Les Tables d'Olaria
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 Vanhilde Tehanii

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2 participants
AuteurMessage
Vanhilde Tehanii
Décédé
Décédé
Vanhilde Tehanii


Nombre de messages : 217
Age : 40
Date d'inscription : 31/03/2010

.:: Le Carnet ::.
Âge du Personnage: 37 ans
Profession: Conseillère (Religion)
Positionnement : Conservatrice
Vanhilde Tehanii Empty
MessageSujet: Vanhilde Tehanii   Vanhilde Tehanii EmptyLun 5 Avr - 17:12

Vanhilde Tehanii Iledor

Vanhilde Tehanii Vous
Derrière l'Ecran, le Joueur.



    • Pseudo Discorde
    • Âge 25 ans T.T
    • Localisation Rouen - Normandie - France

    • Autre personnage Lysandre Hirune, Lis Diantha. Et je suis le Conteur hein ^^

    • Temps consacré au net (et au forum) dans une journée Variable, mais en général le soir entre 18h et 22h30 ! + le week end.
    • Comment avez-vous connu Les Tables d'Olaria ? Je l'ai créé en fait Razz
    • Quelque chose à ajouter ?-




Vanhilde Tehanii Autre
Devant Vous, le Personnage.

    Vanhilde Tehanii Identite

  • Prénom(s) Vanhile, Luderia, Gwenalis
  • Nom Tehanii, née Farlöerii
  • Âge 37 ans
  • Sexe F
  • Statut Noble de Sang
  • Profession ou métier Conseillère du Gardan Edorta, en charge des affaires Religieuses (Ancienne Moniale)

  • Positionnement : Conservatrice
    Vanhilde Tehanii Physique




  • Taille 179 cm
  • Poids 76 kg

  • Description physique détaillée Vanhilde a le physique d'une femme de son âge. Certes, les rides ne l'ont pas encore défigurée, mais on les perçoit très clairement autour de ses yeux, et lorsqu'elle parle, autour de sa bouche. Elles encadrent ainsi ce menton fort qui est le trait dominant de la famille Farlöerii. Ce qui choque n'est pourtant pas ce singulier menton, mais sa grande blancheur, cette pâleur digne d'un Mort, qui est pourtant le dernier cri chez les Courtisans. Laissons les couleurs mâtes pour ceux qui se doivent de travailler sous le soleil... Vanhilde a la chance d'être fine, alors que sa famille aurait tendance à l'embonpoint dû aux nombreux excès de nourriture, mais elle garde une taille convenable, bien qu'elle atteste d'une grossesse ; son ventre est rebondi, sa peau loin d'être aussi souple que dans sa jeunesse, et ses hanches un peu plus larges que les Damoiselles. Cependant, elle ne possède pas une poitrine développée, ce qui en fait une femme au buste menu mais au bas du corps plus arrondi. En somme, comme de nombreuses femmes qui approchent la cinquantaine.
    Jouissant d'une taillé très imposante pour une femme, Vanhilde a toujours tendance à regarder ses interlocuteurs de haut, ce qui lui donne à la fois une attitude très hautaine et qui instaure une certaine distance lorsqu'elle vous parle. Impressions que son regard, d'un noir total, accentue encore plus ; Cette femme respire la Volonté, ses deux yeux d'encre en témoignent à n'importe qui pouvant les croiser.
    Pour blanchir ce tableau déjà si pâle, la Conseillère a perdu très tôt la clarté de ses cheveux noirs, si bien que dès son quarantième anniversaire, elle n'avait sur la tête que des mèches immaculées. Ce trait physique lui fait paraître sans doute plus vieille qu'elle ne l'est en réalité, et on se dit souvent que cette femme dans la soixantaine est bien conservée... Normal, elle a dix ans de moins.


  • Particularité physique notable Le Blanc est sa couleur, qu'il s'agisse de sa peau ou de ses cheveux. La Volonté de Therdone qu'elle soit la plus pure possible ?

    Vanhilde Tehanii Psychologie




  • Description psychologique détaillée Un seul mot défini Vanhilde : Volonté. En tant que Moniale, elle fut d'une rigidité sans nom vis à vis de ce Culte que tous les Ilédors se doivent de suivre. C'est une femme en effet tout à fait sérieuse lorsqu'il s'agit de Religion. Elle ne jure pas, ne blasphème pas, n'ira jamais à l'encontre des Ecrits et Volontés de Therdone.
    Extrêmement pieuse, elle est connue de tous les Ilédors comme étant, lorsqu'elle était encore Moniale, la plus sévère et la plus rigoureuse. Les préceptes fondateurs sont en effet sa plus grande lecture, elle a d'ailleurs écrits plusieurs ouvrages afin de rappeler au Peuple ses devoirs envers le Dieu Therdone.
    Malgré qu'elle puisse être tout à fait stricte dans ses principes, elle n'en demeure pas moins à l'écoute ; Si elle cherche à comprendre les Fautifs, elle n'y parvient pas toujours, car elle ne peut concevoir qu'on ne suive pas Therdone dans ses souhaits et dans tous les gestes de sa vie. Elle essaye ... Mais c'est souvent en vain. Comment peut-on suivre une autre route ? Ce n'est simplement pas possible dans son cerveau, elle ne peut même pas l'imaginer.

    Pourtant, lorsque l'on s'éloigne de la Femme Religieuse, se trouve une épouse et une mère aimante, patiente et pondérée. Elle éprouve pour ses proches d'une grande tendresse, et son instinct maternel est extrêmement développé, quiconque cherchera à en vouloir à son fils saura ce qu'il en coûte : sa Volonté est sans borne, et lorsqu'elle désire quelque chose, Therdone lui en soit témoin, elle ira jusqu'au bout. Cependant, jamais dans la précipitation, jamais dans l'impulsion : Vanhilde est une femme réfléchie et posée. Aussi prendra-t-elle le temps de concevoir un plan raisonnable à un problème posé. Ce qui en fait une excellente Moniale, puisqu'elle savait conseiller au mieux les Fidèles perdus ; Et, plus tard, c'est ce qui en fit une Conseillère hors pair.

    Très loyale et respectueuse des traditions et des lois, elle vit extrêmement mal tout écart personnel, jusqu'à prier des jours entiers, affamée par le jeûne, ou même aller jusqu'à se punir et de réprimander jusqu'à la souffrance physique. Si elle le souhaite vraiment, qu'elle lui prouve toute sa Volonté d'effacer sa Faute, de se repentir, alors Therdone saura la pardonner. Elle a ainsi toujours été malade à l'excès lorsqu'un problème la gagnait, son visage étant rapidement marqué, comme son corps. Les cernes pour ses yeux, les cicatrices pour son corps, à l'abri des regards.
    Ce trait de caractère justifie peut-être, aux yeux de beaucoup, la perte rapide de sa belle couleur : « elle se fait des cheveux blancs » disent les Bourgeoises.

    Son principal défaut, inconnu de tous, réside l'attirance qu'elle peut ressentir vis-à-vis de son fils. Elle ne saurait l'expliquer, tant elle se sent impuissante, mais en le voyant grandir, elle l'admire comme on observe un jeune homme désirable. Cette affection contre-nature a considérablement œuvré pour que son visage reflète dix ans de plus qu'elle n'a en réalité. Elle ne s'est jamais confiée à ce sujet, et se flagelle chaque soir avant de prier pour son Salut. Sa Volonté de faire cesser cette attirance est-elle plus puissante et plus grande que celle que le désir qu'elle éprouve pour le jeune Roldan ? Cette question la hante nuit et jour ; tant, qu'elle commence à songer que la Mort saura, seule, la libérer de ce dilemme.


  • Particularité psychologique notable Une très grande Rigueur religieuse et paradoxalement un profond désir pour son fils, Roldan.

  • Connaissances, Savoirs, Capacités Lire, écrire et compter sont bien sûr de ses connaissances. Cependant, elle sait prier autant qu'elle sait respirer. Sans aucune faute, elle peut réciter les versets et les psaumes. Elle connait sur le bout des doigts les Commandements de Therdone et les applique à la lettre.
    Peu athlétique, elle n'est pas douée pour tout ce qui est technique ou requiert une endurance physique particulière. Elle sait monter à cheval bien que n'appréciant pas énormément ; tout comme elle a des bases en couture, soin divers et elle peut jouer de la Harpe. Cependant, cette activité artistique ne la passionne pas vraiment.


    Vanhilde Tehanii Passe




  • Passé Lorsque la troisième fille du Sieur Farlöerii vint à naître, entraînant la joie de son épouse, ce fut une légère déception : encore une fille. Lui qui aurait été ravi d'avoir à éduquer son héritier se retrouvait avec trois femelles, certes pleines de vie, et qu'il aimait profondément, mais il y avait une pointe d'espoir à l'approche de cette grossesse qui partait en fumée. Delaleh, sa femme, était déjà fort âgée et c'était là sa dernière oeuvre... Affaiblie par l'accouchement douloureux, avoir un enfant à 50 ans était non seulement un miracle, mais un miracle risqué. Elle en subit les conséquences, car lorsque le nouveau né eut atteint deux mois, sans avoir réussi à reprendre des forces, Delaleh expira son dernier souffle. Mais elle avait tellement voulu un troisième enfant... Therdone la rappela à lui malgré qu'il ait accordé son dernier souhait. Comme l'homme était déjà âgé de 57 ans, on lui permit de ne pas trouver de nouvelle épouse dans l'immédiat...

    La petite dernière, nommée par sa mère Vanhilde, était éloignée de ses soeurs en âge. Six ans la séparaient de la cadette, Brül, et sept de l'ainée, Dalyne. Les deux plus grandes prirent cependant rapidement très à cœur leur rôle de grandes sœurs, sentant sans doute que l'absence d'une mère devait être palliée.
    A six ans, alors que ses sœurs allaient recevoir des apprentissages plus attirants, comme monter à cheval ou confectionner des onguents pour soigner, elle eut à attendre les visites d'un Instructeur, le très sérieux Tucherlône Flemii. C'était un vieil homme rigoureux et pince-sans-rire, qui fut d'un ennui total. Cependant, ses leçons étaient primordiales, et quoi que dites avec beaucoup de monotonie, très intéressantes. Lire, écrire et compter, furent bientôt de ses connaissances. C'était sa principale activité : apprendre. Et elle se montrait studieuse, ayant le sentiment que toute la maisonnée était très fière de son sérieux.

    Son père, en priorité. Car même s'il n'avait pas de garçon, tout l'honneur de la famille Farlöerii était porté désormais par la bonne conduite de ses filles. Ce fut bientôt l'éducation supérieure, plus sympathique mais aussi plus délicate, maniement du fleuret de façon sommaire, préparation de légère potion à base de plantes pour soulager les maux de tête ou désinfecter les coupures légères. La couture, la tapisserie, un peu de chant et un instrument de musique... Ces leçons étaient bien sûr secondées, tous les deux jours, par des apprentissages Religieux, au Sanctuaire, et Vanhilde se montrait là encore très attentive, et très pieuse. Extrêmement sérieuse dans cette apprentissage. Trop, même, selon les dires des Moniales.

    Bientôt, Dalyne fut mariée à un riche notable de la Cité, et partit vivre dans sa demeure. Ce fut à la même période qu'elle eut 14 ans. Il était temps pour l'Instructeur Flemii de lui enseigner une matière supplémentaire : la sexualité. Comme elle se montrait assidue en classe, il en fut de même avec cette nouvelle leçon. Elle apprenait avec sérieux comment être une femme plaisante à son époux, et ce fut ce point particulier qui capta le plus son attention. Dès lors, il lui sembla primordial d'être une future mariée que beaucoup convoiteraient. Vanhilde en était convaincue : cela ferait plaisir à son père si ses trois filles faisaient un mariage grandiose.
    Et ce fut au tour de Brül bientôt. La jeune femme n'eut pas autant de chance que son aînée, car son mari était un homme assez âgé dont c'était le second mariage. Il souhaitait vite retrouver une épouse et insista énormément auprès de son père, évoquant un grand patrimoine, malgré sa Noblesse de Rang. Alors il céda et offrit la main de Brül, presque à contrecœur, alors que sa fille le suppliait.

    Vanhilde se retrouva donc seule, avec son Père, et les Domestiques, dans la grande demeure familiale. A 17 ans, l'éducation militaire lui laissa un souvenir plutôt désagréable, car elle était douée pour les leçons mais pas pour la technique : les armes n'avaient pas son amour et elle ne fut pas saluée par la réussite dans ce domaine. Ce fut un soulagement que de rentrer après 18 mois au foyer.

    Mais elle y retrouva un Père désœuvré. La solitude faisait remonter en lui des souvenirs bien mornes, la perte de sa femme, l'absence de ses filles... Elle le retrouva en une vraie épave, imbibé de vin du matin au soir, sale et injurieux envers chacun. Elle eut même du mal à le reconnaître tant il ressemblait à l'un de ces pauvres gens des rues. Vanhilde allait avoir 18 ans et elle ne trouva qu'une seule solution valable pour faire reprendre goût à la vie à son paternel : organiser un mariage plus extraordinaire que ceux de ses sœurs, plus riches et plus fastueux que ses cousins. Un mariage dont il se targuera jusqu'à la fin de ses jours, fier comme un Paon.

    Elle contacta les amis proches de la Famille. Parmi eux, elle apprit que le jeune Lothar Tehanii, avait la grâce d'être né Noble de Sang, d'avoir en prévision un héritage tout à fait conséquent, et un bel avenir en tant que Soldat, car il avait fait ses preuves en tant que Stratège. Il avait 19 ans et pour ne rien enlever à ce tableau agréable, était bâti d'un physique tout à fait appréciable. Sa richesse était grande et elle n'eut pas de mal à convaincre son père qu'il était un parti idéal. Un dîner fut donc organisé, les deux familles étant proches et le repas délicieux, le vin abondant, et surtout, les leçons pour être une épouse modèle encore en tête de Vanhilde, à la fin de soirée, les deux jeunes gens étaient promis l'un à l'autre.

    Alors qu'on aurait souhaité prendre du temps pour organiser des noces fantastiques, tout fut accéléré : Vanhilde était enceinte... Car la boisson avait coulé à flot lors de la soirée... et Lothar n'avait pu attendre le convoler... La jeunesse les avait poussé à la faute, et deux mois plus tard, alors qu'elle cachait son ventre qui s'arrondissait, Vanhilde pressa son père. Le Sceau fut scellé dans la hâte, mais la fête fut majestueuse. Nombreux s'en souviennent encore. Durant la grossesse, plutôt malmenée, la jeune femme fut contrainte à rester alitée. Ces mois furent l'occasion de se réengager en faveur du Culte : chaque jour, elle faisait quérir un Moine, et chaque jour, Vanhilde s'évertuait à prier Therdone, à parfaire son éducation pourtant déjà bien faite et très rigoureuse. Tant qu'à plusieurs reprises, le Moine dut la calmer, la raisonner ; Parfois, malgré la Volonté, il arrive que Therdone n'accomplissent pas nos souhaits... Mais la femme Tehanii n'eut qu'une réponse :

    « Alors c'est que notre Volonté n'a pas été assez grande. »
    Cette phrase devint vite sa maxime, sa ligne de conduite.

    Durant les mois de grossesse, son temps libre lui permit de pleinement apprendre à connaître son époux. Un homme qui se révélait lunatique... Tantôt distant et froid, et tantôt fou d'amour, elle avait du mal à savoir quel visage il revêtirait en rentrant le soir venu. Peut-être craignait-il d'être père si tôt, ou regrettait-il finalement de s'être laissé emporté dans ces noces si subites... Elle ignorait si ce caractère était naturel ou non, mais il était si inconstant qu'elle peinait à l'aimer totalement. Alors qu'il était d'une douceur et d'une tendresse sans nom un jour, le lendemain se transformait en être glacial et presque méprisant.
    Ils furent cependant rapprochés lorsqu'enfin naquit le petit Roldan. L'enfant attira tout l'amour de son père qui fut plus présent et plus proche de sa femme que jamais. Délaissant sa situation de Soldat pour s'occuper de son héritier, ils passèrent les premières années dans un bonheur constant. Vanhilde croyant les soucis éloignés souhaita alors donner plus de relief à sa vie, notamment en ne restant pas une simple épouse et une mère. Elle entra dans les Ordres, en tant que Moniale, appuyée par de nombreux fidèles hauts placés et grâce à l'appui de plusieurs Moines dont l'influence était étendue. Cette influence lui permit de ne pas être nommée Cler avant d'être Moniale, compte tenu de son âge et de sa grande ferveur religieuse. On se souvient encore de Vanhilde Tehanii comme étant extrêmement stricte sur les préceptes de Therdone, très intransigeante et peu compréhensive lorsqu'une faute est commise. Elle a d'ailleurs fait révoqué plusieurs Moines ou Moniales en les jugeant de façon très dure pour de petits écarts aux Lois du Dieu. Sur son appui, le Moine Paltar Hanrenlarii fut exécuté.

    Enfin, grâce à son beau-père, elle fut introduite auprès du Gardan Edorta, qui, lors de plusieurs repas où elle assistait, apprécia son sérieux mais aussi ses réflexions très pieuses et très respectueuse du Culte de Therdone. Sa réputation aidant, il lui confia quelques nouvelles fonctions...

    Alors qu'elle était nouvellement nommée Conseillère, et qu'elle était approchée par le Collège des Conseillers, souhaitant sans doute en faire une alliée dans ces intrigues politiques, Vanhilde, qui n'était plus désormais Moniale, ne pouvant cumuler les deux statuts, dut se retirer quelques temps de la vie du Palais. Il lui fallut enterrer son Père... L'homme avait approché de trop près les 70 ans, et il semblait que Therdone le veuille à ses côtés. Le deuil lui permit de rester encore un peu plus présente pour le petit Roldan, âgé de quatre ans. Il débuta alors son éducation, et elle sentit qu'il était temps qu'elle reprenne ses activités trop vite délaissées.
    Contactée par Riarg Karnimacii dès son retour, elle sut le convaincre qu'elle ne serait ni une menace de l'ordre établi, ni une rivale : son but ici était de donner les meilleurs conseils au Régent, quoi qu'il arrive, dans le respect de la volonté de Therdone. Mais elle lui assura également qu'il serait vint de la croire naïve et trop aveuglée par le culte : la Volonté était Maîtresse et Elle seule comptait.

    Durant plusieurs années, où son époux semblait très absent et elle-même peu présente pour son fils, Vanhilde sut se faire une véritable place auprès du Gardan Edorta. Elle avait en effet en charge les affaires touchant à la Religion. Reconnue comme étant une grande dévote, et ne râtant aucune Messe, elle récitait avec les Moines toutes les prières sans une seule faute, et répétait souvent que la Volonté était la seule Mère pour les Ilédors, qu'ils devaient ne jamais la perdre et ne jamais la tromper. Et que Therdone les écouterait s'ils agissaient ainsi.

    Ce fut cette même volonté qui lui joua des tours. Elle avait été trop préoccupée par sa carrière, par son statut de Conseillère, qui lui avait fait quitté la demeure familiale au profit de nombreuses nuits dans le Palais de l'Edorta, ou devant assister à toutes sortes de manifestations, en tant que Représentante. Elle avait délaissé son époux, qui lui-même était comme un fantôme dans sa maison. Le pauvre Roldan était seul, élevé par des Nourrices et des Instructeurs, et ce fut comme un réveil douloureux, lorsqu'on vint lui apprendre que son fils était tombé malade. Du moins, ne souhaitait-il plus manger, se contentant de boire de l'eau en grande quantité, il était morne, renfermé... La volonté de vivre le perdait... Cette nuit-là, lorsqu'elle accourut au chevet de son enfant, elle sembla subir un électrochoc.

    Son fils. Son fils de 17 ans était fiévreux, mais surtout, c'était un jeune homme. Un jeune homme au charme encore adolescent et doux, mais aux traits masculins et mâtures. Il était incroyablement beau. Incroyablement pur. Alors qu'elle lui tenait la main pour le rassurer, il se passa quelque chose qu'elle ne sut expliquer. En se penchant vers le visage de son fils, elle déposa un baiser sur ses lèvres. Il fallut plusieurs mois pour qu'elle puisse mettre des pensées claires et des mots sur ce qu'elle avait ressenti ce jour-là. Des mois, durant lesquels elle s'efforça d'être plus présente dans leur foyer. Roldan s'était remis de ses maux rapidement, comme si sentir la présence de sa mère lui avait permis de retrouver goût à la vie. Jamais, elle n'avait su s'il était endormi ou non, lorsqu'elle avait osé l'embrasser.

    S'en suivit plusieurs années de trouble pour Vanhilde, car désormais, elle Savait. Elle voyait grandir ce jeune homme avec la tendresse d'une mère, mais il persistait, sous la douceur, une braise étincelante. Celle d'une Femme. Une femme qui observe les traits d'un homme, qui le voit s'épanouir peu à peu comme on observe avec impatience une fleur éclore, plus belle une fois ouverte que tous les bourgeons...

    Ne sachant extérioriser autrement cette impardonnable faute, celle de désirer son propre fils, Vanhilde redoubla dès lors de fermeté envers quiconque : et il devenait dangereux de demeurer Moine, de vivre une vie plaisante de débauche comme à son habitude, lorsque Tehanii était en colère ; Car les têtes des Fautifs tombaient...


    Vanhilde Tehanii Viesociale




  • Position face aux événements politiques Lorsque le Gardan Edorta décéda, et qu'il nomma Elandor, son fils aîné, à sa suite, Vanhilde entendit des rumeurs... Dans la Chambre des Conseillers, il se disait déjà bien des choses. Proche de Riarg Karnimacii, il lui exposa très clairement ses plans, sans pourtant la mettre au courant de sa volonté de faire assassiner le Premier Fils. Cependant, elle fut de celle à qui l'ont révéla l'avantage que serait d'avoir Ysor à la place de son Aîné... Et elle apprit bientôt la mort d'Elandor Arlanii. Certes, elle ne pouvait ignorer l'étonnante coïncidence entre la volonté de Riarg d'avoir Ysor sur le trône et le décès "accidentel" d'Elandor. Mais accuser sans preuve était une impossibilité en Edor Adeï.

    Elle reconnait cependant qu'il est bien plus apte à recevoir leurs conseils, que ce nouveau Gardan Edorta est plus malléable, et qu'il écoute au mieux ce que les Conseillers ont a lui dire. Aussi, finalement, ne cherche-t-elle pas trop à savoir si la mort d'Elandor Arlanii fut, ou non, un meurtre orchestré par certains de ses confrères.
    Très croyante, Vanhilde pense que la Volonté sera la clé des intrigues politiques actuelles : elle estime que si le Descendant de Bakarne, comme il s'annonce, souhaite réellement reprendre le trône des mains de la Lignée Arlanii, Therdone l'écoutera et lui donnera satisfaction.
    Aux Conseillers de faire preuve d'une Volonté plus grande encore. Quitte à user de l'Armée.

    Quant à cette petite troupe de rebelles au sein même de la Cité, elle les juge pour le moment tout à fait minoritaire et loin d'être dangereux.


  • Relations Sociales particulières Vanhilde est mariée à Lothra Tehanii, et mère de Roldan. Elle connait, au moins de vue, la plupart des Nobles de Sang, et la famille Tehanii est assez bien réputée. Elle a les faveurs du Gardan Edorta et les Courtisans la connaissent. Ce sont surtout les Moines et le Corps Religieux qui la craignent, elle les connait presque tous et aux yeux du peuple tout entier, elle est soit une figure de Sainte, soit un Tyran.

  • Équipement et possessions De son père, elle a hérité d'une grande fortune, agrandie par la vente de leur Villa dans les Quartiers Nobles, proches du Palais Edorta. Lors de son mariage, elle emménagea dans la demeure Tehanii en compagnie de son époux bien sûr, désormais son fils, et ses beaux-parents qui sont encore vivants. C'est une élégante Villa dans les hauteurs, bien qu'elle n'ait pas le loisir d'y résider souvent, très prise au Palais.
    Cette demeure possède sa propre Ecurie de chevaux de race, nombre de domestiques. Les coquetteries féminines ont son intérêt, aussi possède-t-elle des bijoux, des toilettes et nombres d'accessoires pouvant faire montrer de sa grande richesse. Elle représente très bien la Noble de Sang distinguée mais pondérée, loin des larges extravagances de ses Semblables.


  • Animal de Compagnie De nombreux chevaux de Race comme déjà dits, ne peuvent être qualifiés d'animaux de compagnie, puisqu'elle ne les croise que très peu. Cependant, Roldan a tenu à posséder un chien, et elle l'accepte volontiers pour quelques caresses. Cela n'ira pas plus loin, Vanhilde a la désagréable impression que cet animal peut lire les sentiments des gens et son oeil semble la traiter de coupable sans cesse.

    Vanhilde Tehanii Futur




  • Pistes de Développement pour votre personnage D'un côté, faire face à la nouvelle situation politique en faisant respecter les Préceptes de Therdone, peut-être chercher à connaître son avenir et celui de la Cité, via les Oracles, dès l'arrivée des Olarils. De l'autre côté, elle aura à faire face à son désir constant pour son fils, et à découvrir pourquoi son époux se montrer si absent.
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Mithridate Télaran
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MessageSujet: Re: Vanhilde Tehanii   Vanhilde Tehanii EmptyLun 5 Avr - 17:25

FICHE VALIDÉE !

Enfin une conservatrice Wink.
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