Les Tables d'Olaria
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilPortailRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment : -45%
WHIRLPOOL OWFC3C26X – Lave-vaisselle pose libre ...
Voir le deal
339 €

 

 Le Fou

Aller en bas 
2 participants
AuteurMessage
Le Fou
Ilédor
Ilédor
Le Fou


Nombre de messages : 67
Age : 35
Date d'inscription : 05/04/2010

.:: Le Carnet ::.
Âge du Personnage: 25 ans
Profession: Bouffon
Positionnement : Conservateur
Le Fou Empty
MessageSujet: Le Fou   Le Fou EmptyMar 6 Avr - 19:56

Le Fou Iledor

Le Fou Vous
Derrière l'Ecran, le Joueur.

    • Pseudo Arwina
    • Âge 21 ans
    • Localisation Bruxelles

    • Autre personnage Liiken Aryassat

    • Temps consacré au net (et au forum) dans une journée Au moins une heure en temps normal.
    • Comment avez-vous connu Les Tables d'Olaria ? Par Lumiiii Very Happy
    • Quelque chose à ajouter ? Ce nouveau contexte est juste parfait !


Le Fou Autre
Devant Vous, le Personnage.

    Le Fou Identite

  • Prénom(s) Esteban Alayne dit Le Fou
  • Nom Naglaor
  • Âge 25 ans
  • Sexe Masculin
  • Statut Pauvre, mais on ne sait pas vraiment d’où il vient.
  • Profession ou métier Bouffon du Gardan

  • Positionnement : Conservateur


Le Fou Physique
  • Taille 1 m 60
  • Poids 45 kg

  • Description physique détaillée
    Le Fou n’est pas très grand pour une personne de sexe masculin, atteignant à peine un mètre soixante. Il a des jambes et des bras très longs et minces comparé à son petit buste. Les épaules étroites, il semble très fragile, comme si une bourrasque suffirait à ce qu’il s’envole. Pourtant il n’en n’est rien, ce jeune homme est capable de toutes les acrobaties grâce à un corps musclé et une énergie débordante. Le tout forme un drôle d’ensemble, assez disgracieux. Sans être vraiment difforme, les proportions entre ses différents membres sont loin d’être idéale. Il est perpétuellement en grande forme physique cependant, bondissant partout et tout le temps, maître de son corps à un point tel qu’il parvient à se contorsionner dans tous les sens, pour amuser la galerie, ou dans le vain espoir de séduire une belle noble. Mais peut-être se moque-t-il encore…

    Le Fou est également très habile de ses mains, il est capable de voler bien des bourses à l’insu de leur propriétaire. Il a de nombreux tours de magie dans son sac qui requièrent l’usage adroit de ses mains. Souvent, ses tours sont considérés comme bluffant, et peu de gens en comprennent « le truc ». À moins qu’il n’y en ait pas…

    Son visage est souvent illuminé par un sourire parfaitement ironique et moqueur. Seuls ses proches l’ont déjà vu sourire avec sincérité, de ce sourire qui fait oublier un instant son étrange visage. En effet, les yeux petits et fortement rapprochés, la bouche menue, le nez légèrement trop petit et mangé par des joues trop grandes et trop rouge, il n’est pas gâté par la nature, pour ne pas dire laid. Pourtant, certaines filles lui trouvent un certain charme. La pitié peut-être… Ses cheveux, noirs, bouclés et courts sont souvent à l’abri, dans un étrange chapeau, agrémenté de nombreux grelots qu’il fait tinter pour signaler son arrivée quelque part. Pourtant, quand il le désire, il peut se faire très discret et son pas très léger n’est alors perçu que par les souris qui se cachent dans les murs.

    Ses vêtements sont toujours dans des couleurs absolument extravagantes, toujours au moins bicolores, il porte des collants et une culotte bouffante. Sur son torse, il aborde fièrement un justaucorps qui moule avantageusement, pour autant que cela soit possible, ses muscles. Il n’hésite pas à associer des couleurs qui jurent ensemble tel l’orange flash et le rouge cerise. Il porte au pied d’étranges chaussons très longs et aux bouts recourbés, surmontés d’un grelot.

    Cependant, ce sont là ses vêtements de « métier ». Seul, lorsqu’il ne fait pas ses numéros, dans ses appartements, et la nuit, pour sortir discrètement, il porte des vêtements beaucoup plus sobres, dans des teintes très foncées afin de mieux passer inaperçu. Il garde cependant la caractéristique de ne jamais avoir aux pieds des chaussures en dur. Tout au mieux, pour l’hiver, il possède des bottes de cuir très souple, lui permettant de garder sa souplesse de mouvement tout en le mettant un peu à l’abri des intempéries. Ses pieds, du fait de son métier ont en fait une plante très dure, lui permettant de marcher sur tous les sols, sans réellement souffrir de leur irrégularité.


  • Particularité physique notable Tout chez lui est un peu particulier.


Le Fou Psychologie
  • Description psychologique détaillée
    Le Fou est quelqu’un de difficile à cerner. Face à un public, il est toujours le même, présent pour faire rire, étonner, amuser, enchanter, … Il n’a pas son pareil lorsqu’il s’agit de trouver des ragots à colporter un peu partout. Il est également maître dans l’art de faire des allusions voilées à ses interlocuteurs sur des secrets qu’il connait à leur propos. Si on se méfie de lui comme quelqu’un à l’affut de la moindre rumeur, peu de gens ont conscience de son importance politique. Soutien indéfectible du Gardan, en aucun cas il ne le trahirait, même pour tout l’or du monde. Les gens voient en lui au mieux un joyeux trublion, au pire, un homme sans importance, mais gênant dans la mesure où il s’arrange toujours pour connaître et faire diffuser les dernières frasques de l’un ou l’autre noble du conseil.

    Ses capacités physiques lui permettent bien souvent d’espionner discrètement des conversations qui ne sont pas faites pour être écoutées. Quand il s’agit de politique, il rapporte toujours tout à son maître, avec qui il entretient une relation particulière et privilégiée. Il lui est lié de manière indéfectible, pour autant qu’il reste sur le trône. En effet, sa fidélité va à celui qui est sur le trône, quel qu’il soit. Il se mêle donc de politique, mais à sa propre manière, de manière à se préserver sa place quoiqu’il advienne dans le futur. En fait, il est profondément attaché à son rôle de Bouffon, parce que c’est tout ce qu’il a. S’il perd ça, il ne lui reste plus rien, et sa vie n’aura plus aucun sens pour lui. Il s’arrange donc pour être dans les « petits papiers » du Gardan, et uniquement de lui, sans que les autres ne le voient comme un personnage politique de première importance.

    Le Fou est quelqu’un de très solitaire, il a peu, voire pas d’amis, tout au plus quelques bonnes connaissances. Il se « lie » de préférence avec les domestiques du palais, bien plus que les nobles qui ne le regardent même pas quand il n’est pas là pour assurer le spectacle. Il aime être quelqu’un à la fois bruyant et un peu benêt, et pourtant également très discret, sachant faire preuve d’une grande intelligence. Souvent, on le sous-estime, jugeant qu’il n’est pas digne d’attention et stupide. Il cache donc bien son jeu. En fait, s’il assume parfaitement son rôle de Bouffon, il sait également être très sérieux, mais cette facette de sa personnalité, il ne la montre que très peu.

    Son meilleur ami, c’est sans doute son singe, Pimulkor dit Pim’. C’est un tout petit animal, tout aussi farceur que son maître, également doué pour quelques tours. Il ne quitte jamais Le Fou, pas même pour dormir puisqu’il reste en boule au pied de son lit, dans un petit lit créé spécialement pour lui. Légèrement indiscipliné cependant, il arrive que son maître doive le réprimander pour avoir volé l’un ou l’autre objet à un noble. Bien que souvent perché sur l’épaule de son maître, il n’a aucun lien qui le retient prisonnier, libre d’aller et venir à sa guise.

    Le Fou est un personnage très mystérieux puisque personne ne sait d’où il vient ni qui il est réellement. Aux yeux de certains, il semble qu’il a toujours été là, alors qu’il n’est à la cour que depuis une dizaine d’années. Nombreux sont ceux qui ont tenté d’en savoir plus sur lui, mais jamais quiconque n’a pu obtenir des informations, pas même le Gardan. Nul n’a entendu parler de lui avant qu’il ne débarque et ne s’impose comme le Bouffon du Gardan, et ce malgré de nombreuses recherches dans la ville. Certains sont convaincus qu’il ne vient pas d’Edor Adeï, mais sans doute d’un village plus lointain. Le Fou ne se préoccupe guère de tout ça, lui sait qui il est et pourquoi il est là, et il sait aussi qu’il y a fort peu de chances que quelqu’un d’autre le découvre un jour.

    Le Fou préfère s’occuper à faire rire les gens. Parce que s’il est vrai qu’il se moque beaucoup, il est également maître dans l’art de raconter des histoires amusantes, qui ne manquent jamais de faire rire toute son assemblée ! Il aime réellement son métier, vivant uniquement pour lui. Chaque jour, il passe de nombreuses heures à répéter ses numéros les plus difficiles pour être sûr de ne pas rater face à son public.


  • Particularité psychologique notable Ce grain de folie peut être, qui lui permet de dire tout et n’importe quoi à tout le monde sans se soucier d’être pris au sérieux. Après tout, il ne s’appelle pas le Fou pour rien !

  • Connaissances, Savoirs, Capacités Les connaissances et savoirs du Bouffon sont très particuliers. En effet, capable de jongler, raconter des histoires amusantes, faire toutes sortes d’acrobaties, il n’a pas son pareil dans tout Isle. Le Fou sait également lire et écrire, même s’il n’use que très rarement de ce dernier savoir. S’il lit beaucoup d’ouvrages à la recherche de nouvelles histoires croustillantes à raconter, il n’en n’écrit jamais, pas même celles qu’on lui raconte quand il part en quête d’histoires amusantes dans les bas-fonds de la ville ou auprès des domestiques. Le fou sait également jouer de quelques instruments de musiques comme la flûte pour agrémenter certains de ses numéros.
    Le Fou est donc quelqu’un de très doué dans son domaine, mais à côté de ça, il n’a rien d’extraordinaire, ni bon en calcul, ni en commerce, ni en métiers manuels, etc. Il ne fait qu’une seule chose, ce qu’il aime, et rien d’autre.


Le Fou Passe
Avant que Le fou ne fasse son apparition à la cour, il fut, comme tous, un enfant, puis un adolescent. Né il y a quelques vingt-cinq années, et connu alors sous le nom d’Esteban, le petit garçon fit le bonheur de ses parents. En effet, comme il était de coutume, sitôt sorti du ventre de sa mère, il avait été transporté au sanctuaire de Therdone, épreuve qu’il avait réussie sans aucun problème puisqu’il était arrivé sur place en braillant de toute la force de ses petits poumons. Rapidement, sa naissance fut suivie par celle d’une petite, née à peine un an après lui. Éduqués ensemble comme le voulait la coutume, les deux jeunes enfants bien. Déjà à l’époque, Esteban faisait rire tout le monde, ce qui compensait ses défauts physiques. Il aimait raconter des blagues, même avec son vocabulaire limité de jeune enfant et il faisait beaucoup de bêtises. Ainsi, à l’aube de ses cinq ans, il trouva très amusant d’inverser les contenus de son pot de chambre et de la cruche pour se laver de ses parents. Ceux-ci, ne se doutant de rien firent donc leur toilette avec l’urine de leur fils et ne s’en rendirent compte que quelques minutes plus tard, à l’écoute du rire si contagieux de leur fils. Ses parents étaient très heureux, car ils voyaient en lui un enfant plein de Volonté qui arriverait loin dans la vie. Mais cette belle vie ne pouvait durer. Son physique ne s’améliora pas avec les années, et il fut l’objet de nombreuses moqueries de la part de ses camarades.

Dans la ville de Thür, nombreux étaient ceux qui comme les parents d’Esteban avaient un métier en rapport avec la mer, que ce soit la pêche ou le commerce de poisson. Mais Esteban ne s’intéressait pas à tout ça. S’il était assidu aux exercices de lecture lors de son instruction, il détestait écrire ou calculer, et il s’y montrait médiocre. Sa sœur, Adenora, se montrait bien plus assidue que lui. Souvent maintenant, il était source de déception pour ses parents. Si son instruction ne lui laissait déjà que peu de temps libres, ces pauses étaient encore amoindries régulièrement pour qu’il rattrape le retard qu’il ne cessait d’accumuler par rapport aux autres enfants. Sans être particulièrement riches, ses parents avaient néanmoins les moyens d’offrir à leurs enfants une éducation tout à fait correcte, ce qui les attristait d’autant plus qu’Esteban ne semblait pas vouloir profiter de sa chance. Selon certains, il manquait même cruellement de Volonté. Ses parents ne comprenaient pas ce qui pouvait se passer dans la tête de leur fils chéri.

Pourtant, de son côté, Esteban n’en n’avait cure. En effet, c’est en lisant qu’il avait découvert ce qu’il voulait de venir. Mais il savait que jamais son père n’accepterait, jugeant que ce serait une trahison envers sa famille puisqu’ils étaient dans le commerce du poisson depuis des générations maintenant. Esteban gardait donc par devers lui ses ambitions, attendant patiemment le temps où il pourrait enfin faire ce qu’il voulait. Il n’en parla même jamais à Adenora, craignait qu’elle ne soit forcée de le trahir à un moment ou à un autre. Il économisait soigneusement pour s’offrir un costume qu’il allait bientôt commander chez un tisserand. En fait, tout avait commencé le jour de ses dix ans, ses parents, sachant qu’il aimait lire lui avaient offert un livre de contes illustrés. Il avait été marqué par l’image d’un homme étrangement habillé, le sourire aux lèvres et en train de lancer des balles. Il avait su alors que c’est ce qu’il voudrait faire de sa vie : distraire les foules, être admiré de tous, faire rire les gens, comme il faisait si bien rire sa sœur, être un fou du roi, comme celui de l’illustration. Cependant, puisque contrairement à ce que pensaient ses parents, il ne manquait pas de Volonté, il ne voulait pas se contenter d’apparaître dans les rues, chez les bourgeois ou chez les nobles. Non, ce qu’il voulait, c’était voir les choses en grand : il serait le Bouffon du Gardan, ou il ne serait pas !

Esteban commença donc à s’entraîner, ce qui n’était guère facile, il fallait qu’il soit absolument sûr d’être seul, et il fallait trouver du temps. Il trouva finalement un endroit discret, un peu à l’extérieur de la ville, dans lequel il se rendait pendant la nuit. C’était la seule solution qu’il avait trouvée pour parvenir à ses fins. Dans le même temps, il commença à dépenser de moins en moins l’argent qu’il recevait de temps à autre de ses parents pour ses plaisirs. Si avoir des accessoires n’était pas encore indispensable – il pouvait toujours s’entraîner avec des objets détournés de leur fonction de base pour ses tours – il avait néanmoins besoin d’un costume. Il avait été voir chez un tisserand combien lui coûterait un costume comme celui qu’il avait vu dans le livre, mais sans être très précis vis-à-vis du marchand afin qu’il ne devine pas ses projets. Il voulait à un costume à la mesure de son ambition : superbe ! Il s’orienta donc vers des tissus à la fois resplendissants et solides. Le velours se trouva être tout à fait indiqué. Mais il coûtait cher. Aussi, Esteban prit-il son mal en patience et attendit de longues années d’avoir économisé assez longtemps que pour pouvoir s’offrir ce qu’il voulait. Il avait également besoin de grelots, de collants de laine, dans les mêmes couleurs que celles dont il avait besoin pour son justaucorps et son bonnet, ainsi que de chaussons.

Pendant qu’Esteban menait peu à peu ses plans à bien, ses relations avec le reste de sa famille se dégradaient au fur et à mesure que les jours passaient. Ses résultats en mathématiques, loin de s’améliorer comme l’espéraient ses parents diminuaient régulièrement. Son attention lors des leçons diminuait, et son instructeur lui reprochait d’être distrait. A la maison, on ne riait plus de ses nombreuses farces, et il se faisait souvent réprimander. Sa sœur, Adenora, devint une jeune bourgeoise fortement courtisée qui ne s’intéressait plus à son frère. Son père ne se contentait plus de le gronder pour ses mauvais résultats, et il se fâchait souvent sur lui. Plusieurs fois, même, il frappa son fils. Esteban avait de plus en plus de mal à vivre parmi eux et n’aspirait qu’à une chose, partir de chez lui !

À quatorze ans, Esteban se rendit compte avec horreur que vu le temps qu’il mettait pour économiser, il ne parviendrait pas à partir avant ses dix-sept ans. Or, il était hors de question pour lui de faire son service militaire. Il fallait donc qu’il trouve une solution, et rapidement. Le temps passait, et à moins de commettre un vol, il ne voyait pas comment il allait pouvoir y arriver. Survint alors l’aide inattendue de ses parents, qui pour ses 16 ans, estimant qu’il avait maintenant l’âge de reprendre le métier de son père, lui offrirent une coquette somme d’argent pour son entrée dans le monde des adultes. Son père lui dit que c’était là quelque chose qu’il ne méritait pas, mais qu’il devrait s’en montrer digne et faire honneur à sa famille pour une fois.

Esteban avait maintenant cinq Maras, il en aurait besoin de deux pour acheter le velours, deux autres pour les grelots et la laine, ce qui lui en laissait un pour le voyage. C’était juste, mais il estimait qu’il pouvait y arriver. Ne sachant pas coudre et étant connu dans la ville, il ne put demander à un tisserand de Thür de confectionner son costume. Aussi, il avait choisi de faire un détour par une autre ville afin de faire confectionner son costume, laissant de cette manière le moins d’indice possible derrière lui pour que sa famille ne puisse le retrouver. Sa décision prise et la somme enfin réunie, il décida que le soir même, il partirait. Il avait prévu d’aller à Falang d’abord, d’acheter ce dont il avait besoin et d’y faire confectionner son costume. Ensuite, il irait à Edor Adeï, où il n’apparaîtrait pas autrement que vêtu de ses atours, créant ainsi un personnage en même temps qu’Esteban « mourrait ».

La nuit même de son anniversaire, Esteban partit donc pour Falang, ne mettant personne de la ville au courant de son projet. Une fois le soleil couché et les habitants de la maison profondément endormis, Esteban prit son petit paquet qui contenait une gourde pleine d’eau, un peu de nourriture et un rechange et se mit en route. Aussi silencieux qu’un souris, il descendit les escaliers et sortit par la porte de derrière, celle qui ne grinçait pas, et s’élança à l’aventure, animé par un sentiment grisant de liberté.

La route jusqu’à Falang fut longue et difficile pour un homme si jeune et voyageant seul. Il avait craint pendant un long moment de se faire rattraper par son père, des gens de l’armée venus le chercher ou des voleurs, mais il n’en fut rien. Le voyage ne fut pas de tout repose, mais Esteban était débrouillard la solitude ne lui pesait pas. Elle lui permettait également de se cacher plus facilement et de mieux passer inaperçu auprès des bandes de pilleurs. Il mit un mois entier pour parvenir à Falang, il y arriva affamé et pourtant fier de lui : la première étape de son voyage était terminée ! Dans sa poche, il gardait toujours précieusement son argent, veillant sur lui plus que sur sa propre personne. Il avait d’ailleurs failli oublier son bagage à l’endroit où il s’était reposé pour la nuit d’ailleurs ! Heureusement, il s’en était rendu compte quelques minutes plus tard, et il avait fait immédiatement demi-tour. Une autre fois aussi, craignant d’être attaqué par une bande qui rôdait, il avait passé la nuit haut perché dans un arbre, évitant ainsi d’être vu et fait prisonnier ou brigandé.

La ville de Falang ne ressemblait en rien à Thür. Elle ne se développait pas autour d’un port, les maisons étaient dans un style différent, qui se rapprochait plus de l’idée que se faisait Esteban de la cité d’Edor Adeï. Il décida, pour ne pas éveiller de soupçons de mentir sur son âge, son nom, les raisons de sa présence en ville et son histoire. Il créa de toute pièce l’histoire de Ternan, jeune homme de 19 ans, légèrement attardé physiquement et mentalement, à la recherche d’un travail dans le monde du spectacle. C’était un mensonge qui rendait crédible son physique de jeune homme encore peu mature et pour lequel on ne lui poserait pas trop de questions tant qu’il ne créait pas d’embêtements. Arpentant les rues de la ville en se donnant un regard un peu éteint, il trouva finalement ce qu’il cherchait le plus : un tisserand. Il entra dans la boutique, regardant autour de lui avec un émerveillement non feint. Sur les murs, depuis le sol jusqu’au plafond s’entassaient des centaines de tissus aux couleurs plus chatoyantes les unes que les autres. Le rouge se mélangeait au bleu et au vert, la soie au velours et au tulle, il y avait ici de quoi faire le costume dont il rêvait sans l’ombre d’un doute. Il fut brutalement ramené les deux pieds sur terre quand il fit les prix affichés. C’était bien plus cher que ce qu’il n’avait escompté d’après ses calculs !

Sa déception fut immense, en arriver là, et ne pas pouvoir continuer parce qu’il ne pouvait s’offrir un costume digne de ce nom ! Il n’allait tout de même pas retourner chez les siens ! D’ailleurs, il n’était même pas sûr qu’ils veuillent encore bien de lui après ce qu’il avait fait. Ne pouvant se résoudre à abandonner là ses rêves, il alla voir le marchand, lui demandant combien coûterait la confection d’un costume comme il en désirait un. Il prit soin de prendre un air un peu benêt et d’inspirer la pitié à cet homme qui ne semblait pas manquer d’argent.

- Mon bon monsieur ! Je désire m’acheter un costume comme ça !

Naïvement, il sortit son livre et montra à l’homme ce qu’il désirait. Pour continuer sa diatribe, il prit le ton larmoyant de l’éternel incompris, dont tout le monde se moquait. Pour une fois, son physique ingrat allait jouer en sa faveur pour éveiller la pitié d’un homme.

- Je veux faire du spectacle, mais sans costume, personne ne voudra de moi. Regardez comme je suis laid… Il me faut un beau costume pour arranger ça.
- Je ne peux rien pour toi si tu ne sais pas payer mon jeune ami ! Un costume comme celui-là ne te coûtera pas moins de 5 Maras !
- C’est trop cher pour moi… Je n’ai que 4 Maras pour le payer…

Il renifla, comme un enfant à qui l’on aurait dit qu’il allait être privé de son plus beau jouet. Il parvint même à pleurer un peu, et c’est le visage baigné de larme qu’il se tourna à nouveau vers le marchand.

- Qui voudra de moi ? Je n’ai nulle part où aller…
- Écoute mon gars. Je ne suis pas une âme charitable, et je ne fais jamais de cadeaux à ceux qui ne sont pas mes clients. Mais voilà ce que je te propose. Tu m’as l’air plein de bonne volonté, aussi, je te propose un marché ! Voilà ce que tu vas faire, j’ai besoin de quelqu’un pour m’aider à ranger l’arrière boutique qui est en désordre depuis quelques temps déjà. A mon avis, tu en auras pour trois jours. Quand tu auras fini, si j’estime que tu as bien travaillé, tu auras ton costume. Et si tu me paies bien évidemment.

Esteban n’en crut pas sa chance, il n’en attendait pas tant ! Ces trois jours allaient lui permettre de reprendre un peu de force avant de continuer sa route et de se rendre à Edor Adeï. Ce qui l’ennuyait le plus, c’était qu’au final, il devait être passé beaucoup moins inaperçu que ce qu’il espérait. Mais au moins, il y avait peu de chances qu’on fasse le rapprochement entre un jeune fugitif de 16 ans et un arriéré mental de 20 ans. Il remercia chaleureusement le marchand pour son offre et partit commencer à travailler dans l’arrière boutique.

Au bout de trois jours, le marchand se déclara parfaitement satisfait du travail abattu par Ternan. Le jeune homme avait mis un zèle immense dans tout ce qu’il avait fait, et il méritait largement ce qu’il réclamait. Le marchand fut cependant content de se débarrasser de l’encombrant garçon qui ne cessait de le remercier pour sa bonne action. Le costume dépassa toutes les espérances d’Esteban, il était réellement splendide, et nul ne pourrait rivaliser avec lui, il en était sûr ! Ses entraînements n’avaient pas cessé pendant son voyage, et il était devenu très habile avec son corps. Il arrivait à faire toutes sortes d’acrobaties et à se tordre dans tous les sens. Il arrivait également à jongler en marchant, et il avait entendu toutes sortes d’histoires amusantes qu’il prendrait beaucoup de plaisir à raconter à nouveau.

Esteban reprit donc la route moins d’une semaine après son arrivée à Falang. Le chemin qui lui restait à parcourir était moins long que sa précédente étape, et il était gagné par l’impatience d’arriver à destination, aussi ne mit-il que deux semaines pour arriver à Edor Adeï ! Dès que son regard se posa sur la cité des Gardan, il eut un coup de foudre. C’était tout à fait autre chose que ce qu’il avait déjà pu voir par le passé ! Ici, il n’y avait pas de place pour les chaumières en bois comme chez lui. La ville était entourée d’un mur d’enceinte immense qui devait rendre la citadelle imprenable. Toujours dans ses vêtements de ville ne voulant pas salir son beau costume, il pénétra à l’intérieur de la ville. Les demeures étaient toutes plus éblouissantes les unes que les autres, en pierre sculptée comme il n’en n’avait jamais vu nulle part ailleurs. Son émerveillement ne fit que s’accroitre au fur et à mesure qu’il s’enfonçait dans la ville. Tous les gens étaient habillés ici avec des vêtements dont ses parents n’oseraient même jamais rêver tant ils étaient beaux !

Mais il ne fallait pas qu’il perde son premier objectif de vue : trouver le palais, et se faire engager auprès du Gardan. Il chercha donc son chemin, demandant de temps à autre quelle était la direction qu’il devait suivre. Il arriva rapidement devant les imposants bâtiments. Il en fut à nouveau tout à fait bluffé, c’était encore là une exhibition de richesse sans aucune mesure ! Il tomba sous le charme d’une telle magnificence. Il trouva un coin discret où se changer, puis il pénétra dans le palais. Dans son costume brodé d’or et aux grelots tintant, il se sentait tout à fait à sa place. Il se présenta aux gardes du palais, demandant où il pouvait rencontrer le Gardan ou comment obtenir une audience. En le voyant, les gardes ne purent s’empêcher de rire, mais ils lui donnèrent les informations qu’il désirait. Il se rendit dans la Salle des Audiences, et comme il l’était exigé, s’inscrivit sur un registre sous son nouveau nom d’artiste : Le Fou ; et attendit qu’on veuille bien le recevoir.

Il était maintenant au pied du mur : soit il faisait son numéro, impressionnait tout le monde et gagnait sa place, soit il faisait un flop, et se retrouvait alors dans une situation plus que délicate. Ne réfléchissant plus, il se dit qu’après tout, il n’avait plus rien à perdre au point où il en était. Quand ce fut son tour, au lieu de poser humblement sa requête, il bondit devant tout le monde, arrivant au centre de la salle après de nombreuses acrobaties : des sauts, des saltos, et il marcha même quelques pas sur ses mains ! Ensuite, ouvrant son petit baluchon, il en sorti quelques pommes avec lesquelles il se mit à jongler, montrant sa dextérité sous le regard étonné de l’assemblée. Il poursuivit en s’approchant nonchalamment d’un noble et lui présentant un bijou qu’il lui avait dérobé quelques instants plus tôt en faisant ses multiples acrobaties.

- Ne serait-ce point à vous Monseigneur ? Surveillez mieux vos arrières à l’avenir, cela pourrait vous jouer des tours !

Il repartit en courant vers le Gardan, sous les rires de l’assemblée. Il le contourna par derrière avant de se redresse devant lui.

- Mon bon Seigneur, j’ai entendu dire, en arrivant ici qu’il manquait cruellement de distraction et d’humour dans ce palais ! Je ne vous remets pas en cause, bien loin de moi cette idée, tout au contraire, je vous propose mes services. Je me présente : Le Fou, bouffon du Gardan, s’il le désire ! À votre service Monseigneur !

Ce faisant, il s’inclina devant le Gardan. Tout aussi rapidement qu’il s’était incliné, il se releva, montrant à l’assemblée un objet dans sa main. Celui-ci n’était rien de moins que l’un des nombreux colliers du Gardan !

- Et bien, Maître, je vous pensais plus attentif que cela après ce qui est arrivé à l’un des hommes de cette assemblée. Voilà que vous laissez traîner vos bijoux vous aussi !

Sous les nouveaux éclats de rire de l’assemblée, il rendit au Gardan son bien.

- Vous m’êtes bien sympathique Le Fou… Je vous garderai avec plaisir à mes côtés ! Mais n’avez-vous pas un nom ?
- Un nom sire ? Non, certainement pas ! Je n’en n’ai plus depuis le jour où j’ai perdu la tête !

Il agita alors les nombreux grelots qui ornaient son chapeau et se mit à faire d’affreuses grimaces. L’assemblée, tout comme le Gardan furent séduits par cet étrange petit lutin sautillant, légèrement difforme, et c’est ainsi qu’il entra au service du maître d’Edor Adeï.

Les années s’écoulèrent, paisiblement. Le Fou ne fut jamais inquiété, ni par sa famille, ni par son nouvel entourage. Nul ne mit en doute ses paroles quand il déclara avoir déjà fait son service militaire et avoir 19 ans passés. Officiellement, il avait donc trois ans de plus que ce qu’il n’avait réellement, ce qui ne le gênait pas le moins de monde. Les modalités de son engagement prises avec le Gardan et son scribe lui permirent d’avoir un logement dans le palais tant qu’il était présent à toutes les festivités organisées sur place. Il touchait également un petit salaire, qui lui permettait d’économiser peu à peu pour avoir son propre logement.

Le plus grand événement dans sa vie, eut lieu deux ans après ses débuts, lorsqu’il se baladait au marché. Ce jour-là, il y avait un vendeur qui présentait toutes sortes d’animaux à vendre. Il y avait parmi eux un étrange petit animal, d’une sorte que jamais Le Fou n’avait encore vue, un peu semblable à un homme, mais en beaucoup plus petit, et beaucoup plus poilu. La bête était mignonne, mais surtout, paraissait très intelligente. Immédiatement, Le Fou pensa qu’elle pourrait lui être utile afin de renouveler un peu ses numéros. Il en demanda le prix au marchand qui lui dit que cet animal n’était bon à rien, et qu’il ne pouvait pas le lui vendre, il n’allait lui attirer que des ennuis. Voyant l’air malheureux de la petite bête, Le Fou insista, promettant qu’il ne se plaindrait pas et ne voudrait pas le lui rendre, quoiqu’il advienne. Devant tant d’insistance, le commerçant finit par céder et le lui vendit au prix d’un mara, ce qui était assez raisonnable. Il lui apprit également, qu’il s’agissait d’un singe, un drôle d’animal que l’on trouvait dans les contrées du Sud et qui était généralement assez facilement domesticable. Le Fou posa encore quelques questions sur le régime alimentaire et les soins dont il pourrait avoir besoin avant de s’en aller une fois l’affaire conclue.

Contrairement à ce que prétendait le marchand, l’animal n’était pas bon à rien. Rapidement, il apprit de nombreux tours, et Le Fou put l’intégrer à nombres de ses numéros. Il le baptisa Pimulkor, avant de raccourcir le nom en Pim’. L’un et l’autre s’entendaient très bien, le singe coupant un peu la solitude de son maître, et Le Fou permettant au singe d’avoir une vie agréable et remplie de bonne nourriture. Si ceux deux là avaient bien un point commun, c’était la gourmandise. Pour des sucreries, ils étaient l’un comme l’autre, prêts à tout. C’était la plus grande faiblesse du Fou, mais peu sont au courant de son penchant immodéré pour les petits gâteaux.

Le Fou passa sans trop de problème au travers des diverses crises politiques, ne se mêlant que peu de ces questions. A la mort de celui qui l’avait engagé, c’est avec naturel qu’il se plaça au service du fils aîné. Quand celui-ci disparut, Le Fou s’engagea au service d’Ysor, le nouveau Régent, sans trop se poser de question. Aujourd’hui, plus que jamais, il reste fidèle à la personne sur le trône.

Le Fou Viesociale
  • Position face aux événements politiques Avant d’être le Bouffon d’Ysor, Le Fou était au service d’Elandor. Il a réussi à garder sa place en restant loin des intrigues politiques, ce qu’il continue à faire. Son opinion réelle, personne ne la connaît, mais lui préfèrerait que ce soient les descendants de Barkane qui reprennent le pouvoir après la crise qui s’annonce. Cette envie vient d’une part, de la curiosité, mais aussi de l’envie d’étonner. Or, si ces gens viennent vraiment de là où l’on pense, il est probable que ses tours les émerveilleront, ce qu’ils ne font plus actuellement. Après tout, c’est depuis dix ans déjà qu’il est là, et certains numéros ont cessé d’étonner les gens depuis longtemps. Il rêve de voir à nouveau dans le regard des gens cet émerveillement naïf qui était si présent à ses débuts.

    Il entend de nombreuses rumeurs au sujet de dissidents, de révolutionnaires, de conservateur, etc. S’il devait se positionner au milieu de tout ça, il serait sans doute conservateur, parce qu’il n’aime pas le changement, mais il a l’impression que celui-ci est inévitable. Il se laissera donc porter au gré des évolutions futures, tout en essayant de rester lui-même, présent pour faire rire et détendre l’atmosphère dans les moments les plus graves.

    Il ne déplore pas vraiment le décès d’Elandor à qui il était vraiment peu attaché, et il sait que de toute façon, vu l’endroit où il vit, il ferait mieux de ne pas montrer qu’il n’apprécie pas cette disparition prématurée. Par contre, ce qui l’effraie réellement, c’est le siège qui se prépare autour de la ville. Il n’a jamais aimé se sentir prisonnier, c’est d’ailleurs pour ça qu’il est parti de chez lui, mais maintenant, il est trop tard, tout ce qu’il peut faire, c’est attendre et espérer que tout se passe bien pour lui. Tout ce que veut Le Fou, c’est une ville en paix, avec des gens présents pour apprécier ses différents tours.


  • Relations Sociales particulières Le Fou est quelqu’un de très solitaire, qui n’a que peu d’amis. Il aime son indépendance et son métier plus que tout au monde, et il est bien décidé à les garder. De ce fait, il n’a pas vraiment d’amis, tout au plus des bonnes connaissances avec lesquelles il converse de temps à autre. En fait, son seul réel ami, pour autant qu’il puisse l’être, c’est son singe.
    Le Fou, par la force des choses entretient également des relations importantes avec le scribe du Gardan, qui passe lui aussi la majeure partie de son temps avec leur maître. Un conseiller l’a également approché plusieurs fois, et le Fou n’est pas totalement fixé à son sujet, se demandant ce que peut bien lui vouloir un homme de cette trempe.


  • Équipement et possessions Le Fou possède de nombreux costumes pour ses apparitions en public, une dizaine en tout, dans des couleurs très différentes. Chaque costume comprend un chapeau, un justaucorps, une culotte bouffante, des collants et des chaussons, le tout avec ou sans grelots. Un costume en particulier est bien plus beau que tous les autres, dans un tissu de velours, très doux au toucher et brodé de fils d’or, celui qu’il ne sort que pour les grandes occasions, et avec lequel il s’est présenté au palais, il y a de nombreuses années déjà. Il prend un soin maniaque de ses vêtements de travail, et les lave régulièrement. Il possède également quelques vêtements plus passe partout, dans des couleurs sobres et sombres, à l’inverse de ses costumes.

    Le Fou possède également deux instruments de musique : une petite flûte en bois et un luth. Pour son métier, il utilise d’autres accessoires qui lui appartiennent comme des foulards, des balles de jonglerie, etc. Tous ces objets, il les a acquis en grande partie après son arrivée au palais, grâce au salaire que le Gardan lui verse. En plus de cela, le Gardan lui fournit un logement : un petit appartement de deux pièces dans son palais comprenant une petite salle de séjour et une chambre. Il ne lui appartient pas réellement, mais il lui est prêté tant qu’il continue à travailler pour le Gardan. Le Fou préférant garder une certaine autonomie est bien décidé à se trouver un logement dès qu’il en aura l’argent.


  • Animal de Compagnie Pim’, son singe, déjà mentionné dans la description psychologique.


Le Fou Futur
  • Pistes de Développement pour votre personnage Pour l’instant, je n’ai pas vraiment de projet de développement pour lui. Je veux d’abord voir comment il évolue dans le monde, au vu des derniers événements. Peut-être que son passé lui jouera quelques tours par la suite, mais c’est encore à voir.
Revenir en haut Aller en bas
Ergan Dialon
Olaril
Olaril
Ergan Dialon


Nombre de messages : 2231
Age : 33
Date d'inscription : 11/09/2009

.:: Le Carnet ::.
Âge du Personnage: 37
Profession: Intendant
Positionnement : Olaril =P
Le Fou Empty
MessageSujet: Re: Le Fou   Le Fou EmptyMar 6 Avr - 20:39

Et bien ma grande, fiche parfaite, je n'ai pas vu de fautes de contextes

Tu es validée =)

J'aime beaucoup ce fou, à la fois rationnel et imprévisible^^
Revenir en haut Aller en bas
 
Le Fou
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Les Tables d'Olaria :: Introduction à Olaria :: ♦ Les Carnets de Recensement :: ♦ Fiches validées :: Ilédors-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser