Les Tables d'Olaria
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Ergan Dialon
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Ergan Dialon


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MessageSujet: Et maintenant?   Et maintenant? EmptyMar 8 Déc - 21:22

Ergan Dialon boitait à travers le campement, laissant dans son sillage une odeur de fureur. Il essuyait ses larmes au fur et à mesure. Son teint s’était amélioré : il était passé du vert au gris. L’Administrateur sortait tout droit de chez le Pontife, où il s’était pris la plus grande déculottée de toute sa vie. Des regards inquiets fixaient l’Administrateur, se demandant parfois ce qui pouvait l’avoir mis dans un tel état.

Erthan Alagareth était en train de superviser la construction de nouvelles latrines et le passage à la chaux des précédentes. On chauffait le calcaire d’un côté tandis qu’on creusait une nouvelle tranchée de l’autre. Il était en train de noter les quantités de calcaires à encore apporter lorsque l’Administrateur lui plaqua sa main sur l’épaule sans aucune douceur et lui dit entre ses dents :


« Erthan deux choses à faire : Premièrement, tu confies ton travail à Orrin, deuxièmement, tu prends ma place cette après midi. J’étais censé inspecter l’hôpital. Bien compris ? »


Erthan Alagareth fut un peu choqué par le ton excessivement sec qu’employait son maître d’apprentissage. Il l’avait déjà vu contrarié, énervé, mais pas au bord de la crise de nerfs.


«Je… oui monsieur. Tout va bien ?»
« Fais ton boulot et t’occupe pas de moi veux tu ! »


Erthan Alagareth fut réellement désarçonné. D’habitude l’Administrateur était un maître patient, jamais un mot plus haut que l’autre. Ergan Dialon ne passa pas plus de temps avec son apprenti et se dirigea vers sa tente. Là encore, sur son passage, les gens préféraient s’écarter. Il écarta un pan de sa tente brutalement avec sa canne et y entra.

Fraya Dialon était en train de laver le petit Tiran, et Hermon était emmitouflé dans une serviette en train de sécher. Négligeant sa femme et ses fils, l’Administrateur alla vers un autre baquet d’eau et s’y plongea le visage une fois deux fois trois fois. Puis il se massa la figure avec vigueur. Fraya restait la brosse en l’air, interloquée devant l’état de son mari, tandis que ses fils le regardaient avec des yeux ronds. Ergan Dialon, le visage perlé de gouttes d’eau leur décocha un regard sévère et leur dit d’un ton rogue :


« Quoi ? »
« Qu’est ce que tu as Ergan ? »
« Ce qu’il y a ? Il y a que je viens de me faire humilier par cet ignoble Pontife, ce fils de… »
« ERGAN ! »
« Quoi Ergan ?! Tu n’étais pas là quand il m’a gentiment conseillé de ne pas m’occuper de ce qui me dépassait. Tu n’étais pas là quand il m’a traité de pantin, tu n’as pas vu non plus le sourire de mépris qu’avaient ses gardes en me raccompagnant à la sortie. Je t’assure qu’il y avait de quoi être furieux. Et crois moi ca va pas en rester là ! Je peux avoir une serviette ? »
« Il n’y a qu’une serviette, et elle est sur Hermon. »


L’Administrateur fit un geste impatient, reprit sa canne et se dirigea vers la sortie de la tente.


« Où vas-tu ? »
« Voir Lysandre. Crois moi ca va pas en rester là. »
« Avant que tu partes, je dois te dire quelque chose mon cher mari. »


Ergan Dialon stoppa net sa démarche. Lorsque Fraya utilisait le terme de « cher mari » ce n’était pas bon signe.


« Quand tu reviendras, je ne te laisserais pas entrer tant que tu ne seras pas capable d’être toi-même. Si tu es toujours aussi insupportable, ce sera moi qui te mettrai à la porte. Tu peux faire ce que tu veux de moi, mais les enfants ne méritent pas de vivre à côté d’un ours. Allez va ! »


L’intervention de sa femme fut le contrechoc qui permit à l’Administrateur de recouvrer le contrôle de soi même. Il aurait voulu s’excuser tout de suite, mais Fraya Dialon n’avait pas l’intention de l’écouter. L’Administrateur alla donc à la tente de Lysandre, sans parler davantage.

***


Il s’arrêta devant les pans des rabats de la tente. Il frappa de sa canne par terre, et s’annonca.


« Ergan Dialon, l’Administrateur, ma dame. »


Puis il entra dans la tente, bien décidé à rapporter tout l’incident et à demander à Lysandre justice et surtout à définir pour de bon les limites de son pouvoir. Du moins en avait il l’intention, car il changea assez vite d’avis en voyant que Lysandre Hirune n’était pas seule.

Arngrim Edorta était avec elle. Celui qui avait appelé les Olarils à l’exil immédiat. Ergan Dialon avait perdu de vue tous ces détails, mais n’avait pas encore entendu parler de concrétisation de ses projets. Si Arngrim Edorta était en train de discuter avec Lysandre, il était quasiment fatal que la conversation tournait autour de ces projets de départs. Ergan Dialon pria pour qu’ils ne se concrétisent pas. Tout d’un coup, ses petits accrochages avec le Pontife était passé au second plan.

« Je… ne vous dérange pas ? »

Mais que faisait exactement Arngrim Edorta avec Lysandre ?
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Lysandre Hirune
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MessageSujet: Re: Et maintenant?   Et maintenant? EmptySam 9 Jan - 14:00

Lysandre releva les yeux. Les pas arrivaient, elles savaient que c'était quelqu'un qui boitait, et lorsqu'elle eut à entendre la canne qui frappait sur le sol pour annoncer bientôt la venue de l'Administrateur, la Chasseresse eut un sourire, puis un regard envers Arngrim qui trahit son impatience.
Ils n'étaient pas allé le chercher avant... Parce qu'elle devait parler au frère de Laclaos, sans Mithra ni Luminara, seuls à seuls, avant toute chose. Ils s'étaient accordés sur la marche à suivre, puisqu'ils y avaient réfléchi séparément, il n'aurait pas été convenable de parler de voix différentes lors de la venue de Dialon. Il leur fallait être clairs. Précis. Une semaine passerait vite...

Lorsqu'il pénétra sous la large tente, l'Hirune ressentit de nouveau cette excitation de la Chasse, celle qui précédait les départs. Il était temps qu'elle l'accueille, et en avançant pour le saluer, ce fut en levant le bras pour lui serrer l'avant-bras qu'elle sentit son ventre tirer. Maudites entailles... Elles se refermaient mal... Et Lysandre espérait que les sutures tiendraient durant leur long Voyage. Elle espérait, d'ailleurs, qu'elles ne s'infecteraient pas...

« Entres, tu ne nous déranges pas, Ergan. » Affirma l'Hirune. C'était ainsi convenu : elle parlerait à l'Administrateur et Arngrim n'interviendrait que pour conclure.

« Permets-moi de te parler avant que tu n'en viennes au pourquoi de ta venue. » Mais il était évident qu'elle se permettrait naturellement, et sans besoin de son accord, de prendre la parole sans attendre. Ils n'avaient pas le temps en blabla inutiles, ni en politesses, bien qu'elle ne se montre pas discourtoise.

« Ergan, le Peuple Olaril n'a aucun avenir dans cette Vallée. Les pluies arrivent, les Dieux enverront les épidémies qui frappent d'habitude notre village au Printemps, comme chaque année... Il faut offrir aux Olarils un meilleur Campement. » Malgré la gravité des mots, elle avait appris à mesure qu'elle y songeait nuit et jour, à s'y faire, et à rendre son discours moins lourd. Moins pesant. Il coulait de source.

« Nous devons partir et trouver un meilleur endroit pour nous installer. Ici, il n'y a que la Mort et les Cendres. » Et avant qu'il n'ait eu le temps de la couper, Lysandre se dépêcha d'exposer leurs réflexions communes. « Nous ne pouvons emmener les blessés et les malades. Ce voyage risquerait de les achever. Nous n'aurons besoin que de deux Guérisseurs, les autres resteront ici. En attendant notre retour. » ... Si nous revenons vivants...
La Chasseresse avait toujours cette affreuse pensée lorsqu'elle articulait cette phrase.

« Nous devons passer la Gérax. Nous n'avons pas le choix, ou nous mourrons jusqu'au dernier ici. Tu as vu mieux que quiconque, l'humidité et le manque de nourriture ne guérit pas tous ces gens épuisés. Nous devons passer la Gérax. Un Télaran a trouvé un passage. C'est possible, Ergan. Mais nous avons besoin de toi. »

Il y avait tant à dire... Elle reprit son souffle et échangea un regard avec Arngrim.

« Tu auras tout pouvoir pour mettre en oeuvre le départ. Il y a cependant deux contraintes. » La Chasseresse leva son index vers le ciel et ses sourcils plissèrent devant la charge électrique de la douleur de son abdomen. « Nous avons une semaine avant le début des pluies. » Elle leva son majeur et ce fut son meton qui se redressa, devant la condition suivante.

« Tu nous accompagneras. Je te veux à mes côtés pour que notre voyage se passe bien. Pour que nous puissions revenir. »

Lysandre savait combien elle en demandait à Ergan. Depuis les Ires de la Gérax, il avait orchestré la survie du Campement, d'abord avec l'aide de Nydearin, ensuite avec elle-même. S'ils étaient encore vivants, et que les blessés respiraient encore, ils le lui devaient. Il travaillait sans moyen, dans des conditions absurdes... Mais pour que son œuvre ne soit pas réduite à néant avant la fin du Printemps, il devait encore les aider.

Il pourrait objecter, il pourrait ordonner ce qu'il voudra en matériel et en homme. Il aurait. Dans la mesure de ce qu'elle pouvait lui offrir. C'était certes peu, mais s'il réussissait, des promesses l'attendaient. Un Campement nouveau, bien positionné, de la nourriture et une toute nouvelle vie. Et un statut privilégié. Son bras-droit. Chargé de l'Administration de tout ce nouveau village...

« Je t'écoute. » L'Hirune ne doutait pas qu'il devait bouillir de mille questions. Malheureusement, ils n'auraient pas le temps de s'attarder... Mais Ergan connaissait maintenant les délais : ils seraient concis.
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MessageSujet: Re: Et maintenant?   Et maintenant? EmptySam 9 Jan - 15:32

Ergan Dialon redevint gris, et il chancela sur sa canne.

Départ ? C’était décidé ? C’était… oh non pas si vite, pas si brutalement ! Il y avait, il était, il fallait… La Panique obscurcit un moment son esprit. Cette même panique au moment de sauter dans le vide, celle qui vous empêche de respirer et vous cloue sur place. La foudre aurait pu tomber, il n’aurait pas cligné davantage des yeux.

Chez certains, la peur paralyse, chez d’autres elle stimule. Chez d’autres enfin, elle les rend volubiles. C’était le cas d’Ergan Dialon. La panique lui fit agiter sa langue dans des phrases sans suite, débitées à toute vitesse dans une voix trop perchée pour être la sienne. Il ne s’adressait à personne en particulier, il parlait pour lui-même, il fallait évacuer ce trop plein d’émotion.


« Partir ? Gérax ? Dans une semaine ? Oh non ! C’est pas possible ! Je ne sais même pas si on assez de graisse pour graisser les roues des chariots, d’ailleurs combien de chariots on a ? Quarante huit ou cinquante quatre ? Ah non ca c’est autre chose, c’est le nombre de porcs et de moutons restants. Et les bêtes de sommes ? Où je vais trouver les bêtes de sommes ? Alors, il y en a vingt deux têtes dans le secteur nord ouest du campement, mais on en a plus dans le secteur de l’étang où l’on peut compter… oooooh ! Et puis il faudra des sacs à dos, des outres, des rations, charger les valides comme des mulets, trouver une solution pour que je suive avec ma canne, alerter mes apprentis, les faire trimer comme jamais, avertir Fraya que je ne dormirai pas avec elle, suspendre tous les chantiers en cours, faire tourner un minimum le campement, réparer ce qui reste des chariots, rassembler des provisions de bois, penser aux moyens de couchage, embarquer des semences, et tout et tout et tout et je n’ai qu’une semaine pour le faiiiiire…. »

Le visage d’Ergan était à l’image de ses paroles : ses yeux allaient dans tous les sens et il tremblait comme une feuille. Lysandre était peut être habituée aux chasses et à cette improvisation permanent qu’était la traque, mais Ergan Dialon était quelqu’un de plus sédentaire, et dont le métier était de faire en sorte que chaque chose soit à sa place. Aussi un projet aussi monstrueux ne pouvait certainement pas le faire bondir de bonheur. Surtout si c’était lui qui devait prendre en charge la majeure partie technique de l’opération. Il devrait mobiliser ses apprentis, dormir suffisamment tout en se refusant le sommeil tant que ses objectifs ne seraient pas atteints, pressurer les gens et jouer un sale rôle auprès d’eux.

En un effort démesuré, Ergan Dialon se calma, fit un signe d’apaisement et se cacha quelques secondes le visage le temps de reprendre contenance. Il essuya ses yeux et put reprendre d’une voix mal assurée, mais d’un ton plus professionnel :


« Excusez moi pour ce spectacle Lysandre »

Il avait beau essayer, le tutoiement n’était pas naturel chez lui. Ca ne le dérangeait pas que Lysandre le tutoie, au contraire, ca le flattait, mais il n’arrivait pas à faire l’inverse.

« Nous… partons dans… une semaine pour la Gérax. Laissez-moi le temps de me faire à cette idée. »


Une grande respiration.


« Bon, autant vous dire que vous me demandez un exploit. Je vais m’y atteler, après tout, je suis l’Administrateur, et je suis obligé de venir avec vous : premièrement vous me le demandez, ensuite, j’ai trop peur de rester dans le même campement que le Pontife. »

Deuxième grande respiration et Ergan Dialon ferma les yeux un long moment en fronçant des sourcils. Une nouvelle fois, il était en train de définir et de classer les priorités à la vitesse d’un réflexe. Il se passa bien dix longues secondes silencieuses, où l’esprit de l’Administrateur calculait, prévoyait, se projetait, vérifiait, calibrait, classait. Il ouvrit la bouche en gardant les yeux fermés, toujours en réflexion :


« La première chose à faire, c’est que vous alliez annoncer tout ceci à tous les Olarils. Je ne pourrais pas travailler avant que vous ne l’ayez fait. Ce sera à vous, Lysandre, de présenter ce projet, ce sera à vous de les convaincre, ca ne me concerne absolument pas. Par contre, vous leur demanderez les choses suivantes :

  • Rassembler leurs bêtes de sommes, chevaux, bovins, près de l’ancien élevage du Sabot d’Or, il sera facile de retaper un enclos. Les rassembler toutes, si nous en avons en trop, ou que certaines ne sont pas en état d’assumer le voyage, nous les laisserons.
  • Leur faire déclarer leurs charrettes à bras, brouettes, chariots bâchés ou non, bref, tout ce qui peut être attelé. S’ils sont en mauvais état, qu’ils les laissent dans une aire à l’écart du campement, proche de la lisière de la forêt, il faudra approvisionner ce chantier en planches et en pièces de bois.
  • La vaisselle. Il faudra que chaque personne ait une écuelle et une outre ou un gobelet. Ce n’est pas le cas de tout le monde, nous serons peut être amené à centraliser puis redistribuer. »


Ergan Dialon avait retrouvé son aplomb, il était toujours les yeux fermés plongés dans ses calculs et agissaient en ce moment sans tenir compte de la différence de rang entre lui et Lysandre. Il ne fallait pas rater le début du projet, en un délai ridiculement court on n’aurait pas le temps de corriger le tir. Et si on faisait une seule erreur, elle se paierait en vie humaine, et ce serait sa faute à lui, de ne pas l’avoir prévu, ou bien d’avoir mal géré.

« Lysandre, vous leur direz également que dans leurs paquetages, il faudra avant tout prévoir des rations pour une journée au cas où ils s’éloigneraient du convoi, ainsi que la vaisselle, chaque personne emportera une certaine quantité de combustible, qui dit que nous aurons de quoi nous chauffer là haut ? Et il faudra que certains aient une tente sur le dos. Ensuite seulement ils pourront emporter des affaires personnelles. Le chargement par personne ne dépassera pas trente kilos par personne, en sachant que certains ne pourront de toute façon pas porter cette charge. Il n’empêche tout le monde devra porter quelque chose, même les enfants peuvent porter une ou deux bûches entre leurs bras. »

Ergan Dialon continua de réfléchir, complètement insensible à l’extérieur, son programme était sur le point d’être bouclé. Oubliée la panique, il commençait à voir clair et était de nouveau très professionnel.


« Voici là où j’aurais besoin d’hommes, et bien sûr vous devrez le dire, et les avertir qu’ils peuvent éventuellement travailler de nuit, en leur laissant la journée bien entendu :
  • Il me faudra des bûcherons mais surtout des charpentiers pour remettre les chariots en état. Nous allons autant que possible charger nos bagages sur ces chariots, alors nous devrons en réparer énormément. Pélégons bien sûr.
  • Il me faudra des éleveurs, des gens qui savent s’y prendre avec les animaux, demandez à une dizaine d’Astar de s’occuper du troupeau que l’on va rassembler du côté de l’enclos.
  • Il me faudra des tanneurs, pour fabriquer au plus vite des sacs ou mieux encore des sacs à dos. Fabriquer beaucoup et vite


Les autres devront s’occuper de leurs propres affaires ainsi que les affaires de ceux qui travailleront directement sous ma supervision. Une fois que tout cela sera fait et lancé, il restera à entretenir le mouvement, et surtout songer au convoi lui-même. Il faudra que je vous revoie, que ce soit vous ou vous, Arngrim. Puisque vous avez une idée de l’itinéraire vous me montrerez la carte, les terrains traversés, la difficulté du chemin, et nous devrons mettre en place un plan de convoi en tenant compte de diverses choses. Si il y a des éclaireurs à prévoir ce sera aussi pour plus tard. Disons dans quatre jours ? D’ici là, l’organisation du convoi devrait être suffisamment claire.

Ah oui, il me faudra un cheval aussi, je ne passerais pas la semaine si je dois courir aux quatre coins du campement. Un bourrin bien paisible. Je vais mobiliser mes apprentis, et je vais me débrouiller avec eux seulement, il est déjà suffisamment difficile de travailler en équipe, si des inconnus viennent nous aider, je ne maîtriserais plus rien. »


Ergan Dialon rouvrit les yeux, très fatigué par avance et vieilli de dix ans. Il avait fait cette étape là de son travail. Il avait transformé une idée folle en un projet prêt à être lancé. Il devait maintenant lancer le projet, ce qui prendrait une semaine point barre, et mener ce projet à bien, ce qui serait tout simplement titanesque. Faire ce que personne n’avait fait, n’avait osé, et c’était sur lui que c’était tombé. Chacun aurait sa part de mérite dans ce voyage. Chacun serait un pionnier. Lysandre resterait dans les mémoires comme le chef qui a mené le peuple Olaril vers l’au-delà. Arngrim comme le visionnaire qui a suggéré ce voyage stupide. Et Ergan, comme le technicien qui a concrétisé ce voyage absurde.


Lysandre était le chef, Ergan Dialon devait être la main du Chef, son technicien, son Administrateur
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