Han Bogsby

● Joueur ●

Âge : 20
Localisation : Canada

Autre personnage : -

Temps consacré au net dans une journée : Ca varie. Mais en général de 3 à 5h.
Comment avez-vous connu Les Tables d'Olaria ? Par un top site, me souviens plus lequel.
Quelque chose à ajouter ? Nope.



Prénom : Han
Nom : Bogsby
Famille : Alagareth.
Âge : 36 ans
Sexe : M
Profession ou métier : Forgeron

Positionnement : Partisan.

Taille : 6 pieds 4 pouces
Poids : 195 livres

Description physique détaillée :

Comme je viens de l’indiquer, Han est un bon morceau d’homme. Il inspire souvent le respect rien que par sa stature. Non seulement avantagé par une taille élevée et d’une ossature imposante, le travail de ses longues années de forgeron ont aiguisé ses muscles et sa silhouette. Ainsi, il bénéficie d’un corps parfaitement affûté d’où les tablettes de chocolat ressortent de partout. Ses longs cheveux bruns ne sont jamais coiffés, lui donnant ainsi un petit côté rebel. Bien qu’il ait les outils nécessaires pour se raser tous les jours, il ne les utilise pas. Toujours mal rasé, on l’aperçoit constamment avec une petite barbe qui confirme son côté rebel. Ses mains, usées par les années de travail intensif à forger les lames et autres objets métalliques, sont recouvertes de cicatrices et de corne, ne leur donnant ainsi pas forcément un aspect agréable au regard.

Particularité physique notable : Une large cicatrice sur sa pommette gauche (accident de chasse).

Description psychologique détaillée :

Han n’est pas du genre bavard et sociable. Les conditions de son passé ne l’ont jamais prédisposé à entretenir de bonnes relations avec les gens de son entourage. Renfermé sur lui-même, il ne privilégie pas les conversations et il sera rare qu’il s‘ouvre à quelqu’un. Il a cependant développé son esprit de chasse depuis son plus jeune âge, entraînant ainsi une certaine ruse qu’il sait manipuler à sa guise. De nature solitaire, il aime s’isoler dans les bois, ne faisant qu’un avec le silence naturel des forêts, perturbé uniquement par les cris et mouvements de ses futures proies. Lorsqu’il ne se trouve pas dans la verdure, on le trouve dans sa forge, où il aime construire ses propres armes à longueur de journée. Très travailleur et loin d'être fainéant, il lui arrive de faire des journées de 14-15 heures, ne considérant comme seule satisfaction le résultat concret.

Particularité psychologique notable : -

Passé :

Neuvième d’une famille de treize enfants, Han se retrouva fondu dans la masse tout au cours de son enfance. De nature pas très affective à la base, les parents durent diviser leur taux d’affection en treize, en privilégiant toutefois l’aîné et le plus jeune, naturellement. Han dut donc son éducation à lui-même et à un frère et une sœur qui se trouvaient dans la même situation que lui. Très tôt, il développa une passion brûlante pour la forge. Les lames, qu’elles soient d’épées, de dagues, ou de couteaux divers, le fascinaient au plus haut point. Son père, forgeron depuis des générations et des générations, fut le premier à initier Han à l’art du métal. Malheureusement pour lui, l’aîné s’avéra être un grand amateur de métal également. Il vola ainsi l’attention de son père pour un apprentissage des plus précis et efficace. Han dut ainsi commencer son apprentissage en observant attentivement le travail de son père et de celui de ses collègues dans la forge de Lahankreeb. Il n’était pas rare de voir le jeune Bogsby déambuler parmi les vieux forgerons, simplement pour observer les techniques employées et apprendre par la seule force de ses yeux.
Père Bogsby étant trop occupé à effectuer l’apprentissage de son fils aîné, Han se trouva un autre maître, un forgeron dans la quarantaine qui s’était pris d’affection pour le garçon qui admirait leur travail avec tant de passion dans le regard. Ses premières années d’apprentissage commencèrent quelques jours après ses treize ans.

Plusieurs années plus tard, il termina son apprentissage et c’est alors que ses longues journées commencèrent. Ayant en tête de partir en voyage dans les forêts les plus vastes et vivantes d’Olaria afin d’exercer sa plus grande passion, après la forge, qu’est la chasse. Ainsi, chaque jour, il se levait le matin avant tous les autres forgerons, et il était le dernier à fermer la forge lorsque le soir venait. Son but était simple; forger autant d’armes et d’objets qu’il le pouvait afin de les vendre et de se construire un petit coussin financier en vue du projet qu’il comptait entreprendre.
Une fois ceci fait, il partit pour les forêts profondes qui s’étendaient sur des lieues et des lieues, et desquelles le gibier débordait. Armé de ses dagues les plus belles, mais aussi les plus aiguisées, légères, et maniables, forgées par sa main, il enchaîna les captures et les proies, vivant jour après jour dans des abris bancals et éphémères la semaine, et retrouvant sa petite maison confortable et son lit douillet au moins deux jours par semaine pour reprendre des forces en se nourrissant à sa faim et pour aiguiser quelques unes de ses armes.

Après plusieurs mois de chasse consécutifs, l’amour frappa aux portes du cœur de Han. Une chasseresse, comme il n’en avait jamais vues. Élégante mais forte à la fois, belle et coriace, talentueuse et douce, même son nom le charmait : Sephora Hirune. Au premier regard qu’ils partagèrent, il perdit la tête. Et aux premières paroles qu’ils échangèrent, il tomba dans un trou noir de bonheur. Pendant longtemps, il resta dans la zone de Sephora juste pour la voir, pouvoir admirer ses gestes et manies. Son sac de viande s’allégeait peu à peu, ne parvenant pas à être aussi performant maintenant qu’il voyait rose, mais il s’en fichait. L’amour était un apport suffisant à le maintenir en vie. Par chance, la chasseresse se trouva éprise d’amour pour lui également, et c’est une semaine de bonheur qu’ils vécurent ensemble. Puis le jour fatidique vint. Sephora dut quitter la forêt qui avait abrité leur amour, et une raison encore inconnue à ce jour par Han la poussa à interdire au forgeron de la suivre. Il se retrouva le cœur brisé. Au cours des semaines qui suivirent, il passa proche de la mort, ayant perdu la passion de la chasse au détriment de la peine d’amour. Son désespoir était si grand qu’il n’avait même pas le courage de refaire le long chemin de retour vers son village natal afin de reprendre sa vie de forgeron.

Mais petit à petit, il reprit du poil de la bête. Il retrouva la main au lancer de couteau – qui représentait son plus grand talent et son unique technique de chasse – et la flamme qui l’avait animé depuis son plus jeune âge se ralluma. Les biches, marmottes, canards, perdrix, et toutes autres petites créatures ne lui résistaient plus. Jusqu’à ce que l’accident tant redouté n’intervienne. Son lancer de couteau alors précis jusqu’au centimètre près lui fit défaut; principalement à cause des vents forts qui lui avaient crié de ne pas chasser cette journée-là.

La marmotte était plantée au sommet du monticule. Elle ne bougeait pas, et Han était si bien placé, derrière l’arbre, que l’occasion était trop bonne pour ne pas la saisir, même avec les coups de vent qui faisaient virevolter branches et feuilles. Il plaça minutieusement sa dague entre ses doigts tandis qu’il pensait déjà à la manière dont il cuirait l'animal le soir même. La viande de marmotte était reconnue pour sa qualité; Han en bavait déjà. D’un pivot des épaules, suivi d’une rotation du coude et d’un coup de poignet, il projeta sa dague dans les airs, observa la lame fendre l’air sans aucune vibration, digne d’un couteau de Han Bogsby, jusqu’à ce qu’une bourrasque ne dévie la trajectoire de l’arme de quelques pouces. La dague frôla la marmotte, puis elle continua son chemin pour s’arrêter…dans la poitrine de quelqu’un. La malchance avait fait son travail, la malheureuse victime s’était trouvée au mauvais endroit au mauvais moment, mise à la disposition des volontés de la nature.

Pris d’une courte panique, Han se précipita sur le corps féminin qui gisait à présent sur le sol. Il remarqua tout de suite les vêtements de la malheureuse demoiselle et il en conclut qu’il s’agissait d’une chasseresse. Mais lorsqu’il aperçut le visage de la défunte, il perdit tout contrôle de lui-même.
Son cœur déchira sa poitrine, ses yeux produisirent des rivières de larmes, et tous les membres de son corps se mirent à trembler.

Il venait de mettre fin à la vie de Sephora, revenue dans la forêt, la seule adresse dont Han possédait à sa connaissance, pour ne plus jamais le quitter.

Il resta sur son corps inerte pendant des jours, ne mangeant que plantes et insectes, et buvant les gouttes de pluie pour se maintenir en vie. Ce jour changea sa vie, et sa personnalité, à jamais. Ne pouvant se résoudre à reprendre la chasse, il emporta quelques souvenirs de Sephora puis il reprit la route vers son village natal. Devenu totalement renfermé sur lui-même et méprisant tout couple heureux, Han est désormais quelqu’un de discret et solitaire, refusant d’entreprendre d’autres activités que la forge de ses armes – ainsi que la chasse de temps à autres. Il refoule tous ses sentiments dans la forge, développant ainsi sa collection personnelle de dagues et couteaux divers, et enrichissant ses poches par la même occasion.

Depuis son retour chez lui, il a ouvert son propre atelier – où il demeure le seul forgeron – pour diverses raisons. Premièrement, il refuse de côtoyer quotidiennement d’autres personnes, encore trop sensible à l’égard de ses malheureux évènements. Et deuxièmement, n’ayant jamais pu posséder quelque chose qui ne lui appartenait rien qu’à lui, en raison de ses douze autres frères et sœurs, ce fut son rêve depuis toujours de posséder sa propre forge. Aujourd’hui son rêve s’est réalisé, même si elle ne ressemble pas exactement à l’image qu’il s’en était faîte, étant le seul forgeron. Étant donné qu’il passe toutes ses journées à travailler, Han s’applique du mieux qu’il le peut sur chacune de ses lames et flèches, usant du meilleur métal et de la meilleure qualité possible, en s’efforçant d’utiliser sa propre expertise en tant que chasseur et lanceur de couteau hors pair. L’esthétique de ses armes étant une partie primordiale à ses yeux, ses produits sont généralement d’une beauté exceptionnelle.

Equipement et possessions : Une petite forge où nombreuses flèches, dagues et couteaux de toutes sortes reposent, prêts à la vente. Sa forge est spécialisée dans les armes de toutes sortes, et non dans les objets métalliques.
Il possède lui-même un rayon de dagues et couteaux de lancer forgés par sa main.

Connaissances, Savoirs, Capacités : En matière de chasse, en raison de son expérience dans le domaine, il peut se considérer comme étant un connaisseur. Cependant, son plus grand talent reste le lancer de couteau, dans lequel il est excelle depuis son plus jeune âge.

Animal de Compagnie : -

Position face aux derniers évènements : Pour dire vrai, Han se fiche pas mal des récents évènements. Il reste informé des avancements par les ragots qu’il entend par l’intermédiaire de ses divers clients, mais il n’ira pas aux nouvelles de son propre gré. Néanmoins, s’il devait prendre un parti, d’après ce qu’il a entendu, Lysandre a simplement été victime de la malchance qui s’est emparée de la scène de panique. Comment les gens peuvent-ils croire que Lysandre, aussi connue soit-elle, choisisse de tuer délibérément une rivale si ouvertement connue devant les yeux de tout le peuple Olaril, au cours d’un évènement aussi populaire? La considèrent-ils si stupide?
De plus, Han est le mieux placé pour comprendre le malheur qui s’est abattu sur le chef des Olarils, ayant été victime lui-même d’une situation similaire. Il compatit donc envers Lysandre et il peut se compter parmi les Partisans de l’Hirune.

Bienvenue parmi nous !

Je viens de terminer la lecture de ta fiche et j'ai plusieurs remarques à formuler :

- Premièrement, les connaissances en Chasse de ton personnage posent problème dans le sens où seules les Chasseresses Hirune sont habilitées à chasser. Éventuellement, pour tenter de ne pas détruire ton histoire qui est basée sur ce fait, on pourrait parler d'un amateur particulièrement doué et intéressé, mais ça doit rester du petit gibier (le lancer de couteau peut tout à fait être gardé !).

- Le problème majeur reste l'origine de Sephora. J'ai peut-être mal compris ce dont il s'agissait, mais à la lecture, on a l'impression qu'elle est originaire d'un autre village. Or, c'est impossible, Arestim Dominae est le seul lieu où des être humains habitent. Il n'est donc pas possible de rencontrer des personnes d'autres hypothétiques villages. La seule "annexe" connue est Portquiet, mais c'est une ville maritime habitée par les Khelan, les pêcheurs. Si Sephora est une Chasseresse, elle est nécessairement une Hirune. Si ton personnage, en dépit de toutes les peurs des Olarils qui les empêchent de s'enfoncer trop loin dans la forêt, choisit tout de même d'explorer un peu plus loin que de coutume la forêt, la rencontre, il peut y avoir d'autres raisons (je n'ai pas d'idée précise, mais peut-être que tu en auras une !) les empêchant de vivre leur amour (n'oublions cependant pas que la fidélité n'est pas acquise chez les Olarils et que le fait qu'elle soit mariée ne serait pas un obstacle de taille).

Je t'invite donc à revoir ta fiche. Si tu as d'autres questions, je suis à ta disposition par MP. N'hésite pas à te servir du topic de questions.

Bonne continuation !

Modifications apportées, j'espère qu'elles vous conviendront

Merci pour les modifications !
Tu es validé, bon jeu.

N'oublie pas de compléter ta "mini fiche" de perso dans ton profil et de voter sur les top sites