Vababondage d'échoppes en échoppes

A présent, elle était complice de Vesper, complice des Opposants. Ce terme la mettait mal à l'aise à vrai dire, car ce n'était pas réellement au chef d'Arestim qu'elle s'opposait, mais à Lysandre sa soeur. Elle ne désirait pas réellement prendre par aux intrigues politiques qui se tramaient. Ses désirs étaient beaucoup plus primaires, plus passionnels. Plus brutaux. Juste Lysandre...car les ressentiments à son égards étaient tels qu'il pressuraient au-delà de toute bon sens, de tout discernement. Jezabel n'avait qu'un but. Mais pourtant, ce dernier comportait de nombreuses incertitudes, et la jeune femme luttait contre elles. Vesper l'avait confortée dans l'idée qu'une alliance lui serait bénéfique, et c'était en ce point qu'elle se sentait déchargée...le fait d'avouer à quelqu'un sa rancoeur l'avait allégée plus qu'elle ne le pensait. Pourtant, ce fait rendait aussi dangereusement tangible l'approche imminente du passage à l'acte. En serait-elle capable, à ce moment là ? Car attenter contre sa soeur, c'était renier sa famille, sa vie. Pourquoi le sacrifice était si grand ? Que lui resterait-il en fin de compte ?

Ce fut dans cet état d'esprit que l'aînée des Hirune arriva dans les échoppes de la ville, ou plein de commerçants étalaient leurs produits. Certains étaient de belle et noble factures, et d'autres négligés et de mauvaise qualité. Jezabel aimait regarder les bijoux, bien qu'elle-même n'en portait pratiquement jamais. Un beau collier allait au cou d'une belle femme. Mais certainement pas à elle. Qu'il aurait été risible qu'elle arbore ce genre d'apparats. Elle n'avait jamais eu de goût pour l'ostentatoire.
Il n'y avait personne dans la foule qu'elle ne connaissait, du moins, pas directement. Mais elle notait certaines tensions, Lysandre revenait sur beaucoup de bouches, ainsi que les incidents des Jeux. Certains vantaient le chef actuel, d'autres la dénigraient. La réalité de la division d'Arestim était de plus en plus réelle...et inquiétante.
Elle arriva devant une étale d'un vieil homme qui fumait sa pipe, et dont les volutes de fumées parvinrent jusqu'aux narines de la jeune femme. Elle aimait ces odeurs de tabac aux senteurs sucrées. Le vendeur était assis sur une chaise basse, à côté de son rayon, et dessinait un arbre sur une planche de bois, à l'aide d'un vieux bout de charbon accroché à l'extrémité d'un fin bâton. Intriguée, elle le regarda un moment, appréciant la quiétude de l'instant malgré les voix dans la rue qui criaient, chantonnaient, se disputaient des prix. Jezabel ne savait pas dessiner, aussi était-elle fascinée par l'ouvrage du bonhomme gris.
Ce dernier leva enfin les yeux vers elle, enlevant la pipe de ses lèvres sèches.

« Un portrait, chasseresse ? » lança t-il d'un voix rauque et embourbée. « Pour une gemme... »

Durant un instant, elle parut étonnée que l'on s'adresse à elle. Plongeants es yeux bruns dans celui du vieillard, elle hocha négativement de la tête.

« Je n'ai pas cela sur moi... » répondit-elle.

Le vendeur plissa les yeux, en se frottant le menton. Il s'enfonça dans son siège pour examiner Jezabel.

« Un visage si intéressant pourtant...peut-être reviendrez-vous une autre fois ? Je ne bouge jamais d'endroit, comme la pierre. »

Elle sourit gênée, ne sachant réellement comment interpréter les paroles du vieil homme. Que voulait-il dire par « intéressant » ? qu'elle était jolie ? Ou au contraire peu attirante ? A moins qu'elle ne reflétait sur son visage la culpabilité qui l'assaillait ? Elle prit peur un instant, mais se rassura. Il fallait qu'elle arrête de voir le mal de partout, qu'elle stoppe cette paranoïa qui la rendait crispée et alerte.
Jezabel passa son chemin à regret...elle aurait été curieuse de voir ce qu'aurait donné son portrait.

Le ciel d'un bleu dès plus pur laissait place à un soleil radieux.Faisant vite oublié la situation orageuse.Des événements aussi tragiques que sombres c'étaient déroulées dans ce village pourtant si paisible auparavant.A coté de l'échoppe d'Arduina Garthésia se trouvait la forge d'un certain Kiriel, Kiriel avait en effet installé sa forge à coté de l'échoppe d'Arduina sa tante .Il frappait avec ardeur l'enclume puis la lame ayant pris il la plongeât dans l'eau,un loup jouait autour de lui Kiriel s'arrêta un moment pour lui caresser la tête tout en lui souriant mélancoliquement.

Kiriel l'avait nommé Filhakan en l'honneur de son dieux fétiche.Kiriel l'enviait au fond de lui.Il aurait aimé pouvoir être aussi joyeux ais ça n'étais tout simplement pas possible pour lui , cela reviendrais à nier ceux qui on trépassés, accepter que cela se reproduise.S'il ne faisait rien quelqu'un mourrait encore cela pouvait être n'importe qui, peut être un de ses amis et cela il ne le supporterais pas.
Kiriel avait été très durement affecté par la perte de sa tante Cyclae.Il avait assisté impuissant à ce qu'il estimait comme son assassinat, après une nuit difficile qui avait suivit les événements des jeux de Barkarne il avait malgré son aversion pour la politique rejoint les opposants.

Le fait qu'il devrait désormais faire face à son frère Eldar qui était lui dans l'autre camps était la chose qui obscurcissait le plus son coeur, mais il ne pouvait laisser l'aveuglement de celui-ci causer la perte d'autre Olaril.Les deux frères suivaient tout deux le même but mais n'avaient tout simplement pas les même maitres Eldar suivait les ordres de Lysandre et Kiriel ceux de sont cœur .
L'idée tragique que se amis périssent à cause de son inaction avait été plus forte que son aversion.Pour lui Lysandre était un danger publique qui n'hésitait pas à mettre son peuple en péril pour appuyer son pouvoir .Il fallait arrêter la vagues avant qu'elle n'engloutisse tout dans un océan de folie et de sang.

Kiriel fut sortit de ses pensées en voyant passé Jezabel Hirune, une femme à la fière allure et à la beauté farouche.
Kiriel décidât de la saluer surement l'envie de discuter,la garde pouvait bien attendre un moment .

Bonjours mademoiselle Jezabel quel beau temps n'est-ce pas ? dommage qu'il ne règne pas dans le cœur de chaque olaril .Auriez vous le temps de discuter ? Je prenais justement une pause avec toute cette agiatation mes commandes on doublée je n'irait pas me plaindre mais je crains que cela ne présage hélas rien de bon.

Les discussions fusaient de toutes part sur la situation actuelle d'Arestim, beaucoup de médisances dénigraient Lysandre, d'autres la défendaient avec ferveur. Ou que l'on allait, le sujet était sur toutes les lèvres, et il était certain que les jeux avaient définitivement révolu une époque d'âge d'or. Mais le point commun à beaucoup était l'inquiétude qui se lisait dans les regards, cette question que tous se posaient : Qu'allait-il se passer ? Le futur était désormais trop instable, la situation politique était une poudrière que la moindre étincelle ferait exploser. Y aurait-il un conflit armé entre les deux parties ? Se pouvait-il seulement que les paisibles Olarils se perdent dans une innommable violence ?
Elle passa son chemin sur plusieurs échoppes qui ne l'intéressait guère avant d'être interpellée par une jeune homme. Ce dernier devait avoir le même âge qu'elle. Elle ne l'avait jamais vu, son visage ne lui rappelait rien. Il était plutôt grand, et brun, et sur son visage s'exprimaient une bonhomie et une tranquillité rafraîchissante.
C'était un forgero, il tenait entre ses mains une épée de fort belle facture quoique pas encore terminée. A ses pieds, un loup se reposait nonchalamment. Elle ne lui jeta qu'un bref coup d'oeil.

« Sans vouloir vous offenser...on se connaît ? » demanda t-elle avec une expression perplexe.

Ce n'était peut-être pas très poli, mais elle n'avait pas envie de se perdre dans des politesses inutiles. Ce n'était pas qu'elle ne voulait pas discuter, car après tout il lui était intéressant de connaître l'avis des gens sur l'actualité brûlante de la cité, mais elle aimait savoir à qui elle s'adressait. Simplement.

Avant que l'un des deux ne puisse enchaîner sur autre chose, une masse lourde la bouscula. De surprise, elle bascula vers l'avant, perdant son équilibre de chasseresse, chose rare pourtant. Mais avant qu'elle ne tombe complètement, des mains lui serrèrent fermement les bras pour la retenir.
Jezabel s'en écarta farouchement, comme si ce contact la brûlait. Elle n'aimait guère qu'on la touche, encore moins par surprise. Ce n'était nullement par minauderie féminine mais par profonde répulsion. Le contact tactile la gênait sinon la révulsait. C'était une réaction intrinsèque, comme lorsqu'un animal sauvage qui refusait de se faire approcher.
Ses yeux bruns fixèrent l'objet de cette altercation physique et trouvèrent Amuguel Garthésia.
Elle dut bien avouer être surprise. Après en avoir parlé la veille avec Vesper sans qu'elle ne l'aie jamais rencontré, voilà qu'il apparaissait. L'aînée Hirune tressaillit, puis s'humecta les lèvres en reprenant contenance et morgue.

« Amiguel Garthésia, n'est-ce pas ? J'ai entendu parler de vous. » déclara t-elle

Elle l'observa curieuse. Il faisait presque peur, si grand, si imposant, si...présent. Elle se racla la gorge et épousseta les pans de sa veste en daim.
Enfin, elle se tourna vers le jeune forgeron, qui fut nommé « ami » par Amiguel.

Kiriel observât la scène avec un certain amusement, une belle journée s'annonçait.Amiguel le saluât , Kiriel était étonné de le voir flâné , il en avait de la chance de pouvoir quitter son échoppe sans crainte.Kiriel était lui enchainé à sa forge adoré mais Filhakan était la pour lui tenir compagnie suivant son maitre avec le plus intérêt .

Comment va, mon ami, depuis ... les sombres événements qui nous ont fait se rencontrer ?

"Salutation Amiguel.Et bien tout va bien j'ai beaucoup de travail mes commandes on pratiquement doublées , c'est incroyable je me demande bien ce qui peut se préparer.J'ose espérer que cela ne sera pas pire que ce qu'il nous été donné de voir pendant les jeux de Bakarne."

Sans vouloir vous offenser...on se connaît ?

Kiriel se tapât la tête du plat de la main et fit la révérence tout en souriant

"Tout mes excuses je ne voulais pas paraitre grossier.J'oublie que si je connais les gens ça n'est pas forcément le cas pour eux.Je me nomme Kiriel, Kiriel Edorta Eldar est mon frère.Il faut me pardonner mais j'ai un peu tendance à être , hum comment dire cela , trop conviviale."

Puis il se tournât vers Amiguel

"Alors vous aussi vous faite une pause Amiguel comment vont les affaire en ce moment?
Je dois dire qu'avec un temps pareil je ne suis pas mécontent de pouvoir travailler un peut dehors.Mais lorsqu'il pleut je peut vous assurer que c'est une autre affaire."

Amiguel surprit le regard de la chasseresse tout en écoutant le frère d'Eldar lui répondre. Il analysa rapidement sa remarque, la tournant et la retournant dans tous les sens, mais ne put en déceler clairement le sens profond. Il se contenta de répondre d'un air jovial:

- Je ne savais pas être si populaire, ma Demoiselle !

Il rit doucement, d'une voix suave , douce, quoique rauque. Puis il plonga son regard dans le sien, et rétorqua:

- Est-ce qu'il s'agit d'un client qui pense s'être fait avoir ? Rassurez-vous, ma chère, cela ne manque pas, et de toute façon, c'est le métier des Garthesia que de sortir un peu plus grandis d'un échange. Il se pourrait peut-être que d'autres clients viennent vous trouver pour vous parler de moi, par la suite !

Il se tourna ensuite vers Kiriel, et, calmement, porta la main à son menton. Il sembla réfléchir un instant, et répondit:

- En effet, il fait chaud pour un hiver déjà bien entammé, Kiriel. Profitons-en. En ce qui oncerne les affaires, tout va pour le mieux.

Il s'approcha de l'oreille du forgeron et lui souffla:

- Je viens tout juste d'appliquer un concept novateur au sein de la guilde des commerçants, Kiriel. J'ai établitu ne sorte de partenariat avec un autre membre de ma famille... Mais je ne vous en dit pas plus pour le moment.

Il s'écarta et lui sourit:

- Je pense pouvoir clairement en tirer profit. Je vous expliquerai la chose plus en détail lorsque je me serai assis sur mes positions.

Il se tourna à nouveau vers la Chasseresse. Il laissa son regard glisser un instant sur ses courbes avant de parler à nouveau.

- Pourriez-vous me donner le nom de la personne qui s'est plaint auprès de vous, ma Demoiselle ? Il se pourrait que j'ait excédé sur la négociation, remarquez. Je pourrai peut-être réparer mon tort par la suite.

Il lui sourit, et jeta un oeil amusé à Kiriel. Il était clair que le Garthesia redoublerait de prudence si un éventuel client s'était effectivement plaint, mais qu'il serait surtout assez habile pour lu faire croire qu'il réparerait l'erreur tout en prenant de nouveau quelques bénéfices.

Le jeune forgeron se nommait Kiriel Edorta. Un membre de la famille rivale. Pas étonnant que Jezabel ne le connaisse pas. Elle ne les fréquentait guère. Par tradition familiale. Il était bien de mettre un nom sur un visage. Il devait sûrement faire partie des Opposants, quel Edorta n'aurait pas profité de la situation de toute manière ? Après s'être fait passé le pouvoir sous leur nez au profit d'une Hirune, nul doute qu'ils devaient l'avoir mauvaise. Quelle ironie. Ceci dit, la situation leur profiterait de toute manière.

« Préservez votre convivialité, Kiriel, elle se fait rare ces temps-ci en Arestim » déclara t-elle sombrement.

Sans non plus vouloir entrer dans le vif du sujet, elle était néanmoins curieuse de connaître les opinions de chacun pour mieux situer le contexte. Elle ne devait pas dire n'importe quoi avec n'importe qui. Mais cela était l'évidence même de toute manière.
Elle recula d'un pas pour apprécier une vision plus globale de ses deux interlocuteurs. Bien qu'elle fut de taille haute, elle n'égalait ni Amiguel, ni Kiriel.

L'aînée Hirune se tourna vers le colosse aux cheveux dorés. Elle esquissa un sourire face à l'apparent soucis que lui procurait son statut de marchand.

« Pensez-vous avoir quelque chose à vous reprocher, commerçant ? Seriez-vous un de ces marchands qui fixent des prix exorbitants pour mieux en tirer profit ? » demanda t-elle sans toutefois montrer d'animosité. « N'ayez crainte marchand, je n'ai rien entendu de vous qui fasse écho d'une quelconque insatisfaction. Non, j'ai simplement eu l'occasion de vous écouter prêcher la bonne parole lors d'un certain rassemblement... »

Jezabel sourit laissant la fin de sa phrase êtres interprétée comme bon semblait à quiconque écoutait. Après tout, beaucoup parlaient du contexte actuel.
Elle se tourna vers Kiriel, mielleuse.

«  Et vous, forgeron ? Aimez-vous les longs discours ? Beaucoup fusent ces temps-ci, et je dois dire que les tergiversions commencent à brûler mes pauvres oreilles. Après tout, qu'importe à quelle sauce nous seront mangés, puisque nous finirons quand même par être engloutis ? »

Elle émit un léger rire, prenant tout cela avec une légèreté ostentatoire. Elle tendit la main vers l'animal de Kiriel pour lui caresser la tête.

« Sommes nous si différents des bêtes, à nous entretuer pour un morceau de viande ? Parfois je me le demande... » murmura t-elle

En effet, il fait chaud pour un hiver déjà bien entammé, Kiriel. Profitons-en. En ce qui oncerne les affaires, tout va pour le mieux.

Il s'approcha de l'oreille du forgeron et lui souffla:

- Je viens tout juste d'appliquer un concept novateur au sein de la guilde des commerçants, Kiriel. J'ai établit une sorte de partenariat avec un autre membre de ma famille... Mais je ne vous en dit pas plus pour le moment.

Il s'écarta et lui sourit:

- Je pense pouvoir clairement en tirer profit. Je vous expliquerai la chose plus en détail lorsque je me serai assis sur mes positions.


"Hé hé cela ne m'étonne pas de vous encore un plan ingénieux comme seul les Garthésia savent imaginer je souhaite toute la réussite possible à votre entreprise."

« Préservez votre convivialité, Kiriel, elle se fait rare ces temps-ci en Arestim » déclara t-elle sombrement.

Vous avez raison Jezabel la courtoisie sera une denrée hélas bien rare, lorsque nous serons au coeur de la tempête qui se prépare.Elle se rapproche ça se sent dans l'air.

« Et vous, forgeron ? Aimez-vous les longs discours ? Beaucoup fusent ces temps-ci, et je dois dire que les tergiversions commencent à brûler mes pauvres oreilles. Après tout, qu'importe à quelle sauce nous seront mangés, puisque nous finirons quand même par être engloutis ? »

"Les longs discours sont souvent l'apanage de ceux qui on en réalité le moins de solution à proposer.Il est cependant utile de savoir ce qui se dit.Être bien informé est une chose essentielle."

« Sommes nous si différents des bêtes, à nous entretuer pour un morceau de viande ? Parfois je me le demande... »
Kiriel avait laisé trainer son oreille et répondit

Il ne tiens qu'a nous de nous comporter en humain.Hélas il est vrais que certain on un comportement que même des bête sauvages n'adopterais pas.

Ecoutant d'une oreille presque inattentive ses deux interlocuteurs, le Commerçant leva les yeux. Un cri que lui seul avait put entendre, que lui seul avait pu percevoir en raison du fait qu'il l'entendait depuis des jours déjà, provint du ciel. Il fut noyé dans le flot du brouhaha de la foule. Mais Amiguel entendit. Parce qu'il y faisait attention.

Un aigle tournoyait tout autour de la place des Irès.

* Cet Aigle... Encore... Animal majestueux... Aurais-tu quelques secrets à me confier ? *

Il le contempla quelques instants, conscient que son regard allait forcer Jezabel et Kiriel à observer à leur tour dans cette direction, puis se tourna vers la chasseresse. Elle venait de lui avouer qu'elle avait participé au rassemblement des partisans de Lysandre. Etrange, car, lui, il l'avait à peine remarquée.

Il sentit l'intérêt pour la chasseresse monter en lui. Car à présent, elle condamnait les discours. Voilà qui était fort intéressant.
Il croisa les bras, sembla réfléchir un instant, et leur rétorqua, à eux deux qui semblaient si hostiles à la parole:

- Vos propos sont bien paradoxals... Ma foi, ma chère, il me semble pourtant évident que ce qui nous distingue des bêtes est la pensée, et de simple conséquence, la parole. Si nous n'avions pas les discours pour agir, nous serions effectivement comme des bêtes, incapable d'agir autrement que nous entre déchirer pour un morceau de viande.

Il esquissa un sourire, et jeta un coup d' oeil vif à Kiriel, presque effrayant: les yeux roulèrent tout seuls dans leur orbite.

- Il ne tient qu'à nous de nous conduire en humain, oui Kiriel. Vous avez parfaitement raison là-dessus.

Il se tourna à nouveau vers la chasseresse, et s'approcha si près de son corps accroupi auprès du loup qu'il put sentir son souffle sur son cou au moment où il se penchait à son oreille, l'enveloppant de son ombre. Il put percevoir le parfum de la femme, à la fois doux et agressif à l'odorat. Exactement comme elle dans son être tout entier. L'Aigle, loin dans le ciel, semblait accélerer son vol.

- Sorastrata, votre grand-mère, nous l'a pourtant bien assez répété, à tous, ce soir là: c'est par le dialogue que nous règlerons cette affaire, et non par la Guerre civile. Un avis que je partage tout à fait, avec quelques nuances cependant, comme vous avez pu vous en rendre compte en m'écoutant. Pour ma part, je pense que le conflit indirect est inévitable. Et Luminara, votre cousine, a très bien illustré mon idée en proposant d'agir de façon concrète dans le but d'établir le dialogue, en montrant aux opposants et aux irréductibles sans-avis que les partisans de Lysandre agissent pour le bien de la Cité, et non l'inverse.

Il s'en écarta lentement, un sourire étrange aux lèvres, comme emprunt de complaisance et de satisfaction de s'être trouvé un instant si près de la chasseresse.
Il se redressa et décroisa les bras, levant légèrement les paumes vers le ciel et fermant les yeux, ce masque de satisfaction sur son visage.

- Par ailleurs, je vous trouve bien pessimiste, à votre façon de juger l'issue de cette crise de manière aussi tragique. Jugeriez-vous votre soeur inapte à la résoudre ?

Il hocha la tête négativement, reprenant un air plus sérieux.

- Si tel est le cas, ce dont je doute fort, je ne partage pas cet avis.

Il laissa un instant planer l'effet de ses mots toujours acérés, et, d'un élégant coup de t^te qui fit voler ses cheveux longs, il tourna le visage vers Kiriel, un sourire aux lèvres:

- Qu'en dites-vous, Kiriel ?

Sans attendre de réponse, il se tourna à nouveau vers la chasseresse au physique banal. Quelque chose en elle l'intriguait. Quelque chose d'insidieux et d'intuitif, néanmoins il lui trouvait plus qu'un intérêt, un charme.
Un instant, il laissa son regard au plus profond du sien. Il chercha à déceler la moindre faiblesse en elle. Il ne savait pourquoi. Il le souhaitait simplement. Dans un souffle, il déclara:

- Votre soeur a toute ma confiance, ma Demoiselle.

* Pour l'instant. *

Les yeux de Jezabel ne regardaient que le noble animal de l'Edorta, ayant peu d'attrait pour les deux hommes avec qui elle parlait. Tout du moins visuellement, car elle écoutait leurs propos. Kiriel qui appuyait ce qu'elle venait de dire, et elle en fut satisfaite, bien que son but originel -s'il en eut un- ne fut nullement de chercher à convaincre. Simplement exposer un avis. Mais trop parler apparemment encourageait la réplique. Elle n'en maniait pas l'art, mais savait l'écouter et en tirer l'utile de l'obsolète, comme les mailles d'un filet.
Amiguel ne faillit nullement à ce qu'elle pensait de lui : un orateur, un serpent sachant manier la parole pour vous faire croire que le blanc est noir et que le noir est blanc.
Elle cilla lorsqu'il s'approcha d'elle, d'une façon qu'elle jugea inappropriée et inconvenante, mais ne bougea pas. Elle sentit l'ombre menaçante du géant blond qui lui donna presque froid. Elle crispa les mâchoires, sans toujours le regarder. Ses yeux se fixaient dans ceux du loup.
Elle lui devinait un air de satisfaction, une sorte de condescendance pour dominer ses interlocuteur à la fois par sa carrure, mais aussi dans ses propos.
Jezabel se releva pour le regarder franchement. Une fraction de secondes, ses yeux le fusillèrent d'une façon mauvaise et insane.

« Vous vous méprenez sur mes propos, Amiguel » déclara t-elle en prononcent son nom avec douceur et acidité. « Je ne condamne pas la parole, encore moins m'échange de parole. Mais comme l'a très bien dit ma soeur également, l'allitération, la redondance, ou même paraphraser avec entrain...tout cela est tellement hors de propos. Vous n'êtes pas en train de commercer pour qui aura la meilleure capacité à convaincre, mais bel et bien pour énoncer des faits clairement à des gens qui sont en désir de savoir, pas les embrouiller en les perdants dans des méandres tellement sinueux qu'il est impossible d'en arriver au bout. Ce que je regrette, commerçant, c'est ce manque de véracité et de franchise qui vous complaît tous autant que vous êtes dans vos discours. Tout ceci n'était qu'une vaste comédie pour définir quel acteur jouait le mieux. Au final, il a fallut que Lysandre mette fin à ces simagrées, car je gage qu'elles auraient pu encore durer la nuit entière sans parvenir à quoi que ce soit. Voilà ce que je condamne, Amiguel. »

Elle le regarda, persuadée qu'il allait répliquer comme il l'avait si bien fait lors de la réunion des partisans, elle elle, elle se sentirait perdue dans son flot de paroles. C'est pour ça qu'elle craignait de discuter avec lui. Cependant, en même temps, elle avait parlé avec franchise -pour une fois- de ce qu'elle pensait. Ne pourrait-elle donc pas continuer ? Sachant qu'elle risquait de perdre la face devant un « adversaire » si habile de ses mots ?
Elle jeta un coup d'oeil à Kiriel pour voir ce qu'il faisait, puis, levant le cou, reporta son attention sur Amiguel

« Je ne juge pas ma soeur inapte » fit-elle sur un ton guère convaincu. « Elle...une main de fer dans un gant de velours...et bien que ce gant s'étiole petit à petit...elle reste chef en Arestim. Lysandre mettra un terme à toute cette pagaille, et elle peut très bien le faire sans se perdre dans des discours qui n'en finissent plus. »

Elle se racla la gorge et se tint sur une hanche, pliant le coude sur celle-ci. Un vent frais souffla une petite bourrasque, balayant la terre au sol. En secouant la tête, elle écarta une mèche de cheveux qui tombait sur son visage.

« Peut-être suis-je dans le tort...peut-être vous aussi...et peut-être pas. Il se pourrait que les beaux discours laissent place au mordant de la lame... »

Elle se saisit d'un des couteaux de l'atelier de Kiriel. Ce dernier, de belle facture et pourtant simple semblait destiné à un usage de chasse. Il était pareil à ceux qu'utilisait Jezabel lorsqu'elle dépeçait sa venaison.
Du bout de l'index elle vint toucher l'extrémité pointue de l'arme, faisant couler une goutte de sang le long de la lame. Puis elle suça son index, indifférente.

«Trop de sang a été versé, trop de regrets, trop de rancoeur. Si vos discours ne nous sauvent pas Amiguel, je ne donne pas cher de notre belle cité » fit-elle avec ironie.

Kiriel observait la joute qui se déroulait sous ses yeux s'il avait choisit son coté parce que tout simplement il préférait savoir à quel sauce il serait dévoré lui et ceux auquel il tenait.Tout n'était qu'en histoire d'égo les opposants ne voyait qu'une opportunité de laver l'affront qu'ils avaient subi lorsque Lysandre avaient nommé et lysandre voulait garder son pouvoir ce jouet que l'on venait de lui offrir . Lysandre était selon Kiriel plutôt incompétente tuant une Olarils en plaine festivité puis fuyant au lieux de répondre de façon claire, donnant ainsi des arguments de plus au opposants.

Kiriel pris une mine résolut et se tournât alors que Katriona passait, il l'appela

Katriona peu-tu amener l'onguent qui se trouve dans le buffet merci beaucoup.

puisse retournant d'un air blasé il dit.

"Cette lutte n'est qu'une mascarade.D'un coté Lysandre refuse de donner des explications et d'assumer le fait que par sa faute ma tante est morte donnant à ses détracteurs des arguments supplémentaire.De l'autre coté les opposants ne pensent qu'au pouvoir n'hésitant pas à mettre en péril les autres olarils alors que c'est là ce qu'il reproche à Lysandre.Tout cela est tristement ironique n'est-ce pas ?

Au risque de me répéter pour moi les discours long et compliqué cachent souvent les plus méprisable des desseins.
Autrement pourquoi ne pas exprimé ses idées ainsi que ses arguments de façon claire.


Pour ma part je me positionnerais dans le camps du moindre mal puisqu'un conflit me semble inévitable.Le bien des autres et en particulier de mes proches m'est plus importants qu'un quelconque pouvoir c'est une chose qui n'est pas donné à tout le monde de connaitre.Mais si c'était le cas je pense qu'il y aurait bien moins de conflit ."


Katriona revint avec l'onguent

"Excuser moi dit elle à Amiguel l'obligeant à se décaler tiens Kiriel voila l'onguent bon je vais vous amener à boire à force de parler pendant des heures vous devez avoir la gorge sèche pas vrais , aller viens Filhakan."

Katriona repartie d'un pas nonchalant accompagné de Filhakan .

"Merci beaucoup Katriona c'est une excellente idée si tu a besoin d'aide...

Non je te remercie Kiriel je saurais m'en sortir seule et puis j'ai Filhakan pour m'aider


Kiriel esquissât un regard amusé en direction de Katriona et , tendit ensuite la pommade à Jezabel avec un regard bienveillant et sincère.

"Tenez Jezabel cela évitera que la plaie s'infecte"

Kiriel prit ensuite le couteau qui était en fait une dague en argent et avec un chiffon trempé dans une produit savonneux il nettoya délicatement la lame.

Rictus. Amiguel Leva ses yeux droit dans le ciel. L'Aigle tournoyait toujours, de plus en plus lentement, néanmoins, et semblait réduirel a distance qui le séparait du sol. Il en était convaincu, à présent: l'animal était celui qu'il voyait roder au-dessus des ses positions les temps derniers. Il était rare qu'un être sauvage agisse de la sorte.

Il abaissa le regard, et le fit voguer de Jezabel à Kiriel, son sourire complaît sur les lèvres. Durant leurs propos, il l'afficha, mais quand vint le moment où les deux évoquèrent l'un après l'autre les armes, il disparut de son visage. Ce fut d'un ton neutre, légèrement heurté, qu'il répondit:

- Ma foi, à vous entendre, vous jugez que nous passerons bientôt aux armes ! Ce n'est pas un sort enviable pour Arestim.

L'infime éclat de folie traversa ses prunelles d'acier. Seul les " dieux " auraient pu s'en rendre compte.

- Il me semble, Kiriel, que les longs discours, comme vous vous plaisez à le dire, sont préférables à toute forme de violence, et que, tant que nous pourrons différer le passage aux armes, j'approuverai toute sorte de tentative de discussion. Je doute que, comme vous le dites, les paroles dissimulent de sombres intentions. Hormis si elles sont tournées vers l'unique but de conduire aux armes, en effet...

Il se tourna vers Jezabel.

- ... ce qui ne fut le cas d'aucun des propos donnés la nuit dernière, ma chère.

Il fit une pause. L'Aigle vint subitement se poser sur le toit d'une bâtisse, phénomène stupéfiant piour un animal des hauteurs et des grandes plaines.

- Le conflit est certes inévitable, reprit-il à l'intention de Kiriel, mais je ne parle pas d'un conflit armé. Uniquement d'un conflit indirect. Je prône l'action, pas la guerre, dit-il ensuite à l'intention de Jezabel, et je suppose que toute âme sensée comprendra la nuance.

Il s'arrêta à ce niveau là. Il ne pouvait pas en dire plus devant Kirial, qui n'avait pas été présent à la réunion, et qui, de part ses propos, avait une forte propension à s'opposer à Lysandre. Mais il savait que Jezabel saurait à quoi il faisait allusion.
Il reprit ensuite:

- Il faut faire tout ce qui est en notre possible pour préserver Arestim de la dévastation, que nous soyions dans un état d'esprit... ou dans un autre, acheva-t-il en faisant allusion à l'opposition et au soutien apporté à Lysandre. Si les discours et les actions indirectes ne suffisent pas, alors je reconnaîtrai ma vision des choses quelques peu utopiste, mais je crois sincèrement que le passage aux armes serait précipité et totalement dérisoire.

Il s'accroupit, et fixa les yeux du loup. La bête plissa les oreilles. De peur ou de méfiance ? De soumission, peut-être ?
Il rompit le contact oculaire et la bête se détendit. Il resta accroupit, avisant ses deux interlocuteurs du regard. Il afficha un sourire joyeux:

- Mais ma foi, il fait beau, et ce n'est ni le lieu ni le moment de discuter de si sombres éventualités !

Il rit doucement en se redressant.

- Quels sont vos projets du jour, Jezabel ?

Elle regarda Katriona et l'onguent qu'elle apportait sans esquisser la moindre impression sur son visage amorphe. Ce n'était qu'une coupure ridicule. Elle était chasseresse, pas danseuse. Et qu'on puisse croire qu'elle avait besoin d'un quelconque remède pour ce genre de futilité était presque insultant. Néanmoins, elle eut l'heur de ne pas faire remarquer son irritation. Physiquement du moins.

« Ne mettez pas tous les oeufs dans le même panier, Kiriel...chaque discours ne cachent pas de méprisable desseins comme vous l'avez dit...à moins bien sur que leur sens vous échappe... qu'est-ce que je disais, Amiguel à propos des discours trop longs et trop rhétoriques...pas tout le monde ne les comprend, et regardez quelles conclusions certains tirent... »

Elle eut un petit rire devant sa méchanceté gratuite. Elle se sentit revigorée.
Puis, le commerçant aux cheveux dorés expliqua son point de vue...Avec lequel elle était d'accord, car avant la guerre, il fallait parlementer, ça, il n'y avait aucun doute. Mais comme elle l'avait déjà dit précédemment, les paroles nébuleuses et les jeux de langage étaient à proscrire si on voulait de l'efficacité et de la compréhension.

« Vous avez raison. la parole est indispensable avant d'avoir recours à la belligérance, mais je veux souligner le fait que la situation ne s'améliorera pas avec des discours pompeux. Les gens veulent du concret, ils veulent des solutions capables d'arranger cette épineuse situation. Des preuves. Et si l'attente se fait trop longue, ou si un autre événement regrettable venait à apparaître, croyez-vous que la tension déjà palpable n'aboutira pas à un conflit de nature violente ? Comme vous, je n'aspire aucunement à la guerre, mais la possibilité est trop risquée pour l'écarter. » fit-elle en remarquant enfin l'aigle qui venait de se poser sur le toit d'une maison.

Elle aussi trouva cela étranger, car cet animal des cimes venait rarement se mélanger aux humains. Elle l'observa un moment, puis reporta son attention sur Amiguel, accroupi près du loup. Ce dernier se releva peu après, les dominant de nouveau de sa taille. Elle eut de nouveau cette désagréable sensation d'être un animal craintif devant un prédateur.
Elle crispa sa mâchoire puis décocha un sourire.

« Je vais chasser avec les jeunes novices du foyer et leur apprend le difficile art du silence » déclara t-elle avec un soupir blasé. « J'aurai bien de la chance si elles arrivent au moins à trouver une proie... »

Distraitement, elle tendit la main vers les cheveux d'Amiguel et y attrapa une petite araignée qui s'y était logé. Son fil translucide pendait du toit de l'atelier de Kiriel. La chasseresse regarda l'insecte se balader sur son doigt, puis l'écrasa sans aucune compassion. Elle s'essuya la mains sur la cuisse.

« Et vous » ? demanda t-elle, banalement.

Kiriel avait écouté attentivement

Ne mettez pas tous les oeufs dans le même panier, Kiriel...chaque discours ne cachent pas de méprisable desseins comme vous l'avez dit...à moins bien sur que leur sens vous échappe... qu'est-ce que je disais, Amiguel à propos des discours trop longs et trop rhétoriques...pas tout le monde ne les comprend, et regardez quelles conclusions certains tirent... »

Une fois que la chasseresse en eu finit ponctuant d'un rire mauvais Kiriel se dit

soit Jezabel Hirune puisque vous le prenez ainsi.Si Kiriel détestait bien une chose c'était la méchanceté gratuite.Il prit donc un ton emprunt de déception et répliquât .

"Hum je pensais que vous comprendriez pardon j'aurais du m'exprimer en des termes plus simple."

"Je ne met jamais les œufs dans le même panier mais hélas les œufs on tendance à se mettre d'eux même dans le même panier.
Quand au discours dont je parlais vous ne semblez pas avoir compris le sens de mes mots.

Je disais que si vous voulez endormir les gens sans vous adressez directement à leur cœur.
C'est que vous avez la pluspart du temps des choses à cacher.

Les discours doivent aller de votre cœur , de votre âme vers celle de votre audience.Vous pouvez très bien vous exprimer d'un manière sophistiqué si cela vous chante. Mais embobiner pour ainsi les endormir et avoir les mains libres cela c'est déjà vu .

Mais rien n'empêche de discourir d'un belle manière.Ecouter un excellent orateur est toujours plaisir et je n'ai aucun problème de compréhension je vous remercie de vous inquiéter pour moi Jezabel ."

Kiriel appuya par un rire étouffé et moqueur ses dernière paroles

Puis il se tournât ver Amiguel

"Les discours valent mieux que les armes nous sommes d'accords mais lorsque les discours n'ont plus d'effet alors ce qui doit d'arriver arrive alors à moins d'un miracle étant donné la situation actuelle je doute hélas que les discours suffisent voyez vous.Alors Même si cela ne me plait pas je me prépare au pire et si cela n'arrive pas et bien tant mieux, mais mieux je préfère prévenir que guérir pour ma part."

Kiriel était blasé à chaque fois parce qu'il était forgerons on le prenait pour un crétin , mais il avait finit par se dire que les idiots n'étaient ceux que l'on croit .Et puis se faire passer pour un idiot pouvait être utile parfois.

"Katriona et moi allons nous promener je pense et Filhakan sera ravis d'aller faire le fou en se dégourdissant un peut les pattes et puis il fait si beau"

Katriona était déjà prête et attendait jouant avec habileté avec une épée courte. Une étrange fascination pour l'arme qu'elle tenait dans la main animait ses magnifiques yeux bleu.

La Discorde ( XD ). L'ironie. L'amertume et l'incohérence.

Il avait réussi à les semer, à nouveau, sans que cela passe aperçu.

Il calma d'office l'échauffement des esprits des deux personnes en présence.

- Allons, allons, Jezabel, Kiriel. Ce n'est ni l'heure, ni l'endroit pour nous affronter de la sorte. Si vous avez raison, Kiriel, alors peut-être que dans un futur proche, vous aurez à vous retrouver tous les deux face à face, les armes au poing. Alors, en vue de cet événement éventuel, le mieux serait de profiter de la paix ambiante.

Il sourit, un peu ennuyé.

- Elle est fragile, il ne faudrait pas mettre le feu au poudre de manière précoce.

Il soupira un instant, puis se tourna vers la chasseresse, faisant mine d'ignorer le geste qu'elle avait eu en écrasant nonchalamment l'araignée qu'elle avait retiré de sa chevelure.

- Je n'ai rien de précis à faire, ma Demoiselle. Une si belle journée ne m'encourage pas à travailler avec ardeur.

Il haussa les épaules, et un petit soupir de rire émana de sa bouche à demi-fermée. Il chercha des yeux un pourpoint de bras en cuir sur les fournitures créées pas Kiriel. Il en trouva un, s'en empara et le ficela sur son bras gauche.

- Cela vous dérange-t-il que je vous emprunte ce pourpoint ? Peut-être pouvez-vous m'en faire cadeau, cher ami ?

Il sourit. Sans attendre de réponse, il se tourna à nouveau vers la chasseresse.

- Cette pièce de cuir est couramment utilisée par les dresseurs Astar pour dompter les rapaces.

Il désigna l'Aigle d'un signe du menton.

- Vous l'avez remarqué, vous aussi. Cet animal sauvage a l'air plus ou moins docile. Peut-être pourrais-je l'apprivoiser, ou du moins exercer mes talents à l'ouvrage.

Il rit. Il se tourna ensuite vers Kiriel et lui donna une Opale.

- Je plaisantais. Cette Opale suffira à vous dédommager pour cet attirail.

Il fit quelques pas dans la direction opposée, et déclara:

- Au plaisir, Kiriel. Jezabel, salua-t-il ensuite simplement.

Puis il commença à s'éloigner dans la foule.

D'un naturel peu tolérant et impatient, Jezabel soupira d'agacement quand Kiriel réagit à sa remarque. Il était dans son bon droit, car elle lui avait lancé une pique désagréable, mais elle avait l'impression qu'il mettait un point d'honneur à répliquer au lieu de se taire pour ne pas envenimer la situation. Et en plus, Amiguel qui en rajoutait en les traitant comme deux enfants bagarreurs.

Elle le regarda d'un oeil mauvais, puis se tourna vers Kiriel pour répliquer, mais s'arrêta au bon moment, sans qu'aucun mot ne sorte de sa bouche.
Pleine de morgue, elle croisa les bras, comme si rien ne l'atteignait.
La jeune femme observa le commerçant acheter son pourpoint, payer, puis s'éloigner en les saluant.
Elle ne prit pas la peine de le saluer en retour.

Elle se tourna vers l'étale de Kiriel, observant ses articles, s'en saisissant pour les tester, sans décrocher un mot. Elle ne trouva rien qu'elle n'avait déjà et dont elle avait besoin.

« Bien...tout est dit. » fit-elle avec condescendance.

« Au revoir forgeron »

Et elle s'éloigna à son tour, dans la direction opposée à celle qu'avait pris le grand blond.

Kiriel avait répliqué , plutôt par jeux et parcequ'il n'aimait pas vraiment que l'on se paye sa tête gratuitement.
Kiriel remercia Amiguel avant qu'il ne s'en aille.

Qaund à Jezabel elle pouvait le regarder d'un air mauvais de cela il s'en moquait .D'ailleur avec les temps à venir ce ne serait ni le premier ni le dernier qu'il verrais.

« Bien...tout est dit. » fit-elle avec condescendance.

Kiriel ne reléva pas. Alors qu'il regardait Katriona enchainer les passes d'armes qu'il lui avait appris. Et que Jezabel séloignait il dit

"Effectivement tout à été dit et je saurais à quoi m'en tenir désormais Jezabel Hirune"


Puis Katriona s'arrêtât et posa l'épée pour regarder les deux protagoniste s'éloigner les poing sur les hanches .

"Et bien dit donc cette Hirune à coté Amiguel passe pour ange.Par contre il à une attitude mielleuse je déteste ça et cette façon qu'il à de reluquer les femmes je trouve ça répugnant. Allons nous balader et oublions tout cela d'ailleurs t'a promis de me montrer une nouvelle passe d'arme , alors en route!!"

Katriona avait sans doute raison une bonne balade lui changerais les idées et il avait effectivement promis de lui montrer une nouvelle passe d'arme de plus Filhakan ne tenais plus en place.

HJ:Post clos.Je pense