Les Tables d'Olaria
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 La Convocation

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Kal'Berrik Filialanël
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Kal'Berrik Filialanël


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MessageSujet: La Convocation   La Convocation EmptySam 24 Oct - 12:34

Kal'Berrik était assis sur son fauteuil de fortune, devant ce qui lui servait de table mais qui n'était en réalité qu'un bricolage de circonstance, et qui ne résisterait pas un ébranlement trop violent.
Le Pontife avait connu des jours plus fastes.

Devant lui était posé un parchemin , ainsi qu'une plume gorgée d'encre noire. L'intitulé, " De l'organisation du corps clérical ", était écrit maladroitement, et il avait dû faire preuve de génie pour trouver les lettres correspondant aux mots qu'il avait à l'esprit. Il s'était dit que la suite de son texte serait nettement plus basique. Il ne souhaitait pas perdre son temps dans une grande rhétorique impressionante, qui était davantage du domaine de l'oral, et, par ailleurs, pour ce qu'il avait à écrire, ce serait complètement superflu.
Cependant, poser, pour la première fois de l'Histoire olarile, les fondements d'un organisme qu'il jugeait à part, indépendant du Chef et ne relevant que des Dieux, était à ses yeux capital. Il se devait de le faire pour les générations futures. Pour que tous sachent que le Pontife Filialanël avait pour seule et unique ambition de restaurer la place qui était dûe aux Dieux. Celle de la prédominance.
Peut-être même demanderait-il à Lysandre d'avoir accès aux Tables d'Olaria et d'y inscrire ce qu'il jugerait bon d'inscrire.
Après tout, si Lysandre était le chef Temporel, Kal'Berrik était, lui, le chef Spirituel. Il estimait qu'il avait une valeur supérieure. Il était l'intermédiaire des Dieux. Elle ne pourrait pas refuser. Ou alors, elle ferait à nouveau preuve d'hérésie.

Il soupira, et contempla le hiboux sur son perchoir. Il dormait. Peut-être que s'il avait fait attention au fait que son animal de compagnie s'était enfui en ayant pressenti la catastrophe, il aurait pu sauver plus d'Olarils. Peut-être. Mais les Dieux en avaient voulu autrement. Les Dieux avaient force de vérité. Il ne pouvait pas penser qu'il aurait pu en être autrement. Il n'avait pas à juger les Dieux, mais il devait agir en leur nom, pour eux. Il était leur main droite.
Or, la catastrophe n'était autre que le signe qui indiquait que les Dieux rejetaient Lysandre, et la punissaient pour ses écarts et ses travers. A présent, c'était à lui de jouer, c'était sa Mission.

Le premier problème à régler résidait dans la seule personne de Nydearin Hirune. Le Pontife n'avait pu qu'admirer la détermination et sa présence d'esprit du Grand prêtre d'Hésione lorsqu'il avait agi avec sang froid et rapidité. L'installation du camp, l'organisation des recherches des survivants, la fuite elle-même... Nydearin avait été un leader compétent.
Mais là était tout le problème. Etait-il un chef, ou un homme de religion ? Jusqu'où allait sa loyauté envers les Dieux ? Quand commençait donc sa fidèlité envers Lysandre, son épouse, et où s'arrêtait-elle ? Prévalait-elle sur sa vocation divine ?
Il le savait loyal à sa femme, et cela le dérangeait dans ses projets. Un clercs d'une telle valeur et d'une telle importance qui était à la solde de Lysandre n'était pas un exemple à montrer aux fidèles. Lysandre s'était écartée de l'enseignement des Dieux. Aucun religieux ne pouvait donc l'approuver et l'appuyer.

Kal'Berrik devait être fixé. C'est pourquoi il avait convoqué le Grand Prêtre l'après-midi même.

Il n'avait jamais réellement pu cerner l'individu, le jugeant oscillant entre sincérité et hypocrisie. L'entretien qui allait suivre était donc essentiel.

Il n'aimait pas l'idée de devoir radier un membre de son Ordre. Il ne l'avait jamais fait. Mais s'il le jugeait nécessaire, il n'hésiterait pas. L'acte serait peut-être jugé extrême par les Olarils, et peut-être signerait-il le début des hostilités entre le chef du Spirituel et le chef du Temporel. Mais de toute façon, Kal'Berrik comptait couler Lysandre. Il voulait la voir tomber. Elle n'était pas digne d'être chef. Laclaos avait signé sa dernière impertinence en la nommant comme successeur à la place d'un de ses fils - fils qui étaient tous décédés, hormis Kiriel et Killian. Il imaginait la douleur de Mithra Edorta. Lui-même avait été frappé par ce sentiment sournois et terriblement paralysant qu'était le chagrin. Hormis Ursul, il était le dernier membre de sa famille.
Cependant, il était d'une autre nature que Mithra. Lui, était homme des Dieux, avait la Foi pour l'aider à surmonter la perte de ses proches. Le chagrin passé, il avait immédiatement repris ses fonctions, et entreprit de mener à bien la Mission divine qui lui avait été confiée.

Toutefois, il ne serait probablement pas nécessaire de radier Nydearin. Au contraire, et c'était la solution la plus plausible, il pourrait s'en servir pour mener à bien ses projets. Dans un premier temps, il lui assignerait un rôle de messager des Dieux auprès de Lysandre. Il savait que le Grand Prêtre ne lui désobéirait pas. Il avait confiance en sa Foi. Il n'avait cependant pas confiance en son épouse.

Kal'Berrik tourna la tête vers l'entrée de sa tente. Il avait entendu du mouvement à l'extérieur.
Un prêtre fraîchement nominé entra, et s'inclina. Puis il déclara:


- Nydearin Hirune est arrivé, seigneur Pontifical.

- Bien, faites-le entrer.

Le prêtre disparut alors à l'extérieur.
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MessageSujet: Re: La Convocation   La Convocation EmptyLun 26 Oct - 1:14

L'aube, dans les temps qui courent c'est un instant si agréable, rien, pas un chat dans le campement, le calme plat, les réfugiés dorment, plongés pour la plupart dans des songes néfastes, les quelques guérisseurs éveillés ne se préoccupe que des blessés. Un moment qu'il passe seul, seul devant l'autel de fortune dédié à Hésione. Il danse, Yatagan à la main, un rituel qui lui fut transmis par le passé, une célébration qu'il maintient. Elle l'observe et pourtant ne dira pas mot, de cela il en est certain. Les Dieux ont choisis de se taire... Dans quel but ? Qui vivra verra. Lui ne peut remonter en arrière, lui-même n'avait pas prévu cet état de fait. Hésione avait-elle prévu que ce qui fut arriverait ? Probable, fort probable, sans doute savait-elle, alors qu'il avait été choisi pour succéder à la précédente Maîtresse du clergé d'Hésione, qu'il finirait par cesser sa comédie en public. Sans doute les erreurs de Lysandre – et les siennes par la même occasion – avaient-elles été prévu bien avant qu'ils ne naissent.
Des pas, quelque chose s'approche, la lame s'arrête devant le cou d'un individu, un prêtre, il le fixe des yeux. Le jeune prêtre tremble, il a eu peur pour sa vie, il a cru ne plus avoir l'occasion de voir la nuit tomber.

La lame rentre dans le fourreau, lentement le prêtre reprend de la consistance alors que le Grand Prêtre le fixe d'un regard neutre, accompagné d'une expression sévère. Cet imbécile l'a sortit de son rituel, il s'est introduit dans la pratique d'un art qui lui fut transmis par son prédécesseur...

« Son Altesse Pontifical vous convoque, vous devrez être dans sa tente cet après-midi »

Son Altesse Pontifical par ci, Seigneur Pontifical par là... Un insecte se mettrait-il sur sa route ? Il le saura bien assez tôt...

« J'y serai, dès cet après-midi. A présent retirez-vous ! »

Le Grand Prêtre a fait preuve d'une autorité que seul ses subordonnés avaient, avant la catastrophe, eu l'occasion de voir, et ce, uniquement dans l'Aile du Mausolée réservée au Clergé d'Hésione. Et le jeune prêtre ne demande pas son reste, il part comme il est venu. Tout comme le Grand Prêtre d'Hésione d'ailleurs, gérer ce campement n'est pas exactement de tout repos, bien loin de là même. Aucun repos, une journée bien rempli et tant de choses à planifier, ça peut semblé facile, jusque là il s'est bien débrouillé. Mais qui sait exactement ce qui l'attend ? S'il établit des plans en sa tête il n'en a encore fait part à personne, sinon à Ergan Dialon, et encore, l'Hirune prend soin de garder certaines choses confidentielles.
A présent voilà que le Pontife veut mettre son grain de sel dans ses affaires, que lui veut-il exactement ? Quelles sont ses intentions ? Sans doute n'y a-t-il d'autre moyen de le savoir qu'en allant à sa rencontre ? Et qui est-il d'ailleurs ? Il s'est toujours montré comme quelqu'un de posé, de peu bavard, faisant pourtant preuve d'un certain charisme et ayant probablement ses propres opinions.

* Il est nécessaire que j'y aille pour savoir de quoi il en retourne. Que me veut-il, comment appréhende-t-il l'avenir des Olarils... S'il se révèle sous un autre jour... Il faudra que je l'inclue dans mes plans... *

Première action de la journée, superviser les soins aux blessés, aider à la préparation des onguents, il se trouve finalement plus sur le terrain qu'on n'aurait pu l'attendre, le plus dur sans doute étant de constater la disparition d'Olarils, lui-même est en deuil, sa belle-mère est morte... Pire encore, sa soeur adorée n'est plus de ce monde...
Il ne peut cependant se permettre de ne montrer aucun sentiment à l'extérieur, il se doit d'être tel un Roc, imperturbable, les solutions apparaissent en son crâne et la journée avance...


L'après-midi venue il se dirigea vers la tente, accompagné de Ruryr, l'animal à demi-sauvage qu'il avait recueuilli des années auparavant, et fut accueuillit par un prêtre. Pas un mot, il ne dit rien, son regard se perdit sur l'individu pénétrant dans la tente pour signaler la présence du Grand Prêtre, à peine le Pontife avait-il demandé à son subordonné de le faire entrer que le Grand Prêtre soulevait déjà un pan de la tente, s'invitant avec son compagnon de route dans les « appartements privés » du Pontife – qui pu croiser le regard jaune or de l'animal du Grand Prêtre d'Hésione, il y aurait presque quelque chose de mystique dans cette double apparition.
L'Hirune est vêtu en toute simplicité, une tunique grisâtre, usagée, propice à l'action sur le terrain ainsi que d'une fourrure d'ours, celle-ci plus propice à mener, fourrure qu'il posa sur un fauteuil usagé. Révélant par le même occasion son bras gauche, encore enserré dans des bandages, tous avaient souffert, lui le premier. Il y a cependant une différence, tous ne peuvent se permettre de se morfondre sur le sort, lui n'est pas de ceux à rester dans le passé, lui préfère clairement aller de l'avant. Il est parfaitement conscient que la faiblesse de sa femme amènera une opposition malsaine, révèlera certaines personnes qui jusqu'à là étaient restées dans l'ombre... Celui-ci ferait-il partie de ses futurs ennemis ? Il le saurait bien assez vite...
Le subordonné croisant le regard du Grand Prêtre d'Hésione considéra qu'il était préférable de prendre congé. Nydearin posa son regard sur son « supérieur », il est à noter qu'il ne le considère pas comme un supérieur hiérarchique, il ne fait pas partie du clergé d'Hésione, il n'a donc aucune autorité sur celui-ci selon le Grand Prêtre. L'Hirune prit place face à Kal'Berrik, l'animal s'allongea à côté du fauteuil usagé qu'avait pris son « Maître », tous sens en éveil, conscient de la tension actuellement en place dans ce lieu restreint. Il s'agissait de jouer avec finesse, pour autant il n'y aurait nul sourire, nul signe d'affection. Il prit la parole le premier, sans montrer la moindre considération pour son interlocuteur, nulle considération, certes, mais nulle hostilité non plus.

« Vous m'avez demandé... Peut-être m'expliquerez-vous la raison de ma présence en ces lieux Pontife Filialanël... »

C'est sous un nouveau jour qu'il apparaît devant le Pontife, on aurait pu attendre un sourire béat de sa part, on aurait pu attendre un idiot, on aurait pu attendre du respect envers un supérieur mais sa voix, si elle neutre, est accompagnée d'une expression autoritaire, expression inhabituelle si l'on n'a pas eu l'occasion de fréquenter la sphère privée du clergé d'Hésione. Quant au titre employé s'il est poli n'a rien de particulièrement valorisant.
L'Hirune fixe ses yeux dans ceux du Pontife, tâchant de déceler une faille, attendant une réponse concise.
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MessageSujet: Re: La Convocation   La Convocation EmptyLun 26 Oct - 18:34

Silencieux, Kal'Berrik avait observé le Grand Prête d'Hésione faire son entrée. La scène avait été pour le moins théatrâle, et il n'était pas venu seul, mais accompagné de la fidèle bête qui répondait au nom de Ruryr. Tentative d'intimidation ? Hasard infructueux ? Volonté subversive d'instaurer une distance entre les deux hommes ? Le Pontife ne tarda pas à trouver les réponses.

En tout cas, cela ne l'impressionait pas le moins du monde.

De manière presque désinvolte, celui qui se prenait pour le Chef de ce qui restait du village s'était installé sur son siège, avait fixé le regard de Kal'Berrik, et ce fut dans un ton étonnemment monocorde qu'il avait entammé la discussion. Impassible, le Pontife n'avait pu que constater le changement d'attitude. La dernière fois qu'ils s'étaient parlés en tête à tête, l'individu avait été nettement plus dual. D'une part il s'était présenté obéissant et loyal, d'autre part, avait agi d'une manière si courtoise qu'elle avait relevé de l'hypocrisie.
Tout ce masque était tombé, le rideau avec, et, pour parachever le tableau, l'illusion du spectacle était retombée. C'était un autre homme qui se présentait devant lui. Un homme qui n'avait pas daigné lui adressé la moindre politesse.
Il concevait que les temps étaient durs. Mais il restait le chef religieux, et, s'il ne s'étonnait pas de ne pas avoir eu droit à quelques courbettes, il lui partu clair et évident que le mari de Lysandre n'éprouvait pas la moindre sympathie pour lui.
Tant mieux, cela allait faciliter les choses.


- Bonjour, Grand Prêtre, déclara-t-il tout d'abord simplement, afin de marquer le coup et de signifier à son interlocuteur qu'il avait été effronté, et qu'il lui devait le respect.

Il n'hésita pas à répondre à la fixité de son regard, patientant pendant quelques secondes avant de reprendre la parole, toujours sans le lâcher des yeux.

- Avant tout, je me permet de féliciter votre habileté ainsi que la célérité avec laquelle vous avez réagi lors de la catastrophe. Vous avez correctement suppléé Lysandre, et le résultat est bon.

Il marqua un temps de pause. Non pas parce qu'il cherchait ses mots, au contraire. C'était une pause rhétorique. Un exercice dialectique qu'il maîtrisait bien. Mieux que quiconque.

- A présent, il s'agit de savoir comment vous voyez le déroulement des événements. Votre épouse va se rétablir, et quand ce sera le cas, vous devrez vous retirer. Vous retournerez dans l'ombre dans laquelle vous avez toujours été.

Un léger sourire apparut sur le coin de ses lèvres. Son ton était suave et doux. Il n'y avait pas une once d'animosité sa voix.

- En tant que représentant des Dieux, il est de mon devoir de dénoncer la responsabilité de Lysandre dans les événements récents.

L'information était tombée ocmme un coup de massue, rompant le rythme lent et rassurant qu'il avait établi. Il ne laissa pas le temps à son interlocuteur de réagir. Il enchaîna.

- Je m'exprime au nom des Dieux, mais aussi en celui de l'ensemble du corps clérical, Nydearin, vous y compris. C'est pourquoi je tenais à vous informer de ce qui va suivre dans les prochains jours. En conséquence, avant d'agir de quelque manière que ce soit, il me tenait à coeur de savoir où, exactement, vous vous positionnez.

Le timbre de sa voix restait le même, chatoyant et grave.

- A l'heure actuelle des choses, il me semble que deux voix s'offrent à vous: celle du soutien à la volonté divine, et celle du soutien à la volonté de votre épouse.

Infime, on avait pu noter une pointe d'ironie dans la fin de son propos.

- Vous pourrez bien sûr conjuguer les deux... Mais ce serait à la charge de votre crédibilité publique. Ainsi donc, je vous le demande, Nydearin.

Il croisa les bras et s'enfonça dans son siège dans une position dominante. Il acheva son monologue.

- Lorsque la machine sera mise en marche, de quel côté serez vous ? Du côté de la voie divine, ou de celui de votre épouse ?

Il attendit une réponse, serein. Il avait pesé chacun de ses mots et aucun n'avait été superflu. Au-dehors, quelques enfants jouaient en riant. L'avenir d'Arestim. L'avenir conduit par lui, il en était convaincu.
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MessageSujet: Re: La Convocation   La Convocation EmptyMar 27 Oct - 13:31

Alors voilà donc la vérité du vieil homme, un comploteur né qui n'a cependant aucune fierté pour attaquer les gens quand ils ne sont pas en pleine possession de leur moyen, un être qui ne mérite pas d'être surnommé loup. Ce n'est pas même un insecte, c'est un chacal, un charognard. Non, ce n'est pas ça, une véritable couleuvre.

* C'était donc ça... Kal'Berrik Filialanël, jusqu'à présent je vous ai considéré comme un être faible mais vous êtes bien pire que ça, je tâcherai de ne plus faire cette erreur. *

Les premiers mots n'avaient été que compliments, mais ce n'est pas pour cela qu'il l'avait fait venir, non, toute l'horreur de sa personne s'était présentée par après. Faire un choix, les Dieux ou sa femme... Mais voyons c'est un choix qu'on ne fait pas. Retourner dans l'ombre... Bien au contraire... Ou plutôt pas tout à fait, dans les temps actuels il ne pourra finalement plus retourner dans l'ombre, il ne pourra pas se contenter de conseiller sa femme dans l'intimité de leur couple.
La responsabilité de Lysandre ? Cela vous arrangerait n'est-ce pas Pontife...

* Il pense m'attraper dans son filet mais il est dans l'erreur, les Dieux ne l'ont jamais vu que comme un instrument, à présent il ne se montreront plus à nous. Mais certains secrets doivent le rester... *

On aurait pu attendre qu'il fuit le regard du Pontife, qu'il tombe de tout son point qu'une faille se fasse mais bien au contraire. Au lieu de devenir blême le Grand Prêtre d'Hésione se contenta de sourire, non pas l'un de ces sourires niais et hypocrite qu'il avait si souvent présenté au Pontife mais un fin sourire, un sourire empli d'audace et d'assurance. Le Pontife ne lui laisse pas le temps de répondre immédiatement mais quelle importance après tout... L'Hirune a tout son temps devant lui et peut parfaitement rester quelques temps encore en sa compagnie.

*Encore une fois il se trompe, il ne s'exprime ni au nom de tous les Dieux, ni en mon nom ni en celui du clergé d'Hésione... *

Nous y voilà donc... Où se situerait-il ? Mais voyons c'est pourtant évident... Non, ça ne l'est pas, il s'agit de répondre avec finesse. Il y a cependant une bonne chose, le Pontife a déjà du retard : la Machine est déjà en route. Il prend son temps pour répondre, l'animal qui l'accompagne lève la tête vers l'Hirune, impatient de voir la réponse de son ami – vous avez bien compris, ami, aucun des deux ne cherche à s'imposer mutuellement un mode de vie et pour autant ils ont une entière confiance l'un en l'autre...
Le regard que l'Hirune vous envoie pétille, non pas de colère mais de joie. Il est amusé par la situation et ne vous en veut pas, bien au contraire...

« Il serait si aisé de remettre les responsabilités sur une seule personne Pontife Filialanël, mais puis-je savoir où vous étiez lorsque ma femme avait besoin des conseils du Chef Spirituel des Olarils ? Il ne me semble pas vous avoir jamais vu en sa compagnie ailleurs que durant les cérémonies religieuses. Vous êtes conscient, j'espère, que les Dieux sont en colère contre vous... »

Voilà qui est dit, un premier couteau est envoyé au Pontife. Rapide, précis, et si véridique. L'Hirune prend son temps et savoure chacune de ses paroles, il n'a pas fini et ne permet pas à son interlocuteur de reprendre du poil de la bête.

« Laissez moi vous apprendre que vous avez fait quelques erreurs non-négligeables. »

Il énumère les erreurs en question et les présente tout en douceur, sans aucune agressivité.

« Vous ne parlez ni au nom de tous les Dieux ni au nom de tout le clergé, Seigneur Pontife. »

Le titre est en sa bouche empreint d'une ironie certaine, quelle saveur... Mais rien n'est encore fini...

* Qui aurait pensé que je me servirai de la vieille sorcière... Pas moi certainement, son discours cependant est tombé à point nommé... *

« Voyez-vous plusieurs Dieux se sont fermés à vos oreilles. Aussi improbable que cela puisse paraître le premier semble être Panpale... Pour ce qui est du deuxième, il est inutile de vous préciser qu'Hésione ne vous considère pas, ni que vous n'avez nulle autorité sur son clergé. Quant à moi, il semblerait que vous ne parliez pas en mon nom Seigneur Pontife... »

Il ne laisse pas le temps au Pontife de répondre et continue sur sa lancée.

« Encore une fois je me vois dans l'obligation de vous signaler que vous êtes dans l'erreur... Plus de deux voix s'ouvre à moi... Il est inutile de toutes vous les énumérer mais sachez que je suis plusieurs voix à la fois. »

Allons bon, voilà qu'il a une nouvelle arme à son côté, pensiez-vous avoir à faire à un faible d'esprit Altesse Pontifical ? Il ne va visiblement pas dans votre sens, c'est tellement évident que ça en devient exaspérant n'est-ce pas ?

« Pour répondre à votre question, je me conforme aux volontés d'Hésione et... de Laclaos. »

Innatendue n'est-il point ? Remettre ainsi Laclaos sur le devant de la scène alors que vous pensiez sans doute n'avoir jamais plus à faire à lui.

« Mais je suis également l'avis des Olarils, celui-ci cependant est mitigé, pour l'instant, pour la sécurité des Olarils il est préférable que je suive l'avis d'Hésione et que je soutienne ma femme. Dans les temps présents c'est la voix la plus sécuritaire pour les Olarils, c'est également l'avis d'Hésione... »

Le Grand Prêtre ne change pas sa position et attend la réponse du Pontife un sourire aux lèvres, plein d'assurance. Jamais durant son discours il n'a laissé paraître la moindre gêne, et jamais il n'a lâché des yeux le Pontife.
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Kal'Berrik Filialanël
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MessageSujet: Re: La Convocation   La Convocation EmptyMar 27 Oct - 21:44

Kal'Berrik laissa la parole à Nydearin, par politesse, puisque lui-même l'avait fait. Politesse inutile et illusoire, cependant, car même si les deux hommes ne s'insultaient pas ouvertement et clairement, ils n'en pensaient pas moins, et, surtout, c'était les masques qui s'interposaient. Orgueil et Cynisme.

Kal'Berrik ne retint pas un sourire exquis et savoureux, lorsque le Grand Prêtre d'Hésione l'accusa d'avoir provoqué lui-même la colère des Dieux. Il lui donnaitl à un argument supplémentaire à charge contre Lysandre. Il lui donnait le fouet pour être battu. Magnifique.

Néanmoins, ses yeux s'écarquillèrent légèrement lorsque Nydearin lui fit l'affront de prétendre qu'il ne recevait pas son autorité. C'était une hérésie. Une hérésie monstrueuse qui n'était ni recevable, ni acceptable. Une hérésie qui méritait d'être châtiée. Mais, curieusement, il n'explosa pas, il se contint, et cela même provoqua chez lui un sentiment d'euphorie. Déclieuse sensation qu'était le pouvoir. Le pouvoir de renverser une vie et de la plonger dans le néant.

Le Hiboux ouvrit un oeil et battit des ailes. Il sentait le conflit intérieur de son maître, il n'aimait pas cela. Il vrilla ses yeux et observa tour à tour Nydearin et son cabot. Le Hiboux n'avait jamais aimé les chiens, ils hurlaient sans nécessité et se montraient souvent idiots lorsqu'ils s'attaquaient à leurs congénères. Les hiboux, eux, avait l'honneur de ne s'attaquer qu'à leurs proies légitimes, les souris.

Apologie de son maître, le Hiboux songeait à la domination du Faible dans sa généralité.

Kal'Berrik faillit bondir de son siège. Laclaos ? Ce mort revenait hanter ses complexes ? Comment était-ce possible ? Laclaos ? Avait-il bien entendu ? Celui qui avait soumis son prédecesseur à sa volonté revenait d'entre les morts en la personne de Nydearin Hirune pour le narguer, lui faire valoir sa présence fugace, éparse, et son pouvoir toujours effectif par delà la tombe ? C'était impossible... Nydearin agissait selon la volonté de Laclaos ? Celui-ci s'était-il donc confié au Grand Prêtre d'Hésione bien avant que tout ceci ne se passe ? Que lui avait-il dit ? Qu'avait-il prévu ?

Le regard sombre de Kal'Berrik s'assombirt plus encore alors que son visage s'inclinait légèrement vers l'avant. Noir abyssal de fureur et de hargne, l'on pouvait sentir la rage sournoise qui tambourinait aux portes de l'esprit du Pontife. Un courroux furieux semblait prêt à éclater, percer à jour l'âme de l'homme doré, et plonger dans le noir l'ambiance environnante.

Laclaos...

Volontairement, il laissa de longue minutes de silence emplir la tente. A l'extérieur, le volume sembla diminuer également, comme répondant à la volonté divine du seigneur Pontifical. Car il était un seigneur. Un Seigneur divin qui bientôt serait reconnu comme tel, acclamé par les foules et béni parl es Dieux. Il ne pouvait pas en être autrement. C'est impensable. C'était indiscutable. Et Nydearin semblait discuter. Il était fou. Il était hérétique.

Alors, comme un jugement Eternel, puissant et irréfutable, sa voix s'éleva, plus rauque et plus charismatique encore. Il répondit à l'Impertinent.


- Sachez, Nydearin, que quoi que vous fassiez, quoique vous pensiez, vous devez vous en remettre à moi. Tout passe par moi et tout se réalise par moi. Je suis le Pontife. Je suis le Chef de la Religion olarile et votre supérieur indiscutable, auquel vous devez la subordination , la soumission et l'écoute inébranlable. Vous êtes un subordonné, pas un Chef. Votre clergé dépend de vous. Vous dépendez de moi. La raison veut que votre clergé dépende de moi. En conséquence, je n'accepterai aucune autre allusion à cela. La volonté qui est la mienne est aussi celle des Dieux. Vous ne pouvez pas aller à son encontre. Et vous apprendrez à rester à la place qui est la votre.

Pause rhétorique. Reprise de parole.

- Laclaos... Laclaos, dites-vous ! C'est Laclaos qui est aussi à l'origine de tout ce mal. C'est lui, qui, dans un élan de mégalomanie et de vocation impropre au Pouvoir, a peu à peu assouvi le corps clérical à sa volonté. Mon prédecesseur s'embarassait de ses opinions, de ses idées pour trancher et agir au nom des Dieux. Laclaos agissait comme il le souhaitait, la Religion n'existait qu'à titre consultatif et était annexée par sa volonté. Mais le Chef n'est pas l'élu des Dieux, il est celui des Olarils, et plus précisément de son prédecesseur. En aucun cas il n'a valeur de Chef spirituel. Et c'est précisément cette émancipation du Pouvoir qui a été transmis à Lysandre lorsqu'elle a été nommée par Laclaos, Nydearin ! J'étais là, j'étais présent. Sans doute avait-elle besoin de moi... Mais en aucun cas elle ne me l'a fait savoir.

Un sourire sournois éclata sur son visage sombre et charismatique:

- Lysandre s'est constamment éloignée du chemin tracé par les Dieux, trajet qui avait déjà été emprunté par Laclaos. Et vous me le resservez sur un plateau. Vous, homme des Dieux et Grand Prêtre de surcroît, vous présentez comme un messager, que dis-je, le larbin d'une parole qui n'est pas celle des Dieux, mais qui s'en écarte constamment ?

Il soupira et s'enfonça dans son siège. Le Hiboux battit des ailes.

- Je ne sais ce que Laclaos vous a dit. Mais, plutôt que de s'adresser à moi ou à mon prédécesseur, c'est vous qu'il a choisi. C'est une preuve de ce que j'avance. Il n'éprouve aucune considération pour le corps clérical. Il vous a choisi, pour gendre et pour confident. Pas pour votre constitution d'hommes des Dieux, mais pour ce que vous étiez en tant qu'Olaril. Aussi, je ne vous radierai pas, même si je le devrais.

Son sourire s'élargit.

- Vous serez mon intermédiaire. Vous soutenez Lysandre, c'est votre position. Vous resterez Grand Prêtre d'Hésione, et assumerez votre tâche en parallèle de la gestion du campement.

Il se tut et se départit de son sourire. Son masque d'Orgueil était alors empreint de quelque chose de malsain, de sans âge. La volonté divine ?

- Vous annoncerez à Lysandre ma décision de constituer une Garde religieuse. J'estime que la Garde Olarile n'est plus en mesure d'assurer correctement la sécurité à l'extérieur des remparts. Elle reste le Chef, et c'est à elle de m'accorder ce choix. Le refuser serait faire preuve d'imprudence et d'hérésie, et le peuple ne tarderait pas à l'apprendre.

Silence, à nouveau. Plus long, cette fois.
Le Hiboux battit plus fort des ailes, les yeux vrillant sur le Ruryr. Les maîtres et les animaux s'observaient en chien de faillance, dans une osmose presque effrayante. Deux puissances incroyables s'affrontaient du regard. L'affrontement avait presque l'air irréel.


- A moins que vous n'ayez quelque chose à ajouter, vous pouvez disposer, Grand Prêtre.

Il s'adressait à lui en son statut de religieux. Donc de subordonné.
La nuance était notable.
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Nydearin Hirune
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MessageSujet: Re: La Convocation   La Convocation EmptyMer 28 Oct - 17:37

Une lourde atmosphère se fait sentir, elle est palbable, désagréable, étouffante. Les deux partis s'opposent clairement par les mots, les animaux comme les hommes se font face. L'agitation du hibou a éveillé en Ruryr sa moitié sauvage, ce ne sont pas les yeux d'un chien fixe le hibou mais ceux d'un loup. Les oreilles dressées, les pattes postérieures tendues, prêt à bondir à n'importe quel instant, les crocs révélés dans toutes leurs splendeurs. Il ne fait encore que l'observer et pour autant on sent la tension monter entre les deux animaux. Le hibou bat des ailes, le chien n'est plus chien mais prédateur prêt à bondir sur sa proie. Les hommes s'observent, le Pontife finalement daigne reprendre la parole affirmant sa vision du clergé avec fanatisme, vision sans doute pas partagée par le Grand Prêtre d'Hésione, pour l'instant il reste calme et sourit, un sourire qui se rapproche de la moquerie, s'il écoute l'avis du Pontife quant à sa position il n'y porte aucune considération. Au contraire il n'accepte que l'avis des prêtres d'Hésione.

Présent ? L'Hirune écarquille les yeux à ces mots, accusé Laclaos de ce qui s'est récemment passé est déjà malsain et affirmer avoir été présent... Inadmissible. Être cloîtré dans son Temple à observer le monde extérieur selon une vision limitée n'est pas être présent. Le Grand Prêtre se retient cependant et ne bouge pas de son siège, au contraire il dévoile un sourire amusé, amusé de cette situation désagréable. Son assurance reste intact malgré les mots de son homologue.

* Nous y arrivons donc... *

Gendre ? Insulte, non pas envers Laclaos, ni envers lui, ni même envers sa femme mais contre sa belle-mère. Insinuation mensongère. Son regard s'assombrit, noir, noir comme la nuit, noir comme les plus profonds gouffres des Enfers, une telle noirceur qu'elle ne saurait être supportable, ce Pontife de misère aurait-il osé réveiller en lui ce qu'il y a de plus dangereux ? Haine, rage et Colère s'allient dans son regard, avec difficulté il se retient, ses poings se crispent. Il peut supporter bien des choses mais s'attaquer de la sorte à une femme respectueuse et morte ne peut être supporté par l'Hirune, le vase est sur le point de débordé, la déflagration qui suivra s'annonce forte et profondémment instable. Le radier ? Quel imbécile... Ignorerait-il qu'il lui faudrait pour cela le consentement d'Hésione ? Non, il n'en a que faire de son consentement, comme il n'a que faire des Dieux, tout ce qui l'importe, c'est lui. Lui et rien que son exécrable personne. Dans ces instants l'on pourrait comparer Nydearin à Bakarne, une colère similaire, presque incontrôlable. Et comprenez bien qu'il combat avec difficulté cette rage qui l'habite présentement. Son ton est puissant, tranchant comme la mieux aiguisées de toutes les lames. Le Pontife a déclenché un point de non retour en insultant une seule femme. Ce n'est que grâce à la pensée qu'il porte à sa femme qu'il n'en viendra pas aux mains.

« Aucune considération... Aucune considération pour les Olarils, c'est bien pour cela que Laclaos a préféré se confier à votre prédécesseur plutôt qu'à vous et qu'il m'a confié ses mémoires. Effectivement je continuerai d'assumer mes fonctions de Grand Prêtre d'Hésione tout comme je continuerai de gérer le campement jusqu'au réveil de ma femme. Je lui ferai part de vos intentions mais ne serai en aucun cas votre intermédiaire. »


Le Grand Prêtre se lève violemment et revêt sa foururre sur le dos en se dirigeant vers la sortie, au moment où il arrive devant la sortie, le Grand Prêtre se retourne. Du regard il fixe le Pontife, lui présentant son masque impassible et le regard ténébreux.

« Une dernière chose Kal'Berrik... Ne vous avisez plus jamais d'insulter Una ou n'importe quel autre défunt ou je me verrai forcé de vous déclarer comme hérétique et profanateur. »

Son compagnon à son tour se dirige vers la sortie sans jeter un regard en direction du hibou, restant intacte dans sa sauvage majesté. Le Grand Prêtre se retourne vers la sortie et soulève la toile. En sortant on peut l'entendre adresser une dernière phrase au Pontife.

« Au plaisir de ne plus vous revoir Pontife Kal'Berrik. »

Et il s'éloigne de la tente du Pontife, un orage en cours en son âme, ça lui a coûté de retenir sa colère mais ça lui aurait coûté d'avantage de porter la main sur le Pontife. Etait-ce une erreur ou non d'ainsi s'opposer à Kal'Berrik ? La situation qui se présente sera-t-elle sans précédent ? De toute manière tenterait-il de le radier que la majorité des Prêtres d'Hésione s'y opposerait fermement. Et lui continuerait d'assumer son rôle de Grand Prêtre que Kal'Berrik le veuille ou non.


Dernière édition par Nydearin Hirune le Ven 30 Oct - 13:13, édité 1 fois
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Kal'Berrik Filialanël
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MessageSujet: Re: La Convocation   La Convocation EmptyMer 28 Oct - 18:24

Le Pontife Filialanël ne répondit pas à l'ultime provocation du Grand Prêtre d'Hésione, qui ne faisait qu'au fond une puérile crise de complexe d'infériorité.

Il se posa néanmoins plusieurs questions. Qu'avait a faire la mère de Lysandre dans cette histoire ? Pourquoi cet emportement excessif ?
Lui, c'était lui, oui, lui, le profanateur et l'hérétique, pas Kal'Berrik. Il obéissait aveuglément à une volonté qui n'était pas celle des Dieux et osait se prétendre de l'ordre d'Hésione.
Seul un sourire répondit à l'ultime remarque, l'ultime défi proféré par son surbordonné hiérarchique.


* Evidemment... Je crains que vous ne soyiez obligé de me revoir par la suite, mon cher Nydearin... Vous n'avez pas le choix, et vous subirez mon courroux, le courroux divin, et la violence toute puissante de la colère de Bakarne...*

Il s'empara de sa plume, la fit jongler quelques instants entre ses doigts, satisfait, puis repartit à l'écriture maladroite de son essai...

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