Valya Eldwiñn

Derrière l'Ecran, le Joueur.

Pseudo Ithaque

Âge 18 ans

Localisation Perpignan - Sud de la France

Autre personnage Non

Temps consacré au net (et au forum) dans une journée Je dirais 2 heures, mais c'est aléatoire

Comment avez-vous connu Les Tables d'Olaria ? Sur Google, je suis tombée sur un top site, qui m'a menée à un forum partenaire.

Quelque chose à ajouter ?

Devant Vous, le Personnage.

Prénom(s) Valya

Nom Elwiñn

Âge 19 ans

Sexe Féminin

Statut Bourgeoise

Profession ou métier Apprentie palefrenière

Positionnement : Conservatrice

Taille 1M59

Poids 55 kg

Description physique détaillée

Valya ne fait pas partie de cette catégorie de femmes pleines de charmes. De petite taille, elle a une carrure très musclée, héritage des années passées à s'occuper des chevaux de son père. Lorsqu'elle est au travail, il n'est pas rare que les étrangers ne la confonde avec un homme., Plutôt masculine, elle préfère porter un pantalon et une chemise large, qui lui permettent de se mouvoir plus facilement. Ses longs cheveux châtains sont souvent attachés à la va-vite, laissant retomber quelques mèches ondulées.
Quand elle n'est pas aux écuries, elle est généralement vêtue d'une longue robe à volants, qui laissent une certaine liberté de mouvement à ses jambes. Valya tient une petite préférence pour le blanc et le rouge. Lors des grandes soirées un léger décolleté vient mettre en valeur ses formes généreuses.
Son caractère fier et hautain lui donne un visage très dur. Souvent, on reste obnubilé par ses yeux vert-gris, et au regard incroyablement expressif qui l'empêche de mentir. Son teint pale est parfois coloré par de petites pommettes, après une laborieuse séance de monte, ou les jours de grand chaud. Elle ne se maquille que très rarement, par fainéantise, mais aussi parce qu'elle préfère éviter d'attirer le regard des hommes. Pour la même raison, elle évitera, tant qu'elle le pourra, de porter des bijoux et autres accessoires.
Valya a une posture très droit, elle garde ta tête bien relevée, dans une attitude hautaine. Sa démarche est fluide, lente, et aucun de ses mouvements n'est laissé au hasard.

Description psychologique détaillée

Son caractère, son attitude, varie totalement selon ses interlocuteurs. Ce qui ne la connaissent pas, ou ceux qu'elle n'aime pas, la verront comme une femme sèche, orgueilleuse et hautaine. Ses proches vous la décriront comme une personne douce, attentionnée, on ne peut plus agréable à vivre.
A vrai dire, Valya est un peu des deux. Souffrant d'un gros manque de confiance en elle, mais dotée d'une volonté, et d'une détermination hors du commun, elle s'est donné pour but de réussir à se faire un nom dans un milieu d'hommes. Dès lors, elle fut confrontée, dès le début de son apprentissage, à la différence de sexes, et aux préjugés. C'est à ce moment-là, et pour ne pas se laisser abattre, qu'elle s'est forgée une carapace quasi-imperméable, qui présente une femme, sure d'elle, fière, et dure.
Rares sont ceux qui arrivent à percer cette armure, car Valya offre très difficilement sa confiance. Mais lorsqu'ils y parviennent, ils découvrent alors une jeune fille pleine de vie, légère, et aimante. Très bavarde, elle a toujours une anecdote à raconter, une question à poser. Issue d'une famille de commerçants, elle a apprit à aller vers les autres lorsque nécessaire.
La jeune fille apporte beaucoup d'importance au respect, et ne se permettra jamais de lever la voix envers un supérieur, ou un aîné. En revanche, elle aura des difficultés à prendre en compte les avis des personnes plus jeunes qu'elle. Elle reste également assez ferme sur ses valeurs. Si elle comprend les autres idéologies, il sera extrêmement dur de la faire changer de cap. C'est une personne très loyale, qui ne trahira jamais une promesse.
Comme dit plus haut, Valya fait preuve d'une volonté exceptionnelle. Elle sait ce qu'elle veut, et fera tout ce qui est en son pouvoir pour y parvenir. Son mot d'ordre est la persévérance. A cheval, son père lui répétait sans cesse

« Tu tombes, tu remontes. Immédiatement. Si tu es blessée, tu le sauras bien assez tôt »

Elle en a fait un dicton dans sa vie quotidienne.
Travailleuse et responsable, elle sait diriger une équipe, mais à trop vouloir garder sa place, elle a tendance à devenir autoritative, et à être agressive lorsqu'il n'y a pas lieu d'être. De plus, son perfectionnisme peur rapidement agacer ses collègues.
Concernant, ses relations idylliques... Eh bien, Valya ne croit pas vraiment en l'amour. L'amour d'un couple, du moins. Pour elle, ce n'est qu'un rêve, et une perte de temps. Préférant se concentrer sur sa carrière, elle ne s'occupe que peu du sexe opposé, et il est rare qu'elle passe la nuit accompagnée. C'est d'ailleurs pour cette raison qu'elle n'aime pas prendre du temps pour se faire belle.

Connaissances, Savoirs, Capacités Originaire d'une famille de commerçants, elle sait parfaitement manier les chiffres. L’Instruction qu’elle a reçue entre sept et treize ans lui a appris à s’intéresser à la littérature, et si elle écrit peu, elle lit énormément, et raffole de la poésie. Naturellement, elle peut monter à cheval, et sait manier la fourche. En revanche, ses années d’apprentissage militaire ne l’ont pas beaucoup aidée quant au maniement des armes. Enfin, grâce à ses deux sœurs, elle est capable de s’occuper de nourrissons.

Histoire personnelle

Le soleil est à peine levé au-dessus d’Edor Adeï. Beaucoup dorment encore, à cette heure-ci. De temps en temps, on entend le cliquetis des roues d’une charrette sur les pavés de pierre. Un chien errant s’arrête devant chaque pied de porte pour fouiller les poubelles, à la recherche de quelque nourriture. Parfois, quelques goûtes d’eaux se fraient un chemin au milieu des tuiles d’ardoises, pour venir s’échouer sur le sol froid. L’air est encore humide de l’orage de cette nuit.
Dans la maison du coin nord-est de la rue, on peut entendre les respirations saccadées d’une femme. Elle pleure, par moment, ou se plaint. Du bas de la route, une un accourt, portant dans ses mains un seau rempli d’eau, dont la moitié se déverse sur le parterre à chacun de ses pas précipités. Il entre chez lui, laissant la porte ouverte, et l’on peut écouter avec plus de facilité ce qu’il se fait à l’étage.
Cela faisait plusieurs semaines que la belle Lyne Eldwiñn ne descendait plus au commerce de son mari. Son ventre bien arrondi la gênait dans le moindre de ses mouvements, et elle était rapidement fatiguée. Il semblerait que son enfant se soit enfin décidé à se montrer au monde, après de longs mois d’attente.
Soudain, les cris retentissent, plus forts, et plus aigus que les autres. Puis des pleurs, pleurs qui témoignent d’une douleur inconcevable, et inconsolable. Gamëo, qui semble plus fatigué encore que sa femme, ne parvient à dire que quelques mots.
« Une fille… J’ai une fille… Lyna, nous avons une fille ! »
Reprenant péniblement sa respiration, sa femme se redresse sur le lit, et tend les bras pour récupérer sa fille dans les bras de Gamëo. Le jeune père, la lui tend, et l’aide, tant bien que mal, à la poser contre son cœur. Délicatement, Lyne caresse la joue de la petite avec le dos de sa main. Passionnée par cette enfant si fragile, elle la dévore des yeux par un regard empli d’amour. Et doucement, elle murmure son nom.
« Valya… Valya… »

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Une petite fille aux boucles d’or saute pieds joints dans une flaque d’eau, éclaboussant les quelques passants à proximité. Un rire angélique sort de sa gorge, tandis qu’elle appelle sa mère, souhaitant lui faire découvrir la nouvelle couleur de sa jupe, une fois aspergée d’eau et de terre. Ignorant les sermons de Lyne, Valya accourt vers son père, en pleine discussion avec un client, un poulain en main dans sa main droite, et qui portait Faëron sur son autre bras.
Pour attirer son attention, Valya tire sur le pan de sa veste, réclamant qu’il se baisse. Sa demande exécutée, elle attrape la main de son petit frère, l’embrasse sur la joue, avant de repartir en courant au milieu de la foule, un grand sourire aux lèvres traversant son visage si insouciant. Sa mère parvint enfin à l’attraper, l’écartant de justesse du passage d’un poney lancé au galop, probablement échappé de son enclos, lui aussi.
« C’est la dernière fois que je te cours après Valya, la sermonne sa mère. C’est dangereux, ici, tu dois rester à côté de Maman. »
La gamine acquiesce, mais son esprit est déjà dirigé ailleurs, tandis que son regard se pose sur l’établi d’un Maréchal. Il y a tellement de choses à voir dans ce monde. Elle n’aura décidément jamais assez d’une vie pour tout découvrir.

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Valya est assise sur le banc de la cuisine. Elle a maintenant sept ans. Bien serré contre elle, Faëron ne bouge pas. Leurs yeux sont fixés sur la porte de la chambre parentale. Elle entend sa mère gémir et pleurer. Elle a envie de pleurer aussi. Derrière eux, Theldrin, leur oncle, fait les cent pas le long du mur, s’arrêtant par moments pour regarder la rue au travers des rideaux.
« Elle va pas mourir quand même Maman, hein ? demande Faëron d’une voix presqu’inaudible »
Son oncle sourit pour lui-même, avant de le rejoindre sur le banc, et de le prendre sur ses genoux. Il le rassure, le berçant doucement. Valya n’a pas lâché la main de son frère. Elle se rapproche de son oncle, pour poser sa tête sur la jambe de Faëron. La guérisseuse lui avait dit que la grossesse de Maman n’était pas habituelle. Elle a peur. Les minutes passent. Elle ferme les yeux.
Puis, au bout du couloir, la porte s’ouvre. Gamëo sort de la chambre, le regard un peu perdu, presque choqué. Il ne s’attendait probablement pas à avoir des jumelles. Il annonce la bonne nouvelle à ses ainés, et va leur présenter Firiel et Elendë. Elles sont petites, bien plus petites que des nouveau-nés normaux. Mais il n’y a probablement pas de quoi s’affoler. Lyne semble aux anges. Épuisée, mais aux anges.
« Elles sont toute salles, constate Valya, curieuse. » Son père la prend alors par la main, et lui propose de l’aider à les laver. Toute fière, Valya le suit. C’est le début d’un grand apprentissage, un apprentissage plein de connaissances, qu’elle n’abordera jamais avec l’Instructeur.

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« Je ne te laisserai pas, Valya ! »
La porte de la sellerie claque bruyamment. Valya entre d’un pas précipité, le visage sombre, énervé. Elle porte dans ses bras la vielle selle en cuir que son grand-père lui a offerte pour son treizième anniversaire. Sans ménagement, elle la pose sur un tréteau. Elle attrape un vieux chiffon, et commence à badigeonner la selle de cirage. Elle lance un regard meurtrier à son père.
« Pourquoi ? rabroue-t-elle. Tu veux que je reste au commerce avec toi ? A quoi bon, puisque c’est Faëron qui en héritera ?
- T’ai-je parlé du commerce Valya ? Je ne te demande pas de suivre ton frère, je ne t’y force pas. Mais la voie que tu choisis est bien trop présomptueuse pour toi. Tu n’y arriveras pas, et tu le sais.
- J’y arriverai. J’en suis certaine. Je suis douée, c’est toi qui me l’as dit, tout à l’heure. Tu as déjà oublié ?
- Tu confonds tout, tu—
- Non je ne confonds pas tout ! Tu me l’as dit, tu me le répète chaque jour !
- Et cesse donc de m’interrompre ! Ne me manque pas de respect.
Valya se tait, comprenant qu’elle s’est emportée. Honteuse, elle détourne le regard, pour défouler sa colère sur ses cuirs. Les années avaient passé, et la jeune fille était désormais en âge de choisir son futur métier. Le commerce ne l’attirait pas. Elle n’était pas douée dans les arts de la scène. Entrer dans l’armée ne l’intéressait pas d’avantage.
La jeune fille savait ce qu’elle voulait devenir. Seuls les chevaux la passionnaient. Elle voulait être célèbre, elle voulait se faire un nom dans son domaine. Elle voulait collaborer avec l’entreprise familiale, mais sans avoir à spéculer, à négocier sur les animaux. Elle, elle se contenterait de dresser des chevaux, avant de les confier à son père. Elle débourrerait des chevaux pour l’armée, pour les jeux, pour les parades. Et elle serait connue pour ça. Mais pour cela, il fallait commencer bas, tout en bas. Et ce serait dur, et Valya le savait.
Après quelques minutes à la regarder, son père la tire de ses pensées, s’agenouillant à ses côtés. « Val’… Tu veux aller loin, et c’est très bien. Mais ce que tu veux faire est bien trop compliqué. » Il marque une pause, s’attendant à ce que sa fille réponde. Mais Valya ne dit rien, et s’obstine à regarder sa selle. Alors son père reprend. « C’est vrai que tu es douée… Mais ça ne suffit pas. Tu ne connais personne, dans le milieu – mis à part ta petite famille de revendeurs, ajouta-t-il dans l’espoir de la faire sourire. Le tout n’est pas d’avoir de l’expérience. Il faut être aidé pour monter les échelons, et gagner suffisamment d’argent. »
Valya se lève, toujours plongée dans son mutisme, et contourne le tréteau, pour cirer l’autre côté de la selle. Après de longues secondes, son père se lève, et, jugeant la conversation terminée, s’apprête à quitter la sellerie. Il regarde une dernière fois sa fille au moment de refermer la porte. Celle-ci a relevé la tête, et le fixe, ses yeux remplis de détermination. « J’y arriverai, répète-t-elle. » Elle y arrivera. Elle ne sait pas encore comment, mais Valya sait qu’elle y parviendra. La conversation est maintenant close.

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D’un dernier coup de pelle, Valya termine de vider les brouettes de fumier dans la fosse. Épuisée et dégoulinante de sueur, elle part s’adosser contre le boxe le plus proche. Là, le dos courbé, et les mains reposant sur ses genoux, elle tente de reprendre son souffle.
Cela va fait quatre mois que la jeune fille a pu intégrer ce Haras du sud de la ville. Ce n’est pas le plus prestigieux, mais c’est le seul qui l’ait acceptée en tant qu’Apprentie, après de nombreux refus de la part d’autres écuries, pour divers prétextes (main-d’œuvre suffisante, cherchons quelqu’un d’expérimenté…). Ainsi, cela va faire quatre mois que Valya est assignée à l’entretien des boxes. Passage obligatoire pour les jeunes en début d’apprentissage. Six mois à ne voir que le mauvais côté du travail. Et si elle se débrouille bien mieux qu’au début, le nettoyage intégral de vingt-cinq stalles n’en n’est pas moins harassant.
Et c’est dans les journées comme celle-là, chaudes et sèches, qu’elle se demande si apprendre à gérer une écurie lui permettra d’atteindre son but. Soufflant longuement, Valya redresse son dos, et secoue la tête de gauche à droite, comme pour faire sortir cette idée de son crâne. Puis, afin d’oublier la petite voix intérieure qui lui répète, à chaque minute, qu’elle est incapable et ne sera jamais bonne à rien, Valya traverse l’allée, attrape un balais, et entreprend de regrouper les brindilles de paille qui se sont échappées de la brouette.
Une violente tape dans le dos –qui se veut sûrement amicale – la pousse à se retourner. « Alors, ça bosse dur, beauté ? » Elle ferme les yeux, et ne répond pas. Marnak commencera bientôt sa dernière année d’apprentissage, avant de faire son entrée dans la vie active. Depuis qu’elle est arrivée, et à chaque fois qu’elle croise son chemin, Valya est sujette à de nombreuses railleries de sa part. Certaines femmes pourraient apprécier ces plaisanteries, la jeune fille ne peut s’empêcher de ne voir, dans ces paroles, qu’une façon de plus de souligner ses difficultés à s’intégrer dans l’équipe.
Dans l’absence de réponse, Marnak émet un petit rire gêné, avant de poursuivre sa route, cheval en main, vers l’hippodrome, où il prépare les chevaux pour les courses. Envieuse, Valya le suit du regard un moment, avant de reprendre ses esprits, et de finir son travail. Puis, comme à son habitude, elle part admirer les jardins du Haras, pour terminer sa route aux carrières de dressage.
Et comme tous les jours, elle contemple les cavaliers et leurs montures évoluer d’un œil critique, ce même œil que ne peuvent s’empêcher d’avoir ceux qui ont l’habitude de monter à cheval. Celui-ci n’a pas assez d’impulsion. Lui chausse ses étriers trop enfoncés, il ne peut fixer ses jambes. Et l’autre, là-bas, ne va visiblement pas tarder à tomber. Et en effet il tombe.
Certes, ce dernier constant n’était pas forcément très difficile à trouver, car un cheval qui a décidé de partir au galop en enchaînant cabrages et cabrioles fait généralement tomber son cavalier. Voyant le cheval arriver vers la sortie de la carrière, Valya, se précipite sur son chemin, lui bloquant le passage. Le cheval s’arrête en la voyant, pour faire brusquement demi-tour, et se défouler seul.
« Eh, toi ! » Elle se retourne, pour faire face à la patronne de l’écurie. L’angoisse la prend tout à coup. Aurait-elle oublié une de ses taches ? A-t-elle mal rangé la sellerie ? S’est-elle trompée en distribuant les rations ? « Tu sais monter, non ? » Surprise, Valya acquiesce. « Alors attrape ce cheval, et essaie de le calmer, si tu peux. Son écuyer n’a pas l’air très en point. Vas-y, je te regarde. » Et elle la laisse là, pour aller s’asseoir sur les gradins, sans même attendre le « Oui Madame » de son apprentie.
Abasourdie, Valya, avance vers l’animal, qui est désormais arrêté au milieu de la carrière, blanc de sueur, et le souffle court. Doucement, elle s’approche de lui, puis pose sa main sur son chanfrein, qu’elle caresse longuement. Enfin, elle attrape les rênes, et va se placer côté gauche de la selle. Lorsqu’elle hisse son pied dans l’étrier, le cheval recule. Elle parvient tout de même à monter.
Et l’étalon repart, au galop. Sans tenter de le contrôler, Valya le laisse faire, se concentrant sur sa tenue en selle. Ce n’est pas la politique de monte de la maison, mais la sienne. Et, après de longues minutes, le cheval finit par s’arrêter, essoufflé. Valya le fait marcher un moment, puis demande à Madame l’autorisation de le rentrer au box.
En quittant la carrière, elle réalise que Marnak la regardé, visiblement quelque peu étonné. En passant devant lui, elle relève la tête, et le toise d’un regard mesquin, sourire aux lèvres. Peut-être sa période de travaux difficiles ne durera pas six mois, finalement.

Position face aux événements politiquesA vrai dire, Valya s'intéresse bien peu à la politique. Comme beaucoup, elle sent que la corruption est forte autour du Gardan Edorta, mais ne saurait dire jusqu'où elle va. Depuis quelques semaines, une rumeur se propage dans les rues, prétendant qu'Elandor Arlanii aurait été assassiné. Elle ne sait qu'en penser, le défunt Roi n'ayant pas gouverné suffisamment longtemps pour qu'elle puisse comprendre quelle était sa vision de la politique. Quand au groupe des Dissidents, qui serait à l'origine de la rumeur, elle sait seulement qu'ils chercheraient à prendre le pouvoir pour abroger la corruption. Cette idéologie l'intéresse, naturellement, mais elle reste perplexe : ne parvient pas à s'imaginer une Edor Adeï totalement honnête. Et puis, bien sûr, il y a cette Prophétie des Oracles, qui affirme que le descendant de Bakarne serait de retour, et chercherait à reprendre le trône qui lui revient de droit. Elle n'en pense tout simplement rien. Une première partie s'est réalisée, car les rebelles sont arrivés de l'Ouest. Reste à attendre que la seconde s'accomplisse.

Relations Sociales particulières La jeune fille accorde beaucoup d'importance à la famille, et particulièrement à son frère, et à son père. Son père est pour elle une sorte de modèle, elle l'estime, et le respecte. Son frère est ce qui lui est de plus cher, ayant passé quasiment chaque minute de leur enfance, puis adolescence ensembles.
Pour le reste, on peut dire que Valya connait beaucoup de monde, et ne connait personne à la fois. Au commerce de son père, elle a la possibilité de faire de nombreuses rencontres, mais aucun véritable lien ne se créée avec un client.

Équipement et possessions La famille, naturellement, possède de nombreux chevaux, qu'elle revend par la suite. Les Eldwiñn ne sont pourtant pas très riches, car un commerce de ce type revient cher, et nécessite beaucoup d'entretien, et donc d'employés. Valya ne possède que peu de biens, peu attirée par les bijoux et les beaux habits, et préférant économiser pour ouvrir sa propre entreprise plus tard.

Animal de Compagnie Valya possède un cheval, Elwë.

Pistes de Développement pour votre personnage Mon but premier serait de lui retirer, petit à petit, cette armure qu'elle s'est forgée. Puis, bien sûr, lui permettre de réaliser son ambition. Mais je pense surtout que ce sont les RP que je ferais qui décideront pour elle.

Bonsoir Valya,
Voici mes remarques concernant ta fiche :

Si tu souhaites être "neutre" il faudra noter "Conservateur", ceci étant le statut "par défaut", même si tu précises que tu peux avoir tendance à pencher vers les dissidents ^^
Il faut modérer les propos de "double caractères" : on sait tous que nos attitudes changent selon les interlocuteurs, sans que cela ne soit de la schizophrénie. Je pense que tu devrais indiquer simplement qu'elle a deux attitudes, pas deux caractères (pour ne pas qu'on la prenne pour ce qu'elle n'est pas).
Les savoirs et connaissances sont bien maigres, pour quelqu'un de perfectionniste, et qui est en activité. Il y a sans doute beaucoup d'autres choses qu'elle sait faire, à part compter (lire et écrive et les bases de l'éducation notamment), mais aussi monter à cheval, s'occuper d'un haras etc... etc...
Je ne voyais pas les enfants de Bourgeois s'appeler "Père" et "Mère", qui fait très Noble.
Tu indiques qu'elle aurait tendance à plus apprécier les dissidents sans en expliquer les raisons, alors que tu indiques également qu'elle ne comprends pas vraiment la politique. Qu'est ce qui la dérange dans la gouvernance actuelle ? Que pense-t-elle de la mort d'Elandor Arlanii (même si elle ne s'intéresse pas à la politique, ce fut et c'est encore l'un des principaux sujets de conversation dans toute la Cité) ? Que pensent-elle justement de ce petit mouvement de Dissidents ? Comment a-t-elle appris leur existence ? Et surtout, croit-elle juste la Prophétie des Oracles et l'annonce, la rumeur, qui dit qu'elle serait réalisée avec l'arrivée d'étrangers dans Edor Adeï ?
Tu peux proposer les personnages qui composent ta famille à la reprise, si d'autres joueurs veulent les interpréter =) (dans la Galerie des Portraits)

Voici =)
N'hésite pas si tu as des remarques/questions !

Hé bien c'est tout à fait possible de l'écrire de la manière que tu veux : Rp, flash-back, journal "intime" etc... Pour n'avoir que les moments "décisifs" de sa vie par exemple.

Nous n'avons pas de réelle mesure du temps, par soucis de cohérence et surtout pour des problèmes de temporalité entre le RP et le temps qui passe en vrai ^.^" Il serait difficile d'imposer aux joueurs le fait qu'un mois ce soit passé alors qu'ils sont en cours d'un RP qui se déroule sur 2h par exemple =)

Voilà qui est parfait =)
Si tu veux qu'on créé le Haras comme un sous forum jouable, donne-moi une petite description du lieu (3 lignes) + un ou deux sous forums (avec description également ^^) pour les créer ^^

Tu es, entre temps, validée !
Bon jeu parmi nous Wink

N'oublie pas de compléter ta mini-fiche de Carnet, de remplir tes Parchemin & Possession. Tu peux donc jouer en RP et participer au flood avec nous Very Happy

» Valya la p'tite bourgeoise pleine d'ambition