Les Tables d'Olaria
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 Le Réveil de Zeljar

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Zeljar Eleyrash
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Zeljar Eleyrash


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MessageSujet: Le Réveil de Zeljar   Le Réveil de Zeljar EmptySam 5 Déc - 18:36

L’intérieur de la tente était bercé par les lueurs vacillantes des lampes à huile, dont les ombres projetées sur la toile sale dansaient dans un rythme lancinant une farandole macabre. L’air était froid, le vent glacial du nord s’infiltrait par courants d’air dans une déchirure pour passer prendre les âmes fragiles des hommes entre la vie et la mort depuis des jours et des nuits, avant de s’enfuir avec elles par l’entrebaillement de la bâche qui faisait office d’issue. Dehors, devant, un feu de camp survivait péniblement au pied d’un olaril fatigué de ses veillées et de ses soins de fortune. Trop de fois ses efforts vains avaient dû s’avouer vaincus par les blessures profondes que la Gérax infligeait encore aux malades, à force d’infections des plaies, de fièvres éprouvantes et de cauchemars affreux. Les quintes de toux, les soudains cris de douleur nocturnes, les bruits de suffocation et les gémissements plaintifs avaient martelé ses espoirs jusqu’à les enterrer aussi profondément que les corps des victimes. Il prit une dernière rasade d’une outre d’eau douce pour achever un dîner frugal, et rentra au milieu des blessées pour s’allonger à même le sol, la tête reposée sur une couverture enroulée. Du dehors, à travers la bâche soulevée par le vent, les dernières lueurs de son feu de camp perçaient l’obscurité de la tente et venaient troubler l’immobilisme des paupières d’un petit garçon...

Derrière ses mèches rousses imbibées d’une sueur permanente, ses yeux répondaient aux appels chatoyants des flammes alors qu’il restait toujours plongé dans un sommeil agité. Dans ses songes, Zeljar voyait ce feu comme une immense fournaise qui l’embrasait de l’intérieur. Il courait, courait à travers une forêt de flammes rouge et or, sans fin. Et dans ce labyrinthe infernal dont les murs lui léchaient la peau, son corps se convulsait de douleur. Ses lèvres tremblaient, sa tête s’agitait frénétiquement comme si elle essayait de nier ce cauchemar revenu d’une mémoire trop réelle. Mais la course contre la fatalité continuait dans les limbes de son coma. Entre les volutes crépitantes, il lui sembla voir un couple de paysans qui s’éloignaient inexorablement de lui, main dans la main. A leurs côtés, un petit lapin blanc attira les mains du petit garçon comme un trésor attirerait un mendiant; Zeljar sentit son corps se jeter vers le petit animal sans qu’il ne puisse rien y faire, mais celui-ci s’enfuit en sautillant sous les flammèches mordantes de son rêve. Chaque pas qui l’approchait de son gibier semblait n’être qu’un vain effort, le petit roucain se sentait simplement flotter en l’air sur place. Puis un tourbillon le happa au sol brusquement et il lança un cri qui mourut en une série d’échos entêtants. Il se retrouva alors mordant la poussière, les mains prises dans un collet. Les fils s’animaient peu à peu et s’emmêlaient autour de ses petits poignets, alors qu’autour de lui, les flammes s’éteignaient peu à peu.

L’air semblait se colorer comme lors d’un crépuscule d’été, et la silhouette recourbée d’une vieille femme se dessina à contrejour. A ses pieds se dressait un loup noir qui retroussait ses babines et semblait grogner, mais aucun son ne parvenait plus aux oreilles de Zeljar. Son rêve était devenu silencieux. Les silhouettes restaient immobiles. Et pendant de longues seconds, les yeux du petit garcon étaient hypnotisés par cette silhouette matriarcale, jusqu’à ce qu’elle prononce son nom. « Zeljar »… Elle le répêta, encore et encore. Puis elle frappa un long baton au sol, apparu de nulle part. Elle le frappa encore, et le loup commençait à s’impatienter. Ses grognements se diffusaient peu à peu tout autour du jeune garçon. Et lorsque la vieille femme brandit une dernière fois sa canne pour heurter le sol, le morceau de bois sembla se liquéfier... Il en coulait des serpents noirs comme des ombres, et Zeljar s’aperçut que les fils du collet eux aussi avaient mué en un nid de couleuvres qui se glissaient maintenant le long de ses bras, se multipliaient jusqu’à le faire crouler sous leur poids. Sur sa paillasse trempée de sueur, le garçon transpirait à grosses gouttes, et éprouvait des difficultés à respirer. Son cœur s’emballait et des convulsions secouaient son petit corps fébrile… Il avait beau se secouer de toutes ses forces, la nuée de serpents le recouvrait, il ne voyait plus rien. Puis une voix retentit, la voix familière. Cette fermeté dans une voix aussi douce, c’était celle de Jézabel. « Panpale, laisse-le ! »… Et une flèche enflammée jaillit de nulle part et éclaira son rêve d’une lumière nouvelle. La silhouette recourbée de la vieille femme se recroquevilla comme si le tonnerre avait grondé juste au-dessus d’elle, et le loup s’aplatit au sol en gémissant. Les serpents tombèrent au sol un à un, et disparurent dans le néant.

C’est alors que le jeune garçon put se relever. Il était dans une cabane, assis au bord d’un lit. Dehors il faisait sombre, et les bruits familiers de la forêt témoignaient d’une nuit claire et sereine sous la lueur d’une pleine lune généreuse. La chaleur était plus douce ici, quelques braises incandescentes brûlaient timidement dans l’âtre d’une cheminée rudimentaire, et face à lui, deux femmes assises à une table se retournèrent en choeur. L’une d’entre elle était Ebanelle. Elle se pencha curieusement au-dessus de la table, on aurait dit qu’elle s’apprêtait à ramper comme un serpent jusqu’à Zeljar. L’astre nocturne éclairait son visage d’une lueur mystérieuse, mais elle resta muette. A côté d’elle, il crut reconnaître Jézabel, mais... son sommeil se crispa, il geint et rejeta sa couverture sur le côté comme pris d’une colère infantile. Puis il soupira, un soupir profond et fluide, calme. C’est seulement à cet instant que ses paupières tremblèrent un peu. Dans la cabane de ses songes, c’était Luminara qui tenait compagnie à Ebanelle. Lorsqu’elle vit que la vieille femme avait remarqué Zeljar, elle laissa échapper comme un hoquet de surprise et s’exclama. « Cache-toi ! »… Et les murs de la cabane se brisèrent comme un miroir que l’on aurait fracassé. L’image de cet étrange bâtisse éclata en une mosaïque de couleurs étincellantes, et le jeune roucain se sentit basculer en arrière. Il s’agita dans tous les sens en vain, mais quelque chose ou quelqu’un tentait de le maintenir. Il ouvrit alors grand les yeux, et découvrit la tente, sa couche de paille et les autres malades, dans une vision chaotique où il se débattait de toutes ses forces en tentant de démêler ses songes et la réalité en geignant...
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Eileen Télaran
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MessageSujet: Re: Le Réveil de Zeljar   Le Réveil de Zeljar EmptyMar 29 Déc - 23:39

Quand la jeune femme pénétra dans la tente, le spectacle qui s'offrit à elle lui brisa le cœur : Sur de nombreux lits étaient étendus des personnes de tous ages au teint blafard et où l'on voyait la sueur perlait sur les fronts. Tout comme elle, ils portaient des vêtements salis par les cendres et les nombreuses chutes lors de leurs fuites d’Arestim. Elle jeta un coup d’œil à sa propre robe : déchiré en bas elle était tachée à plusieurs endroits par de la terre. L'odeur qui se dégageait de cette tente était la même que celle qui régnait sur le campement des Olarils. Une odeur de sang séché, de désespoir et de mort. Mais l'on ne la sentait plus. On s'y était habitué et c'était peut être ça le pire. Les lampes à huile offraient une lumière qui lui sembla sinistre, il faisait froid aussi. A cause du vent du nord.
Et c'etait là qu'on avait dit à Eileen de se rendre : dans une tente où plusieurs blessés étaient allongés sur des lits de fortune. Elle avait voulu se rendre utile et aider au maximum la communauté mais maintenant qu'elle y était-elle ne savait pas trop à quoi son aide se résumerait. Tout d'abord, elle n'avait aucune notion de "médecine" n'y d'herbologie, tout son savoir résidait dans les pierres et elle n'en connaissait aucunes qui put guérir des blessures. Bien surs certains anciens disaient que certaines pierres avaient des vertus curatives, mais elle n'avait jamais prêté grande attention à se qu'ils avaient dit à ce sujet. Et désormais elle se sentait bien sotte de ne pas avoir écouté ces leçons. Le désespoir de ne pas pouvoir aider submergea la jeune femme. Mais elle n'avait pas le choix et puis, peut être pourrait-elle servir de soutien moral à une quelconque personne qui viendrait de se réveiller et qui serait déboussoler.

Aussi elle entrepris de chercher des personnes répondant à ces critères. Elle sentait bien qu'elle était une gêne pour ceux qui pansaient les plaies mais elle ne voulait pas renoncer, si elle pouvait être utile et bien elle le serrait ! Sa nature optimiste repris le dessus et un sourire se dessina sur ses lèvres : Si l'homme qu'elle avait vu l'avait envoyée là, malgré son manque total de connaissance médicale c'était qu'il y avait une raison ! Peut être fallait-il identifier les personnes à leurs réveille ? Ou bien pouvait-elle apportait de la nourriture si quelqu'un avait faim ! Cependant, pour compliquer la chose, son petit frère avait insisté pour la suivre, et malgré ses refus le petit avait profité de son manque d'autorité pour venir avec elle malgré tout. Aussi jouait-il dans ses jambes ou courait un peu partout voir les" zens qui font la sieste" comme il disait. Eileen le regardait avec désapprobation essayant maintes fois de le ramener à elle. " Ce n'est pas un endroit où un enfant devrait s'amuser... Il devrait jouer près de sa maison sous l'œil de ses parents..." songea t-elle tristement. Elle le saisit par le col quand il repassa devant elle et le prit dans ses bras. Elle déambula, avec son petit "paquet" en bras, dans la tente souriant aux personnes qui se réveillaient en sursaut avant de se rendormir immédiatement.

Après un bon quart d'heure, elle remarqua une tignasse rousse. Elle s'approcha de la personne et découvrit un enfant d'une dizaine d'années. Il remuait dans son sommeil, et malgré sa mauvaise mine il semblait qu'il ne soit pas en très mauvais "état".Elle songea avec tristesse que Sician, son frère cadet, avait le même age. Mais cet enfant ne ressemblait pas à son défunt frère, d'abord par sa chevelure et puis ensuite par ses traits. Sician avait les cheveux châtains clairs et les traits "carrés". Elle souhaita d'un coup tout le bonheur du monde à cet inconnu. Ce fut pendant sa contemplation qu'il se mit a gesticuler. Reposant Liam au sol, elle saisit les bras du jeune garçon, faisant en sorte qu'il ne bouge pas trop. Et puis soudain, il ouvrit les yeux, des yeux bleu très clairs. Elle décida, qu'elle pouvait désormais le lâcher, jugeant qu'il ne s'agiterait plus maintenant qu'il était réveillé.

- Bonjour. Finit-elle par dire voyant qu'il ne se rendormait pas.- Je m'appelle Eileen Télaran.

" Il doit sûrement avoir une famille, il faudrait qu'il me dise son nom, que l'on sache s’il y a des survivants ou s’il fait partis des orphelins" pensa t-elle. " Foutue Gérax ! Elle n’aurait pas put rester endormie ? Cela l'amuse de nous voir en si mauvais état ? Ou alors elle s'est tout simplement réveillai un matin en se disant : Tiens sa faisait longtemps que je n'avais pas envoyé un fléau sur le monde ! Faudrait ptetre que je m'y remette !" Oui, malgré l'optimisme de la jeune femme, cette dernière était en colère contre le volcan de lui avoir enlevé les siens. Il ne lui restait désormais que Liam, et savoir que cela pouvait être le cas d'un bon nombre d'Olaril la faisait bouillonner. Mais de l'intérieur. Eileen ne se mettait jamais en colère ou presque, gardant ses sentiments au fond d'elle. En apparence elle offrait souvent un sourire chaleureux, comme elle le faisait en ce moment même. Elle avait compris il y a de cela bien longtemps, qu'un sourire n'était pas bien cher mais apportait beaucoup.
Son petit frère revint vers elle. Il la regarda de ses grands yeux verts puis lui sourit. Il pointa ensuite du doigt le jeune garçon mais avant qu'elle ne put faire autre chose qu'un claquement de la langue il lui dit tout excité :

- Regarde ! Lui il dort plus !
Puis il se retourna vers le jeune garçon et se présenta à lui : - Ze m'appelle Liam, et elle c'est ma grande zoeur !
Le zozotement et la jovialité du petit fit sourire encore plus la Télaran, qui fit signe à son frère de monter sur ses genoux. Celui ci s’exécuta et joua avec une des mèches de cheveux noirs de sa grande sœur qui lui caressait elle-même ses boucles brunes.
- Si tu as faim je peux aller te chercher quelques choses pour manger. Offrit-elle au rouquin qui était allongé.
Apres être resté dans un état tel, il devait peut être avoir faim. Ou peut être était-il fatigué. Eileen n’en savait rien, car elle n’avait pas eut la malchance d’être assommé ou de tomber dans un coma, elle avait juste attendu la fin de la fureur du volcan, son petit frère dans les bras, priant Hégoa de les protéger.
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Zeljar Eleyrash
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MessageSujet: Re: Le Réveil de Zeljar   Le Réveil de Zeljar EmptyMer 6 Jan - 13:13

Un dernier hoquet de surprise, et Zeljar revenait à la réalité. Ses yeux étaient encore empreints de panique, mais lorsqu’il sentit la pression qui le maintenait se relâcher, il se calma doucement. Allongé sur sa couche, il se frotta d’abord les paupières avec ses petits poings, lesquelles rougirent un peu. Son air était encore un peu ahuri, et il restait muet, soupirant bizarrement. Il lui fallut encore quelques instants pour reprendre un peu plus de poil de la bête, et finalement soulever un peu son torse, simplement, appuyé sur ses coudes pour regarder la jeune femme qui s’était approchée à son chevet. Et enfin il brisa son silence.

"Bonjour… Eileen ?"

Elle était assez jeune et frêle, mais le petit bonhomme la voyait comme une grande et svelte adulte. Elle lui rappelait les chasseresses du foyer des Hirune, bien qu’elle soit d’une autre famille. Il la contempla encore de longues secondes avec cet air mal réveillé. Il passait souvent sa main dans ses cheveux trempés de sueur, et se tortillait sur sa paillasse non moins humide. S’extirpant ainsi de sa torpeur éprouvante, il toussotait par intermittence.

Eileen avait un air particulier, avec cette mèche qui scindait son visage en deux. Son regard narquois lui donnait toutefois un charisme certain, bien moins dur que celui d’une chasseresse ou d’une matriarche comme Sorastrata ou… Ebanelle. Le petit garçon sentit d’elle la même aura que celle de sa tante, Luminara, à la différence que la jeune femme qui lui faisait face était habillée beaucoup plus sagement que la danseuse. Songeusement, il balaya la tente du regard. Derrière Eileen, et tout autour, des malades et des blessés luttaient pour ne pas succomber et rester parmi les vivants ; d’autres, conscients, se penchaient sur leurs propres blessures le temps d’un réveil éphémère, avant de replonger dans une léthargie éprouvante. L’odeur était dure, les voix émouvantes, surtout pour le petit bonhomme. Il fronça les sourcils, jusqu’à ce qu’il aperçoive cet autre jeune garçon qui s’approchait avec curiosité. A ce moment, on aurait presque pu voir un sourire en coin apparaître furtivement sur les lèvres de Zeljar. Son regard s’était éclairci, et il l’accompagna des yeux alors que le petit se rapprochait d’Eileen. La vision lui rappela sa mère adoptive.

"Je m’appelle Zeljar..."

Bizarrement, il n’arriva pas à dire "Hirune". Quelque chose le bloquait intérieurement, mais il n’en avait pas conscience. Pas encore.

"Ma maman c’est Jézabel, Jézabel Hirune. Je…"

Il hocha la tête négativement, portant la main à son ventre. La douleur se lisait sur son visage.

"Je n’ai pas très faim, merci. On est où?"

Dehors, les bruits de préparatifs de ceux qui quittaient le campement s’entendaient même à cette heure. Zeljar n’avait pas conscience que le village était détruit. La dernière fois qu’il avait eu les yeux ouverts, il se baladait dans le village... et puis plus rien. Juste des rêves, des cauchemars. Il n’avait pas conscience de l’ampleur de ce qui était arrivé. Il ne savait pas à quel point il était chanceux d’être là, ni ce qu’il était advenu de ses amis et de sa famille. Il avait l’impression d’avoir dormi et de se réveiller la nuit suivante. Cela lui était déjà arrivé il y a longtemps, cette expérience. Même s’il ne savait pas ce qui se passait, il comprenait inconsciemment qu’il y avait un problème. Pas seulement à cause de ces blesses qui les entouraient, mais que le destin avait frappé sa famille, comme la dernière fois...

"Pa… ? Maman… Elle est où ma Maman?..."

La panique se lisait tout à coup à nouveau dans ses yeux. Il regarda le petit et sa grande sœur, priant pour que ce frisson qui lui traversait le dos n’était pas le début d’une seconde épreuve dans sa vie.
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