Les Tables d'Olaria
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 Errances

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AuteurMessage
Liiken Aryassat
Olaril
Olaril
Liiken Aryassat


Nombre de messages : 3028
Age : 35
Date d'inscription : 15/03/2009

.:: Le Carnet ::.
Âge du Personnage: 45 ans
Profession: Marqueteuse
Positionnement : Insoumise
Errances Empty
MessageSujet: Errances   Errances EmptySam 24 Oct - 12:19

Après le sauvetage réussi d'Alia, Liiken s'était précipitée vers les ruines de son ancienne maison, dans l'espoir d'y retrouver son mari et ses trois enfants. Mais elle n'y avait trouvé personne. Elle avait beau crier, les appeler, sans succès, personne ne répondait. Elle avait trop pleuré que pour pouvoir encore verser des larmes, mais son chagrin était visible et lui tordait les traits. Son sourire qui éclairait tant son visage avait totalement disparu, sur son expression révélait la douleur intense de l'incertitude et du doute concernant le sort de sa famille. Quand les retrouverait-elle enfin ? Voilà plusieurs heures qu'elle n'avait eu aucune nouvelle d'eux, et à chaque seconde, son angoisse augmentait d'un cran. Elle se détendit un peu lorsqu'après quelques fouilles, elle ne découvrit aucun corps parmi les débris de son ancienne maison.

Prenant son courage à deux mains, elle chercha dans les décombres ce qu'elle pourrait garder de son ancienne vie. Elle récolta un maigre butin : quelques outils, un jouet de Lorris, son plus jeune fils, son collier, dont la jolie boite était miraculeusement intacte au milieu des gravats. Elle récupéra également quelques vêtements qui n'étaient pas trop brûlé et se servit d'une couverture pour transporter le tout. La jeune femme se détourna rapidement de cette vision apocalyptique de son passé et repartit à la recherche de sa famille. Sur son passage, elle interrogeait tous ceux qu'elle pouvait, mais peu lui apportaient des indices concluants.

- N'auriez-vous pas vu un homme accompagné de trois jeunes enfants dans les parages ? Ce sont mon mari et mes fils, ça fait des heures que je les cherche.
- Non, désolé, je n'ai vu personne. Je cherche moi aussi quelqu'un, une petite fille, six ans à peine, elle était dans les parages quand les premiers tremblements ont commencé, mais elle a pris peur et s'est enfuie avant que je ne la rattrape...
- Je suis désolée également, je n'ai vue personne correspondant à cette description, mais vous devriez demander à l'homme là-bas, il semble en savoir beaucoup ! Bonne chance.
- À vous aussi...


Elle n'avait plus l'espoir de recevoir une réponse positive, c'était la dixième personne qu'elle interrogeait, et personne ne semblait avoir vu quelqu'un ressemblant à Erwan ou à ses fils. Pourtant, elle s'arrêta quand même près d'une femme qui semblait aussi perdue qu'elle, n'ayant plus rien à perdre.

- Excusez-moi. Vous n'auriez pas vu un homme et trois petits garçons dans les environs ?
- Si, je crois bien, ils sont partis dans cette direction, dit-elle en indiquant un chemin qui comprenait un grand nombre de crevasses.
- Par là, vous êtes sûre ? Oh merci, merci infiniment !


Elle courut dans la direction indiquée, sentant un renouveau d'espoir dans son coeur. Elle avait enfin une idée de l'endroit où ils pouvaient se trouver. Courant autant qu'elle le pouvait, elle poursuivi sa route, regardant de tous côtés en tâchant de les apercevoir. Elle trébuchait régulièrement sur la route, mais ne ralentissait pas, pressée de retrouver les siens.

Lorsqu'elle aperçut au loin une silhouette familière, entourée de trois plus petites, elle accéléra sa course, et se mit à crier :

- Erwan ?! Erwan ? C'est bien toi ?

L'homme se retourna et l'appela d'une voix qui trahissait le soulagement. Reconnaissant la voix de son mari, elle se précipita dans ses bras. Les trois petites silhouette qui entouraient son mari s'ajoutèrent au mouvement général d'embrassades.

- Vous êtes en vie ? J'ai eu si peur. Comment vous allez, comment vont les enfants ? Aed ? Jehan ? Lorris ? Mes chéris... J'ai eu si peur pour vous.

Toute la tension qu'elle avait accumulé ses dernières heures se libéra d'un coup. Elle se mit à pleurer à gros sanglots, à la fois heureuse et tellement triste. Elle prit Jehan, son plus jeune fils dans ses bras, le serrant dans ses bras à lui faire mal. Sentir son fils contre elle lui permit de se calmer un peu. Ils étaient sains et sauf, et a priori, que légèrement blessés. Il était pourtant temps pour elle de s'en assurer.

Malgré les paroles rassurantes d'Erwan, elle passa à l'inspection de ses fils. Elle fut heureuse de constater que son mari avait raison. Jehan avait sans doute la cheville foulée pour avoir trébuché en s'enfuyant pour se mettre à l'abri. Aed, quant à lui n'avait que quelques contusions, sans grande gravité. Lorris avait une grosse blessure au bras, mais elle ne saignait plus, il ne risquait donc pas grand chose s'il la pensait correctement. Enfin, elle s'attarda à Erwan. Il avait sans doute voulu protéger du mieux qu'il pouvait ses enfants, et avait des blessures assez impressionnantes dans le dos. Sa blessure au crâne ne lui faisait plus aussi mal qu'avant, mais elle était épuisée, il était temps pour elle de prendre du repos.

Autour d'eux, les gens s'agitaient, un campement de fortune avait été établi un peu plus loin, et il fallait le rejoindre au plus vite. Liiken espérait y retrouver les autres membres de sa famille, comme ses frères et soeur ainsi que ses parents. Le bonheur d'avoir retrouvé les siens l'avait soulagée un peu, mais l'ambiance qu'il régnait autour d'eux était toujours aussi morbide. La village mettrait longtemps à redevenir ce qu'il avait été, un lieu paisible, où tout le monde avait sa place.

Prenant Jehan dans ses bras et tenant Aed par la main, Liiken se mit en marche, suivie par Erwan qui tenait le paquet qu'elle avait ramené de leur ancienne demeure et Lorris dans ses bras. Ils se dirigèrent ensemble vers le campement de fortune.

[Ce sujet n'a pas besoin de réponse, Liiken est partie seule à la recherche de sa famille.]
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