Les Tables d'Olaria
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 Lis Diantha

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3 participants
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Lis Diantha
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Lis Diantha


Nombre de messages : 355
Age : 40
Date d'inscription : 15/02/2009

.:: Le Carnet ::.
Âge du Personnage: 33 ans
Profession: Ancienne Prêtresse de Bakarne et surtout future Reine !
Positionnement : Conservatrice
Lis Diantha Empty
MessageSujet: Lis Diantha   Lis Diantha EmptyDim 15 Fév - 18:23

Lis Diantha Vous
Derrière l'Ecran, le Joueur.

    • Pseudo Discorde
    • Âge 27 ans
    • Localisation Normandie - France

    • Autre personnage Lysandre Hirune, Alecto Terdalis, Vanhilde Tehanii (+ Le Conteur, compte fondateur)

    • Temps consacré au net (et au forum) dans une journée Passage en soirée et les week end
    • Comment avez-vous connu Les Tables d'Olaria ? En le créant, tout simplement !
    • Quelque chose à ajouter ?-


Lis Diantha Autre
Devant Vous, le Personnage.

    Lis Diantha Identite

  • Prénom Lis (prononcez Liz)
  • Nom Diantha
  • Âge 34 ans
  • Sexe F
  • Famille Khélan
  • Profession ou métier Prêtresse de Bakarne lorsque les Olarils étaient encore en Arestim Dominae, aujourd'hui, elle se destine à un tout autre métier : Reine d'Isle.

  • Positionnement : Elle était opposante à Lysandre jusqu'à ce que la politique Ilédore remplace ce positionnement par Conservatrice. Lorsque l'on veut être Reine, c'est la moindre des choses.

    Lis Diantha Physique
  • Taille 170 cm
  • Poids 61 kilos

  • Description physique détaillée Combien d'hommes ont succombé en voyant la silhouette de Lis se dessiner dans l'une des allées dédiées à Bakarne ? Et combien de femmes ont laissé éclater leur venin jaloux en minimisant sa haute taille et ses cheveux blonds ? Oui... Lis est blonde, une grande femme aux cheveux clairs, de nombreux reflets cependant tendent à les assombrir de châtain, et ils ondulent de façon faussement négligée : car tout est calculé, chaque boucle et chaque tombé sauvage n'est qu'un leurre du naturel. Contrôler son apparence jusqu'au moindre détail, toujours...
    Que dire de ses petits yeux ? Fins et encadrés de longs cils, d'un brun assez clair qui tend vers l'ambre selon la luminosité, et aux subtils stratagèmes pour les rendre plus séduisant, du khôl et des pigments sur ses paupières pour les entourer finement d'un masque élégant. Ce qu'ils expriment ? Ne cherchez pas la bonté et la candeur, vous faites fausse route... Vous y trouverez la vanité, l'orgueil et l'égoïsme et beaucoup de suffisance.
    Mais avouez tout de même qu'elle jouit d'un corps de fort belle constitution, avec un port altier et une fine taille, ni trop étroite pour en faire une femme maigrichonne, ni trop large pour la rendre trop ronde, dans une harmonie féline et parfaitement mise en faveur, comme si c'était tout ce qui importait. Les apparences sont parfois trompeuses, et en voyant Lis, on pourrait penser que c'est une femme qui a une grande estime d'elle, car on a l'impression générale d'une demoiselle très sûre d'elle, très fière et largement aguicheuse dans ses regards...
    Lis est avant tout la représente du Désir, il est rare qu'un homme reste insensible, elle a toujours une lueur joueuse mais malsaine dans la pupille.

  • Particularité physique notable Existe-t-il une aura de charme sulfureux ? Si oui, elle en est vêtue.

    Lis Diantha Psychologie
  • Description psychologique détaillée Les apparences sont-elles trompeuses pour Lis Diantha ? Assurément, non. Ce que vous voyez à l'extérieur est peut être pire encore à l'intérieur, car Lis est à elle seule la personnification de la Discorde. Ce genre de personne qui ne se plait que lorsqu'il se passe des choses, des choses qui entrainent des événements inattendus, juste pour le plaisir de briser le quotidien, de faire circuler des ragots disgracieux, de faire parler de lui, et tout simplement, pour avoir l'illusion d'une vie bien remplie, que l'on domine, que l'on contrôle en tous points.
    Car Lis aime avoir le contrôle sur les choses : sur son destin, sur sa vie... Elle aime décider des choses et non qu'on les lui dicte, et elle a un sérieux problème avec l'autorité. Outre celles des Dieux, naturellement, elle ne s'y plie pas, et aime à maîtriser jusqu'aux moindres détails des événements. D'une simple conversation, qu'elle peut faire dévier à loisir, ou volontairement faire devenir une dispute si elle commence à s'ennuyer, jusqu'à une rumeur qu'elle lancera pour le simple bonheur de voir à quelle vitesse une petite phrase peut détruire toute une réputation...

    Car elle s'émerveille des relations entre les choses. Comme une petite cause peut avoir des conséquences ravageuses... Et désastreuses... Tout ceci semble alimenter une soif infinie de mouvement, pour que jamais un jour ne se passe sans surprise, sans incident ou sans aventure, petite ou grande. Pas de Banal pour Lis, pas de "journée ordinaire", elle a horreur de cela. Tout doit s'enchaîner, tout doit bouger, vite, pour qu'elle s'enivre des mouvements et des chamboulements, peu importe l'échelle. L'ivresse encore ! Ivresse qu'elle trouve dans cette décoction d'Ivraie dont elle abuse de plus en plus, car son corps y est de plus en plus résistants, ivresse qu'elle cherche dans le coeur des Hommes. Grande libertine, comme elle ne tolère la quiétude des jours paisibles, elle multiplie les conquêtes, les aventures, les baisers, les simples sourires, les clins d'oeil et les invitations.
    Sa couche a rencontré tant d'hommes que les mauvaises langues annoncent que tout Olarils, entre 15 et 100 ans, l'a visité. Elle connait chaque visage masculin et a une grande mémoire à ce sujet : elle aime se souvenir des nuits et des jours à jamais gravés dans son esprit, comme autant de preuves qu'elle est vivante, que sa vie n'est pas ordinaire, qu'elle mène un Destin qu'elle trace elle-même, qu'elle contrôle, qu'elle dirige à sa guise !
    Mais si Lis apprécie particulièrement la compagnie des hommes, on sait de sources sures qu'elle aime également le corps des femmes, et s'accommode de tout individus pouvant la faire vibrer.

    Lis a de nombreux défauts. Elle est capricieuse, têtue et orgueilleuse, et il est inutile de croire qu'elle lâchera prise lorsqu'elle entreprend quelque chose, ou qu'elle désire quelque chose. Il est plus raisonnable de la laisser succomber à une nouvelle tentation, car elle n'aura de cesse de poursuivre ses buts, divers, nombreux, mais toujours assouvis. Elle ne tolère pas l'échec, son propre échec, car celui des autres, en quoi cela la concerne ? Oui... Lis est égoïste, elle cherche son propre plaisir, au détriment des autres, peu importe. Elle fait la honte de ses parents, peu importe ! Lis aime posséder, posséder c'est avoir la main mise sur quelque chose, et cela signifie, au final, que c'est Elle qui dicte et ordonne.
    Certaines personnes n'arrivent à s'exprimer autrement qu'en criant... Lis, elle, ne sait pas faire autre chose que prendre ce qu'elle veut, sans en demander l'autorisation, comme si tout lui était dû. Elle ne comprend tout simplement pas qu'on puisse agir autrement !

    Depuis l'arrivée des Olarils en Edor Adeï, Lis a su s'adapter avec une étonnante rapidité. Elle a appris la valeur de la monnaie avec joie, et sa soif de richesses, de pouvoir, et finalement, de mouvement, l'a poussée à rejoindre la Noblesse, coûte que coûte. Ambitieuse, elle est prête à trahir et à trainer dans la boue son propre peuple, et finalement... Elle se sent bien plus Ilédore qu'Olarile, désormais qu'elle sera Reine.

  • Particularité psychologique notable "Et si je t'aime, prends garde à toi"

  • Connaissances, Savoirs, Capacités Malgré que sa profession le réclame, Lis ne sait pas écrire. Mais cela l'ennuie, et elle estime ne pas en avoir besoin. Si elle peut s'en passer facilement malgré sa profession, elle fut bien obligée de sa voir lire, et malgré qu'elle arrive toujours à sauver les apparences lorsqu'on lui demande de déchiffrer des mots sur un parchemin, elle n'a que de vagues notions de lecture.
    A bien y réfléchir, il n'y ait pas de réelles connaissances dont elle peut se targuer : les rites de cérémonies diverses en l'honneur de Bakarne sont plus une habitudes, et elle ingurgite assez de décoctions d'Ivraie Enivrante pour faire tout à l'instinct.
    Pour devenir Ilédore à part entière, cependant, Lis est prête à apprendre tout ce qu'il faudra. Et de bon coeur !

    Lis Diantha Passe
    A chaque étape de sa vie, Lis semble avoir déclenché une dispute. Il fut déjà le cas lors de sa conception : ses parents, deux Khelan de soixante ans à l'intellect limité, s'étant trouvés mariés un peu par dépit, faute d'autre chose, se disputaient encore ce soir là, sur le sexe de l'enfant désiré. Ayant déjà quatre garçons et quatre filles, le couple ne savait déterminer sans hurler qui, du fils souhaité par la mère, ou de la fille désirée par le père, les Dieux écouteraient.
    Comme souvent, la réconciliation entraina la conception d'un enfant, et c'est ainsi que Ounda se retrouva enceinte de son neuvième rejeton. Le plus vieux avait déjà 39 ans, alors que le petit dernier attestait de seulement 6 années, et il s'avéra que la grossesse était pénible pour cette femme qui préférait travailler -elle écaillait les poissons que son mari ramenait- plutôt que se reposer pour porter correctement sa progéniture.

    La nuit où Ounta accoucha, elle hurlait sur sa belle fille, la plus vieille, lui reprochant de lui appuyer trop souvent sur le ventre. Les Erudits qui assistèrent à cet événement se rappellent peut être encore combien elle fut vulgaire... Car dès les premiers instants de sa vie, Lis découvrit une famille pour le moins simple et balourde. Sans ambition ni autre but dans la vie que de faire comme on l'avait toujours fait : Loor Han, le patriarche déjà bien âgé, était bedonnant mais se contentait des quelques poissons qu'il pêchait ... Non pas en haute mer, cette profession de pêcheur qui était si glorieuse, non... Juste les fesses sur un rocher avec une vulgaire canne à pêche. Et il ramenait assez pour nourrir sa famille, et rien de plus, rien de moins.

    Et la famille n'avait jamais d'autre souhait que toute leur existence se déroule sur le même modèle, sans jamais évoluer ni régresser, dans une tradition quotidienne et, espéraient-ils séculaire. Et très tôt, Lis se démarqua de ses frères et soeurs en affirmant ne pas vouloir comme eux : elle en avait assez de sentir le poisson, elle en avait assez de ne manger que du poisson de mauvaise qualité -celui qui se laissait attraper- elle en avait assez de leurs discussions banales et sans relief... Dans le Delta, où ils résidaient, plusieurs familles s'étaient regroupées pour se sentir moins seul. Et Lis les trouva, très vite, dès son plus jeune âge, d'un ennui mortel.

    Elle découvrit sa grande passion pour les tragiques événements qui chamboulent les vies, lorsqu'un bateau se perdit au beau milieu du Raun, et que les veuves éplorées furent invitées dans la maison familiale pour veiller les morts. Toute cette agitation, ces sanglots, ces vieilles histoires tristes et ces visages susceptibles de toujours exploser en pleurs déchirants firent naître en elle un sentiment inconnu et inavouable. Comment, dès lors, exprimer cette sensation agréable qui la gagnait lorsqu'elle pouvait avoir vent d'un drame, ou d'un incident qui faisait bouger les choses, rendre les gens soit euphorique, soit bouleversé, soit fou de rage.

    Car ce qui la rendait la plus joyeuse devint vite la colère. Observer les yeux se transformer jusqu'à devenir ronds comme des outres, les mâchoires fermement serrées, les poings qui démangent... Elle s'étonna de jubiler lorsqu'elle avait la chance d'observer un couple se briser pour une histoire de coucherie, et très tôt, fut confrontée à une absence de culpabilité... Car, lorsqu'elle voulut évoquer ces sentiments à l'une des soeurs, elle lui a immédiatement demandé si elle se sentait coupable d'aimer voir les gens se déchirer. Et Lis s'en étonna : bien sûr que non, où était le mal à simplement songer que le mouvement était plus appréciable que l'immobilité ?

    Elle en conclut vite, vers 13 ou 15 ans, que c'était inutile de vouloir faire entendre raison à sa famille : ça faisait plus de dix années qu'elle les voyait répéter les mêmes gestes et parler de la même façon, sans chercher à apprendre sur les gens. Parce que, même si dès son plus jeune âge, on l'avait entraîné de force à la pêche, Lis n'avait pas du tout l'intention d'être comme ces ringards de parents et frères et soeurs. Elle ne voulait pas non plus croupir dans cet affreux petit hameau loin d'Arestim Dominae où, elle l'entendait souvent de la bouche des voisins, il se passait toujours quelque chose : des Fêtes, des disputes passagères, des ivresses collectives. C'était autre chose que la monotonie apathique qui régnait ici, et cette odeur de poisson !

    Son départ pour Arestim Dominae se fit de nouveau avec un haussement de ton. Les parents de Lis ne comprenaient pas pourquoi elle ne voulait pas marcher dans leur pas, comme tout le monde avait toujours fait dans la famille... Pourquoi faire autrement que la masse ? De nouvelles insultes fusèrent lorsqu'elle prit la route, suivant un groupe de Khelan allant vendre leur pêche au Village, Lis se dit qu'elle faisait bien de laisser derrière elle cette bande de perdants.

    Ah ! Arestim ! Quelle vie commença alors ! A 15 ans, avec une maigre connaissance du métier de ses parents, elle débarqua un peu à l'aventure, jouissant de toutes ses découvertes et de tout ce mouvement, toutes les expressions des Olarils l'enivraient. Elle fut recueillie par un couple d'environ soixante ans, dont l'homme était Prêtre de Bakarne. Suite à un accident lors de l'exécution d'une manœuvre, la femme étant une Pélégon qui travaillait l'osier, elle s'était coupé les mains de façon si brutale qu'elle en avait perdu l'usage. Lis put alors choisir sa voie : il lui semblait qu'être Prêtresse lui apporterait à la fois un statut qui lui plaisait énormément, dans le sens où il semblait être plus élevé que le commun des Olarils, et des avantages certains : elle serait aux premières loges pour les débats, les ragots, les ires emportées, les accusations diverses... Et lors des Fêtes en l'honneur de Bakarne, elle pourrait également se lier d'amitié avec de nombreux hommes éméchés.

    Oui. Parce que Lis avait découvert très tôt que les relations hommes/femmes étaient les meilleurs instants qu'on pouvait vivre. Il y avait tout : des émotions fortes, des hurlements, des batailles violentes, des injures, des mouvements, du bruit, des gestes, la haine, l'amour... Tout ce dont elle avait besoin pour se sentir vivante. Et Arestim était, pour ces affaires, vraiment mieux que son petit hameau miteux ! Dès son arrivée, elle enchaîna rapidement les rencontres, les sourires...
    Ce fut quelques temps après ce nouveau départ dans la vie, alors qu'elle débutait à peine son apprentissage -tardif- de Prêtresse, que Lis croisa le chemin du plus grands des voleurs de coeur de jeunes femmes (et moins jeunes) : Hemric Hirune. A peine fut-il proche d'elle que la jeune Khelan sentait en ce lien qui débutait une formidable possibilité de changement, de bouleversement. Elle ne fut pas déçue. En quelques heures, Lis se laissait entraîner, elle le suivit dans l'une des allées peu fréquentées du Mausolée, l'invitant dans une alcôve isolée... Le plaisir des caresses, l'ivresse des baisers, le sucre sensuel des contacts de peau et des découvertes qu'elle n'avait pas encore imaginé.

    Il sembla dès lors qu'une nouvelle voie avait été tracée : plus que la colère, les disputes, les rages, les furieuses batailles ou les joutes ennemies, l'Amour semblait la chose la plus succulente de toutes. Capable de chambouler toute une vie, jamais pareil, il lui fallut à tous prix s'orienter dans cette voie euphorisante. Les baisers, ou les sourires, peu importe ! Les précieux apprentissages d'Hemric furent une bénédiction : ressentir les picotements sous la peau, que pouvaient produire de simples regards un peu aguicheurs, savoir que le lendemain serait surprenant, que les nuits devenaient des terrains de jeu formidable, Ah ! Qu'elle bénit le jour où elle croisa la route d'Hemric Hirune.
    Dès lors, entre son enseignement de Prêtresse, Lis se consacra aux hommes et leurs facettes. Elle ne rechigna pas à la tâche : tous semblaient attirants, même les moins plaisants aux yeux ; ils cachaient tous des mystères étonnants, des expériences tant drôles que passionnantes. Elle s'enivra de leurs effleurements et des conquêtes, et tout ce jeu-là devint une drogue dont elle ne put se passer.

    Ce fut lors de son Passage à l'Âge Adulte que Lis Diantha découvrit une autre façon de s'élever et de ressentir. Son Initiation consista à préparer la Fête des Jeux de Bakarne, que Laclaos envisageait. La crainte d'échouer se faisait ressentir, et malgré cette peur-là, il lui semblait que tout ceci était palpitant. Pour la rassurer, son père adoptif lui indiqua comment fabriquer une décoction, à base d'une plante appelée Ivraie Enivrante, connue pour ses effets euphorisants, comparables à l'ivresse, d'où son nom. Cette information ne fut pas tombée dans l'oreille d'une sourde, et, dans sa quête d'expérience sensorielle, la jeune femme en consomma tant que, le jour venu de diriger les Festivités en l'honneur de Bakarne, Lis ne se souvint de rien. Elle était totalement sous l'emprise de l'Ivraie, but une grande quantité d'alcool pour fêter son entrée dans l'âge adulte (ne lui demandez pas ce qu'elle a eu à faire, elle n'en sait strictement rien), et elle finit la nuit dans les Jardins d'Hégoa, entourée de trois Olarils.

    Elle avait alors 22 ans. Depuis cette date, où son père adoptif lui céda sa place, heureux d'avoir une héritière, même si ce n'était pas réellement sa fille, Lis n'eut de cesse de conquérir de nouveaux domaines, et notamment, de nouveaux Olarils. Elle en était dépendante : les rencontres, les jeux de regards, les nuits torrides... On peut citer notamment quelques noms connus, comme l'Héritier Edorta, dont elle s'est longtemps vanté d'avoir partagé sa couche, avant son mariage, Corwin Télaran, dont elle conserve un diamant dans ses précieux objets, ou encore, Oril Elanessë, dont elle a apprécié les tatouages et l'originalité...

    Son existence se résumant fort mal, tant elle recherche le mouvement, pour casser son banal quotidien, Lis vit avec un plaisir non dissimulé le passage de gouvernance à une Hirune. Si bien qu'on crut d'abord qu'elle était totalement d'accord avec le choix de Laclaos, puisqu'elle semblait ravie de l'accession au trône de Lysandre. Pourtant, ses proches se rendirent vite compte que, peu importait qui était au pouvoir, ce qui rendait Lis aussi euphorique était la discorde : et l'impopularité de l'Hirune la faisait nettement sourire, comme si elle jubilait de voir les Olarils se morfondre, se disputer ou chuchoter des injures envers le nouveau Chef. Quelle aventure palpitante que ces heures sombres...

  • Lors des Feux de la Gérax [size=10]
    « La Prêtresse de Bakarne n'avait pas eu le temps de suivre le chemin qu'elle s'était imposé, avec plaisir, pour rejoindre Hemric. Lorsqu'elle avait parcouru la route du retour, de la Nécropole jusqu'au Centre du Village, elle n'avait cessé de renifler de façon intriguée : il y avait dans l'air quelque chose d'étrange, et elle se demandait même si ce n'était pas exclusivement psychologique, sensation due aux filets inquiétants qui se répandaient, que la Gérax crachait avec insistance depuis quelques heures. Elle fit une grimage, et chercha intérieurement à se rassurer : après tout, Bakarne le Dieux Tempétueux l'en aurait averti, s'il avait souhaité mettre les Olarils à l'épreuve...
    Mais elle comprit, hélàs trop vite, qu'il s'agissait vraisemblablement d'un caprice Divin, plus cruel et plus brutal que jamais : ce n'était ni une mauvaise récolte, ni un Raun trop agité qui empêchait les pêcheurs de ramener du poisson frais, c'était bien pire que tous les fléaux auxquels ils avaient du faire face qui s'abattit sur eux.

    Elle vit arriver l'épais brouillard, d'un noir plus sombre encore que la nuit, irrespirable, en hoquetant de peur, entendant les bruits vifs des explosions, dans les Montagnes. Elle n'eut pas le temps de se poser des questions, de demander des explications aux Dieux, car elle sentit le sol trembler sous ses pieds, si bien qu'elle perdit l'équilibre, et vit bientôt un mouvement de foule, paniquée, dévaler dans les rues. A cet instant, elle comprit qu'il était arrivé quelque chose de plus proche. Plusieurs bâtiments frémirent puis vacillèrent, et dans un fracas innommable, les yeux écarquillés, la bouche grande ouverte tant la stupeur l'étranglait plus encore que la fumée obscure, Lis vit le bâtiment en face d'elle s'effondrer, littéralement. Sous les grabas, elle voyait des bras le lever le sang se mêlait à la cendre et à la poussière. Elle avala sa salive avec difficulté, se sentant, au sol, comme perdue, ou incapable de bouger.

    Ses membres étaient enquilosés et elle tremblait, tremblait comme le sol, jusqu'à ce qu'elle découvre que tout ceci n'était pas fini : la terre se fissura et des crevasses apparurent, lézardant les pavés et détruisant sur son passage, chaque chose, qu'il s'agisse d'une maison, d'une barrière, et engouffrant à l'intérieur, chaque Olaril qui ne courait pas. Et elle regardait, immobile, la sueur tombant à grosses gouttes sur son menton et roulant jusqu'à tomber sur ses mains. Les bruits autour étaient improbables, elle se rendit compte que, jamais, elle n'avait entendu autant de sons si horribles. Des pleurs, des prières hurlées, des cris éperdus, on appelait à l'aide, on cherchait ses enfants, les chiens s'enfuyaient et tous se piétinaient.

    Lorsqu'un cheval clair, lancé au galop dévala la rue où Lis gisait, elle ne fut sauvée des sabots que par les réflexes d'un vieil homme qui s'imposa devant lui, avec sa canne en bois levée dans le brouillard noir. Elle plissa les yeux pour mieux voir, et fut soulagée de constater que le cheval se cabrait mais les contournait ensuite, pour continuer sa course paniquée. Le vieillard, encore bien agile, se pencha sur elle, et elle reconnu un ancien Forgeron, il la hissa sur ses jambes, et comme une décharge électrique, Lis en reprit pleine possession. Il fallait courir, car les secousses faisaient tomber chaque bâtisse aussi facilement qu'un souffle de vent fait chuter des brindilles, et à un croisement -du moins en conclurent-ils ainsi face à cette purée de pois- ils se séparèrent. »
    (la suite en RP)

    Lis Diantha Viesociale
  • Position face aux événements politiques Lis avait toujours été, de toute façon, du côté où les choses étaient contestataires. Non parce qu'elle n'apprécie pas Lysandre, même si elle hurle haut et fort que les Chasseresses sont de petites prétentieuses, mais par simple goût du chaos qu'a créé la nomination de l'Hirune en tant que Chef.
    Soutien de Mithra, sans pourtant être très vive, elle fut cependant un des acteurs de l'Opposition à Lysandre, lorsque Cyclaë fut assassinée.

    Elle se mit alors en tête d'agir de façon mesquine, d'où son alliance avec Limna Hirune, jusqu'à tenter d'assassiner le Chef. Acte qui se trouva avorté dans son élan par l'intervention de Nydearin.

    En Edor Adeï, Lis a rapidement choisi son camp : admiratrice du grand pouvoir des Oracles, elle fut accueillie par Therdorus qui lui révéla qu'elle était enceinte des enfants de Xan Edorta, les Héritiers de Bakarne. Forte de cette révélation divine, elle gagna tout naturellement le Palais pour totalement s'offrir aux Arlanii et aux Conservateurs. Pourtant... Lis n'est pas sotte, elle protège sa place de future Reine et ses enfants à naître. Et elle se méfie des Conseillers. Ce qu'elle veut : affranchir Ysor de leur emprise mesquine et en faire un Empereur, le plus puissant Gardan Edorta qu'on n'eut vu en Isle.

  • Pourquoi êtes-vous parti vers la Gérax avec le Convoi ? Lis n'avait aucune envie de rester avec les plus frileux, ou les boiteux. Et puis, c'était le Pays des Dieux, qui les attendait ! Comment chercher à assassiner Lysandre, en manquant l'occasion de l'Ascension de l'Aiguille Enneigée ?

  • Relations Sociales particulières Lis Diantha peut connaître presque tous les hommes Olarils, intimement. Elle avait de grandes relations avec Hemric Hirune, aujourd'hui décédé.
    On peut également noter qu'elle a été l'une des rares personnes à approcher Limna Hirune depuis le meurtre de Cyclaë. Elle semble lui porter une affection toute particulière, et peut se montrer très jalouse lorsque quelqu'un d'autre l'aborde.

  • Équipement et possessions Lis possédait de nombreuses richesses, sentimentales et matérielles, dans l'Aile du Mausolée réservée à Bakarne. Après les Feux de la Gérax, elle ne put conserver que peu d'objets. Cependant, aujourd'hui, elle jouit d'une fortune qui s'agrandit de jour en jour, et elle compte bien multiplier encore ses biens quand elle sera Reine.

  • Animal de Compagnie -

    Lis Diantha Futur
  • Pistes de Développement pour votre personnage Lis porte les Jumeaux qu'annoncent la Prophétie des Oracles : elle doit donc rester en bonne santé jusqu'à enfanter les Héritiers. Mais sa vie est en danger, car beaucoup de gens seraient heureux qu'ils ne naissent jamais.
    Et même lorsqu'elle aura accouché, elle a à prendre soin de conserver sa place : il existe pas mal de raison pour qu'on veuille l'écarter, notamment à cause de l'influence (néfaste disent les Conseillers), qu'elle a sur Ysor.
    Et puis, il y a Limna... et leur énigmatique relation. Elle est celle qui peut réveiller ses instincts de Discorde, et la pousser au pire...


Dernière édition par Lis Diantha le Sam 9 Avr - 17:23, édité 9 fois
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MessageSujet: Re: Lis Diantha   Lis Diantha EmptyVen 27 Fév - 16:15

Merveilleux !

FICHE VALIDEE !

=)
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MessageSujet: Re: Lis Diantha   Lis Diantha EmptySam 9 Avr - 17:24

(fiche mise à jour)
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