Therdorus Uldarii

Derrière l'Ecran, le Joueur.

Pseudo Infornographie
Âge 24 ans
Localisation Rouen
Autres personnages Mithridate Télaran ; Arngrim Edorta
Temps consacré au net (et au forum) dans une journée tout celui que je ne passe pas soit à travailler, soit sur des jeux vidéos .
Comment avez-vous connu Les Tables d'Olaria ? Je les ai créées avec notre cher Conteur.
Quelque chose à ajouter ? C’est pas excitant tout ce nouveau contexte ?

Devant Vous, le Personnage.

Prénom(s) Therdorus

Nom Uldarii

Âge 34 ans

Sexe Masculin

Statut Nobles de Sang

Profession ou métier Oracle

Positionnement : Neutre mais corruptible. Conservateur dans le sens où lui et sa sœur ne se sont pas encore fermement prononcés.

Taille 1m72

Poids 77 kg

Description physique détaillée Therdorus est homme mûr qui a su garder sur son visage l’aspect de la jeunesse tout en l’alliant à la virilité du mâle en pleine possession de ses moyens. Tout du moins est-ce ce qu’il aime se dire quand il voit les jeunes femmes se pâmer à son passage pour obtenir ses bonnes grâces.
Il garde ses cheveux roux longs mais aime sévèrement les discipliner dans une longue queue de cheval ou une longue tresse qui lui tombe jusqu’en bas du dos. Il entretient également une fine barbe qui encercle son visage carré mais doux et ses yeux d’un vert clair et profond. Il a toujours un petit sourire en coin quand il vous regarde, et l’on se demande toujours ce qu’il sait vraiment de tout un chacun. Après tout, c’est un oracle…
Les bras et les jambes musclés, il cache son ventre arrondi par l’alcool et ses repas fastueux dans des tuniques simples mais fabriquées dans les plus riches tissus, et porte toujours au coup une broche de son orfèvre favori (la lutte étant âpre pour obtenir ce titre).
En général, il va et il vient d’une manière nonchalante, et semble ne se soucier de rien ni de personne, trop imbu de sa propre importance.

Particularité physique notable Il est super important, et je peux vous assurer que ça se voit sur sa figure.

Description psychologique détaillée Therdorus est sans doute avant tout un gosse de riche trop gâté. Il faut le comprendre : donnez à un gars plus petit que la moyenne et qui se fait défendre par sa sœur parce qu’il n’est pas capable de le faire lui-même la charge la plus importante du pays à coté de celle de Gardan Edorta, et vous verrez si ça ne lui monte pas un peu à la tête !
Mais Therdorus n’est plus un enfant maintenant, et dans la cour des grands il a apprit à faire des ravages. C’est simple, il a des visions (avec l’heureux concours de sa sœur), mais elles peuvent être « interprétées ». Qu’est-ce à dire ? La parole des Oracles est sacrée, et quiconque va à l’encontre du bien être de Therdorus verra étrangement son avenir s’assombrir… Enfin, quand Therasia, sa sœur, ne vient pas mettre son grain de sel.
En effet, là où lui est prêt à retoucher la réalité des visions contre confort et monnaie sonnante et trébuchante, elle est toujours derrière son dos pour l’empêcher d’aller trop loin. Ainsi, l’équilibre demeure. Cela n’empêche pas l’Oracle d’en profiter au maximum, dès que faire se peux (quand le chat n’est pas là, les souris dansent…).
Il aime la bonne chair, le bon alcool, les beaux tissus et l’orfèvrerie de luxe. Il aimera sans doute aussi s’occuper « personnellement » de votre sœur, de votre mère, de votre fille, voire des trois à la fois, si le cœur vous en dit.
Il ne se montre jamais trop insolant ou insultant en public, mais nul n’ignore ni ses goûts, ni son pouvoir.

Particularité psychologique notable Un sérieux complexe de supériorité ?

Connaissances, Savoirs, Capacités Therdorus est passé maitre dans l’art de manier les mots, et de voir ce qui se cache derrière eux dans la bouche d’autrui. Son don l’y aide dans une certaine mesure – le fait que les gens savent qu’il a ce don beaucoup plus. Quand il est avec sa sœur, il a des visions : des images de l’avenir, du présent, du passé, des choses qui ont été, qui sont ou qui peuvent être. Cependant il ne contrôle aucunement ce pouvoir extraordinaire, cadeau de Therdone pour guider les Ilédors.

Le malheureux petit Therdorus est né dans une pauvre famille de la très haute noblesse d’Edor Adeï. Il n’était pas venu tout seul, il avait été précédé de quelques minutes par Thérasia, sa sœur jumelle. Leur naissance avait été annoncée par l’Oracle à ses parents dans le plus grand secret, mais cela ne les empêcha pas de fêter les nouveaux venus dans la liesse et l’allégresse.
Les dix années qui suivirent furent on ne peut plus décisive. Therdorus était petit, plus que les autres, et veule. Il n’osait pas parler, n’osait pas s’imposer, et les autres, plus forts, qui rêvaient de devenir généraux d’armée ou grand conseiller du Gardan Edorta faisaient tout ce qui était en leur pouvoir pour lui faire comprendre que seule la force permettait de s’imposer. Heureusement, sa sœur, Thérasia, venait toujours à son secours. Peut-être parce qu’elle était une fille et qu’elle recevait une éducation un peu différente, elle voulait toujours défendre les plus faibles – son frère en l’occurrence. De cette époque, Therdorus conserva une haine féroce pour tout ceux qui voulaient construire leur ambition sur le dos des faibles, et un amour infini pour sa sœur, belle et forte comme une guerrière de légende, douce et aimante comme une petite mère.
Mais les choses changèrent soudainement le jour de leurs dix ans. Ce qui fut révélé longtemps avant leur naissance à un petit nombre fut annoncée à tous : Thérasia et Therdorus seraient les prochains Oracles. Ils avaient atteint l’âge prédit, et devraient désormais entamer leur apprentissage. Ils passeraient les huit années à venir auprès de l’Oracle pour apprendre à interpréter les visions et la volonté de Therdonne. Ensuite, leur maître mourrait – il l’avait vu – et abandonnerait sa charge aux deux enfants.
La liesse populaire fut aussi grande que le remord de ceux qui avaient séquestré le pauvre Therdorus. Les corrections que certains subirent de la part de leurs parents, pour avoir risqué leur ascension sociale dans les hautes sphères du pouvoir, furent magistrales. Jamais petites fesses nobles n’avaient connue telle correction de mémoire d’Ilédor.
Tous se prosternèrent, se complurent en viles excuses. A ce moment là, Therdorus aurait pu se venger. Il aurait pu les piétiner, les humilier, personne ne lui en aurait tenu rigueur. Mais c’était trop beau pour ces sous-hommes, il avait compris qu’ils avaient tort, que le pouvoir n’était pas dans la force que l’on pouvait imposer aux autres, pas dans les actes, mais dans le statut, dans le rang, dans la parole. Il fut magnanime et pardonna à tous… mais n’oublia pas.
Il fut ensuite temps d’apprendre. La tour de l’Oracle était un vieil édifice en pierre brute, peu travaillé et peu agréable. Pourtant, les richesses qu’il abritait était suffisante pour en faire un palais digne du Gardan Edorta, tant toutes les strates de la population les reverrait et leur apportait des offrandes pour bénéficier de leur bienveillance. Pour le jeune Therdorus, le luxe de la vie de noble était trop bien ancré déjà pour qu’il puisse s’habituer à l’ascétisme de sa nouvelle vie. Cependant, il était patient, et savait quel pouvoir l’attendait, aussi se tut-il et écouta-t-il tout ce qu’il pouvait, pendant ses huit années d’apprentissage.
Contrairement à Thérasia, il ne s’attacha pas à leur maître. C’était un vieillard rasoir qui les noyait sous des poncifs plus vieux encore que lui (et à en croire les rides de son visage, il devait bien avoir mille ans !). Ce qu’il aimait par-dessus tout, c’était les audiences. Tous avaient quelque chose à demander à l’Oracle, et tout particulièrement les nobles. Plus on est riche, mieux l’on vit, plus on en veut et plus on a peur de perdre ce que l’on a. Ces entrevues privées lui apprirent ce qu’était la vraie nature des hommes, vers quoi tendait leur volonté, et ce n’était pas joli à voir.
Très vite, le jeune homme sut tout des intrigues de cour. La neutralité de l’Oracle était théoriquement absolue, tout comme le secret de ce qui se disait pendant ces entrevues. C’était en quelque sorte le principal secret. Rares étaient les visions, aussi l’Oracle devait-il connaitre le monde dans ses moindre détails, pour comprendre l’ensemble, la totalité, interpréter les actes, les actions, les réactions, et prévoir l’avenir, même sans aide divine.
C’était là le nouveau monde des deux jumeaux.
Ils eurent leur première vision le matin de leurs dix-huit ans. C’était une vision du présent : la mort de leur maître. Thérasia le pleura longuement, mais Therdorus prit en main les affaires avant même d’y penser. Les priants attendaient pour voir l’Oracle à la première heure, et ils verraient un Oracle. Il surprit tous le monde et se surpris lui-même. Lui qui avaient toujours été discret et peu causant, se changea avec son nouveau statut en moulin à parole, assenant les bon mots aux bonnes personnes, démêlant la toiles des évènements et résolvant les problèmes avant même leur apparition.
Sa réussite fut si importante que l’on oublia vite le vieil Oracle – qui commençait à débloquer un peu de toute façon – pour accepter le nouveau et sa sœur. Ils étaient deux, aussi la charge était-elle moins lourde. Les choses allaient pour le mieux, mais Therdorus avait une vieille vengeance à consommer, froide, comme il se doit.
La situation était parfaite : une guerre lointaine contre d’obscurs barbares, loin au sud, au-delà de Verdoya. Seule une poignée d’hommes pouvaient sauver Isle, annonça-t-il, et il savait lesquels. Il envoya ses bourreaux de jadis. Oh, ils ne mourraient pas, et même parviendraient-ils à vaincre et repousser les barbares, à mettre un terme à cette guerre. Mais pas avant de la voir s’enliser et de perdre tout espoir d’obtenir un poste d’importance à Edor Adeï. Il le savait, il l’avait vu. Il aurait pu régler la question plus efficacement, mais…
C’était la première fois qu’il « interpréta » à sa manière une vision, et pas la dernière. Ce fut la première fois qu’il entra en conflit avec sa sœur aussi. Ce qui avait fait était immoral, il leur avait pardonné, elle ne tairait cela que pour l’amour de lui, etc etc…
Il se plia à sa volonté, comme il le ferait toujours à l’avenir : elle avait une influence sur sa personne plus importante qu’il ne voulait bien l’avouer, et il entra lentement dans un long cercle vicieux d’amour-haine avec elle, ne la décevant toujours que pour mieux se racheter par la suite.
La suite des évènements fut somme toute assez simple. Il remplit sa tâche d’Oracle avec ferveur, bien qu’à sa manière. Il rénova la tour des Oracles, doubla le nombre des serviteurs, révolutionna le système d’offrande et de dons. Désormais, les nobles aussi devraient acheter leurs prédictions…
Certains, sans doute plus intelligents que les autres, virent clair dans le jeu de Therdorus, et, petit à petit, l’amenèrent à « interpréter » à nouveau. Au début, il se laissa avoir, par de douce parole, puis volontairement, pour mieux retourner sa veste en faveur du plus offrant.
Il jouait avec les intrigues de cour comme avec des marionnettes, sous le regard désespéré de sa sœur qui avait fort à faire pour l’empêcher de réduire à néant l’équilibre déjà précaire d’Isle.
De toute façon, ils savaient comment allaient se passer les choses. Ils virent les révolutionnaires se lever avant même qu’ils en aient l’idée. Mais surtout, ils virent revenir les descendant de Bakarne, qui à terme rapporteraient la paix et la quiétude pour le peuple opprimé.
Le problème était que le destin de nombreuses grandes personnes allaient se croiser à un moment de l’histoire, créant un enchevêtrement de possibles indéchiffrable. Therdorus voulait influencer le court des choses. Thérasia, quant à elle, voulait que les Oracles restent neutres, restent des observateurs, pour soutenir celui dont la volonté serait la plus forte.
Encore une fois, l’Oracle se plia aux exigences de sa sœur. Mais l’heure était venue, et l’équilibre nouveau des pouvoirs allait bientôt s’installer. Les Olarii étaient là, dans l’enceinte de la ville, et il allait falloir que quelqu’un aille les reconnaitre…

Position face aux événements politiques Compliquée. Il y a plusieurs choses. Premièrement, Thérasia qui l’oblige à rester neutre. Deuxièmement, les visions, qui annoncent les descendants de Bakarne, ainsi que leur soudaine arrivée effective. Troisièmement, les Conseillers, qui ont l’argent pour le dorloter comme il faut. Quatrièmement, le siège et les révolutionnaires, qui sur le long terme auront ce même argent, à priori. Au milieu de tout ça, il est difficile de trancher. Therdorus va tenter de trouver la solution et le compromis qu’il lui sera le plus profitable sur tous les plans.

Relations Sociales particulières Sa sœur a une place privilégiée et toute particulière pour lui. C’est la seule et unique personne pour laquelle il sacrifierait quelque chose d’une manière ou d’une autre. Tous les autres ne sont jamais à ses yeux que des imbéciles manipulateurs, qu’ils s’en rendent compte ou non. Elle est la seule à être pure et à mériter son respect.

Équipement et possessions Les Oracles, en bonne partie grâce aux actions de Therdorus et aux dons de la population à leur égard, ont amassé une importante fortune que nul ne saurait chiffrer précisément (personne n’y a accès). Ils possèdent une tour naturelle coupée de la citée par un pont de pierre que nul autre que les oracles n’a en principe le droit de traverser sans y être expressément invité.

Animal de Compagnie Des chats parcourent de long en large la tour des Oracles, mais nul ne pourrait s’annoncer comme leur maître. Certains ont voulut les chasser, mais leur volonté fut la plus forte. Depuis, on considère que Therdonne leur a donné la tour en partage avec les Oracles.

Pistes de Développement pour votre personnage Tout dépendra de la tournure future des évènements. Therdorus a accès à une partie de la vérité, de ce qui pourrait advenir, mais tout peut basculer d’un instant à l’autre, si quelqu’un montre qu’il en a la volonté…

Que dire d'autre que VALIDÉ ?
Razz

(de toutes façons c'est un chef, alors on a pas le droit de le refuser xD)