Eloi Ralonii

Derrière l'Ecran, le Joueur.

Pseudo : Elestel, mais vous pouvez m’appeler juste Ele
Âge : 25 années
Localisation : Sous mon lit… Rassurez-vous, c’est une mezzanine ^^
Autre personnage : Pas que je sache. Ou alors j’ai un trou de mémoire assez immense doublé d’une schizophrénie aigue oO
Temps consacré au net (et au forum) dans une journée : Plusieurs heures. Les week-ends je suis rarement là, sauf cas exceptionnels.
Comment avez-vous connu Les Tables d'Olaria ? Via une pub sur Miradelphia
Quelque chose à ajouter ? « Parmi les comptines, et les belles histoires, je préfère de loin, cette chanson à boire ! »

Devant Vous, le Personnage.

Prénom(s) : Eloi Melen

Nom : Ralonii

Âge : 27 années

Sexe : Masculin

Statut : Noble de Sang

Profession ou métier : Directeur du Grand Théâtre

Positionnement : Conservateur

Taille : 1m82

Poids : 76 kilos

Description physique détaillée :

La première chose qui passe à l’esprit quand on voit Eloi, c’est sa ressemble d’avec son père. Hormis un ou deux détails, tous jurent le voir quand ils regardent l’héritier Ralonii.

Mais parlons plus en détail de lui. Eloi est assez grand avec son mètre quatre-vingt-deux. Il a un corps svelte, entretenu, mais pas pour autant musclé. Les efforts physiques n’ont jamais été à son goût. Il est mince, mais pas malingre. Ayant été comédien, il a une hygiène de vie qu’il respecte à la lettre afin de conserver son corps tel qu’il est. Il le fallait pour pouvoir rentrer dans les costumes, hors de question de les retoucher parce qu’il avait pris de l’embonpoint.

Petite remarque sur ses mains. Eloi a des mains de fille. Qu’est-ce que cela veut dire ? Et bien qu’elles ne sont pas aussi larges qu’elles devraient l’être. Plus fines, elles donnent l’impression qu’il n’a aucune force dedans. Certains le considère comme efféminé, allant même jusqu’à supposer des pratiques honteuses. En ayant assez de tous ces racontars sur ses membres, il porte de grosses bagues ostentatoires pour donner un air plus dur à ses mains. Il se vernit même les ongles de couleur sombre afin d’accentuer d’avantage cette impression.

Outre ses mains, autre sujet de raillerie, son manque de pilosité au niveau de la poitrine. Ayant énormément complexé à cause de cela par le passé, désormais il affiche son manque de pilosité au poitrail avec fierté, allant jusqu’à arborer des tenus qui lui laissent le haut de la poitrine découvert. Toutefois, il lui arrive parfois de mettre de gros colliers afin de masquer ce défaut pilaire, ou du moins détourner l’attention du regard.

Son style vestimentaire est ainsi travaillé, clinquant et/ou ostentatoire afin de masquer les défauts de la nature à son égard. Jugé excentrique par certains, il fait ce qu’il lui est possible pour que l’on oublie ses imperfections à travers un style vestimentaire riche, soigné, mais ô combien pompeux pour certains.

Malgré ces défauts, il ne faut pas oublier que l’on dit de lui qu’il ressemble à son père, hormis son implantation capillaire en rond, alors que son géniteur l’avait en cœur. Ce détail mis à part, tous ceux qui l’ont connu se plaisent à dire qu’ils voient son père en lui. Les yeux d’Eloi sont marron, presqu’autant que les fruits du chêne. Ses cheveux châtains foncés sont bouclés, longs et tombent jusqu’au milieu du dos, lui donnant un air princier aux dires de certains. Ses sourcils sont épais et sombres, plus que ses cheveux, ce qui donne un air dur à son regard. Il arbore le bouc avec fierté, comme son père avant lui. Il a un nez droit et volontaire bien que légèrement remonté. Le reste de son visage, ses joues et ses oreilles sont constamment cachées derrière ses cheveux. Il y a une raison à cela. Son visage est un peu trop fin, ce qui pourrait là aussi donner matière à raillerie. Toutefois, l’ensemble décrit lui donne un visage suffisamment dur pour que nul ne le remarque, tout comme l’air hautain qu’il arbore presqu’en permanence.

Particularité physique notable :

Comme décrit ci-dessus, Eloi a un physique par trop fin et délicat, un corps de femme aux dires de certains. Il fait ce qu’il peut pour le cacher ou détourner l’attention, mais cela ne marche pas avec tout le monde, à son plus grand dam.

Description psychologique détaillée :

Ce qu’il faut retenir sur Eloi, c’est qu’il joue constamment un rôle. Nul ne le connait vraiment, hormis deux ou trois exceptions. Ce que l’on voit de lui n’est que ce qu’il choisit. Ce n’est qu’un personnage qu’il s’est lui-même créé afin de faire oublier aux autres son physique peu masculin, ainsi que s’imposer à toutes et tous comme le digne successeur de son père à travers une personnalité haute en couleurs.

Le Eloi auquel tout le monde a affaire, est un jeune homme hautain et fier de sa caste. Pour lui, les rangs sociaux inférieurs ne comptent pas, ce ne sont que des manants qui ne valent pas l’intérêt, si ce n’est de travailler pour les nobles de sang. Les nobles de rang ne sont que des marginaux pour lui, des rats d’égouts vêtus d’habits d’or. Peu importe ce que l’on dit d’eux, il montre clairement son dégout et sa désapprobation quant à leur élévation.
Il est fier de son statut et se plait à offrir à la royauté et à toutes les personnes importantes, des spectacles d’une qualité rare. Critique et perfectionniste, il n’hésite pas à monter au créneau dès qu’une erreur se fait, et s’en prend comme un chien enragé à la personne responsable de cette erreur.
Si par malheur on a l’impudence de parler de son androgénie en terme peu élogieux, il se met dans une rage folle et, n’hésite pas à en venir aux poings pour montrer qu’il est loin d’être aussi faible qu’une femme.
Conservateur, il soutient le roi et ses conseillers dans leurs décisions, et décrit les Dissidents et Révolutionnaires comme des traitres qu’il faut éliminer.

Le véritable Eloi lui, est bien différent. Acteur dans l’âme, il se plait à jouer le rôle décrit plus haut, afin de pouvoir manipuler son monde. Toutefois il déteste le personnage qu’il incarne, car à l’opposé de tout ce en quoi il croit, pourtant il le conserve car indispensable.
Pour lui, les nobles de rang méritent le poste qu’ils ont atteints grâce à leur talent, plus que la plupart des nobles de sang qui se complaisent à être supérieurs aux autres alors que ce sont des incapables. Chacun à son importance pour lui, qu’ils soient nobles ou simples bourgeois. Les plus basses classes sont plus intéressantes car plus nombreuses. Elles représentent un pouvoir insoupçonné si bien canalisé.
Il lui arrive souvent de regretter les décisions qu’il prend sous son masque, seulement il sait qu’il n’a pas le choix. S’il veut être crédible, il se doit de tout faire pour qu’on le croie, quitte à trahir ses convictions. Pourtant, si sous le couvert de la discrétion il peut aider, ou arranger les choses, il n’hésitera pas à la faire tant que cela ne le trahit pas.
Il n’aime pas s’en prendre aux artistes qui se trompent, car ayant vécu dans ce milieu il sait combien il est difficile et que l’erreur est humaine. Mais il s’est choisie une voie, et se doit de la tenir.
De part sa position sociale, il enregistre tout ce qui se dit dans la Cour, notant chaque détail et chaque rumeur avec soin. Qui sait si un jour il parvenait à entrer en contact avec les Dissidents, cela pourrait être fort utile.

Créé à l’origine pour se protéger et assoir sa position, son personnage lui permet aussi d’égarer les soupçons quant à sa nature dissidente. En effet, qui pourrait se douter qu’il partage les idéaux de ces rebelles, alors qu’il affiche au grand jour sa foi au Gardan Edorta ?

Particularité psychologique notable :

Son coté acteur pourrait bien trahir une schizophrénie latente, mais pour le moment rien n’est sûr. Il sait qui il est, et qui il n’est pas. Mais pour combien de temps ?

Connaissances, Savoirs, Capacités :

Eloi est un acteur, ce qui signifie qu’il sait jouer un personnage et s’y tenir, se maquiller, déguiser légèrement sa voix ou la porter fortement pour se faire entendre dans la plupart des situations.

Il a une vaste connaissance des pièces de théâtre Ilédors, ainsi que quelques notions du répertoire musicale, sa connaissance se limitant à quelques opéras et orchestres.

Doté d'une imagination fertile, il écrit beaucoup, surtout des histoires et des pièces de théâtres, mais se sent totalement incapable de les montrer à quelqu'un.

Eloi a un sens de l’observation assez bien développé, notant des détails dans la voix et l’attitude corporelle de la plupart des gens pour en déduire certaines réponses. Toutefois il n’est pas expert dans ce domaine, et ne peut interpréter comme il le faudrait certains détails qu’il aurait notés.

Toute histoire a un commencement. Toute vie, une naissance. Mais certaines commencent mal. L’histoire que je vais vous conter, est celle d’Eloi, et elle commence par sa naissance.

Certains disent qu’il existe un équilibre, que chaque acte, chaque conséquence doit avoir son opposé. Quand une personne nait, une autre meure. Quand une personne meure, une autre nait. Equilibre. Beaucoup n’y croient pas, mais Eloi oui. Car au jour de sa naissance, une personne est morte, une personne proche. Sa mère. Cette dernière rendit son dernier soupir, tandis que son fils prenait son premier souffle. Equilibre. Un enfant nait, un adulte meure.

Eloi vécut sans repère maternel, n’ayant que son père comme parent. Bien qu’il soit courant de se remarier après avoir perdu sa femme, il n’en fit rien, donnant tout l’amour qu’il avait à son héritier. Il était sa bouée de sauvetage, son ancre dans ce monde. Du moins, jusqu’à ses vingt-cinq ans, mais nous n’en sommes pas encore là.

Landor Ralonii, tel était le nom du père, nomma son fils Eloi Melen. Le premier prénom fut choisit par son épouse quelques jours avant qu’il ne naisse. Présentait-elle quelque chose ? Peut-être. Son deuxième prénom, Melen, fut choisit par son père le jour où il naquit. C’était le prénom de son grand-père maternel, un homme que respectais Landor Ralonii. Ainsi fut présenté au Sanctuaire de Therdone, Eloi Melen Ralonii, héritier du Grand Théâtre.

N’ayant ni frère, ni sœur, Eloi grandit seul, sans compagnon de jeu ni ami. Son seul ami était son père, avec qui il passait énormément de temps. Ce dernier ayant peur de perdre son seul enfant, gardait souvent son enfant avec lui, et l’emmenais souvent au Grand Théâtre, dont il était le directeur. C’est ainsi que très tôt, Eloi entra en contact avec cet illustre bâtiment, ainsi qu’avec le monde des artistes. Pour lui c’était un monde fantastique, avec des couleurs, de la musique, des chants et des personnages tous différents les uns des autres. Et tous obéissaient à son père. Ce dernier avait beau lui répéter qu’un jour ce serait lui qui gouvernerait ce royaume, le petit Ralonii avait bien du mal à le croire. Comment pourrait-il diriger un tel endroit ?

Vers l’âge des six ans commença son instruction. Les sciences l’intéressaient bien moins que la lecture, mais on lui interdit de les abandonner, aussi dut-il se faire violence pour s’y intéresser un minimum. Lire devint une passion pour lui, et commença à faire naitre une imagination fertile dans l’esprit de ce petit garçon, imagination que décida d’entretenir son père. Il l’incitait à lui raconter ses rêves, ses aventures, à les préciser, leur donner une structure, une forme. Qu’il ait imaginé un personnage, ou un pays, ou une aventure, son père lui inculquait l’importance du détail. Rien ne devait être laissé au hasard. C’est ainsi que vers l’âge de dix ans, ce jeune garçon solitaire passa le plus clair de son temps à inventer des histoires avant de les mettre par écrit.

Quatorze ans. Le moment était venu pour lui de choisir quelle serait sa voie. Enfin, choisir était un bien grand mot, son père le destinait à reprendre sa suite, et à dire vrai, cela enchantait Eloi. Landor Ralonii posa alors une condition : s’il devait diriger le Grand Théâtre, il devait connaitre le milieu théâtral. Aussi, après des années à côtoyer les comédiens, Eloi en devint un lui-même.

C’est là que les choses commencèrent à être délicates pour lui. En voyant tous ces hommes, il se rendit compte que quelque chose clochait avec son corps. Il n’était pas comme il devrait l’être. Trop fin et délicat. Certains se moquèrent de lui, disant de lui que c’était une fille qui se faisait passer pour un homme, d’autres le soutirent au contraire. Son père ne l’aida pas durant cette période. Eloi était seul face à ce monde impitoyable. Le regard des autres, les sujets de moqueries… Tout cela était nouveau pour lui. Mais le pire se disait-il, c’était ce que penserait le public. Se moquerait-il lui aussi ?

C’est ainsi que durant trois années, Eloi se forma au métier de comédien, apprenant à créer un personnage rien qu’en modifiant sa façon de bouger ou sa voix, à porter sa voix de manière à être entendu à l’autre bout de l’amphithéâtre, à se maquiller, tout ce qu’un bon comédien devait savoir en sommes. Son physique, loin d’être perçu par tous comme une tare, devint un avantage certaines fois. Il arriva qu’il du endosser des rôles féminin, n’ayant pas assez de comédiennes pour certaines pièces. La première fois il trouva l’expérience étrange, mais intéressante, et n’hésita pas à recommencer. Le plus dur dans cette entreprise était de déguiser sa voix de manière à ce qu’elle puisse ne pas faire office de parodie. Ce fut difficile, mais il y parvint assez bien.

Quand Eloi obtint ses dix-sept années, comme tous les Ilédors il eut droit à son apprentissage militaire. La guerre n’est pas pour lui, cela tous le remarquèrent. Il apprit à se défendre, mais il ne faut pas lui en demander plus. Par contre il montra de réels talents pour la diplomatie, même s’il n’en usa guère à cause de son masque. La stratégie semblait être son domaine de prédilection, son sens du détail se révélant bien utile pour éviter les zones d’ombres dans les stratégies élaborées. Toutefois, son envie de ne mettre personne en danger rendit ses plans trop compliqués et parfois irréalisables. Bien que tous louent cette envie, on tenta de lui faire comprendre que ne subir aucune perte était une utopie.

Un an et demi plus tard, de retour à la vie civile, Eloi recommença ses activités de comédien tout en commençant son apprentissage auprès de son père. Ce dernier lui apprit comment gérer le Grand Théâtre, lui inculquant aussi quelques notions de musique, les connaissances d’Eloi étant limitées dans ce domaine. Il apprit aussi à reconnaitre et apprécier le travail des ombres, sans qui le Grand Théâtre ne pourrait fonctionner.

Agé de vingt-quatre années et alors qu’il commençait à prendre ses marques et secondait désormais son père dans la gestion de l’amphithéâtre, une voix claire et cristalline, l’atteignit alors qu’il n’était pas près de la scène. Attiré par elle, il s’installa en haut des gradins, hors de vue de tous, et aperçut la propriétaire de la voix. C’était une jeune adolescente aux cheveux roux qui chantait. C’était impressionnant. Elle semblait si fragile, si… éthérée. Comment un tel son pouvait sortir de ce corps ? Le chant s’arrêta, et Eloi en profita pour s’éclipser. La voix n’était pas encore mâture, mais prometteuse à son goût. Son père allait certainement la prendre sous son aile pour l’aider, comme à son habitude.

Une semaine passa, et l’adolescente revint, comme Eloi s’y attendait. Landor lui permettait de s’exercer ici-même, sentant qu’elle avait du talent et un avenir prometteur si elle s’en donnait les moyens. C’est ainsi que deux fois par semaine, la voix de la future cantatrice égailla la vie du Grand Théâtre. Certains s’arrêtaient de travailler pour l’écouter un instant durant les répétitions. Beaucoup pensaient entendre et voir un ange.

Eloi la rencontra personnellement par hasard. La jeune adolescente l’avait prise pour son père tant il commençait à lui ressembler, et s’excusa de la confusion. Elle se présenta comme étant Aliénora Telirii, ce que le jeune homme savait déjà son père lui ayant parlé d’elle. Il lui indiqua où trouver ce dernier, et elle prit congé du futur directeur. L’avoir vu d’aussi près fit un drôle d’effet à Eloi. Son incompréhension quant à la possibilité que la voix enchanteresse qui emplissait le Grand Théâtre puisse venir d’elle le dépassait. Pourquoi Therdone avait doté cet enfant d’une telle voix, cela il n’y comprenait guère.

Les mois passèrent, et la mort faucha Landor Ralonii l’année des vingt-cinq ans de son fils. L’amour pour son fils ne fut plus suffisant pour apaiser sa peine, si bien qu’un jour il s’ôta la vie à l’aide d’un poison, mourant dans son sommeil. Eloi reprit les rênes du Grand Théâtre, malgré son jeune âge. Afin de s’imposer, il se montra sous un jour autoritaire et sévère, posant les bases de son personnage. Jour après jour ce dernier prit vie, changeant totalement aux yeux des autres. Beaucoup imputèrent ce changement à la mort de son père, d’autres pensèrent qu’il avait toujours été ainsi mais que seul présence de son père le retenait. Ambitieux, voila ce que l’on disait de lui. Eloi se rendit compte du regard des autres sur lui, mais il était trop tard pour faire marche arrière.

Le Grand Théâtre rouvrit ses portes, continuant la programmation prévue par son père avant sa mort. Il préféra jouer la sécurité avant d’autoriser d’autres représentations, le temps de prendre ses marques. Son peu de connaissance du monde musical le rendait inquiet, si bien qu’il n’osa programmer que concerts qu’il connaissait et qui plairaient au public.

Quelques jours après la réouverture, la jeune Aliénora revint, voulant s’enquérir si Eloi honorerait les engagements de son père à son égard. Il le fit, tout en se demandant quoi faire d’elle. Il lui proposa divers rôles, mais sa tessiture de voix était trop différente et trop forte, si bien qu’elle éclipsait les autres. Ce problème le contraint à demander à ce qu’on lui retire son rôle. Il n’entendit plus parler d’elle deux semaines durant.

Un jeune chef d’orchestre vint trouver Eloi pour lui proposer un opéra assez peu connu, pour la simple et bonne raison qu’il implique une cantatrice a la tessiture hors du commun. L’idée de pouvoir se racheter auprès de la jeune cantatrice le poussa à aller à la trouver pour lui proposer le rôle. Sous couvert de son personnage autoritaire, il ne s’excusa pas pour son attitude, mais lui présenta tout de même la possibilité de pouvoir chanter sans gêne. La jeune femme, car elle l’était devenue, accepta. Les répétitions commencèrent, et tout sembla rentrer dans l’ordre.

Peu à peu Eloi commença à prendre confiance dans son rôle. Sa réputation commença à se faire doucement mais sûrement. Jouer la sécurité semblait payer. Son seul risque pour le moment, était de permettre la représentation de l’opéra dans lequel jouerait Aliénora. Cette dernière d’ailleurs se maria l’année de ses seize ans, à la surprise d’Eloi. Elle devint la jeune Madame Melrifii, et s’absenta quelques temps pour ses noces. Elle revint plusieurs semaines plus tard, et reprit les répétitions.

Les représentations commencèrent et ce fut un succès. Son pari fut auréolé de compliments et de félicitations. Eloi semblait avoir le vent en poupe. Et puis un drame survint. L’époux d’Aliénora mourut sur les remparts lors d’un assaut ennemi. Loin de se laisser abattre, la jeune cantatrice joua jusqu’à la fin des représentations. Après cela, elle se retira chez elle pour faire son deuil. Il n’eut plus de nouvelles depuis ce jour.

La vie du Grand Théâtre ne s’arrêta pas pour autant. Eloi continua de présenter des pièces et des opéras, et à se faire connaitre de la Cour, cherchant à s’attirer les bonnes grâces du Gardan Edorta et de ses conseillers. Même si ses convictions étaient ébranlées, il devait tenir son rôle. Pour sa survie…

Position face aux événements politiques

Depuis la disparition d’Elandor Arlanii, Eloi n’a plus confiance envers les Conseillers. Il trouve cette dernière étrange, et suspecte lesdits conseillers d’y être mêlés d’une manière ou d’une autre. Ajoutez à cela ce qu’il a observé à la Cour, il a très vite compris que ce n’était pas le Gardan Edorta qui détenait le pouvoir, mais bien eux. S’ils étaient prêts à faire disparaitre un roi, de quoi d’autres pouvaient-ils être capables ?

Quant à Ysor Arlanii, il n’arrive pas à savoir s’il est dupe ou non du jeu des Conseillers, et ne comment le considérer. Les Conseillers l’avaient mis sur le trône pour une bonne raison : pouvoir le manipuler, ce qu’ils n’avaient pu faire avec Elandor vu son fort caractère. Mais Ysor était-il faible, ou bien un habile manipulateur comme lui ?

L’existence des Révolutionnaires le laisse sceptique. Leurs convictions ne sont pas si éloignées des Dissidents, les deux camps voulant renverser les Conseillers. La seule différence réside dans le fait de mettre des personnes différentes sur le trône. Le siège qu’ils font ne lui plait pas beaucoup. Déjà qu’il faut se battre contre les Ilgéraxans, mais en plus contre les Révolutionnaires ? Trop d’innocents risquent d’y laisser la vie à son goût…

Relations Sociales particulières

Eloi est un proche de la Cour. Bien que n’étant à la tête du Grand Théâtre que depuis seulement deux ans, il a commencé à se faire connaitre en piochant dans un répertoire sûr. Sa renommé commence lorsqu’il prit le pari de jouer une pièce peu connue mais dont la voix d’Aliénora Melrifii fait le succès. Depuis, il côtoie plus intimement la Cour ainsi que les Conseillers, mais n’a pas eu encore l’honneur de rencontrer le Gardan Edorta en personne.

Bien que la méprisant publiquement, il admire secrètement Bellone Lastareth. Son personnage a beau la traiter de marginale, et mépriser son ascension, intérieurement il félicite sa réussite et son talent. Son mépris est connu de tous, mais il se retient de faire de trop fortes remarques à son encontre. Beaucoup l’admirent pour ses prouesses, et il serait idiot de se mettre ses partisans à dos. Aussi Eloi feint de ronger son frein, attendant une erreur de sa part pour la détruire, alors qu’en réalité il espère ne pas voir ce jour arriver. Elle ne doit pas beaucoup l’aimer. Si elle savait ce qu’il pensait d’elle en réalité…

Il en va de même pour Aliénora Melrifii. Même s’il admire cette jeune femme pour sa voix particulière, il du se montrer sévère et intransigeant à son égard, ne devant pas faire de favoritisme. Par des erreurs de jugement il a fait de la peine à cette jeune veuve, mais ne pu jamais s’excuser. Cela aurait pu détruire sa couverture. Toutefois depuis la mort de son mari, il peu se monter plus conciliant avec elle sans que nul ne se pose de questions.

Équipement et possessions

Eloi possède la maison de son père qu’il lui a légué à sa mort. Il y vit désormais, ayant fait de la chambre de Landor la sienne comme il se doit. Bien entendu, toutes les possessions que contenait la maison du vivant de son père lui ont été remises, comme les bijoux de sa mère, les vêtements de Landor etc.

En outre, il possède le Grand Théâtre. Enfin possède est un grand mot. Disons qu’il en est le gardien et le gérant, mais souvent on dit de lui qu’il en est le propriétaire.

Animal de Compagnie

Aucun

Pistes de Développement pour votre personnage

Le premier objectif d’Eloi sera de contacter les Dissidents et de se joindre à eux. Sa position sociale lui permet d’avoir les yeux et les oreilles à l’affut d’informations pouvant se révéler vitales pour eux. Il pourrait au fur et à mesure s’affirmer, passant du simple rôle d’informateur à celui d’aide en dissimulant des Dissidents dans le Grand Théâtre. Ses talents d’acteur pourraient aussi être utiles, mais ça se sera à voir.

Toutefois, il se peut qu’au fil du temps ses convictions dissidentes se muent en révolutionnaires, mais cela dépendra de ses rencontres.

Il serait intéressant qu’Eloi soit pris au piège de sa double personnalité. Mon idée serait que son personnage tombe amoureux d’une Conservatrice, ou quelqu’un feignant de l’être, et aboutisse à une relation avec elle. Du moins une relation avec son personnage, parce qu’intérieurement Eloi ne partage pas les mêmes convictions et idéaux. Seulement il ne pourrait pas la rejeter sans dévoiler sa vraie nature. Bien sûr ce sera à voir in situ Wink

Je vais suite l'évolution de ta fiche au fur et à mesure, n'oublie pas de me prévenir quand tu as fait des modifs et ajouts Wink

*on sait jamais avec ma petite tête...*

Fiche terminée Razz

J'ai rajouté un point dans les connaissances, mis à jour l'histoire et tout ce qui s'ensuit.

J'espère ne pas écrit trop de bêtises lol!

Bon allez, j'attends les critiques Zen

J'ai lu ta fiche jusqu'au bout, et je n'ai pas vu de fautes de contexte, ni autres accrocs. La patronne me corrigera peut être, mais en attendant,

FICHE VALIDEE Very Happy

Tu peux aller faire ton inventaire, ton parchemin, ta mini-fiche, ton rp et n'oublie pas ton Hors-Jeu Very Happy