Les Tables d'Olaria
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilPortailRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment : -45%
WHIRLPOOL OWFC3C26X – Lave-vaisselle pose libre ...
Voir le deal
339 €

 

 Sieben Raetan

Aller en bas 
2 participants
AuteurMessage
Sieben Raetan
Ilédor
Ilédor
Sieben Raetan


Nombre de messages : 107
Age : 33
Date d'inscription : 01/04/2010

.:: Le Carnet ::.
Âge du Personnage: 45 ans
Profession: Aubergiste
Positionnement : Dissident
Sieben Raetan Empty
MessageSujet: Sieben Raetan   Sieben Raetan EmptyLun 5 Avr - 16:41


Sieben Raetan

Sieben Raetan Iledor

Sieben Raetan Vous
Derrière l'Ecran, le Joueur.

    • Pseudo Balbuzard
    • Âge 19 ans
    • Localisation Grenoble

    • Autre personnage Ergan Dialon

    • Temps consacré au net (et au forum) dans une journée Deux à trois heures
    • Comment avez-vous connu Les Tables d'Olaria ?Via la Cour des Miracles
    • Quelque chose à ajouter ? Non patronne^^


Sieben Raetan Autre
Devant Vous, le Personnage.

    Sieben Raetan Identite

  • Prénom(s) Sieben
  • Nom Raetan
  • Âge 45 ans, plus tout jeune mais pas croulant
  • Sexe Mâle
  • Statut Bourgeois
  • Profession ou métier Aubergiste, ancien sous officier

  • Positionnement :
      Dissident, pour des raisons que je détaillerai


    Sieben Raetan Physique
  • TailleAussi grand qu'un Olaril, soit un joli mètre quatre-vingt.
  • PoidsUn fourreau de graisse... pour du muscle en dessous. Quatre-vingt kilos.

  • Description physique détaillée

    Sieben Raetan est un homme de haute stature, à la carcasse bien remplie, et c’est un euphémisme. Tout est gros chez lui, de ses mains à son cou de taureau, et l’on ne parle pas de ses bras ou de ses cuisses. Il est tout à fait capable de soulever un homme par la peau du col et de le secouer comme un chaton. Il lui manque quelques centimètres encore avant de pouvoir dire que c’est un colosse. Il est juste un homme fort.

    Il a vieilli assez vite, la faute peut être à une vie trop riche en alcools et en bagarre, ou a une fatigue de la vie assez marqué. C’est un homme qui a été raboté de nombreuses fois. En reste ses cheveux gris, voire blanc, et sa barbe grise qui lui mange le visage. Il a le nez cassé, et des cernes permanentes autour des yeux.

    Non il n’est pas beau, c’est un fait, mais il n’en a pas besoin. C’est un homme qui est d’une stabilité rare, et cela se voit à sa démarche. Toujours assurée, jamais flottante, il fait toujours preuve d’un grand sens de l’équilibre et d’une certaine souplesse.

    Il porte dans son auberge un tablier de tissu assez souvent tâche et des chemises de couleurs unies. L'hiver il retrousse simplement ses manches sur ses avants-bras, l'été, il se promène en chemises sans manche, le but (certes un peu futile) étant d'exhiber ses bras de lutteur.

  • Particularité physique notable

    Sieben Raetan Psychologie

  • Description psychologique détaillée

    Il a été Sergent dans l'armée auparavant si bien qu'il avait une dizaine d'hommes sous ses ordres, et cela à développé sa capacité à canaliser les esprits forts commander ou se faire obéir sans hausser le ton, et acquérir le respect sans la crainte. Toujours calme, une voix toujours douce, mais une fermeté dans les mots qui fait que... on est forcé de lui obéir.

    Si on ne lui obéit pas, et bien il utilise sa force qui est assez conséquente mais pareil, sans jamais aucune violence.

    C'est aussi un faux mou: Il a toutes les apparences de la nonchalance, mais en fait, il ne fait quelque chose que s'il le veut bien et c'est étonnant quand on s'attend à ne pas rencontrer de résistances de sa part, d'entendre un "non!" définitif. On a l'impression qu'il n'a pas de volonté, ce qui est une faute grave et qu'il n'a pas d'objectifs, qu'il vit comme ca vient. En fait il a bel et bien ses objectifs, mais il les atteint avec une démarche lente et inexorable. Il prend son temps mais en contrepartie, il est réellement indétournable de son but.

    Avec Elenor: Il ne ressent pas forcément le besoin de la sauter en pleine rue, mais il n'en a pas l'âge et puis, il est du genre solide, pas joueur. Lorsqu'il va récupérer Elenor alors qu'elle est en mode traînée, il est un des rares à savoir la calmer par la voix et aussi un des rares à être à la fois suffisamment fort et suffisamment adroit pour la maîtriser. Qu'elle l'insulte donc sur le chemin du retour, il suit sa route... Il l'aime très fort, mais il sait que le plus grand danger qui la guette c'est elle même alors il la protège d'elle même, et c'est comme ca qu'il l'aime... en plus des voies "normales" Il est son Ancre plus que son Compagnon de lit.

    De manière générale: Il tient très certainement une des rares auberges des bas quartiers qui soit "tranquille". Il veille à la discipline de l'établissement et n'a aucun problème pour séparer les poivrots qui se battent. Il a même cassé une fenêtre une fois pour montrer qu'il ne rigolait pas, mais il l'a cassé tout en douceur, sans même paraître en colère

    En un mot c’est une force tranquille.


  • Particularité psychologique notable

  • Connaissances, Savoirs, Capacités

    C'est un ancien lutteur qui n'a pas oublié comment on se bat à mains nues. Il sait aussi écrire et lire, mais à peine, tenir un registre est bien tout ce qu'il sait faire avec une plume, et il ne le lit même pas, c'est pour les percepteurs. Il sait gérer de tête.

    Sieben Raetan Passe

    RESUME A L'ATTENTION DE CEUX QUI AURAIENT LA FLEMME =P

    Sieben Raetan dans sa jeunesse a participé à de nombreuses compétitions de luttes, mais suite à une défaite il a du renoncer à faire carrière dans le milieu. Il s'engagea alors dans l'armée et suite à un acte d'héroisme, fut promu au grade de sergent. Lors d'une bataille contre les rebelles, il enjoignit à ses hommes de se rendre et fut fait prisonnier. Puis il s'évada avec tous ses hommes. Le colonel Ilédor décapita ses soldats pour "abandon de poste". Sieben fut révoqué et rentra dans la vie civile, en tant que serveur puis aubergiste, et rencontra Elenor là bas...


    Sieben Raetan, l’adolescent lutteur

    Des jeunes gens luttaient dans l’arène sous le regard parfois blasé, parfois cruels des nobles. Le sable était sans cesse dérangé et un nuage de poussière flottait à cinquante centimètres du sol. Des garçons nus et musclés s’empoignaient et tentait de se renverser l’un l’autre par des prises compliquées, mais surtout par leur force brute. Ils n’avaient pas encore l’expérience des vétérans, mais ils avaient la fougue et l’emportement de la jeunesse et ils ne s’économisaient pas. Les cris de victoire, de douleur ou de rage des adolescents couvraient à peine les exclamations qui venaient des tribunes. Sur les tribunes on en prenait plein la vue, certains en profitaient pour se rincer l’œil de voir tous ces éphèbes nus. Il ne restait plus beaucoup de paires qui combattaient. Il ne restait plus qu’un semi-colosse et une petit sec et nerveux, et jusqu’ici, il était évident que c’était le petit qui gagnait, il avait une allonge supérieure et frappait à la limite de sa portée, plus rapidement. Le semi-colosse encaissait sans broncher, sans un mot, mais ne réussissait jamais à caser un seul coup. Néanmoins, sans baisser sa garde courageusement, il continuait de tenter de rejoindre son adversaire.

    Le petit laissa son concurrent le rattraper un peu puis fit un bond en arrière et cala un magistral coup de pied pile au moment où le baraqué ouvrit sa garde pour allonger le bras. Le semi-colosse se le prit dans la tempe, et il s’effondra. A terre, il ne s’avoua pas vaincu. On le vit rassembler ses bras avec une lenteur infinie, et commencer à s’appuyer dessus. Lentement, il se releva, glissa un genou sous lui et tenta de se redresser. Une fois à genoux, il eut le vertige et tomba en arrière.

    Le petit sec avait gagné. Il recevrait la couronne, les faveurs du public, et la gloire du trophée des jeunes lutteurs d’Hurg Aari. Le mois prochain, il irait à la Capitale défendre l’honneur de la province.

    Dans l’infirmerie, Sieben Raetan tentait d’émerger. Il nageait dans un océan de douleur diffuse, et sa tempe lui faisait mal comme si une aiguille y était enfoncée. En plus de la douleur, il y avait l’amertume. C’était le dernier concours auquel il pouvait participer avant l’âge requis de vingt ans. A raison d’un tout les deux ans, et vu qu’il avait dix neuf ans… Il devrait bientôt renoncer à faire carrière dans la lutte.

    Le coup était plutôt dur. Depuis l’âge de dix ans, il s’entraînait jour après jour, poussé d’abord par ses parents, puis y avait pris goût. Vous ne pouvez pas connaître le plaisir de confronter sa force avec celle d’un autre, le plaisir de faire mordre la poussière, de rester debout au milieu de ceux qui sont couchés. Vous ne pouvez pas connaître le goût de la poussière, de la sueur et de la victoire. Vous ne pouvez pas connaître la jouissance que l’on a lorsque l’autre craque.

    De même vous ne pouvez pas connaître l’amertume de la défaite, les frustrations de l’entraînement, les douleurs des muscles froissés, l’austérité des tours de pistes, la violence des combats. La lutte était tellement intense et prenait une telle place dans sa vie que Sieben Raetan n’imaginait tout simplement sa vie sans. A dix-neuf ans, sa meilleure chance de percer dans le milieu était cette fameuse compétition, qu’il venait de rater. Il devrait très certainement travailler comme phénomène de foire, comme un saltimbanque, très loin de ce qu’il rêvait.

    Une main sur son épaule. C’est celle de son père, de son entraîneur. Sieben ouvre les yeux et voit son père qui désigne un homme en uniforme. Tout est tellement flou.

    « Félicitations pour votre combat monsieur Raetan. Et désolé pour votre défaite. D’après ce que m’a dit votre père, vous êtes libres désormais. Je vous propose de vous engager dans l’armée. »

    Voix métallique au milieu d’un océan de flou. L’idée monte néanmoins au cerveau, et y fait son chemin. L’Armée… ils ont dû être impressionnés par sa prestation, mais il a néanmoins perdu… Mais tout bien pesé… puisque la Lutte est condamnée, et que l’Armée lui ouvre les bras…

    L’officier lui tend la main.Sieben la serre.

    Sieben Raetan, soldat


    « Illgéraxans ! Porteurs de boucliers, en première ligne ! »

    Sieben Raetan prend son bouclier et courageusement file droit au contact. Dans un ensemble parfait, les porteurs de boucliers stoppent tous au même niveau. Lourdement cuirassés, ils attendent le choc contre les illgéraxans qui leur arrivent droit dessus dans le défilé et le choc ne tarde pas. Cinq hommes sont immédiatement renversés par les créatures et les autres doivent subir de cruelles griffures qui traversent leurs épaisses cuirasses d’acier. Mais Sieben tient bon. Il doit tenir bon, s’il veut que ses compagnons d’armes ne soient pas tous morts d’ici ce soir. Volonté.

    Les archers à l’arrière tirent par-dessus les porteurs de boucliers, et font mouche à chaque fois, tellement la masse d’Illgéraxans est compacte, mais cela n’empêche pas les porteurs de boucliers de reculer implacablement. Le mur de fer et de chair se déforme sous l’effet de la vague monstrueuse. Puis il cède. Les illgéraxans déferlent sur les autres troupes, et Sieben est projeté contre une muraille. Pendant quelques secondes, il reste inconscient, puis il tente de reprendre conscience. Il doit reprendre conscience. Volonté.

    Mis à part les boucliers, le gros des troupes est constitué d’archers équipés d’armures de cuir cloutées et de sabres, peu efficace contre des illgéraxans au corps à corps. Les épéistes se dépêchent de venir au secours de leurs frère d’armes, mais la situation est plus grave : si personne ne bouche la sortie du défilé, les monstres continueront de déferler sur les troupes ilédores jusqu’à ce qu’elles soient englouties. Le seul moyen de se défendre, c’est de tenir le défilé coûte que coûte, c’est le seul endroit défendable. Volonté.

    Sieben Raetan prend une grande inspiration, ramasse une masse d’armes qui appartient à un sous officier qui est étendu à côté de lui, puis se relève et regagne le milieu du défilé en étendant raide mort tous les illgéraxans passant à portée. S’apercevant du danger, ils se jettent sur lui, mais son bras fait de grands moulinets et le gourdin de fer écrase les os, broie les têtes et brise les vertèbres. Les rares créatures qui réussissent à lui ajuster un coup sont incapable de passer à travers son armure imposante. Et Sieben réussit à gagner le milieu du défilé, là où toutes les créatures sortent. Volonté.

    Armé d’une masse d’arme et d’un pavois, Sieben Raetan frappe des dizaines d’Illgéraxans. Vu de loin, la scène paraît irréelle. Un homme baraqué en armure complète réussit à interdire au flot de monstres de sortir. Le défilé est tellement étroit que seuls trois créatures peuvent attaquer de front, et c’est ce qui le sauve. Sieben fauche tout avec sa masse d’armes, vague après vague. Quelques illgéraxans le contournent, mais beaucoup moins globalement que avant. Volonté.

    Puis son bras faiblit, son armure se cabosse, et on voit un filet de sang couler de sous son heaume. Sieben se prend de plus en plus de coups, et il perd. Il ne s’est passé que deux minutes. Volonté malgré tout.

    « Illédor ! »

    C’est le cri de guerre de ses compagnons d’armes, qui courent le plus rapidement possible vers le défilé pour assister Sieben. Deux minutes étaient le temps suffisant pour que les épéistes viennent au secours des archers, les débarassent des créatures qui les assaillaient, et surtout pour qu’une partie vienne à la rescousse pour bloquer de nouveau le défilé. A l’arrière, les Illgéraxans qui étaient passés se retrouvent coincés entre le marteau et l’enclume. Si Sieben n’avait pas défendu le défilé, ils n’auraient jamais pu intervenir. Grâce à sa volonté.

    Profitant de la distraction de Sieben, un illgéraxan lui arrache sa masse d’armes et enfile ses griffes dans un défaut de l’armure. En hurlant de douleur, l’ancien lutteur le prend par la gorge et par la ceinture, et fou de rage, le soulève au dessus de sa tête et le jette sur les autres. Dans la confusion, il gagne encore quelques précieuses secondes, puis les illgéraxans se jettent sur lui, espérant profiter des ultimes secondes qui leur restent avant que Sieben soit rejoint par les épéistes. Sieben les affrontent à mains nues et ses poings sont des marteaux. Gêné dans ses déplacements par sa faiblesse et par le poids de son armure, il les retient néanmoins à peine, malgré sa volonté.

    Un illgéraxan le renverse et ses griffes s’élèvent haut dans les airs et vont bientôt s’abattre sur ses yeux ou son front. C’est la fin. Une épée traverse le corps de l’illgéraxan.

    « Illédor ! »

    Le corps de Sieben est traîné à l’arrière des lignes, la bataille est finie pour lui… et il a fait preuve de volonté.

    ***

    « Soldat Sieben ! Vous m’entendez ? »

    Sieben Raetan ouvre difficilement les yeux. On lui parle ? Une silhouette floue en uniforme de major. Le Major. Sieben lève la main difficilement pour signaler qu’il entend. Ses poumons sont en feu, les illgéraxans ont réussi à lui casser plusieurs côtes à travers l’armure et son visage est en feu lui aussi.

    « Bien ! Je voulais juste vous dire que vous avez été tout simplement héroïque aujourd’hui, et je voulais vous féliciter de la tenacité dont vous avez fait preuve. J’aimerais avoir dix hommes comme vous. D’ailleurs, nous avons beaucoup discuté de votre cas avec les autres officiers. Nous avons décidé de vous promouvoir au grade de sergent. Quand vous serez rétabli, vous irez voir mon aide de camp et il vous expliquera vos attributions. Êtes vous d’accord ? »

    Le Major lui tend la main, Sieben la lui serre.

    Sieben Raetan, Sergent

    Cinq ans ont passés, et l’ennemi a changé. Les Illgéraxans ayant subi une lourde défaite, et l’armée Ilédore une encore plus grave, un nouvel ennemi s’est déclaré, plus dangereux encore. Cet ennemi, ce sont d’autres frère ilédors, les Rebelles. Les batailles fratricides ont succédé aux batailles absurdes, et nombre des frères d’armes de Sieben ont péri. En revanche, les hommes sous les ordres du Sergent Raetan eux sont toujours en vie, et c’est inestimable, en ces temps où le commandement exige des hommes de se sacrifier jusqu’à la dernière goutte de sang.

    Le Sergent Raetan est populaire, à cause de cela. Les hommes sous ses ordres sont connus pour ne pas fuir, grâce à leur confiance aveugle en Sieben. La seule fois où les choses se sont mal passées, c’était lorsque le Sergent Raetan avait sous ses ordres un agitateur dont les insoumissions avaient déjà causé indirectement mort d’homme. La seule raison pour laquelle on gardait ce soldat, c’est qu’il était un très bon combattant, une denrée dont on avait particulièrement besoin en ces temps de guerre. Et effectivement, les deux hommes ne s’étaient pas du tout entendus.

    Aux grands éclats du soudard, Sieben répondait par des piques froides et cruelles. A la fin, le soudard avait provoqué Sieben en duel en singulier en lui envoyant une pinte de bière à la figure. L’état major avait donné son assentiment, et en tant qu’offensé Sieben eut le choix des armes. Il prit les poings. Lors du duel, on aurait dit un taureau qui encornait un frêle matador, et l’agitateur était rentré dans le rang.

    Mais ce temps semblait révolu. Le groupe que commandait Sieben était de plus en plus seul au milieu de la bataille. Les rebelles avaient frappés sans grande force, mais avec une précision fatale. L’état major avait été abattu d’une seule volée de flèches, et la panique faisait déserter la majorité de l’armée. Seuls quelques uns s’opposaient aux rebelles, dont Sieben, et par extension, ses hommes. Mais la bataille est perdue.

    La bataille est finie. Trois de ses hommes sont étendus par terre, une flèche plantée dans le buste. Sieben pourtant continue de brandir son pavois et ne lâche pas un pouce de terrain. Les loyalistes disparaissent au loin, les rebelles encerclent aisément le petit groupe restant et les enjoignent de se rendre. Un sous officier était responsable de la vie de ses hommes, chaque mort était un signe d’incompétence.

    « Baissez vos armes, on se rend. »

    Ses hommes lui font aveuglément confiance, et ils jettent leurs armes à terre. Les rebelles les capturent.

    ***

    Dans le camp de prisonniers, il n’y a rien à faire. Ce sont près de deux cents personnes qui sont là, assise par terre à attendre, toujours attendre sur la terre battue. De l’autre côté de l’enclos renforcé, il y a à peu près autant de sentinelles que de prisonniers et elles ont leur main sur le pommeau de leur sabre, pas du tout rassurées.

    Du côté des prisonniers, c’est l’abattement qui domine. Les hommes regardent obstinément le sol comme si une porte pouvait s’ouvrir dans la terre, ou alors arpentent de long en large et à travers l’aire dans laquelle ils sont parqués. Il y en a un seul qui est allongé dans l’herbe et qui regarde paisiblement vers le ciel en mâchonnant on ne sait quel brin d’herbe. Autour de Sieben, les soldats sont aussi moroses que le reste, mais sont en plus agacés par l’attitude nonchalante de leur sous-officier. Depuis une semaine qu’ils sont là, le sergent Raetan n’a quasiment pas bougé de sa position allongée, et semble faire preuve d’une sérénité tout à fait déplacée.

    « Oh Sergent ! On fout quoi maintenant ? »
    « On attends. »
    « On attends quoi ? C’est évident qu’ils vont pas venir nous chercher! »
    « On attend ce soir. »
    « Pourquoi ce soir ? »
    « Parce qu’on s’évadera. »


    C’était dit sur un ton tellement naturel que c’en était une évidence. Et de fait, le soir même, alors qu’il était resté couché toute la journée, Sieben Raetan se leva et fit signe à ses hommes. Le reste du camp le regarda avec étonnement. Il alla au portail et frappa trois coups. La sentinelle ouvrit un judas. Le seul problème c’est que ce judas était très large et pas prévu à l’origine pour les prisonniers…

    Sieben Raetan attrapa le cou de la sentinelle à travers le judas et colla le soldat contre la porte, en prenant bien soin qu’on ne puisse pas lui frapper ses doigts. L’autre sentinelle, pour sauver son collègue qui devenait bleu, ouvrit le portail pour châtier l’insolent. C’était une erreur fatale. Elle se rendit compte que le prisonnier n’était pas du tout seul et voulut refermer en vitesse le portail, mais aussitôt tous les hommes du sergent Raetan poussèrent contre et il fut ouvert. La sentinelle voulut crier l’alerte, mais un soldat loyal lui cloua le bec. Un coup d’audace majeur, la voie était libre. Sans prendre le temps de dépouiller les morts, Sieben et ses hommes s’empressèrent de fuir le campement. Derrière eux, les autres prisonniers sortaient en masse du camp et allèrent vers les tentes pour se venger…

    Cette nuit là, il y eut beaucoup de morts chez les rebelles.

    ***

    Le Colonel Eratan Laetarii était un jeune homme d’une morgue rare, confiant en son propre jugement, aveuglément confiant en ses talents. En une semaine de présence, il avait réussi à désorganiser complètement la structure du corps qu’il commandait. Ses ordres contradictoires et parfois injustes avaient donné des suées à son état-major. Pourtant personne ne songeait à lui dire quoi que ce soit : son père était un des Conseillers auprès du régent. Le jeune adulte tout juste sorti de l’adolescence avait manifesté le souhait d’acquérir gloire et honneur auprès de l’armée, et son père avait arrangé les choses. Désormais catapulté à un poste qui ne convenait pas du tout à un dilettante pareil, il accumulait les erreurs de commandement grossières, persuadé qu’il réinventait l’art de la guerre.

    Le Sergent Raetan, tout à fait ignorant de ces changements dans le commandement, avait ramené tous ses hommes intact à la maison. Il n’en manquait pas un, et grâce à lui, il n’y avait ni veuves ni orphelins. Pour Sieben, le premier devoir d’un commandant était de garder ses hommes en vie, et il avait accompli sa mission. Lorsque le Colonel Laetarii arriva dans son grand équipage, il mit un genou à terre en subordonné docile. Il espérait que le Colonel féliciterait chacun de ses hommes et leur accorderait une permission, si c’était possible. C’est ce qu’aurait fait le commandant précédent, mais il ne conaissait pas celui-ci, peut être serait ce légèrement différent. Le colonel Laetarii en armure de parade avec son plumet flamboyant stoppa à six pas des rescapés des camps de prisonniers des rebelles.

    « Ainsi donc voilà les hommes que l’on croyait prisonniers lieutenant ? » dit-il en s’adressant à son aide de camp.
    « Oui monsieur. Ils sont dirigés par le Sergent Sieben Raetan qui à première vue a permis leur évasion. »
    « Ah oui ? Et de quelle façon ? »
    « Le Sergent Raetan vous l’expliquera mieux que moi, Seigneur Colonel »


    Ennuyé d’avoir à parler à un subalterne au lieu de son aide de camp, il convoqua le premier, chassa l’autre d’un même geste et s’adressa avec une certaine réticence au sergent Raetan.

    « De quelle façon vous êtes vous donc échappés du camp ? »
    Sieben Raetan raconta dans le détail tout, depuis leur capture jusqu’à leur évasion et la semaine de cavale dont ils ressortaient tous. Le colonel Eratan Laetarii écouta avec une moue de dépit sur le visage.
    « Et donc, vos hommes ont déposés les armes face à l’ennemi c’est cela ? »
    « Parce que je le leur ai ordonné messire, et que leur vie aurait été un sacrifice tout à fait vain. »
    « Ils n’auraient pas dû. Ils auraient dû mourir pour le Régent. »


    Sieben Raetan sentit son cœur s’accélérer. Il suffisait de regarder Eratan Laetarii pour se rendre compte quel genre de commandant il était. Et il y avait de quoi avoir peur, peur pour ses hommes.

    « Vous avez toutes mes félicitations Sergent, je veillerais à ce que vous soyez décorés. Cependant, il n’était pas acceptable que les soldats se rendent à l’ennemi, ils auraient dû vendre chèrement le terrain à l’ennemi en un dernier combat pour la gloire de leur pays. »
    « Je crains de ne pas comprendre sire. »
    « C’est pourtant simple. »
    Il haussa le ton afin d’être entendu par tous. « CES HOMMES SONT DES TRAÎTRES A LEUR PAYS. REGARDEZ DONC, TOUS, CE QUE JE FAIS DES TRAÎTRES. »

    Le tonnerre aurait pu tomber au milieu du campement, le résultat aurait été pareil. Sieben Raetan reprit bien vite la parole :

    « Sire Colonel, j’ai dû mal m’exprimer : je vous rappelle que c’est suite à mes ordres qu’ils se sont rendus, et qu’ils ont donc accompli leur devoir de soldat. »
    « Le devoir d’un soldat est de mourir pour son pays, Sergent. Je peux admettre que vous ayez donné cet ordre dans un instant de frayeur, la faiblesse est humaine, mais vos hommes n’auraient pas dû en tenir compte et continuer à se battre. Ils auraient alors connu une fin glorieuse au lieu de la fin infâmante à laquelle je les condamne dès maintenant. »


    Le Colonel fit un signe et un bourreau apparut d’on ne sait où. Depuis l’arrivée d’Eratan Laetarii, il était sur tous les fronts. Accompagné d’une dizaine d’hommes, ils ceinturèrent les hommes de Sieben qui se débattirent vainement mais ne purent bientôt que rugir de rage. Ils furent ensuite ligotés et mis à genoux, alors qu’ils continuaient de hurler leur colère.

    « Colonel, si il y a un responsable dans l’affaire, c’est moi ! Si une tête doit tomber, c’est la mienne ! Ces hommes ont une famille à l’arrière, des femmes et des enfants qui ne méritent pas… »
    « Peu importe leurs familles ! »
    « Mais vous ne pouvez reprocher à des hommes d’avoir obéi à des ordres de leur supérieurs ! C’est illogique ! »
    « Je vous en prie Sergent, laissez moi punir ces hommes. C’est un ordre. »
    « Vous semblez interpréter les ordres à votre façon. »
    « Je ne tolérerai pas une insolence de plus. Vous êtes un élément de valeur, Sergent, votre évasion du camp le prouve, cependant je serais au regret de devoir vous dégrader si vous prenez une fois de plus leur défense. »


    Le bourreau sortit sa hache et les aides amènerent un billot. Sieben Raetan crispa sa mâchoire et s’apprêtait presque à frapper son commandant. Les autres officiers s’écartèrent légèrement du colonel Laetarii, pour faciliter la tâche du sergent au cas où il se déciderait, mais Sieben tenta une fois de plus de discuter :

    « Et bien dégradez moi, chassez moi de l’armée, tuez moi si vous voulez, mais vous n’avez pas le droit moral de tuer ces hommes. »
    « Sieben Raetan, vous êtes révoqué. »


    La phrase était laconique, cruelle. Aussitôt un ou deux gorilles vinrent enlever l’équipement de soldat de Sieben Raetan, était il possible que Eratan Laetarii ait autant de serviteurs dévoués ? L’ex-sergent les éloigna d’un geste. Il commença par tirer son sabre et alors que les âmes damnées du Colonel exigeait qu’il le restitue, il prit la lame entre ses deux mains et d’une poussée formidable plia la lame d’acier. Complètement tordu, le sabre était à présent inutilisable.

    Pendant ce temps, le bourreau avait fini de viser et leva sa hache au dessus de la tête et l’abaissa dans un mouvement vif. Une fontaine de sang arrosa l’herbe jusqu’à deux mètre aux alentours. Il continua avec chacun des douze hommes qui avaient été sous le commandement de Sieben. Ce que les rebelles n’avaient pas réussi à faire, le Colonel du régent le faisait.

    Pendant ce temps Sieben Raetan n’accordait pas un regard au spectacle, retirait méthodiquement chaque pièce de son équipement, et la sabotait consciencieusement. Il réussit à déchirer son haubert avec énormément d’efforts, à desceller ses jambières de métal et il finit par son casque, qu’il défonça à coup de pieds. Le Colonel, partagé entre le spectacle de la mise à mort des douzes hommes et l’ex-sergent qui sabotait son équipement ne put que constater.

    Une fois que son équipement était cassé, inutilisable à terre, Sieben Raetan, vêtu d’une simple tunique de tissu ne put rien dire. Il jeta un dernier regard au colonel Eratan Laetarii et lui tourna le dos pour rassembler ses affaires et partir de ce camp.

    Sieben Raetan, aubergiste

    Une fois chassé de l’armée, il tenta de reprendre son ancien métier de lutteur. Ce qu’on lui proposa était à refuser d’office. Il put tout juste faire vigile dans un bordel, mais il ne tint même pas un mois entre le gros porc de propriétaire, et les rats d’égouts hilares qui venaient mater les chattes en chaleur. Au bout d’un mois, il sécha sa journée de travail. Le patron mécontent lui envoya une bande de voyous lui apprendre à vivre, et le soir, Sieben Raetan lui rapporta le corps d’un des hommes et le lui lanca à la figure. Cela calma le patron tout net.

    La seule autre place qu’on lui proposa fut celle d’un serveur et étonnamment, elle lui convint très bien. Avec sa carrure pas de problèmes de clients indélicats, et il était en même temps suffisamment sympathique pour attirer du monde. Son patron, à la recherche d’un homme pour le seconder accepta d’enseigner le minimum indispensable et nécessaire à la gestion d’une auberge. C’est comme ca que Sieben apprit à écrire, avec les résultats que l’on connaît. Quand il fut capable de remplir et de tenir un registre ca allait mieux, mais Sieben continua malgré tout à faire la majeure partie de sa gestion de tête.

    Il eut un jour envie d’avoir une auberge rien qu’à lui. Il demanda à son patron l’autorisation de partir, en hommes civilisés ils se mirent d’accord et Sieben partit avec un petit pécule, et emprunta suffisamment d’argent à d’anciens amis pour pouvoir contracter un prêt auprès d’un banquier, qui lui permit d’acheter une auberge. Les clients ne tardèrent pas à affluer.

    ***

    Sieben Raetan, à moitié amusé, regardait la scène se dérouler sous ses yeux. A l’autre bout de son auberge, une fille en armure de plates, qui devait faire dix ans de moins que lui était en train de chercher querelle à un ruffian qui devait faire deux fois son poids. C’était amusant de voir une teigne pareille tenir tête à un gros ours pareil. Le tout, c’était de bien guetter son moment et ne pas les laisser démolir l’auberge. Devant le comptoir, il y avait son petit serveur, qui arrondissait les fins de mois de sa famille en travaillant le soir chez Sieben.

    « Monsieur, vous intervenez pas ? »
    « Non pas encore, tu vas voir, ca va être rigolo. »


    Le ruffian agrippa la fille par le col, elle lui administra une gifle retentissante.

    « C’est bon tu peux aller servir l’arrière-salle. »
    « Mais… »
    « Maintenant. »


    Le petit garçon partit et Sieben retroussa ses manches en passant de l’autre côté du comptoir. Le ruffian avait dégainé son couteau, mais son bras n’était pas encore levé qu’il était déjà plié en deux avec un bon coup de pied entre les jambes… Sieben ne put qu’arriver et constater.

    « Permettez-moi de conclure votre petit échange… »

    Il prit la grosse brute par la peau du cou et par la ceinture, la traîna jusqu’à la porte et en un grand coup de pied, la balança dehors.

    La fille s’appelait Elenor Jagharii.

    L’incident les mis en contact, et Elenor devint au fil du temps une habituée de l’auberge. Elle avait pour curieuse habitude de boire comme une soularde, et de finir ses soirées dans un état très amusant, pour un observateur extérieur. Notamment en ce qui concernait sa tendance à le draguer lui. Au début il prit ca à la plaisanterie, les propos sous l’emprise de la boisson, il connaissait, et si tout ce que les ivrognes disaient était vrai, alors nous vivrions dans un monde où les baleines vertes circuleraient librement dans les airs… En général, il répondait sur le même ton. Mais les délires qui restent d’une cuite à l’autre, c’est plus rare. Le fait que ce soit systématique lui mit la puce à l’oreille et il commença à reconsidérer les choses. Elle n’était pas vilaine, c’était pas le problème, mais celui qui se coltinerait une femme comme celle-là devait être solide, et avoir une vie en dehors. Et puis, elle faisait partie de l’Armée…

    Il n’empêche, elle était bien drôle avec cette manie de déclencher des bagarres mémorables où Sieben lui-même devait sortir ses poings (ce qui calmait assez vite le jeu), et toutes ces nuits passées à décuver sur le plancher de son auberge.

    Un soir, il ferma son auberge, après avoir giclé les derniers qui traînaient. Dans un coin de la salle, Elenor et un compagnon de boisson avait roulé sous la table. Sieben n’y avait jamais fait attention, mais elle était très belle quand elle dormait… Sur une impulsion il décida de la coucher dans son lit, il surveillerait la caisse en bas… Il la prit dans ses bras puissants, et malgré son armure, la souleva. Il commença à gravir les escaliers lorsqu’Elenor se réveilla et s’aperçut qu’elle était entre ses bras. Le baiser devint alors presque évident…

    Ce soir là, comme les autres soirs qui suivirent, ni Sieben, ni Elenor ne dormirent en bas.


    Sieben Raetan Viesociale
  • Position face aux événements politiques
    Jusqu'à ce que ses hommes soient exécutés, il était un conservateur convaincu. De toute façon dans l'Armée, il est assez difficile de penser autrement. Mais depuis cet épisode où il a vu mourir les hommes qu'il s'était acharné à garder vivant, il rejette en bloc l'Armée, le Conseil et le Régent. Tous des traîtres, des gens qui ne savent pas commander.

    Il ne peut pas être rebelle car il a combattu ces même rebelles et les a combattus arme à la main. En revanche, il est persuadé que c'était mieux "avant". Avant désignant la période où le Gardan Edorta était en vie. Des rumeurs courrent sur sa résurrection? En attendant, il n'est pas présent dans Edor Adei, on ne peut guère y accorder de foi. Mais le jour où il se présentera sous les portes, Sieben Raetan risque fort de devenir un dissident bien plus actif.

    Dans tous les cas de figures, il préfère encore embrasser un conservateur que dire bonjour à un rebelle. Tous des menteurs, des traîtres.

  • Relations Sociales particulières
    Il est l'amant d'Elenor, cette relation sera à construire en rp, cependant comme je l'ai déjà dit, il est son ancre plus que sa chaufferette. Wink

    Ingam Llureyin: un de ses fournisseurs en vins forts, le père de Leyl Lleyerin.

    Eleni: Il est un de ses informateurs, d'assez longue date. Ces relations sont appellées à évoluer, et il se montre assez paternel avec Eleni.... [rp bientôt]

    Amarante Jagharii: Ce qui se rapproche le plus d'un "beau-père". Sieben sait que s'il a acquis la neutralité de la part du Vieux Lion, il n'a pas acquis non plus son approbation. Quel que sera la décision d'Amarante à propos d'Elenor, il s'y pliera, difficilement mais il réussira. En dehors de ses relations avec Elenor, Sieben Raetan aime et respecte ce commandant "à l'ancienne", tellement plus fiable que les Erathan Laetarii et associés...

  • Équipement et possessions

    Il est propriétaire d'une auberge et de tout le matériel qui va avec. Cet auberge a cinq chambres à l'étage. Au rez de chaussée, une petite salle d'eau qui contient tout ce qu'il faut pour nettoyer qqun, une cuisine minuscule qui permet de dépanner ceux qui auraient envie de manger en même temps que boire, mais qui n'a pas la prétention d'être un restaurant. Au sous sol, c'est la cave qui couvre toute la superficie de l'auberge. En guise de dépendance, une écurie pour accueillir les voyageurs, pareil, ca dépanne, mais ce n'est pas à l'origine destiné à accueillir un régiment de cavalerie.

    Il n'a gardé aucun souvenir de sa période dans l'armée, il n'a donc aucune arme chez lui, mais de toute façon, il n'a jamais été un bretteur et quand il se bat, c'est avec ses poings...

  • Animal de Compagnie
    Les piliers de bars qui sont les habitués de son auberge.

    Sieben Raetan Futur

  • Pistes de Développement pour votre personnage

    J'ai dans l'idée de faire de l'auberge de Sieben l'auberge la plus accueillante pour les Olarils, celle où on ne les regarde pas en reniflant. Il pourrait alors leur indiquer leur chemin dans la grande Edor Adei, leur faire un premier briefing sur la situation politique etc... voire loger certains d'entre eux.

    N'hésitez pas à réserver votre chambre^^ Si vous nouez des relations avec Elenor, il y a quelques chances que vous connaissiez Sieben, l'inverse étant aussi le cas naturellement.

    "L'auberge du ceste clouté" si vous voulez avoir un rp^^


Dernière édition par Sieben Raetan le Mer 9 Juin - 7:13, édité 4 fois
Revenir en haut Aller en bas
Mithridate Télaran
Olaril
Olaril
Mithridate Télaran


Nombre de messages : 328
Age : 38
Date d'inscription : 20/08/2009

.:: Le Carnet ::.
Âge du Personnage: 50 ans
Profession: Orfèvre
Positionnement : Révolutionnaire
Sieben Raetan Empty
MessageSujet: Re: Sieben Raetan   Sieben Raetan EmptyLun 5 Avr - 16:44

C'est bon monsieur !
Bienvenue à Edor Adeï, et faites bon accueil aux pauvres Olarils Wink.

FICHE VALIDÉE !
Revenir en haut Aller en bas
Sieben Raetan
Ilédor
Ilédor
Sieben Raetan


Nombre de messages : 107
Age : 33
Date d'inscription : 01/04/2010

.:: Le Carnet ::.
Âge du Personnage: 45 ans
Profession: Aubergiste
Positionnement : Dissident
Sieben Raetan Empty
MessageSujet: Re: Sieben Raetan   Sieben Raetan EmptyLun 5 Avr - 16:44

Je les accueillerais à bras ouverts!!

\o/
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Sieben Raetan Empty
MessageSujet: Re: Sieben Raetan   Sieben Raetan Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Sieben Raetan
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Les Tables d'Olaria :: Introduction à Olaria :: ♦ Les Carnets de Recensement :: ♦ Fiches validées :: Ilédors-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser