Représentants des Dieux [Kal'Berrik Filialanël]

Jetée à terre, et cela sans ménagement, comme un vulgaire déchet, Ebanelle mit du temps à se relever. Plus fatiguée qu'elle ne l'avait pensé après toutes ces épreuves, la vieille sorcière n'avait pas réagi aux propos du garde qui l'avait abandonné comme un animal.

« Tu resteras là en attendant ton jugement sorcière ! Ne tente rien, sinon nous n'hésiterons pas à te tuer ! Personne ne te regrettera ! Personne ! »

Il sortit, laissant l'Hirune en compagnie d'un lit de paille et d'une vieille gamelle vide. Observant la toile de tente, ou plutôt, ce vieux drap qui lui servait de tente, elle se sentit presque chez elle, dans sa petite chaume, seule, loin de tout. Elle ne l'avait quitté que depuis seulement quelques jours, mais la solitude lui manquait déjà. Elle n'était pas faite pour la vie en société, surtout pour une société d'imbécile qui ne comprenait pas l'importance de son message. La vieille, préférait largement célébrer Panpale dans l'intimité, ou avec des initiés, plutôt qu'autre chose. Pourtant, Ebanelle, savait qu'elle ne devait pas regretter son voyage en quête de civilisation : elle était venue ici dans l'espoir de faire entendre raison aux Olarils, mais ces derniers n'étaient pas encore prêt à recevoir son message. Jezabel avait peut-être raison, ils faillaient leur laisser le temps d'enterrer leur mort... Puis ils prendraient conscience du message de Panpale et de l'incompétence de Lysandre.

Passant sa tête à l'extérieur de sa prison, elle faillit la perdre lorsque l'épée du garde s'arrêta au niveau de sa nuque.

« Recule sorcière ! Ou je te coupe en deux ! »

Inutile de chercher à fuir... Du moins pour le moment. La nuit ne tarderait pas à tomber et après avoir repris des forces, Ebanelle tenterait de fuir discrètement. Sa priorité étant de retrouver Sorastrata pour qu'elles puissent finir leur petite conversation...

«Il paraît que tu as arrêté la vieille sorcière de la forêt ? Tu n'as pas peur que le malheur s'abatte sur toi ? »

Tendant l'oreille, Ebanelle écouta la conversation qui se déroulait au-dehors, l'avantage étant, que ces tentes de fortunes n'avaient aucune qualité d'isolation phonique. Seulement, la conversation ne représentait aucun réel intérêt pour l'Hirune : après avoir remis en question les facultés mentales d'Ebanelle, l'un d'entre eux fit référence à une poignée de fous qui désiraient partir ailleurs et ne pas reconstruire Arestim Dominae. Déçue par ces informations sans importances, Ebanelle s'assit sur son lit de paille. Le regard perdu dans le vide, elle allait rester là à attendre, soit que les gardes relâchent leur attention, soit un signe de Panpale...

- Ecartez-vous, ordonna simplement le Pontife, flanqué de deux de ses Gardes religieux.

Les deux Gardes semblèrent hésiter un instant, puis laissèrent passer Kal'Berrik. Il était le chef religieux, de surcroît accompagné par deux épées visiblement déterminées. Il adressa un signe à l'intention des deux hommes, qui se postèrent à proximité de la tente mais qui le laissèrent seul à l'intérieur. Les quatre Gardes s'affrontèrent du regard. Vanité pour un peuple qui nécessitait de la fraternité, de la compassion et du soutien en ces heures sombres. Ces hommes n'étaient pas ennemis, mais alliés, et pourtant, ils semblaient ne pas se comprendre. Kal'Berrik trouvait cet état de fait regrettable. Tout aurait été si simple si tous avaient adhéré simplement à la voie des Dieux.

Il fit face à la vieille sorcière, et regretta presque d'avoir pris sa décision. Il la trouva les yeux dans le vague, assise dans toute sa misérable condition. Toutefois, il était conscient qu'il avait fait le bon choix. Il y avait médité longuement, dès lors qu'il avait entreprit la rédaction De l'organisation du corps clérical, et était parvenu à la conclusion qu'il fallait un clergé pour Panpale. Lui-même ne pouvait pas se proclamer Voix du Dieu sournois, ç'aurait été un manque à gagner pour sa popularité, et il ne croyait pas en les bienfaits d'un tel acte pour sa politique d'opposition.
Et puis...

La vieille folle était une opposante à Lysandre virulente, et une fauteuse de trouble. La faire devenir la Voix de Panpale au sein du Culte lui faisait obtenir une arme à double tranchant: il neutralisait son danger direct en tant qu'elle était susceptible de causer un trouble au sein de son organisation et de ses plans, et en plus en faisait une propagatrice de désordre céritablement performant au sein du peuple Olaril.
Tout simplement, après les feux de la Gerax, il convenait d'accorder un crédit à la parole de Panpale au sein de la Religion. Pour ne pas que sa colère se manifeste plus fort encore. C'était une autre raison qui plaidait en la faveur de la folle d'Ebanelle.

Son rôle serait alors de ne plus faire sombrer dans l'oubli, volontaire et conscient de la part du peuple craintif, de Panpale, d'apaiser le Dieu par la prière, la poursuite des offrandes et la vénération telle qu'elle en était capable, de prononcer des avertissements à propos de sa colère, mais aussi de parler librement, ouvertement, sans être châtiée et en étant tout à fait légitimée par sa nomination: elle serait la seule à pouvoir parler contre Lysandre en tout impunité, de part sa condition de folie présumée.

Il était toutefois fort probable qu'une masse l'écoute. Cependant, sa parole parviendrait à gagner la cause des Olarils les plus niais et les plus simples, craintifs et ébranlés par les récents événements, qui n'avaient pas encore rejoint l'idéologie un poil plus modérée du Pontife.

Kal'Berrik avait rapidement appris ce qui venait d'arriver à Ebanelle, parce que la nouvelle de son agitation s'était très vite répandue au campement. L'urgence de la situation l'avait décidé à agir immédiatement, et à se rendre à ses côtés pour lui soumettre sa proposition.

Il s'appuya sur sa canne dorée et fixa la sorcière d'un oeil prudent. Fronçant les sourcils, il déclara d'une voix sèche:

- Bonsoir, Ebanelle.

Il se racla la gorge.

- Vous êtes dans une situation fort délicate. Vos actes violents vont vous conduire à jugement. Votre propre mère... Sorastrata... en est désolée, et je le conçois. C'est regrettable, délicat, et cela m'ennuie fortement.

Il esquissa un sourire à la fois complaît et forcé:

- Puis-je me permettre de vous en tirer ?

Seule, face à l'obscurité grandissante, Ebanelle commençait à avoir peur. Il y avait bien longtemps que ce sentiment ne l'avait pas envahi... Elle avait toujours été intouchable, mais ici, sur le terrain de Lysandre, elle craignait de plus en plus pour sa vie. Cette peur s'accentua lorsque son bourreau pénétra dans la tente de fortune. Il resta de marbre, à l'observer, dans un silence religieux. Il faisait sombre, mais la luminosité restante lui permit de distinguer les traits de l'homme qui se tenait devant elle. Ce qui la marqua le plus, fut les tatouages qui ornaient son visage. La religion, Ebanelle la connaissait, surtout ce qui se rapportait à Panpale. Il ne fallut pas énormément de temps à la vielle folle pour comprendre qui se trouvait devant elle. Les dires de cette personne, confirmèrent ses pensées, elle avait devant elle, le fameux Pontife... Dans ses derniers souvenirs de civilisation, Ebanelle n'avait pas l'impression d'avoir eu à faire à lui. En toute logique, il était devenu Pontife après la mort de son prédécesseur et celle-ci ne devait remonter qu'à une dizaine d'année, voir plus... Ebanelle n'en savait rien. Elle avait eu vent de son existence, certainement Jezabel lui avait parlé de lui un beau jour et de ces tatouages sur le visage. Un homme orgueilleux à ce qu'il paraissait...

Seulement, il lui parla de Sorastrata et une fois encore, le sang de la vielle ne fit qu'un tour. Sa mère désolée ? Foutaises. Lors de l'altercation précédente, Sorastrata avait pourtant donné l'impression de se soucier de son enfant. « Ne faites pas de mal à ma fille » ou « Ne touchez pas à ma fille », Ebanelle ne se souvenait pas de ses mots exacts... Mais ils ne représentaient rien pour elle. Comment Sorastrata pouvait prétendre être une mère après tout ce qui s'était passé ? Ebanelle avait fait les même erreurs, peut-être même en pire, avec Luminara, mais au moins, elle ne prétendait plus se soucier de son bien.

La dernière déclaration du Pontife la tira de ses songes. Il voulait la faire sortir d'ici ? Oui il en avait le pouvoir, mais pourquoi ferait-il cela ? Avait-il compris l'importance de son message et du rôle de Panpale dans ce cataclysme ? Ebanelle avait essayé de le faire passer au peuple sans même imaginer que les autorités, qu'elles soient politiques ou religieuses eurent accordé un peu d'attention à la vérité d'Ebanelle. Soit par orgueil ou simplement pour ne pas que celui-ci entrave leur route.

« Parle ! »

Les yeux fixés sur son interlocuteur et sur sa cane d'or, elle se demanda encore une fois, pourquoi il était venu jusqu'ici. La réponse paraissait pourtant évidente : Panpale lui envoyait un nouveau messager et le royaume du Dieu maudit sur terre était de plus en plus une évidence...

Le Pontife fut un instant étonné par la docilité - toutefois mesurée - d'Ebanelle.
Il inspira profondément, puis balaya l'espace restreint de la tente du regard. Il s'arrêta sur un tabouret branlant, à proximité de la couche de la vieille folle. le Pontife fit quelques pas jusqu'à lui, durant lesquels sa canna claqua sur le sol. Arrivé à sa hauteur, il le désigna du doigt:

- Puis-je ?

Il n'attendit pas de réponse et s'y installa. Elle était prisionnière, pas invitée. Il pouvait se permettre tout ce qu'il voulait. Il entrelaça ses doigts sur le dessus de sa canna dorée, en approcha son visage et plissa les yeux, fixant la femme d'un oeil inquisiteur. Elle était littéralement l'image même de la misère et de la folie. Ses haillons tâchés de sang étaient plaqués contre sa silhouette voûtée qui lui donnait un air archaïque qui n'était pas naturel.
Le Pontife fronça les sourcils. Sa voix suave s'éleva.

- Je ne vais pas y aller par quatre chemins. Vous, messagère du Dieu du revers, du mensonge, de la duperie et du verbe, vous savez que Lysandre est la cause de tous les maux qui se sont abbatus sur Arestim Dominae, et qui s'y abbateront de nouveaux si elle perdure à son poste.

Il marqua une pause rhétorique, certain que cette affirmation d'entrée suffirait à gagner l'intérêt de la sorcière.

- Mais certains pensent le contraire. Certains pensent que votre nièce peut remédirer au mal qu'elle a causé, se voilant la face en niant sa responsabilité. Ceux-là se sont écartés avec elle de la voie tracée par les Dieux. Ceux-là doivent être sauvés. Lysandre doit être châtiée. Peut-être-même que le châtiment est l'instrument du salut. Le châtiment des Dieux par la Gerax nous a montré en conséquence la voie de notre salut.

Il s'arrêta à nouveau, plongeant son regard d'or dans celui de la vieille.

- J'ai besoin de vous, Ebanelle. Vous, la Voix de Panpale.

Il esquissa un sourire, qui n'était pas forcé, cette fois.

- Vous êtes consciente que le Culte n'a pas encore de clergé de Panpale. Dès lors, vous savez où je souhaite en venir. En tant que je suis le Pontife, je peux façonner l'organisation du corps clérical à ma guise, en tout particulier en cette personne de crise. J'ai le pouvoir de vous tirer de ce mauvais pas, Lysandre ne pourra pas s'y opposer, pas maintenant, car elle n'en a pas le pouvoir.

Son sourire s'élargit.

- Vous pourrez prêcher la parole de Panpale en toute légitimité. Tous seront forcés de vous écouter, sans chercher à vous faire taire.

Il se redressa, s'enfonça dans son siège et laissa quelques secondes de silences, le temps que la vieille femme prenne conscience de l'opportunité qui s'offrait à elle. Soudain, son regard s'embrasa.

- Acceptez et je vous sors d'ici. Vos geôliers ne pourront pas s'y opposer, pas même par la force.

Il faisait référence à la présence de ses deux Gardes religieux, mais souhaitait laisser à Ebanelle le soin de découvrir leur existence d'elle-même, et de s'interroger sur la nature de son propos.
Kal'Berrik avançait ses pions.

Ebanelle aimait aller directement à l'essentiel. Que ce soit lors d'une discussion avec Jezabel ou d'un rituel en faveur de Panpale, l'Hirune ne s'embarrassait pas de formules inutiles ou de choses banales... L'essentiel et uniquement l'essentiel. Seulement, il n'en était visiblement pas de même pour son interlocuteur : celui-ci prenait son temps pour s'installer et commencer à présenter sa proposition. Le Pontife n'était pas prisonnier, c'était certainement cette différence qui faisait trouver à Ebanelle le temps long. Captive, une seule chose l'intéressait : comment allait-il la faire sortir d'ici ?

La vielle n'allait pas être déçue. Séduite dès les premiers mots du Pontife, elle comprit que sa théorie était la bonne, mais surtout, qu'elle n'était plus la seule à penser que Lysandre était la cause de tous les malheurs de ce monde. Si le clergé décidait de s'opposer à Lysandre, elle ne pourra rien faire... La religion, l'opium du peuple, restait la seule échappatoire, plausible, pour tous les misérables qui pleuraient leurs morts. Peu importe les soutiens que Lysandre pouvait recevoir, le peuple finira par réclamer vengeance, peu importe le temps que cela prendra. Surtout si le Pontife, s'engageait dans cette voix...

Écarquillant les yeux, elle resta sans voix devant son ultime proposition, celle de devenir le clergé officiel de Panpale... Ainsi, le Dieu maudit allait enfin avoir la reconnaissance qu'il méritait.

« Je suis heureuse de voir qu'il reste des gens intelligents... »

Fixant son interlocuteur, Ebanelle se demanda si Lysandre ne tenterait pas de s'opposer à la nomination de sa tante. Elle n'en avait pas le pouvoir, mais cette promotion ne serait certainement pas accueilli à coeur joie. Quant au peuple, il était trop immature pour comprendre le choix du Pontife et cela pourrait diminuer sa popularité, si elle existe. Seulement, Ebanelle ne voulait pas soulever cette question, elle risquait de se tirer une flèche dans le pied. Après tout, peu importe les conséquences, elles ne pouvaient pas être pires, pour elle, que le jugement des imbéciles, si elle restait prisonnière ici...

« Soit vous voulez renverser Lysandre, soit vous souhaitez lui prendre une part de son pouvoir... »

C'était une évidence.

« Mais elle reste aimée de son peuple... »

Marquant une pose, la vielle afficha un sourire malicieux.

« Alors, il faut donner au peuple quelqu'un d'autre à aimer... Mais je doute que vous ou moi puissions remplir cette fonction... »

Ebanelle était en train de prendre un risque, celui de voir s'envoler la proposition si alléchante qui s'offrait à elle. Mais elle ne devait pas oublier sa petite, ni la place qui lui revenait de droit...

« J'accepte ! Mais j'aimerais que tu me donnes le droit de proposer au peuple un substitut à Lysandre. Donnons lui la possibilité de se retrouver dans des paroles alléchantes et d'avoir confiance en une nouvelle personne, un messager des Dieux, qui prendrait la place de Lysandre dans le cœur du peuple. Elle serait un nouveau guide, elle incarnera la pureté et le respect de la religion. Pour cela tu lui dicterais sa conduite... Et le jour ou Lysandre tombera... Tu feras ce que tu souhaites... Qu'en penses-tu ? »

Kal'Berrik esquissa un sourire imperceptible lorsque la folle d'Ebanelle accepta sa proposition avec vraisemblablement une pointe d'intérêt non dissimulée. Toutefois, il se rembrunit de la même façon lorsqu'elle aborda ses objectifs probables. Il fronça les sourcils.

* Renverser Lysandre ou lui prendre une part de son pouvoir... Dans le seul et unique but de sauvegarder la foi Olarile et de mener le Vrai Peuple vers une lumière à laquelle il a tourné le dos. Ne te méprends pas, vieille folle. *

Ensuite, elle aborda un tout autre thème. Celui de l'image de Lysandre, de leur propre image, et de celle d'un individu x qu'elle semblait viser en toute connaissance de cause mais qui échappait à Kal'Berrik. Après tout, les méandres déments de l'esprit de son interlocutrice ne lui étaient pas forcément accessible.

Il ne savait pas à quoi elle songeait, ni même ce qu'elle préparait en entamant ce type de discours, aussi se contenta-t-il de réfléchir rapidement au problème et de répondre:

- Pour cela, nous verrons. Le vrai problème est Lysandre, et sa politique. Il ne s'agit pas de la priver de son pouvoir simplement pour ce simple fait, mais avant tout pour apporter le salut aux égarés. Il n'est pas encore trop tard.

Il soupira.

- Si nous nous mettons à comploter pour le pouvoir et lui seul, nous ne vaudrons pas plus qu'elle.

Un double discours. Kal'Berrik aussi était attiré par le pouvoir, il le savait bien.

- Bien, déclara-t-il après un temps.

Il se leva de son tabouret, fit signe à Ebanelle de le suivre et sortit de la tente. Les quatre Gardes étaient silencieux et se toisaient sans méfiance. Un bon point.

Il s'approcha de l'un des Gardes de Lysandre et désigna une Ebanelle qui sortait de la tente à sa suite. A ce moment, celui-ci porta la main à on pommeau. Mais avant qu'il n'ait eu le temps de dégainer, les deux Gardes religieux avaient déjà les épées aux clair.

Le Pontife apaisa les esprits d'un signe de la main, et dit:

- Du calme, du calme, messieurs. Cette femme est désormais sous ma responsabilité.

- Sauf votre respect, Pontife Filialanël, elle est amenée à répondre de ses actes devant Lysandre...

- Je le sais bien.

Les deux hommes se turent un instant. Le Pontife reprit:

- Pourtant, c'est celle qui, seule, peut appeler, louer et prier Panpale. Après ce qui s'est passé, nous ne pouvons plus nous contenter de faire abstraction de son pouvoir trompeur. Vous-même aves dû perdre de la famille dans cette catastrophe. Il s'agit désormais d'apaiser les Dieux. Tous les Dieux.

L'homme baissa la tête.

- Vous annoncerez à Lysandre qu'Ebanelle fera pénitence au sein du Culte, qu'il n'est plus nécessaire de la châtier. Vous lui annoncerez aussi qu'elle, la Voix de Panpale, répondra des agissements Olarils auprès de lui. Enfin, qu'elle ne peux pas si opposer. Ce serait une autre forme d'hérésie. Elle en a suffisamment fait.

Le garde semblait hésiter. Son compagnon vint à ses côtés, lam ain au pommeau lui aussi.
Kal'Berrik hocha la tête.

- Vous n'oseriez pas porter la main sur le Pontife.

* Ni sur ses Gardes. *

Quelques secondes s'écoulèrent, puis le Garde qui avait enfermé Ebanelle déclara:

- C'est bon, allez-y.

- Je vous en remercie. Venez, ma chère.

Il désigna à la sorcière la voix opposée, puis s'y engagea à ses côtés. les deux Gardes religieux fermèrent la marche.

[ Voilà... J'espère que ça te convitent. Je pense qu'on peut clore le sujet ici, étant donné que tout doit être bouclé avant demain =) ]

» Le Pays des Dieux
» Des Dieux et des Hommes