Kalia Nacéra

● Joueur ●

Pseudo : Elina

Âge : 25 ans

Localisation : France

Autre personnage : Non

Temps consacré au net dans une journée : 2h par jour en semaine et plus le Week-End.

Comment avez-vous connu Les Tables d'Olaria ? : Par un site de référencement.

Quelque chose à ajouter ? : Non





Prénom : Kalia

Nom : Nacéra

Famille : Garthésia

Âge : 35 ans (donc à peu près 23 ans en âge normal)

Sexe : Féminin

Profession ou métier : Danseuse / Herboriste

Positionnement : Partisan

Taille : 1 m 68

Poids : 55 kg

Description physique détaillée : La Mystérieuse, la Tentatrice est ainsi que l’on nomme Kalia en Arestim. Ceux qui ont croisé son chemin n’oublieront jamais sa démarche aérienne, envoûtante et sensuelle. Longs cheveux d’ébène bouclés libres ou retenus par de multiples bandeaux colorés, peau de nacre, son allure glamour voire charnelle ne trompe personne. Kalia, fille de Kejia, est une Nacéra jusqu’au bout des ongles. Féline, gracieuse, souple et agile, sa silhouette fine et élancée a été sculptée par des années de danse. Son visage fin et délicat révèle un air mutin et désinvolte rehaussé par des lèvres pleines et un regard noir hypnotique. Vêtue d’un petit haut à lacet vert foncé dévoilant son ventre, elle porte plusieurs jupons écrus sous une longue jupe verte mordorée. Autour de sa taille ornée d’une large ceinture de cuir bordeaux, elle attache un châle en satin de la même teinte. Comme toutes les femmes de sa famille, elle aime se parer à outrance de bijoux dorés et de breloques en perles qui tintent à chacun de ses pas. Elle porte des sandales de cuir bordeaux même si elle préfère être pieds nus notamment pour danser.

Particularité physique notable : Tatouage représentant le signe des Nacéra dans le dos au niveau de son épaule gauche. (Une fleur ornée de feuilles représentant l’herboristerie)

Description psychologique détaillée : Cette jeune Garthésia au caractère fier et flamboyant colore et pimente la vie des personnes qu’elle côtoie. Hautaine et auto-suffisante à ses heures, elle ne s’intéresse qu’aux individus piquant sa curiosité ou forçant son respect. Lorsque le dédain qu’elle affiche tombe, elle se révèle sincère, sensible et proche de la nature. Elle peut parfois se montrer imprévisible, extravagante voire capricieuse mais elle reste une personne honnête et franche sur laquelle on peut compter.
Libre de pensée mais aussi d'action, voire indépendante à l’extrême, elle est prête à tout pour garder son autonomie (sa famille, au fils des années, a accepté cet état de fait). C’est une idéaliste, soucieuse de valeurs telles que la liberté, l'égalité et la justice. La jeune femme possède d’ailleurs un esprit de rébellion très développé et est attirée par la défense des grandes causes (d’où son attachement à la cause de Lysandre).
Doté d'un esprit brillant, elle est curieuse de tout. La justesse de ses intuitions et sa grande capacité d'observation font d'elle une taromancienne avertie.

Particularité psychologique notable : Lorsqu’elle est nerveuse ou qu’elle réfléchit, elle joue avec son pendentif.

Passé : Ce fut par une belle nuit d’été, lors d’une fête en Arestim que sa mère Kejia, fille Nacéra, et son père, Aliaume Edorta (cousin éloigné de la famille Edorta), s’offrirent l’un à l’autre pour une seule et unique nuit dans la petite auberge du «Lys Rouge». Union sans lendemain, éphémère comme un rêve inoubliable, les deux amants reprirent ensuite leur vie sans plus jamais s’adresser la parole. Cependant, neuf mois plus tard, Kejia mit au monde une petite fille qu’elle prénomma Kalia et prit la décision de ne plus prononcer le nom d'Aliaume Edorta en présence de son mari. Les deux hommes, ne pouvant être sûrs à 100 % de la paternité de l'enfant, acceptèrent que Kalia reste chez les Garthésia.

La fillette fut tout de suite acceptée par sa famille comme il était de coutume chez les Olarils. Son enfance fut dure mais heureuse sur le sol d’Arestim. Elle travailla très tôt pour les Garthésia comme apprentie herboriste. On l’initia aux subtils secrets des plantes, à l’art délicat de les travailler, de les marier afin d’obtenir toutes sortes de philtres, d’onguents, de pommades, de savons et de parfums… (Les Nacéra sont réputés pour leurs fragrances raffinées et originales dans tout Arestim).
Au fils des années, Kalia se découvrit un don pour la danse et pratiqua assidûment cette discipline tout en continuant son apprentissage dans l’art des plantes. Le moment du choix venu, elle privilégia le métier de danseuse laissant à ses frères et à sa jeune soeur le soin de reprendre les échoppes d’herboristerie Nacéra.

La grand-mère de Kalia lui révéla les secrets du monde de la taromancie. Cette discipline, tout juste tolérée par le Clergé, utilisait le savoir-faire des Garthésia comme l'étude des attitudes, des gestes et des expressions des individus. Avec rapidité et pertinence, Kalia apprit à faire parler les cartes en se fiant à son ressenti vis à vis de la personne se trouvant en face d'elle. Loin d'être un oracle précis, la taromancie servait surtout à désigner le chemin à suivre, à le baliser et à orienter les gens qui en ressentaient le besoin. Ce don était dans la famille depuis plusieurs générations. Paloma, la mère de son arrière grand-mère l'avait mis au point. Cette femme, d'une grande perspicacité, savait réellement écouter les gens. La justesse de ses réponses était telle que beaucoup d'Olarils venaient lui demander conseils. Confidente pour beaucoup, elle finit par imaginer le jeu de Tarot et son interprétation pour répondre plus précisément aux personnes qui le souhaitaient. Il est dit que la taromancie et ses règles lui furent soufflées par les dieux mais rien de cela n'est prouvé. En tout cas, ce savoir se perpétua au fil des années et devint un héritage précieux pour toutes femmes Nacéra.

Durant l'adolescence de Kalia, son grand-père décida d'apprendre à ses fils et à ses petits-fils le maniement de la dague. Cette décision fut prise, par mesure de prudence, suite aux attaques multiples et répétées des animaux sauvages lors de la cueillette des plantes. En effet, les végétaux rares et précieux étaient également bien souvent les plus dangereux à se procurer. Kalia se révolta sur le fait que cette technique de défense ne soit réservée qu'aux hommes. Elle même prenait de grands risques pour dénicher des herbes aux essences délicates. Elle obtint de son grand-père la permission de suivre ses cours. Au début, les hommes Garthésia accusèrent le vieux Nacéra de faiblesse face à sa petite-fille mais celui-ci ne revint jamais sur sa décision et le mécontentement disparut au fil des mois.
C'est également à cette époque qu'elle connut son premier amour. Au dernier soir de l’automne, alors qu'elle dansait dans une auberge, son regard croisa celui d'un jeune orfèvre. Au bout de quelques mois de flirt, la jeune fille goûta pour la première fois aux plaisirs charnels. Depuis, et même si Kalia n'a aucun complexe à enchaîner les amants, sa vie amoureuse reste relativement calme tant la demoiselle est difficile. Se donner oui mais pas à n'importe qui.

C’est lors du rite de passage de l’adolescence à la vie d’adulte que Kalia reçut son jeu de Tarot. Lors de la cérémonie dite de l'Accomplissement, les anciens déposaient leurs objets les plus précieux sur «la table des présents». Ensuite, chaque jeune Garthésia, apte à devenir adulte, pouvait choisir un objet disposé sur celle-ci. Les plus méritants passaient les premiers et ainsi de suite. Kalia qui n’était pas en tête de liste suite à son choix de continuer la danse et non l’herboristerie, pria les dieux pour que personne ne prenne les cartes qu’elle convoitait. Quand son tour fut venu, elle se jeta sur le jeu de Tarot de sa grand-mère, sous le rire amusé de la foule. Ce jeu de cartes très ancien avait été réalisé par le meilleur peintre d’Arestim de l’époque qui avait la réputation de mélanger de la poudre d’or et d’argent à ses pigments de couleur. Kalia avait toujours voulu posséder ces magnifiques cartes chères à son cœur. Elle avait tant de fois admiré sa grand-mère les lire et rêvé elle aussi de pouvoir les utiliser que ce fut l’un des jours les plus heureux de sa vie.

Lorsqu'elle eut 32 ans, sa mère frappée par une maladie incurable décéda. Kalia et sa famille mirent tous leurs talents d'herboriste au service de Kejia, mais rien n'y fit. Avant de rejoindre les dieux et son mari mort quelques années auparavant, Kejia donna une dague en argent délicatement ciselée et incrustée d'aigue-marine à sa fille. Elle lui avoua que cet objet avait jadis appartenu à son père Aliaume.

Après un long moment de deuil, la vie reprit son cours. Kalia continua son métier de danseuse mais n’hésita pas à donner de sa personne dans l’affaire familiale en remplacement de sa mère. Au fils des années, de par sa loyauté, son caractère impétueux et parfois même son entêtement farouche, Kalia avait su s’imposer au sain de la grande famille des Garthésia. Respectée par sa famille proche, elle l’était également de beaucoup d'Olarils.


Equipement et possessions : Elle ne possède rien à proprement parler si ce n’est la dague de son père, ses vêtements, ses bijoux et une petite besace de cuir contenant ses cartes de Tarot et divers petits objets utiles comme des onguents. Sa famille possède quant à elle une petite propriété bourgeoise (où elle dispose de sa propre chambre) et deux échoppes d’herboristerie.

Connaissances, Savoirs, Capacités : Elle pratique la danse comme personne et toujours de façon extrêmement féline et lascive. L’herboristerie et la taromancie n'ont plus de secret pour elle. Son odorat développé lui permet de citer les essences d'un parfum sans se tromper. Elle possède des notions dans l'art du maniement de la dague mais seulement dans un but défensif contre les animaux sauvages par exemple.

Animal de Compagnie : Non

Position face aux derniers évènements : Le choix de Lacloas Edorta n’est pas anodin. Cette décision, prise pour le bien des Olarils, n’a pas du être décidée à la légère. Pour Kalia, la volonté de l’ancien chef doit être respectée. Elle est donc pour le retour de la famille Hirune aux pouvoirs.