Quelques courses à faire...

[=> La Forge Timberg]

C’était la fin de l’après-midi, Feodossia revenait de son travail un peu fatiguée, cette journée avait était riche pour elle et au lieu de rentrer immédiatement chez les Aryassat elle décida de visiter un peu son nouveau quartier. Après avoir tourné en rond pendant quelques temps ses pas la menèrent vers une place animée où se tenait un marché. Elle se mit à vagabonder entre les échoppes, aussi occupée à regarder les marchandises qu’à écouter les conversation, souvent animées et parfois vraiment drôles. Elle n’avait pas un gemme en poche mais savait pertinemment qu’avec sa petite taille et son agilité, il était assez simple pour elle de… se faire quelques cadeaux.
D’ailleurs, non loin de là, une dispute venait d’éclater entre un vendeur et un client qui l’accusait de distribuer de la nourriture avariée. Tout les regards étaient tournés vers les deux hommes, dont les éclats de voix résonnaient dans toute la place. Feodossia en profita pour se glisser près d’une échoppe croulant sous les gourmandises et attraper une pomme et un sachet de biscuits sablés avant de filer. Bon, le vol, elle était parfaitement contre, mais parfois il fallait savoir saisir les occasions qui se présentées. En quelques secondes elle était déjà loin, elle regarda distraitement la dispute de plus en plus houleuse entre les deux hommes en grignotant, assise sur un tonneau. Déjà deux groupes s’étaient formés, ceux pour et ceux contre le client, une bagarre générale n’allait sans doute pas tarder à commencer. C'était peut-être l'occasion de faire quelques "achats" supplémentaire.

Eldar se trouvait dans les parages au moment ou le conflit avait éclaté. D'un oeil avisé, il avait suivi la dégradation des événements et l'envenimement de la situation. Il fronçait les sourcils. Les derniers événements avaient vraiment mis à cran les esprits de tous. Ainsi, pour une simple broutille, il y avait une scission. C'était déplorable. Il fallait que ce conflit majeur cesse en Arestim.

Le chef de la Garde perçut un mouvement du ocin de l'oeil. Une jeune fille chippait une pomme. Le vol était minime, mais en restait un. Il fallait réprimander ce geste, car, qui vole un oeuf, vole un boeuf.
Mais avant cela, il devait stopper cette émeute. En quelques pas rapides, il s'approcha du centre des éclats de voix, et leva les bras, repoussant de leur côté chacun des deux hommes à l'origine de la dispute. De part sa haute stature, il le calma rapidement:

- Reprenez tous vos affaires, il est hors de question que vous alliez plus loin dans cette dispute. Quant aux personnes intéressées, vous passerez me voir en fin de journée à la Caserne. Nous règleront le litige à la miable.

Il jeta des coups d'oeil furieux, prêt à sortir son arme si une résistance se déclarait. Il était assez puissant de corps pour dissuader quelques meneurs de tenter quoi que ce soit. Le premier qui avancerait serait ort ennuyé.
Puis il observa la foule se disperser, les uns maugréant, les autres s'éloignant, silencieux. En quelques instants, les discussions reprient et chacun retourna à ses négociations.

* Cette atmosphère m'insupporte. *

Il se retourna et regarda en direction de la fillette, au loin. En quelques pas, il la rattrappa et attrappa son bras frêle. Il sourit et la regarda:

- Et bien, ma petite. Je suppose que tu es consciente du fait que voler, même une pomme, et considéré comme un délit, en Arestim ?

Son ton était conciliant et engageant. Il ne comptait pas imposer le régime de la terreur.

Un garde venait d’intervenir entre les deux groupes enragés, n’ayant plus rien d’intéressant à faire là, elle se leva pour partir, quand elle sentit qu’on lui attrapait le bras. C’était le même garde qui venait de la rattraper.

- Et bien, ma petite. Je suppose que tu es consciente du fait que voler, même une pomme, et considéré comme un délit, en Arestim ?

En entendant cela Feodossia écarquilla les yeux et laissa tout tomber, le garde ne semblait pas méchant, mais il avait une taille et une carrure impressionnante.

« Je… je suis désolée! »

Elle avait dit cela en essayant de tirer un peu sur son bras, si elle avait pu filer, elle l’aurait fait, mais le blond la tenait bien. Elle se mit à réfléchir à cent à l’heure, qu’allait-il faire d’elle? L’emmener à la caserne? Tout dire à son père? L’enfermer jusqu’à la fin de ses jours? Lui couper la main? Elle n’aurait su dire laquelle de ces punitions étaient la pire. On lui avait raconté tellement d’histoires sur le sort terrible réservé aux voleur, difficile de savoir ce qui était vrai et faux. Il aurait sans doute fallu y penser avant, la prochaine fois, elle ferait plus attention aux gardes. Faute de mieux elle décida de prendre une mou attristé de petite fille prise en faute.

« Je recommencerais plus… » Dit-elle avec l’air le plus contrit et repentant possible

=> La Forge Timberg

Kiriel après avoir longtemps travaillé avec son apprentie l'avait envoyé faire quelque courses

car cette journée passé devant le feux à marteler l'enclume lui avait ouvert l'appétit, et il voulait partager son repas avec son apprentie pour parler de cette première savoir journée de travail savoir si elle avait des question ou quelque commentaire que ce soit.


" Hum c'est bizarre elle est partit depuis un bon moment ce n'est pourtant pas si loin "

Kiriel était en route avec Filhakan quand il aperçut son apprentie et Eldar et la foule qui commençait à se disperser il avait laisser la garde de la forge à Kylian qui résidait chez lui avec Katriona.

Il s'approchât saluât son frère avec courtoisie puis lui demandât

Un problème mon frère ? C'est mon apprentie je l'avais envoyer faire des courses pour notre souper.

Puis regardant son apprentie d'une façon bienveillante lui demandât

Tu va bien à tu trouver de quoi nous restaurer ? et surtout pense à Filhakan il a toujours une faim de loup

Feodossia remercia le garde pour le verre de lait, sortit la pomme du sac et la posa sur la table

« Je vais la rendre au marchand, je n’ai pas de quoi la payer. Je m’appelle Feodossia Lorlei, de la famille Alagareth »

Elle but une gorgée de lait, s’en voulant de s’être mise dans une situation pareille pour une simple pomme. Finalement, elle ne recommencerait peut-être pas, se retrouver à nouveau face au garde pour la même chose serait vraiment affreux. Et les choses n'allait pas en s'arrangeant, en jetant un regard à la foule qui se dispersait Feodossia aperçut son maître.

*Oh non…*

Tandis que Kiriel s’avançait vers eux, Feodossia se ratatina sur sa chaise, n’espérant qu’une chose, disparaître définitivement. Son malaise augmenta encore plus lorsqu’elle comprit que les deux hommes était frères, là c'était vraiment la totale. C’estt sûr, elle ne volerait plus jamais rien, hors de question de revivre ça.

« Heu… oui… ça va »

Elle avait répondu d’une toute petite voix à la question de Kiriel, les yeux fixés sur son verre de lait qu’elle tripotait nerveusement. Tout ce qu'elle espérait maintenant était de pouvoir rendre rapidement cette fichue pomme, laisser les deux homme et se cacher au fond de son lit.

Eldar écarquilla les yeux et sourit à son frère, content de le voir, même si, au plus profond de son âme planaient les nuages sombres de l'inquiétude: il n'avait pas vu Kiriel à la réunion des Partisans de Lysandre. Kiriel était donc un opposant, ou, au mieux, un neutre. Il espérait fortement que ce ne fut pas la première option.

Il fronça alors les sourcils en direction de Feodossia, puis, surpris, rétorqua à son frère:

- Bonjour, Kiriel. Cette jeune fille est ton apprentie ? Il est bien étrange de voir une demoiselle apprendre un métier plutôt masculin, mais, ma foi, pourquoi pas. Je suis heureux que tu aies trouvé quelqu'un à qui transmettre ton savoir...

Son air s'assombrit et il désigna la fillette d'un signe de la tête, finissant son verre de lait.

- ... mais Feodossia vient de commettre quelque délit. Je ne pense pas que ces " courses " étaient, dans ton esprit, apparentées à du vol.

Il observa son frère et lui expliqua:

- Ce n'est pas grand chose, mais elle a volé une pomme à un commerçant, tout à l'heure. Le vol est un délit à éviter, surtout en ces temps plutôt nébuleux, décréta-t-il d'un air absent.

Il sembla se perdre un instant dans ses pensées, puis reprit:

- Bref, je ais te la laisser, et vous ferez vos emplettes tous les deux. Veille bien à ce qu'elle remette la pomme au commerçant.

Il appela une serveuse et commanda deux boissons alcoolisées, une pour son frère et une pour lui-même.
Il devait discuter de choses importantes.

Lorsques les verres furent posés sur la table, il déclara tout simplement:

- Kiriel, nous devons parler.

Il porta le liquide à ses lèvres , puis reposa le gobelet.

- J'irai droit au but. Est-ce que tu comptes t'opposer à notre chef ?

Il n'avait cure de la présence de la gamine. Ces questions là dépassaient l'entendement des enfants, et, si elle-même avait une opinion, ce n'était ni plus ni moins que le produit de son héritage familial. Comme beaucoup d'Olarils.

- Bonjour, Kiriel. Cette jeune fille est ton apprentie ? Il est bien étrange de voir une demoiselle apprendre un métier plutôt masculin, mais, ma foi, pourquoi pas. Je suis heureux que tu aies trouvé quelqu'un à qui transmettre ton savoir...

"Bonjours Eldar et bien il est bon de voir que qu'une femme puisse remplir aussi bien cette tâche.Cette jeune fille à un bon potentiel qui ne demande qu'à être développé.Elle déborde d'un enthousiaste et d'une vraie passion ça me change des gugus qui n'ont qu'une envie faire joujou avec des n'épées et faire la gueguerre.Ce je transmet est un art pas un jeux pour n'importe quel maréchal -ferrand.Je te remercie pour ta bienveillance, je suis moi-même bien aise d'avoir trouvé une apprentie."

- ... mais Feodossia vient de commettre quelque délit. Je ne pense pas que ces " courses " étaient, dans ton esprit, apparentées à du vol.


"Commettre un délit et bien puisque elle est mon apprentie je suis conséquent responsable je payerais.Il est évident que ce délit ne faisait pas partit des courses que je lui avais demandé de faire.Il est aussi vrais que je ne sais pas si j'aurais résisté à une bonne pomme croquante et à de bon biscuit.Mais qui vole un œuf vole un bœuf cependant la peur de la punition à surement fait son effet mais je m'en assurerais "


- Kiriel, nous devons parler,J'irai droit au but. Est-ce que tu comptes t'opposer à notre chef ?

Kiriel était assez étonné par la question de son frère mais , appréciait néanmoins la franchise de son frère.

"M'opposer à Lysandre ça n'est franchement pas l'envie qui m'en manque.Seulement je ne suis pas sur qu'attiser la haine soit la meilleure des solutions.Il y à déjà eu assez de mort comme ça, je ne voudrais pas que cela dégénère en guerre civile."


Puis il se tournât vers son apprentie

"Feodossia tu est prête nous avons des courses à finir et un souper à préparer, je suis sur que tu a aussi faim que moi si ce n'est plus."

Feodossia ne prononça pas un mot, écoutant cette conversation où elle n’avait pas sa place. Elle termina son verre de lait en quelques gorgés et le reposa sur la table. N’ayant rien mangé depuis le petit déjeuné, elle était vraiment affamée. Son maître ne semblait pas très en colère contre elle pour ce qu’elle avait fait, tant mieux, mais elle ne voulait pas qu’il paie pour ses bêtises et se résolu à tout rendre dès qu’elle le pourrait.
Elle tiqua en entendant la question du garde à propos de Lysandre, les deux frères n’étaient pas du même camps visiblement, pourvu qu’ils ne partent pas dans une discussion politique ennuyeuse. Elle n’avait vraiment pas envie de les entendre débattre et se disputer. Maintenant qu’elle n’était plus stressée par la présence du garde la fatigue accumulée lui était tombée dessus comme un manteau de plomb. Elle se leva dès que son maître proposa de partir.

« Oui je suis morte de faim moi aussi! Je vais la rendre, je reviens. »

Elle prit la pomme et le sachet de biscuits, avant de partir retrouver l’étal qu’elle avait volé. Elle s’en approcha et après une seconde d’hésitation tendit son butin au vendeur.

« Tenez monsieur… heu, je les avais pris… je m’excuse »

Il la regarda un moment d’un air surprit puis reprit ses affaires avec un sourire bienveillant, lui proposant même de les garder, ce qu’elle refusa gentiment, elle ne voulait plus en entendre parler de cette pomme. Elle revint vers les deux hommes et se tourna vers le garde avec un petit sourire satisfait.

« Voilà, j’ai tout rendu et je me suis excusé, désolée pour le dérangement monsieur. »

Eldar encaissa les propos de son frère avec sévérité, et compris qu'il était probablement le seul de la fratterie à servir Lysandre. Mais il songea à son jeune frère, Kilian. Peut-être que lui, le jeune, l'innocent, avait choisi de soutenir Lysandre, et révérer la parole de Laclaos, même après son décès.

Il s'inclina légèrement, saluant son frère.

- Soit. Tout Chef de la Garde que je suis, je ne peux pas t'empêcher d'agir à ta guise, ironisa-t-il en souriant, gêné. Suis ta voie, Kiriel. L'avenir nous dira lequel de nous deux avait raison.

Il observa le jeune fille quitter l'établissement, puis revenir sans rien dans les mains. Elle lui expliqua son geste, et il approuva d'un signe de la tête.

- Je te remercie, Feodossia. J'espère que ça te servira de leçon.

Il vida son verre d'un trait, et, constatant avec regrat que son frère n'avait pas touché au sien, il héla la serveuse et lui paya rapidement les commandes.

Il seleva lentement, s'appuyant sur la table. Sa longue cape blanche frémit sous son mouvement. Debout, il avisa ses deux interlocuteurs. Il les salua à la manière des Gardes, avant de déclarer:

- Puisse Filhakan te guider dans ta voie, Kiriel, je sais que c'est le dieu que tu apprécie le plus. Et j'espère que la demoiselle ici présente se montrera sage et qu'elle suivra ton enseignement avec assiduité.

Il rit un instant.

- Il va falloir que je me mette en quête d'un Apprenti,moi-même. Je suppose que si un malheur survenait, ce serait Oril qui prendrait ma suite. Néanmoins, il faudrait bien du renouveau dans la Garde.

Il se pencha ensuite à l'oreille de son frère, et chuchota:

- J'espère que tu vas bientôt te décider avec Katriona. Préviens-moi quand votre union sera sur le point de devenir officielle.

Il lui fit un clin d'oeil en s'écartant. Lui-même devrait bientôt se trouver une femme, il le savait. Etant le fils de Laclaos, quand bien même il était coupé de sa famille, il ne pourrait pas rester longtemps seul. Il soupira un instant ,repoussant cette idée qui le tourmentait. Il s'était toujours dit que s'il épousaitu ne femme, il s'agirait d'une chasseresse, néanmoins, la plupart d'entre elles étaient Hirune. C'était problématique, surtout depuis la scission qui avait eu lieu en Arestim.

Il ne dit plus mot et s'éloigna, pensif.

- Soit. Tout Chef de la Garde que je suis, je ne peux pas t'empêcher d'agir à ta guise, ironisa-t-il en souriant, gêné. Suis ta voie, Kiriel. L'avenir nous dira lequel de nous deux avait raison.

"Oui mon frère l'avenir nous le dira espérons qu'il ne se montrera pas cruel envers l'un de nous deux.J'espère surtout que les esprits échauffer se calmerons la mort de deux Olarils je trouve que c'est déjà trop."

Il observa le jeune fille quitter l'établissement, puis revenir sans rien dans les mains. Elle lui expliqua son geste, et il approuva d'un signe de la tête.

- Je te remercie, Feodossia. J'espère que ça te servira de leçon.

Il vida son verre d'un trait,constatant avec regret que son frère n'avait pas touché au sien.Il héla la serveuse et lui paya rapidement les commandes.

Il se leva lentement, s'appuyant sur la table. Sa longue cape blanche frémit sous son mouvement. Debout, il avisa ses deux interlocuteurs. Il les salua à la manière des Gardes, avant de déclarer:

- Puisse Filhakan te guider dans ta voie, Kiriel, je sais que c'est le dieu que tu apprécie le plus. Et j'espère que la demoiselle ici présente se montrera sage et qu'elle suivra ton enseignement avec assiduité.

"Merci oui filhakan est le dieux que je prie avec le plus d'assiduité,remplis de joie le cœur des gens je prie donc pour qu'il revienne dans le coeur des Olarils car ces temp-ci j'ai l'impression que Panpale se fait plus présent.Merci je suis sur que Feodossia fera une grande forgeron, je ferais en sorte en tous cas que ce soit les cas."


Kiriel était très content de son apprentie, qui montrait de bonne disposition malgré son jeune age

- Il va falloir que je me mette en quête d'un Apprenti,moi-même. Je suppose que si un malheur survenait, ce serait Oril qui prendrait ma suite. Néanmoins, il faudrait bien du renouveau dans la Garde.

Il se pencha ensuite à l'oreille de son frère, et chuchota:

- J'espère que tu vas bientôt te décider avec Katriona. Préviens-moi quand votre union sera sur le point de devenir officielle.


Il lui fit un clin d'oeil en s'écartant. Lui-même devrait bientôt se trouver une femme, il le savait. Etant le fils de Laclaos, quand bien même il était coupé de sa famille, il ne pourrait pas rester longtemps seul. Il soupira un instant ,repoussant cette idée qui le tourmentait. Il s'était toujours dit que s'il épousait une femme, il s'agirait d'une chasseresse, néanmoins, la plupart d'entre elles étaient Hirune. C'était problématique, surtout depuis la scission qui avait eu lieu en Arestim.

"Katriona oui c'est une femme pour le coup exceptionnelle c'est le moins que puisse dire.
Avec elle on ne s'ennuie pas au moins , car chaque jour est une aventure.

Quel caractère,elle est loin d'avoir sa langue dans sa poche à ça oui.Soit je te ferais signe mais tu risque d'attendre un moment car le jour elle avouera véritablement se sentiments n'est pas encore prêt d'arriver.Mais ne t'en fait pas j'y travaille."


Tout cela avait été dit avec une grosse pointe d'humour

"Bon nous allons terminer nos course car Kylian ne gardera pas éternellement ma forge.
De plus lui et Katriona restent en ce moment chez moi et je doit préparer le diner pour tout le monde donc nous allons vite terminer les courses.Ensuite je préparerais vite de quoi diner et nous pourrons récupérer Feodossia et moi de cette dure journée de labeur."