son passé l'a passablement affectée, elle se sent comme vidée. La fatigue la gagne peu à peu, mais il lui reste quelques petites choses à faire. Soigneusement, elle plie la lettre avant de la cacheter. Une fois scellée, elle dépose le précieux manuscrit au fond d'une boite qu'elle range soigneusement sur une étagère. Lorsqu'elle décédera, dans son testament, il sera écrit qu'elle lègue tout ce qu'elle possède à son apprentie. Lell trouverait la lettre, forcément, même si pour des raisons de sécurité, elle devait rester cachée pour le moment.



    Grand-Mère Viesociale
  • Position face aux événements politiques Grand-Mère est dissidente, évidemment. Elle peut même être considérée comme la première dissidente, la première à avoir rejoint l'Al-Faret, à lui avoir promis et donné toute l'aide dont elle était capable. Peu importe ce que dit la Prophétie, elle a montré suffisamment de Volonté au cours de sa vie pour savoir reconnaître celle des autres. Et la Volonté d'Elandor l'a frappée, marquée à vie, alors qu'il aurait dû mourir dans cette tentative de meurtre, il avait survécu, luttant contre la douleur, la fièvre et les multiples blessures. Il avait acquis à tout jamais son respect et sa fidélité.

  • Relations Sociales particulières

    Lell Llureyin : son apprentie, celle à qui elle enseigne peu à peu tout son savoir. Les deux femmes entretiennent une relation privilégiée qui entremêle amitié, respect et admiration. La jeunesse de l'un contrebalance la vieillesse de l'autre. Ce qui n'était au départ qu'une relation maître-apprentie s'est peu à peu développée vers des liens plus forts. D'un naturel taciturne, Grand-Mère a mis du temps à se lier réellement à Lell, et ne lui montre que peu son affection. Cependant, certaines paroles, certains gestes ne laissent aucun doute quant à la tendresse toute maternelle qu'elle éprouve pour elle.
    Elandor Arlanii : elle lui a sauvé la vie. Entre eux s'est tissé un lien étrange, beaucoup de respect, une réelle affection, mais Grand-Mère, d'un naturel réservé, ne le montre que peu. Elle trouve dans ses rapports avec Elandor et la dissidence une nouvelle manière d'oublier son passé et de se pardonner à elle-même.

    Tous les dissidents qui ont eu besoin d'un médecin ont eu affaire à elle à un moment où à un autre.


  • Équipement et possessions Grand-Mère possède une vieille cabane en bois sur les rives du fleuve, mais elle n'y habite plus depuis qu'elle est retournée à Edor Adeï pour suivre et aider l'Al-Faret. Elle possède également des instruments chirurgicaux, certains de sa fabrication, d'autre étant des outils détournés, mais également quelques ustensiles de médecine plus classiques. Dans la ville, elle possède une petite maison, une chambre, une salle de séjour et un endroit pour s'occuper de ses patients. Elle n'a pas besoin de plus et s'en contente parfaitement.

  • Animal de Compagnie Aucun

    Grand-Mère Futur
  • Pistes de Développement pour votre personnage Grand-mère est vieille, et bien qu'elle n'en parle pas, elle sait qu'elle ne sera pas éternelle. Elle veut, avant de quitter ce monde, léguer tout son savoir à Lell, afin que rien ne tombe dans l'oubli. Ses recherches ne doivent pas rester vaines. Elle aimerait vivre assez longtemps pour voir Elandor remonter sur ce trône qui lui revient de droit. Et peut-être, aussi, qu'un jour, elle parviendra à se pardonner, à faire son deuil, une bonne fois pour toutes...


Dernière édition par Onaria Dimitres le Jeu 24 Mar - 1:42, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Grand-Mère   Grand-Mère EmptyDim 6 Mar - 1:19

Bon, c'est pas du tout fini hein, c'est que le début, mais là, faut que j'aille faire dodo ^^
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MessageSujet: Re: Grand-Mère   Grand-Mère EmptyDim 6 Mar - 1:33

Ok Wink

Tiens-nous au courant quand elle est terminée !!
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MessageSujet: Re: Grand-Mère   Grand-Mère EmptyJeu 24 Mar - 1:43

Yes I did it !

J'espère que ça convient à tout le monde. S'il faut que je modifie des trucs, hésitez pas à me le dire !

Sur ce, je vais au dodo, bonne nuit les gens Razz
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MessageSujet: Re: Grand-Mère   Grand-Mère EmptyJeu 24 Mar - 2:43

En ce qui me concerne je la trouve nickel Wink

Les concernés, tout est ok ?
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MessageSujet: Re: Grand-Mère   Grand-Mère EmptyJeu 24 Mar - 10:42

Pour ce qui est de Lell, c'est nickel pour moi aussi !
Je suis contente Very Happy
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MessageSujet: Re: Grand-Mère   Grand-Mère EmptyJeu 24 Mar - 10:43

Cool Very Happy
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MessageSujet: Re: Grand-Mère   Grand-Mère EmptyJeu 24 Mar - 16:01

Ok !!
Dans ce cas, fiche VALIDÉE
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