Les Tables d'Olaria
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 Seyrian Kahll

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2 participants
AuteurMessage
Seyrian Kahll
Ilédor
Ilédor
Seyrian Kahll


Nombre de messages : 18
Age : 36
Date d'inscription : 13/12/2013

.:: Le Carnet ::.
Âge du Personnage: 27 ans.
Profession: Pirate.
Positionnement : Insoumis.
Seyrian Kahll Empty
MessageSujet: Seyrian Kahll   Seyrian Kahll EmptyVen 13 Déc - 14:28

Seyrian Kahll Iledor

Seyrian Kahll Vous
Derrière l'Ecran, le Joueur.



    • Pseudo : Vous commencez à bien me connaître maintenant, non ?
    • Âge : Je vous laisse deviner !
    • Localisation : Quelque part, surement.
    • Autre personnage : Nydearin, Amiguel. Je ne compte que les personnages actifs.
    • Temps consacré au net (et au forum) dans une journée : Mieux vaut ne rien dire.
    • Comment avez-vous connu Les Tables d'Olaria ? C’est une looooongue histoire.
    • Quelque chose à ajouter ? Yaaaaarrrrr !




Seyrian Kahll Autre
Devant Vous, le Personnage.

  • Prénom(s) : Seyrian.
  • Nom : Kahll.
  • Âge : 27 ans.
  • Sexe : Masculin.
  • Statut : Pauvre.
  • Profession ou métier : Capitaine pirate par intérim, Second de l’Armarilla.
  • Positionnement : Insoumis.

    Seyrian Kahll Physique

  • Taille : 1,92m.
  • Poids : 90 kg.
  • Description physique détaillée :

    « Dis, il est où Seyrian ? » « Sur le gaillard d’avant. » Et en effet, il se trouve là, les mains posées sur le garde-corps, le regard posé sur l’horizon, guettant Therdone sait quoi. La brise fait voler certain de ses longs cheveux d’ébène, ceux qui ne sont pas noués derrière lui en une queue de cheval longue mais certainement plus pratique, notamment pour les abordages ou pour les périodes de grand vent, que s’il laissait ses cheveux libres comme l’air. Le vent faisait également se soulever les pans de son veston sans manches aux teintes foncées, à peine rehaussées de broderies argentées. C’était là, le seule vêtement qu’il portait généralement en tunique, restant torse-nu en dessous, lorsque le temps le permettait. (Comprenez par là dès qu’il ne fait pas très froid.) Le tableau se complète d’un pantalon de toile, claire le plus souvent, retenue par une large ceinture de cuir sombre à boucle d’argent et de hautes bottes en cuir sombre, maintenant tannées par le temps et les embruns. C’est une tenue bien légère diraient certains mais il n’est pas du genre à avoir froid, lui qui, de toute façon est réputé pour avoir le sang plutôt… chaud. De dos, on remarque déjà quelques détails de son tatouage qui, même s’il est masqué par son veston, laisse deviner de lui-même qu’il doit parcourir une bonne partie de son corps. En voilà un qui a du prendre de longues heures avant d’être achevé, sans l’ombre d’un doute.

    Sur le gaillard d’avant, à côté de lui, on se rend compte qu’il n’est pas petit et que, fondamentalement, il n’est pas si mal bâti que ça. Il n’est pas exceptionnellement musclé mais la graisse ne semble pas avoir élu domicile chez lui. Il faut dire que l’air marin a le chic de former les esprits et les corps même si, chez lui, il ne semble pas avoir entamé cette impression d’agilité naturelle, souvent remplacée chez les matelots par un air trapu et un peu lourdaud. Pour un peu, on lui donnerait moins d’un mois de bourlingage sur le pont de l’Armarilla, mais il ne faut pas si fier et lui manquer de respect pourrait vous coûter cher. Enfin ce côté doit lui venir des origines, du côté d’Hurg Ari il paraît, loin dans le désert, ça doit expliquer les tenues légères. Il n’est pas facile de manquer sa musculature légère mais marquée, taillée dans une peau mate tannée par le soleil. On remarque alors plus facilement ce tatouage qui court sur son bras gauche, remonte sur son épaule et glisser sur sa joue, son cou, sa nuque avant de plonger dans son dos. Il y a cet air volontaire aussi, inflexible face aux éléments, même lors d’une tempête et Therdone sait que le Phémur est parfois impétueux. Une fierté palpable dans sa posture, droite et avec aplomb. Mais ne pensez pas qu’il vous prend de haut, il n’est simplement pas honteux de ce qu’il est, d’un point de vue physique, bien évidemment.

    « Seyrian ? » « Hum ? » Vous vouliez son attention ? Vous l’avez. Et ce sont deux yeux d’un très pale vert d’eau qui vous regardent, patiemment, attendant que vous vous décidiez à cracher le morceau. Ses traits ne sont pas spécialement durs mais suffisamment droits pour qu’il n’ait pas l’air d’être un petit plaisantin ou pour être pris, par mégarde, à la légère. Le plus saisissant reste néanmoins ce contraste entre la carté de son regard, ces pupilles reflétant tour à tour la grisaille de la tempête ou le bleu-vert de l’eau sur laquelle flotte le navire. Son nez droit surplombe des lèvres peut-être un peu plus fines que ce à quoi l’on pourrait s’attendre, certaines diraient que ce n’est pas un mal. A ce visage aux contours ovales, s’ajoutent deux boucles d’oreilles en argent très simples qu’il n’enlève pratiquement jamais. Il possède également une bague en argent tout aussi simple – comprenez là un simple anneau de métal – à l’annulaire gauche, vestige de son passé dont personne ne sait rien. « La Cap’taine te d’mande. » Un bref acquiescement. Seyrian n’est pas du genre bavard et il en dit souvent beaucoup par ses gestes, ses attitudes, ses postures. Il se retourne, sans un mot, de cette démarche habituée au roulis et pourtant agile comme celle d’un grand félin, aussi à l’aise sur un bateau, en mer, que sur terre lors des rares escales à terre, pour finir la nuit dans une auberge ou ailleurs.

  • Particularité physique notable : Ses tatouages, ou plutôt ‘son’ tatouage qui court sur la majeure partie de son dos, sur sa nuque, son cou, son épaule, sa joue et son bras. Bref, sur une grande surface. L’ensemble forme des entrelacs symbolisant les mouvements de l’air, de l’eau, libres d’évoluer comme bon leur semble, au gré de leurs envies. C’est tout du moins l’interprétation qu’on leur donne. Personne ne sait néanmoins d’où cela lui vint et lorsqu’on lui pose la question, notamment pour savoir si cela lui a fait mal, il se contente d’hausser les épaules.  

    Seyrian Kahll Psychologie

  • Description psychologique détaillée :

    Si vous le rencontrez à terre, loin du Phémur, des océans et de l’Armarilla, vous ne penserez pas qu’il est un pirate. D’abord parce qu’il n’y ressemble pas vraiment, mais, surtout, parce qu’il n’en a pas vraiment le comportement, au premier coup d’œil. Plutôt introverti, silencieux, calme, qu’est-ce qu’un homme pour lui ferait sur un navire, pillant et abordant d’autres bateaux pour s’emparer de leurs richesses ? Par cupidité ? Non, pas vraiment, simplement parce qu’il aime cette sensation, celle du vent qui caresse son visage, celle des embruns qui fouettent et salent sa peau, cette idée même de la liberté, des possibilités infinies, de n’avoir personne d’autre que soi-même comme Dieu et Maître. Car pour Seyrian, Therdone n’est qu’un nom, rien de plus, une entité inventée par des gens, pour concrétiser, rendre palpable cette idée même de la volonté. Il n’existe aucun Dieu sur ces terres, seulement des Hommes qui se hissent à la place à laquelle ils pensent avoir droit, dont ils se contentent ou, comme lui, à celle dont ils s’emparent car ils le veulent. Il n’a pas besoin d’être riche, célèbre, de posséder des terres ou des femmes, il a juste envie de vouloir vivre libre, de faire ce qu’il a envie de faire quand il en a envie, sans que quelqu’un ne lui dise qu’il n’en a pas le droit. C’est cela qu’il est venu chercher chez les pirates, une liberté à toute épreuve, parfois arrachée dans le sang et la douleur, mais une liberté qui n’a pas de prix.

    D’ordinaire serein, c’est un jeune homme réfléchi qui pèse souvent le pour et le contre mais semble néanmoins agir par instinct, probablement parce qu’il ne parle pas vraiment aux gens de ses réflexions, de sa façon de penser. Il reste une énigme pour ceux qui ne prennent pas le temps de le comprendre, ce qui, soyons francs, peut prendre beaucoup de temps. Ce n’est pas quelqu’un qui se livre au premier venu, loin de là. Sa confiance n’est pas offerte à n’importe qui mais la mériter vous permet de pouvoir compter sur lui dans n’importe quelle situation. Il n’a souvent qu’une parole et, s’il ne peut la tenir, c’est forcément parce qu’il y a une bonne raison, même si elle n’est pas toujours claire pour vous. De rares situations peuvent le faire sortir de ses gonds de patience et de calme, comme, notamment lorsqu’il voit une femme se faire malmener. Bourreau des cœurs, sans l’ombre d’un doute, il ne supporte néanmoins pas que l’on puisse faire du mal, physiquement, à une femme et quiconque le fait sous ses yeux se risque à son ire. S’il s’interposera d’avoir de manière pacifique, cherchant à désamorcer un potentiel conflit, il n’hésitera pas à se défendre si nécessaire. La vie est précieuse, surtout la sienne, et il est hors de question qu’il la perde « bêtement ». Il n’est pas rare de le voir séduire une femme qui lui plait et s’il établit rapidement les règles du « jeu », cela ne l’empêche pas de prendre plaisir à passer une nuit en charmante compagnie sans oublier de partir au petit matin.

    S’il est souvent sérieux, ce n’est pas pourtant autant un homme qui ne sait pas « s’abandonner » et se faire plaisir, que ce soit par la boisson, par les femmes, ou par les chants. Un pirate ne peut être considéré comme tel s’il ne partage pas une choppe avec ses camarades ou une soirée festive sans chanter en chœur avec eux. Disons simplement qu’il est moins dispendieux que les autres mais ne rechigne pas à participer à l’effort de la fête, même s’il reste plus discret. S’amuser est un plaisir qu’il apprécie mais dont il n’abuse pas trop, conscient que les excès ne facilitent pas les lendemains de fête. Certains pensent qu’il a des choses à se reprocher, que son passé, obscur, recèle des choses qu’il préfèrerait oublier mais n’y parvient pas. Qui sait ? C’est effectivement quelque chose que l’on peut sentir chez lui, comme si vous aviez entre les mains un livre duquel plusieurs pages sont lisibles mais d’autres ont un sens qui vous échappe. Il se dégage de lui une certaine impression de mystère dont il joue souvent auprès des dames, sans vergogne. Passer une nuit seul à terre serait un crime impardonnable, non ? A noter que s’il est du genre à résoudre pacifiquement les conflits, il n’hésitera pas à tuer quelqu’un si c’est un mal nécessaire. Il ne le fera peut-être pas de gaité de cœur, mais il le fera. Prenez le pour dit. Quand au reste de sa personnalité, je n’en sais moi-même pas assez, peut-être devriez vous le rencontrer vous-même…

  • Particularité psychologique notable : Seyrian ne peut pas blesser, volontairement, une femme. Son éducation en est la cause. Même s’il est en danger, menacé par une femme, il essayera de s’en sortir en lui faisant le moins de mal possible, quitte à s’y blesser plus ou moins gravement. Cela s’efface néanmoins profit de l’instinct de survie si les choses se corsent sévèrement. Il n’est pas rare également qu’il s’interpose dans une situation où une femme est violentée, quitte à s’attirer des ennuis.

  • Connaissances, Savoirs, Capacités : Seyrian sait lire, ce qui est assez étonnant pour quelqu’un d’origine modeste comme lui. Il le doit à une vieille nourrice qui tenait ce « don » d’une amie plus noble qui lui avait appris à lire et elle s’évertuait à apprendre aux enfants qui passaient entre ses mains. Le jeune homme lui en est redevable et il est rare de ne pas le voir un livre à la main lorsqu’il se repose dans son hamac. Comme tout bon pirate, il manie plutôt bien le sabre, même s’il aura une préférence pour les lames courtes, comme les saïs, du fait de son penchant pour l’agilité et la subtilité plutôt que la force et la brutalité. Il est plutôt doué pour s’infiltrer quelque part à la faveur des ombres ou de la nuit, principalement parce qu’il le fait depuis qu’il est enfant. Elys lui a appris à se servir des armes à feu mais, s’il sait s’en servir, il ne les apprécie pas énormément, même s’il conserve toujours celle qu’elle lui a offerte en cadeau.

    Seyrian Kahll Passe

  • Enfance : L’enfance de Seyrian est celle d’un enfant des rues, un enfance pauvre, peut-être malfamée, mais une enfance heureuse, à courir pour semer un vendeur de fruits ou un garde allégé de sa maigre bourse. Le désert forge des hommes au tempérament chaud et suave, des hommes qui savent survivre malgré les aléas de la vie. C’était un enfant un peu turbulent en dehors de chez lui mais étonnamment calme et diligent envers sa mère qu’il affectionnait particulièrement. Il n’y a pas grand-chose à raconter, j’imagine que vous vous faites très facilement l’image d’une enfance de ce genre, ponctuée de menus larcins, pour survivre, de petites bandes organisées rusées et rapides ne se gênant pas pour prendre à ceux qui n’étaient pas dans le besoin pour récupérer un peu de pain. Sa famille n’était pas vraiment dans le besoin mais l’enfant qu’il était avait la nécessité de s’échapper de cette maisonnée où ses parents servaient jours et nuits. Enfermés entre quatre murs n’était pas une vie pour lui, qui, sur les murs d’Hurg Ari, observait l’horizon avec avidité. Il savait qu’il partirait un jour et rêvait déjà de ce futur aux vastes espaces.

  • Adolescence :

    Avec le temps viennent les premières responsabilités et, avec elles, les premières punitions. Si personne n’emprisonne un enfant pour avoir chapardé une pomme lorsqu’il se fait prendre. On devient de moins en moins conciliant avec un jeune homme en devenir. Aussi, Seyrian a fait quelques jours de cachot, lui faisant notamment réaliser à quel point il était malheureux en cage et combien la liberté était probablement ce qu’il chérissait le plus. Fuyant l’éducation que ses parents cherchaient à lui faire ingérer, il préférait passer son temps à lire des livres, souvent volés, à l’ombre d’un vieux mur en ruine, du lever au coucher du soleil. Appréciant les contes et les histoires de découvertes, il trouvait là une échappatoire aux grands murs de cette cité dans laquelle il résidait, patientant ainsi pour le jour où il pourrait en passer les portes de lui-même, prêt à écrire le livre de ses propres histoires. C’est aussi durant ses années qu’il trouva un nouvel attrait aux jeunes femmes, elles qui étaient jusqu’à maintenant des complices de crimes devenaient attirantes, désirables et c’est avec l’une d’elle qu’il passa une nuit des plus mémorables, découvrant les plaisirs du corps et le bien-être qu’ils procuraient.

    Comme il n’était guère bien vu d’être oisif, même pour lire, on lui trouva un petit emploi de manutention dans lequel il se contentait de faire son travail, sans grande motivation, gagnant quelques piécettes et gardant son temps libre pour observer l’horizon, lire ou passer ses nuits entre les bras de demoiselles qui, l’espace de quelques heures, lui faisaient oublier à quel point sa cage était petite. Les idées politiques n’étaient pas siennes. Les grondements, il pouvait les comprendre mais soulever un peuple pour se battre contre lui-même n’était pas quelque chose qu’il supportait, du moins directement. Peut-être les choses devaient-elles changer, mais Seyrian avait surtout besoin de satisfaire ses propres soifs avant d’aspirer à faire taire celles des autres. Sa mère tomba cependant malade. D’une maladie dont les guérisseurs ne parvenaient qu’à atténuer les souffrances et les symptômes. Veillant auprès d’elle, l’abandonnant uniquement pour travailler quelques heures, il passait son temps à lui faire la lecture, de ces histoires qui lui permettaient de s’évader lui aussi, alors que sa propre mère, d’une certaine façon, l’enchainait à cette vie qu’il voulait quitter. Il ne lui en a jamais voulu, mais, durant ces quelques années qu’elle passa alitée, entre la vie et la mort, le jeune homme n’était plus vraiment que l’ombre de lui-même et même les femmes ne lui apportaient plus ce même plaisir, fougueux et viscéral, qu’il appréciait tant.

    Ce n’est que peu après son vingtième anniversaire que sa mère quitta ce monde, une nuit, alors qu’il lui racontait une énième histoire évoquant les grands espaces du monde et la liberté de leurs faunes. Peut-être avait-elle abandonnée car elle avait compris que son fils aspirait à davantage que cette petite chaumière. Il resta juste le temps de son enterrement, payé par ceux qui furent les employeurs de sa mère, et quitta le soir même cette maison dont il était désormais libre. Il laissa une lettre à son père ainsi qu’une partie de ses économies, emportant suffisamment pour pouvoir traverser le désert et rejoindre ces autres contrées qu’il ne connaissait pas encore et dont il était avide de faire la connaissance. Il s’offrit une dernière nuit entre les bras d’une jeune femme qu’il côtoyait depuis longtemps et a qui il avait promis de dire au revoir avant de s’envoler. Elle tenta de le convaincre de rester, mais elle comprit rapidement elle aussi qu’il n’était pas fait pour rester entre ces grands murs. Elle l’embrassa une dernière fois avant de le laisser partir, vers sa nouvelle vie.

  • Jusqu'à nos Jours :

    Seyrian quitta Hurg Ari, au petit matin, abandonnant sa ville natale pour traverser le désert et se rendre où ses pas le mèneraient, vers des contrées plus vertes, plus bleues, moins or. Il lui fallut plusieurs jours pour venir à bout de cette région désertique mais sa route croisa celles de marchands itinérants qui acceptèrent de le prendre avec eux en échange de quelques menus services. A l’abri, dans cette caravane, il profitait du voyage, commençant enfin à satisfaire ses premières soifs de découverte. Sans relâche, il fixait les horizons, s’abreuvait des paysages. Avec curiosité, il s’était enquis des ouvrages de ses compagnons de voyage, découvrant de nouvelles façons d’écrire et de raconter. Au détour de la chaleur d’un feu de camp au milieu de la nuit, il découvrit également l’exotisme des femmes, de celles qui ne venaient pas du même endroit que lui et qui, à la clarté des étoiles, possédaient des charmes, des atours et des postures qui n’étaient pas de celles qu’il avait pu connaître jusqu’alors. Entre son voyage, ses livres et les jeunes femmes, il ne manquait rien à ce jeune homme pour qui la vie était devenue un véritable plaisir, sans l’once d’une ombre au tableau. Néanmoins, la Révolution commençait déjà à gronder, il pouvait le sentir, l’entendre dans la bouche de ceux qui racontaient que, déjà, certains s’élevaient contre le pouvoir du Gardan Edorta et des Nobles, qu’un jour, tout changerait. Mais s’ils avaient su ce qu’il en était aujourd’hui, auraient-ils eu le même discours ?

    Ses premiers pas hors du désert le conduisirent à Verdoya. Radicalement opposé à celui de son enfance, ce nouveau paysage, chaud de cette couleur verdoyante qui n’existait pas chez lui, le frappa et lui laissera surement un sourire impérissable. Quittant ces marchands qui devaient mener leurs affaires, il entreprit de visiter la ville et de s’y installer un peu, le temps de refaire quelques économies. Il y trouva un emploi physique et un peu ingrat mais payé, ce qui était amplement suffisant et partagea son temps libre entre de nouveaux livres, parfois achetés, parfois chapardés – on ne se refait pas complètement -, les femmes, si désirables, et l’exploration de la jungle. Il voulait voir, par lui-même, observer les immenses chutes d’eau plonger au cœur de la masse végétale, nager dans ces étendues d’eau immense, tant d’eau qu’il était difficile de concevoir que cela puisse réellement exister. Il aurait pu se plaire dans cette ville, s’y installer, peut-être même prendre une femme parmi celles, nombreuses, qui avaient partagé sa couche une nuit, mais il savait qu’il y avait encore à voir, encore à sentir, encore à découvrir. Et, au fond de lui, il savait que, quelque part, se dressait encore plus d’eau, à perte de vue. Il l’avait lu et, depuis, n’avait de cesse d’imaginer ce que cela pouvait être, ce à quoi cela pouvait ressembler lui qui, dans son enfance, n’avait vu que le désert, le sable et les dunes à perte de vue. Un marchand lui avait dit que l’océan était un désert bleu, mais il devait le voir de ses propres yeux.

    Quelques semaines plus tard, il prit la direction du nord, joignant une caravane qui se dirigeait vers Edor Adeï. Apparemment la situation ne s’améliorait guère et les campagnes commençaient à montrer plus ouvertement leur mécontentement et l’idée d’une Révolution commençait à franchir la barrière de toutes les lèvres. On parlait également d’Elus, de Prophétie, mais c’était là des choses qui ne l’intéressaient pas. Pas encore. Après de longues journées, il aperçut le Phémur, cet immense fleuve devant lequel il resta immobile plusieurs minutes, observant les quelques bateaux qui passaient par là, chevauchant l’eau avec une grâce qui le rendit presque jaloux. Quelques jours plus tard, alors qu’ils descendaient le fleuve, la Capitale d’Isle s’imposa à ses yeux et il ne put s’empêcher de s’émerveiller une fois encore. Comme Verdoya, il s’y installa quelques semaines, le temps de la découvrir, de découvrir ce qu’elle avait à lui apporter, mais il se rendit bien vite compte qu’elle n’avait pas grand-chose à offrir passé l’exaltation de la découverte. Métissage d’Isle, il put y sentir les saveurs et entendre les histoires des autres régions qu’il aspirait à visiter le laissant davantage dans l’expectative de la suite de son voyage que dans une perspective d’accomplissement de lui-même. Qui plus est, il sentait qu’il y avait quelque chose de malsain dans cet endroit, peut-être ce climat politique qui le déstabilisait. Néanmoins, il y découvrit les Olarils, ou, plus exactement, les Olariles. Ces « élus » venant d’ailleurs, à l’exotisme inconnu provenant de l’autre côté des montagnes. Pourrait-il y aller un jour ? Peut-être. Il se lia d’amitié avec l’une d’entre elle qui avait compris que sa « nouveauté » lui apporterait beaucoup de bénéfices. Seyrian aussi payait pour elle, mais moins cher que les autres. Il n’y avait rien de spécial entre eux, simplement un désir commun et la passion d’un jeune homme pour les histoires qu’elle pouvait lui raconter alors qu’elle reposait alanguie contre lui après le tumulte de la passion. Quand les rumeurs de Révolution atteignirent le cœur de la ville, le jeune homme quitta la ville, conscient qu’il ne voulait pas être prit entre deux feux. Partant vers le nord, il croisa enfin la Révolution, celle dont tout le monde parlait et qui allait marcher sur Edor Adeï. On essaya de l’enrôler de force mais il s’échappa in-extremis. Ce combat n’était pas le sien et il avait d’autres choses à faire. Se soustrayant aux recruteurs, il s’enfuit, profitant de son expérience d’enfant des rues pour semer ceux qui, après avoir voulu le voir rejoindre leur armée, s’ingéniait à vouloir le tuer. Après avoir retrouvé un semblant de calme, il poursuivit sa route, évitant autant que possible les convois qui se dirigeaient vers la capitale afin d’éviter à nouveau de croiser d’autres Révolutionnaires un peu trop… hargneux.

    Après plusieurs semaines, passées à éviter les Révolutionnaires, à s’extirper des griffes malhabiles de certains bandits de petits chemins et à découvrir les paysages qui s’offraient à lui, il parvint enfin à Thür. Où la merveille de l’océan, dont il avait entendu tant parler frappa ses yeux et, sans mentir, le firent tomber amoureux de cette contrée. Tout était tellement différent d’Hurg Ari… Les gens, le climat, les couleurs, le vent… Rien n’était pareil, aucun point commun, un dépaysement complet et, pourtant, il se sentait comme chez lui, bercé par la brise marine qui l’enveloppait d’un manteau iodé, cajolé par le bruit des vagues mourant sur les plages d’un sable qui n’était même pas identique à celui qu’on trouvait dans le désert. Les rumeurs du Siège de la Capitale avait atteint ses oreilles mais il n’y prêta guère d’attention, entièrement tourné vers l’océan. Il trouva du travail sur un bateau de pêche et vécut probablement les plus belles années de sa vie. Il n’avait pas voyagé à travers tout Isle mais il ne s’imaginait pas encore quitter ce « paradis » qu’était cette région. Il entendit parler de la fin du Siège, de la mort d’un Olaril qui devait devenir le nouvel Gardan Edorta, de Beltxior qui proclama la loi martiale, de toutes ces choses qui ne le concernaient pas, lui qui se contentait de vivre au jour le jour, pêchant pour se nourrir, trouvant le repos, couché sur le sable, les yeux dans l’eau. Mais ce rêve éveillé était peut-être trop beau.

    Les premières conséquences touchèrent finalement la ville en bordure de l’océan. Arrestations, perquisitions, fouilles, recherches maladives d’ennemis du Gardan Edorta… Progressivement, un climat de peur s’installait. L’esprit révolutionnaire, ou du moins ce qu’en avait connu Seyrian, semblait bien loin. Toutefois, il n’en parlait bien entendu pas pour un sou. Il suffisait de voir combien seules quelques présomptions semblaient pouvoir suffire pour emprisonner quelqu’un et, éventuellement, le condamner à mort. De telles façons de faire révoltaient le jeune homme mais il n’y avait rien à faire sinon espérer vivre tranquille. Ce n’est que lorsque la jeune femme avec qui il vivait depuis plusieurs mois se fit arrêter et emprisonner qu’il dut fuir pour éviter d’être prit dans les mêmes filets. Sa lâcheté à cet instant lui vaut toujours d’immenses regrets mais elle était apparemment une fille noble d’une grande famille, vivant auparavant en Edor Adeï, ayant fui pendant l’attaque révolutionnaire et trouvant refuge près du rivage, oubliant son nom, ses richesses et tout le reste. Mais, apparemment, cela n’avait pas suffit pour se protéger de la fureur de Beltxior. Fuyant vers le sud, le long du Phémur, il vivota durant de longs mois, vivant de bric, de broc, donnant un coup de main de ça, de là, pour quelques piécettes, volant parfois un peu de pain. Sa fougue s’était évanouie dans le souvenir de cette jeune femme violentée sous ses yeux sans qu’il ne puisse faire rien d’autre que fausser compagnie à ses geôliers. Un souvenir qui ne finissait pas de le hanter la nuit et qui, encore aujourd’hui, revient parfois lui tenir compagnie.

    Et puis, un jour, il rencontra Elys. Ou, plus exactement, il la croisa, elle et son équipage, tandis qu’ils festoyaient lestement dans une taverne d’un petit village portuaire sur le bord du Phémur. Il n’avait pas compris qu’ils étaient des pirates, pas tout de suite, mais il avait partagé une choppe avec eux et, étonnement, leurs récits réveilla une flamme qui s’était éteinte en lui. La liberté… Un mot qu’il avait oublié mais qui le frappa en plein visage, sans compter qu’ils faisaient la nique à tout le monde, y compris Beltxior, et, rien que pour cela, il avait une raison supplémentaire de les suivre. Il demanda à les rejoindre. On ne disait pas non à une paire de bras sur un navire, aussi, il ne fallut pas plus qu’un peu de bière pour se retrouver sur le pont de l’Armarilla et se retrouver à retrouver, en quelque sorte, cette ancienne vie sur l’eau qu’il affectionnait tant. On le chambra d’abord un peu, bizutage oblige, et puis il fallut se rendre à l’évidence que c’était un gaillard tout à fait potable et sur lequel on pouvait compter. Il se fit rapidement beaucoup d’amis au sein de l’équipage de la frégate, ce qui est un peu une nécessité lorsque l’on passe l’essentiel de sa vie au contact des mêmes personnes. Pour la Capitaine, c’était une autre histoire, elle semblait savoir y faire, c’était l’essentiel, mais Seyrian n’avait pas été amené à la côtoyer plus que ça. Enfin, pas avant que l’équipage ne décide de faire de lui le Quartier-Maître du navire…

    A partir de là, la vie sur le navire a été radicalement différente. Pas seulement parce qu’il passait moins de temps dans les cordages pour amener ou envoyer les voiles, mais aussi parce qu’il découvrit une nouvelle facette de son Capitaine. Représentant de l’équipage, il fut amené à la rencontrer beaucoup plus souvent et, surtout à partager certains repas avec elle dans sa cabine. Le rapprochement était une évidence, l’amitié peut-être aussi, la suite beaucoup moins. C’était une soirée à terre, de celles où tout le monde boit peut-être un peu trop, ou beaucoup. Seyrian n’est plus en mesure de dire comment ça c’est passé, mais il ne s’était pas réveillé le lendemain matin dans le lit de son Capitaine par hasard, et encore moins en sentant la chaleur de sa peau nue contre la sienne. On aurait pu penser que c’est une histoire d’un soir, un écart d’une beuverie trop prononcée, que l’on règle au petit matin histoire de remettre les choses en place, mais non. Et sur l’Armarilla, c’est un petit drôle de jeu qui commença, une sorte de double-jeu. Car si la nuit, dans l’intimité de sa cabine, Elys profitait de la compagnie de son Quartier-Maître jusque dans les moindres recoins – le plaisir était réciproque, sans l’ombre d’un doute –, le jour, sur le pont de son navire, il était probablement le plus maltraité des matelots, reprit pour chacun de ses petits faux-pas, même lorsque, au fond, il n’y avait pas matière pour l’enguirlander. Le stratagème fonctionnait bien puisque l’équipage lui donnait toute sa sympathie, ne voyant pas que derrière cette brutalité exacerbée contre lui se cachait simplement une petite mascarade. Ce côté « interdit » rendait la chose piquante, attrayante, mais au-delà de ça, il appréciait la compagnie d’Elys, en tant que femme. Ils partageaient les mêmes valeurs, les mêmes idées, et chacun était libre de faire ce qu’il veut, sans contraintes de la part de l’autre. Si elle ne voulait plus de lui, cela se terminerait ainsi, du jour au lendemain. Seyrian n’était de toute façon pas jaloux et lui-même ne se privait pas pour séduire d’autres femmes, lorsqu’ils étaient à terre, car, après tout, il fallait bien donner le change. Un séducteur qui, subitement, ne séduit plus, voilà qui a de quoi éveiller les soupçons…

    Ce petit manège dura plusieurs mois, jusqu’à ce qu’une rumeur venue du fond de la cale lui vienne aux oreilles. Une mutinerie. Les hommes aimaient leur Capitaine, mais la façon dont elle traitait le Quartier-Maitre ne passait pas, surtout que cela leur semblait véritablement injuste. C’était un peu léger, mais beaucoup voulaient faire de Seyrian leur nouveau capitaine, aussi parce qu’une femme sur un navire, on avait beau dire, mais aussi compétente qu’elle fut, ça restait une femme. Le Quartier-Maitre ne savait pas vraiment où se mettre, parce qu’il ne pouvait pas révéler le jeu qu’il jouait avec Elys, sans quoi c’était sa tête qui sautait. Mais, en même temps, il ne pouvait pas se résoudre à ce qu’il lui arrive quoique ce soit. Il fit alors sorte de prendre la tête des opérations, préférant jouer les choses à sa manière, afin qu’il puisse s’occuper lui-même du Capitaine – présenté comme une compensation pour tout ce qu’elle lui avait fait subir. Aussi, profitant d’un arrêt à terre, il s’éloigna avec Elys. Pour cette dernière, ce n’était qu’une façon de passer un peu de bon temps ensemble, loin des regards, pour l’équipage, c’était tout vu. Loin du campement, Seyrian joua le jeu, jusqu’à attacher, coquinement, sa Capitaine à un arbre afin de « pimenter » les choses. Alors qu’elle était enfin ligotée par les poignets autour du tronc, il se lova contre elle, profita une dernière fois de la saveur de sa peau à peine salée et lui murmura un « désolé » avant de se relever, prenant avec lui l’un de ses colliers, d’attraper l’arme qu’elle lui avait offert quelques semaines plus tôt et de tirer avec sur elle, ou, plus exactement, juste au dessus de sa tête. Le coup résonna dans la forêt, ne laissant aucun doute sur le fait que les autres matelots purent l’entendre. Il se rhabilla en chemin et afficha pour trophée le collier arraché avant de le passer autour du cou et ordonner le départ sans attendre. Dès lors, il occupe la cabine de la Capitaine, sans avoir touché à quoique ce soit ou très peu, s’interdisant vraiment de s’attribuer ce grade qu’il ne mérite pas mais qu’il doit porter devant « ses » hommes.

    Seyrian Kahll Viesociale

  • Position face aux événements politiques :

    Si la Révolution était une cause profondément juste avant la chute du Gardan Edorta, elle n’est aujourd’hui qu’un système comme un autre, permettant à un autre tyran de faire régner sa loi plutôt que celle d’un autre. Seyrian ne se reconnaît pas dans ce système et apprécie de pouvoir le lui montrer, en pillant notamment les navires de Beltxior, sensés approvisionner la Capitale. Il a brièvement entendu parler des Marcheurs, mais, pour lui, les prophéties ne sont rien de plus qu’un moyen de priver les gens de leur libre-arbitre et de leur liberté. Autant dire qu’il ne croit pas vraiment à ces fadaises. Toutefois, lui qui se croit plus ou moins à l’abri de ce genre de choses pourrait peut-être finir par se retrouver plus impliqué qu’il ne le voudrait…

  • Relations Sociales particulières :

    Elys Taedoro : Ancien Capitaine de l’Armarilla et ancienne amante de Seyrian. Ce n’était pas l’amour avec un grand A entre eux deux, simplement une passion réciproque pour les mêmes concepts et pour certains plaisirs mutuels. Il n’a pas pu se résoudre à la laisser se faire tuer par son propre équipage et a tenu à s’en occuper lui-même pour pouvoir lui laisser la vie sauve. Il se doute qu’elle doit le détester, mais il ne peut rien faire et redoute le jour où il la reverra.

  • Équipement et possessions : Un navire, l’Armarilla, qui, pour lui, n’est pas vraiment le sien et restera toujours celui d’Elys. Une arme à feu, qu’elle lui a offerte, et qu’il garde presque toujours avec lui. Un sabre, deux saïs de bonne facture. Beaucoup de livres, glanés ça et là, parfois « empruntés » sur d’autres navires lors d’abordage. Un des colliers d’Elys qu’il porte autour du cou, comme souvenir, symbole de sa forfaiture, pour se rappeler qu’il ne sera surement jamais digne de son titre de Capitaine.

  • Animal de Compagnie : NR.

    Seyrian Kahll Futur

  • Pistes de Développement pour votre personnage : Il faut demander à Elys, mais au delà de ça, c’est une personnage suffisamment ouvert pour être amené à re-réfléchir son monde, à être confronté à des choix qui le troubleront davantage… Il est volontairement un peu brut de décoffrage pour pouvoir le modeler suivant les évènements, ligne après ligne.
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Lysandre Hirune
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MessageSujet: Re: Seyrian Kahll   Seyrian Kahll EmptyLun 16 Déc - 19:02

Hello !
Comme on te l'a dit dans la demande de rôle, l'idéal sera que tu t'intègres petit à petit dans l'intrigue. Compte sur nous pour ne pas laisser les pirates tranquille peinard ^.^

J'ai bien lu ta fiche et pour moi elle est bien construite et le côté "voyage" à travers Isle est très sympa ! J'attends avec impatience de voir jouer les pirates Smile

Le seul bémol étant la fin "les pistes de développement" qui est encore un peu vague (ah ah) mais ça ira pour cette fois moussaillon  Bravo ! 

Bon jeu parmi nous !
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MessageSujet: Re: Seyrian Kahll   Seyrian Kahll EmptyLun 16 Déc - 19:37

Plop !

Bah disons que je suis preneur si vous avez des idées derrière le coin du bord de la tête, mais à vue de nez, à la création du personnage, j'ai pas sorti la longue vue pour voir ce qu'il y avait loin à l'horizon. Mais j'entrerais avec plaisir dans une intrigue Smile

S.
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MessageSujet: Re: Seyrian Kahll   Seyrian Kahll Empty

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