Les Tables d'Olaria
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilPortailRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
-29%
Le deal à ne pas rater :
PC portable – MEDION 15,6″ FHD Intel i7 – 16 Go / 512Go (CDAV : ...
499.99 € 699.99 €
Voir le deal

 

 Elys Taedoro (Capitaine Elys)

Aller en bas 
3 participants
AuteurMessage
Elys Taedoro
Ilédor
Ilédor
Elys Taedoro


Nombre de messages : 133
Age : 40
Date d'inscription : 03/12/2013

.:: Le Carnet ::.
Âge du Personnage: 34 ans
Profession: Pirate !
Positionnement : Insoumise
Elys Taedoro (Capitaine Elys) Empty
MessageSujet: Elys Taedoro (Capitaine Elys)   Elys Taedoro (Capitaine Elys) EmptyDim 8 Déc - 16:28

Elys Taedoro (Capitaine Elys) Iledor

Elys Taedoro (Capitaine Elys) Vous
Derrière l'Ecran, le Joueur.



    • Pseudo Discorde
    • Âge 30 d'ici quelques jours...
    • Localisation Région Parisienne
    • Autre personnage (encore vivants) Lysandre Hirune, Alecto Terdalis
    • Temps consacré au net (et au forum) dans une journée Une petite heure par jour quand tout va bien, pas énormément en weekend :/
    • Comment avez-vous connu Les Tables d'Olaria ? Quand je l'ai créé en 2007 Very Happy
    • Quelque chose à ajouter ? A l'abordage !




Elys Taedoro (Capitaine Elys) Autre
Devant Vous, le Personnage.

  • Prénom(s) Elys Rosabelle
  • Nom Taedoro
  • Âge 34 ans
  • Sexe F
  • Statut Bourgeoise
  • Profession ou métier Pirate ça veut dire... Marchand, contrebandier, pilleur, voleur, marin...
  • Positionnement : Insoumis

    Elys Taedoro (Capitaine Elys) Physique

  • Taille 166 cm
  • Poids 63 kg
  • Description physique détaillée Elys est une femme qui n'attire pas le regard pour peu qu'elle marche sur la terre ferme. Une bonne femme aux cheveux noirs, aux yeux sombres, et à la mine banale... Un gabarit classique d'une femme qui n'est pas très grande aux formes marquées loin des excès des capitales.

    Mais une femme qui devient redoutablement attirante montée sur son navire ! La stature noble, mais avenante, proche des gens, l'expression souriante la plupart du temps mais la face horrible lorsqu'elle hurle des ordres... Ca, c'est le Capitaine Elys. Elle a quelque chose de balourd quand elle trinque avec ses hommes, quelque chose d'empoté quand elle met pied à terre, mais quelque chose de puissant et de volontaire lorsqu'elle observe l'horizon sur le Phémur.

    Il y a bien des rides un peu trop précoces au coin de ses yeux, des cicatrices dans son dos, et ce métal qu'elle aime à ses doigts, à ses poignets, ses oreilles, ses chevilles, jusqu'à percer sous sa bouche, son nez, ses lobes et son arcade sourcilière. Elle ne se maquille que peu, mais le khôl protège ses yeux lorsque le soleil tape sur l’onde trop claire, et s’accorde dès qu’elle le peut le temps d’un bon bain chaud, sans doute pour laver ses pêchés...

    On dit d’elle qu’elle sent la poudre et que sa peau à goût de sel. Mais c’est faux, car tout le monde sait que le Phémur n’est pas salé... C’est pourtant sa réputation.
  • Particularité physique notable Ses breloques de métal sur ses oreilles, son arcade sourcilière, son nez et le labret, et un peu partout sur son corps. Elle a ces babioles depuis plus de 14 ans, pratique qu’elle a adoptée après avoir côtoyé des Olarils. Elle a de sales cicatrices, traces de brûlures, dans le dos.

    Elys Taedoro (Capitaine Elys) Psychologie

  • Description psychologique détaillée Elys est un Capitaine Pirate, ce qui en dit à la fois beaucoup et peu sur sa personnalité. C’est une femme qui ne se laisse pas marcher dessus, mais elle est loin d’être autoritaire inutilement, préférant entretenir avec son équipage une bonne relation. Elle s’attache vite à ses hommes, aime recruter de nouvelles têtes s’ils ont l’envie de la rejoindre, apprécie de se sentir soutenue dans un équipage puissant. L’euphorie des prises à l’unisson, des chansons paillardes quand la bière coule à flot, et le sentiment d’appartenir à une grande famille soudée la comble de bonheur. La sérénité la gagne lorsqu’elle a pu donner sa part à chacun de ses hommes et qu’elle peut dormir paisiblement dans un hamac, avec le roulis du Phémur pour berceuse.
    Elle se contente de peu de choses, aime vivre au jour le jour, sans savoir de quoi demain sera fait. Mais pour cela, elle sait qu’il faut travailler dur, elle sait rester sur le pont des heures durant, mettre pied à terre pour récolter des informations, marchander, revendre son butin, entretenir de bonnes relations avec ses partenaires... C’est une bonne commerçante, mais elle préfère trinquer avec ses amis plutôt que menacer ses ennemis. Soit, c’est nécessaire, alors Elys sait y faire.
    Elle a le pied marin, l’amour de l’eau, des embruns, du soleil ou de la grosse tempête qui fait craquer les mâts. Elle a l’habitude des déconvenues ou des échecs, mais n’accepte pas de laisser tomber sans s’être battue. Elys a du mal à s’avouer vaincue, elle est têtue et tenace, et un peu de mauvaise fois aussi …
    Elle ne laissera jamais tomber l’un des siens, et la chose qui lui est le plus désagréable est la trahison. Le Capitaine Elys ne supporte pas qu’on lui mente, elle fait en sorte d’être respectée et appréciée, elle aime son équipage, et on ne trahit pas sa Famille... Ca ne se fait pas. Elle a la dent dure lorsqu’on brise sa confiance.
    Elys aime beaucoup les hommes, elle n’est pas bégueule ni pinailleuse, elle a besoin de pouvoir se déhancher pour négocier avec certains marchands du Port. Elys est naturelle, elle éprouve des difficultés à mentir à sa Famille, mais peut ruser pour les autres... Toute personne qui lui dicterait une façon de se comporter, d’agir, de penser, serait son ennemi juré. Elle refuse qu’on lui impose une manière de vivre... Ce pourquoi aujourd’hui elle est considérée comme Hors la Loi, après avoir œuvré pour la Révolution. Elle a lutté pour que cesse les castes, les privilèges, les traditions sans âge, les conditionnements. Mais Beltxior n’a pas tenu les promesses qu’elle avait entendues.
  • Particularité psychologique notable L’Amour de sa vie s’appelle Armarilla et s’est sa frégate.
  • Connaissances, Savoirs, Capacités Elle résiste très bien à l’alcool mais... en abuse aussi énormément. Pour le reste, elle est indéniablement capable de mener un équipage, tenir un navire, agir autant comme un simple mousse qu’un marin expérimenté, sans rechigner devant une tâche moins noble qu’une autre. Commander ses hommes, prendre des décisions, marchander et attaquer... Elys a une profonde passion pour ces nouvelles armes à feu qui se développent, jusqu’à en posséder deux, ce qui est plutôt rare et encore plus pour une femme. Elle sait s’en servir (bien qu’elles soient peu stables et précises) et les réparer au besoin.
    Elle sait chanter mais ne lui demander pas un Opéra, elle s’y connaît en beuglades de soiffards et en chants marins, elle peut repriser des voiles et des chaussures de cuir rongés par les rats, la cuisine n’est pas son fort, mais elle peut se débrouiller seule si besoin, et au pire, ne manger que du poisson.
    Le Capitaine sait se repérer grâce aux étoiles, prédire la pluie quand les nuages s’amoncellent. Elle sait laisser la vie sauve lorsque l’on s’est rendu, et étrangler un adversaire malhonnête.  

    Elys Taedoro (Capitaine Elys) Passe

  • Enfance Elys est la fille d’un Bourgeois de Thür. Homme froid et taciturne, amoureux de la mer qui venait s’écraser sur les falaises, flots qu’il ne pouvait et ne pourrait jamais conquérir. Il possédait cependant une entreprise de salage de poisson qui permettait à sa femme de tenir une maison où il faisait bon siéger et à lui-même de rêvasser devant les vagues. Assez fortuné, ils avaient déjà trois enfants lorsque naquit Elys, la petite dernière. D’un an et demi plus jeune que son frère Arand, la petite grandit dans le sillage d’un aîné bien décidé à reprendre l’entreprise familiale, et un cadet pleurnichard et timide. Seul Arand s’attachait à sa petite sœur, prenant son rôle de grand frère très à cœur. Outre la perte de ses grands parents qu’elle n’a pas vraiment connu, l’enfance d’Elys a coulé lentement, entre les jérémiades de Soül, les fanfaronnades de Pertarain, les 400 coups d’Arand, les leçons de morale de sa mère, et les rêves iodés de son père.
  • Adolescence A treize ans, alors que Pertarain et Soül étaient mariés et qu’elle était déjà la jeune tata d’une petite Méligrace, Elys commença à aider son père dans les affaires, accompagnée d’Arand, mais ce dernier était loin de se passionner pour ce travail. Il était à un âge où les jeunes filles lui paraissaient bien plus attirante que l’odeur du poisson, la recherche de partenaires, le savoir-faire des artisans. Alors qu’il s’éloignait avec l’adolescence, Elys se rapprocha considérablement de son père. Il l’avait toujours bercée de ses rêveries et de ses envies d’horizons lointains, mais alors qu’elle grandissait, ses fantasmes devinrent les siens. Elle s’appropria ses désirs, sa soifs de grands espaces, les embruns, l’écumes, le sentiment de liberté... D’autant plus que cette vie certes bourgeoise, mais contraignante, l’enserrait dans un carcan.

    Quand elle eut quinze ans, elle eut le droit d’accompagner son père négocier avec les pêcheurs de Thür la matière première de sa petite affaire. Elle approcha les marins, respira leur bonne odeur de sel... Et s’enivra de leurs contes fantastiques. Chaque déplacement devint une fête, elle réclamait bientôt de se rendre sur les côtes tous les jours. Sa mère le voyait d’un mauvais œil, mais laissait faire... Jamais elle n’avait pu détourner son mari de ces fadaises, alors pensez, le cœur d’une jeune fille... Après une déconvenue amoureuse, Arand eut une longue période bien sombre.
    Ce fut pour lui remonter le moral qu’Elys l’emmena voir les marins, devenus ses amis avec le temps. Elle pensait que leurs chants grivois et leur bière surtout, réussiraient à chasser le chagrin d’amour qui l’étreignait. Ce soir-là, Arand but, encouragé par les pêcheurs, et Elys se réjouissait de le voir enfin sourire, rire aux éclats, puis chanter à tue-tête en levant son bock. Mais en rentrant, longeant la côte escarpée, les pas malhabiles de son frère se perdirent sur les rochers, Elys tendit les mains, hurla, tenta de le rattraper. C’était trop tard. Il avait perdu l’équilibre et l’adolescente ne fit qu’à la lueur de la torche qu’elle avait jeté au sol, le corps d’Arand diminuer jusqu’à devenir un point aspiré par les vagues déchaînées sous la falaise.

    Elle ignore comment elle est rentrée chez elle cette nuit-là, et les jours qui suivirent furent les plus douloureux de sa vie. Jamais sa mère ne s’en remit, et son père sembla hanté à jamais lorsqu’il observait les flots sombres... Ils commencèrent à parler mariage, pour éviter à leur fille de s’emmurer dans cette perte. Cette perspective la révolta. Elle savait les usages, elle savait que c’était obligatoire, qu’elle n’avait pas le choix. Elys protesta, mais ce fut vain. On lui trouverait un bon parti parmi les gentilshommes de la Capitale, sans doute pour l’éloigner du Raun, pour qu’elle puisse tirer un trait.

    La Révolution la sauva. A l’aube de ses dix sept ans, ses parents quittèrent le domicile pour se rendre à Edor Adeï, rencontrer la famille d’un jeune homme nommé Thaniel, sa future belle-famille. Mais alors qu’elle était seule chez elle, on frappa lourdement à la porte. Une troupe de soldats, loin d’être du Guet ou de l’Armée de sa Majesté au vu de leur accoutrement et de leurs manières, se présenta à elle. Ils voulaient voir son père, ils voulait lui parler. Mais en son absence, Elys prit les devants, posa des questions. Elle n’était plus une enfant, elle pouvait comprendre ses considérations, puisqu’elle travaillait depuis deux ans dans les affaires. Ce fut comme une révélation. Et pour les soldats de la Révolution, du pain béni. La jeune fille buvait leurs paroles... Du sang neuf pour Beltxior ! Le nombre ferait la différence, alors à défaut du Bourgeois. Elle fut enrôlée dès le lendemain, le temps de faire son paquetage...

    Deux ans dans la Révolution. Deux ans où elle fut convaincue de lutter pour le bien de tous, pour pouvoir être libre. Elle épousait totalement les idéaux de Beltxior. Son jeune cœur le trouvait fort, passionnant, puissant. Loyale, Elys s’endurcit au contact des Révolutionnaires, apprit à se débrouiller seule, dans un minimum de confort. Et à se battre. Le Siège d’Edor Adeï la ramena un peu à la réalité. Où étaient ses parents ? Qu’étaient-ils devenus … ? Considérations qu’elle dut effacer de son esprit car on lui permettait de livrer une escarmouche ! La confiance du Général l’honora, et elle s’illustra lors de l’attaque de Poudrière. Blessée par une explosion un peu trop proche, elle s’en tira avec des méchantes cicatrices dans le dos, et fut ramenée au Camp avant la fin de la bataille.

    Lorsque la Révolution entra dans la Cité, Elys prit part à l’assaut avec la fougue et la soif communicative de ses frères d’armes. Elle se sentit galvanisée par leurs cris, par leur cruauté... Elle se surprit à vouloir saigner ses chiens de Nobles qui l’avaient rendue esclave d’une vie qu’elle n’avait pas choisi, qui avait bafoué sa liberté. Elle resta sur les remparts, trouva l’artillerie et découvrit un dangereux mousquet... Prototype, essai raté... ? Elys s’en empara comme un trésor, mais ne sut pas s’en servir. Elle le conserva cependant comme prise de guerre... Et ce fut la victoire. L’euphorie, la fête, l’ivresse toute la soirée durant. Elle n’avait jamais autant bu et embrassé de bouches différentes. Mais on déchanta vite. Lorsque la couronne maudite fut posée sur le front de cet Olaril qu’elle avait rencontré, qu’elle appréciait d’ailleurs, Elys le vit très clairement se tordre de douleur, brûlé, consumé de l’intérieur... Elle en fut horrifiée.

    Qui pouvait en vouloir à celui que la Révolution, victorieuse, avait élu comme nouveau Gardan Edorta ? Elle fut en totale accord avec Beltxior qui, aussitôt, prononça la Loi Martiale. Il avait raison. Il y avait un traître parmi eux. Il fallait agir.
  • Jusqu'à nos Jours Son adolescence prit fin ce soir-là. Les horreurs qu’elle venait de commettre puis de voir, impuissante, la terrifièrent. Et elle prit conscience de ses actes. Impossible de faire machine arrière pourtant. Beltxior Olarii, le Gardan Edorta, la récompensait de sa loyauté. Elle était désormais à la tête d’une petite troupe de la milice chargée de traquer les fuyards. Comme beaucoup d’autres qui s’étaient illustrés auprès du Général, elle était devenue l’une de ses sbires, artisan de la Purge. Et sans qu’elle n’ait eu le temps de réfléchir, elle parcourait Isle telle une inquisitrice pour obtenir des renseignements, des indices, des témoignages. On avait vu la famille Tehanii repartir vers Thür, qui leur appartenait. Elle fut de retour dans sa contrée natale. Ses parents furent fiers d’elle, alors qu’elle-même commençait à souffrir en regardant son image dans le miroir. Ils étaient fiers de ce qu’elle était devenu, de sa réussite auprès de sa Majesté, de son parcours de Révolutionnaire. Elle œuvrait pour le Bien.

    Une fleur sur la tombe, sans cadavre, d’Arand, et elle repartait pour Edor Adeï avec de précieuses informations sur la localisation des Tehanii. Alors qu’elle apprenait que Lothar et Vanhilde étaient transférés à la Capitale pour y être jugé, recevant les félicitations de Beltxior en personne, Elys se fit confier une mission plus prestigieuse encore. Traquer Ysor Arlanii lui-même.
    La tâche fut rude, elle n’était pas seule à avoir cet ordre. Et pour y parvenir, le Gardan Edorta n’avait pas rechigné : elle avait tous les droits, pouvait abuser de son pouvoir et des lettres de marque qu’il lui avait confié, pour soutirer des informations, suivre une traces, et glaner toute piste, même minime.
    La nouvelle était en fait une rumeur. Un souffle, pourtant colporté par beaucoup de bouches. On disait que le rejeton Arlanii s’était fait marin d’eau douce, et qu’avec le développement des voix fluviales sur le Phémur, il avait pris la fuite en bâteau. Qu’il se cachait sous les traits, méconnaissables, d’un matelot. Et parfois, on le disait même pirate.
    Il lui fallut plusieurs mois pour obtenir l’autorisation de monter un équipage et d’embarquer à bord d’une frégate, rapide, pour courser le fantôme de l’ancien roi. Elle passa pas moins d’un an à le chercher, nuit et jour, sans relâche. Il fallut jouer avec les autres navires lancés à la recherche de l’Arlanii, avec les marchands plus ou moins coopératifs, avec les pirates aussi...

    Mais cette vie-là la submergea de bonheur. En réalité, dès qu’elle put fouler les planches de la frégate, Elys sut qu’elle était faite pour naviguer. Le Palais lui avait donné tous pouvoirs sur ses quelques hommes, elle était devenue Capitaine de l’Armarilla, et aimait ça. Le large Phémur, tantôt doux, et tantôt tortueux, ses recoins, ses marais, ses baies au sud, ses eaux gelées au nord... Elle eut plus d’un an pour le découvrir et l’aimer de tout son cœur.
    Ayant remis pied à terre pour faire état de ses rapports dans le Port de Sierra, Elys fut accueillie par le Prévôt, porteur d’une mauvaise nouvelle. Dans son bureau, elle apprit non seulement la mort de ses parents, pris à parti des suites d’une rixe à Thür, mais aussi l’ordre d’arrêt de sa mission. Elle n’avait pas apporté assez d’éléments, alors que d’autres avaient eu vent de meilleurs filons pour retrouver Ysor. Elle se voyait « punie », mise au placard. Elle avait joui trop longtemps de cette liberté avec ses lettres de marque et ses pleins pouvoirs. Le Prévot lui proposa d’acheter avec sa solde une des petites maisons du hameau qui grossissait de jour en jour, avec l’arrivée massive des Olarils en dehors de la Cité depuis l’avènement de Beltxior.
    Après tant d’années... le Gardan Edorta la remerciait. Quelle faute avait-elle commise ? Aucune. Aucune faute ! Elys s’emporta, menaça le Prévot malgré qu’il n’ait rien à voir là dedans, puis claqua la porte. Ce soir, elle se détachait des lois, de son ancienne vie et des ordres de son Général. Ce soir, elle coupait les amarres, et volait l’Armarilla.

    Que dire de cette vie de Piraterie ? Car oui... elle était devenue Pirate. Capitaine, même, parce que l’équipage qui l’avait servi durant ses années de bons et loyaux services au Gardan Edorta lui restait fidèle, et la soutenait. Avec ses hommes, elle eut d’abord fort à faire pour être au calme, car voler une frégate de son Monarque n’est pas de toute repos. Il fallut lutter deux ans, durant lesquels les vagues semblaient les trahir à chaque mouvement, chaque navire en vue devenait une menace, à terre, c’était pire qu’être méfiant... c’était devenir paranoïaque.

    Jusqu’à s’attirer la sympathie puis le soutient de la communauté des contrebandiers et pirates de tous bords. Tout devint beaucoup plus simple ensuite, car ils étaient épaulés, aidés, et avoir des alliés lorsque l’on est hors la loi est primordial. Descendre dans les bonnes auberges, avoir des informations capitales, savoir à qui ont peu faire confiance ou non... Et l’existence devint un rêve. Oh, bien sûr, il y avait des grains, des abordages ratés, des blessures, des déconvenues. Parfois de l’eau croupie, parfois du poisson avariés, parfois un bateau de l’armée à fuir. Parfois un tonneau de bière et un coffre de corail pour se refaire.

    Elle ne vit pas passer les années, et pensait vivre ainsi tout le reste de sa vie. Elys et l’Armarilla. Pour toujours. Lorsqu’un blanc-bec rencontré dans une taverne se joignit à eux, le Capitaine n’y porta pas attention d’abord. Mais ce fut ensuite très surprenant qu’il se fasse élire tout de suite Quartier Maître... Ce gars-là avait une bonne tête, une bonne constitution, elle approuvait le choix de son équipage. Il était assez renfermé et taciturne, mais pour elle, ce n’était pas un mal : un Quartier-Maître peut rendre la vie impossible à un Capitaine s’il l’ouvre trop. Elle apprécia leur collaboration, et lui accorda sa confiance assez facilement.
    Et comme Elys ne refusait jamais une bonne bouteille après une bonne journée de travail à ses hommes, une nuit, entre une chanson à boire et un conte épique contre des créatures marines, elle se rapprocha de son Quartier-Maître. Ce n’était pas exceptionnel, mais pas courant non plus, qu’elle se laisse prendre à ce petit jeu de séduction, même enivrée. S’acoquiner avec ses marins, c’était aller au devant de problèmes, de jalousies, de tensions. Ce n’était pas bon pour la vie à bord, et Elys détestait les ambiances trop pesantes au sein de sa Famille.

    Mais l’alchimie était telle que le Capitaine ne put se résoudre à mettre un terme à une seule et unique nuit de passion. Il lui fallut trouver un stratagème pour éviter toute menace extérieure. Et en réalité, c’était plaisant. Elys n’accordait aucune attention amicale à l’égard de Seyrian durant la journée, elle se montrait même, et sans doute malgré elle, odieuse avec son Quartier-Maître. Elle se refusait tout geste sympathique de peur qu’il soit interprété, et elle craignait qu’on découvre la vérité. Aussi redoublait-elle d’ordres et de rabrouements envers son matelots.
    Cependant, lorsque l’équipage dormait, il redevenait Seyrian pour la nuit. Ils partageaient la même vision de la vie, l’envie de Liberté plus forte que tout au monde, aucune barrière et aucune chaîne ne semblaient pouvoir les contenir. Ils vibraient des mêmes rêves...

    Mais avant d’avoir pu fêter les deux ans d’arrivée sur le pont de son Quartier-Maître, voilà qu’il montrait son vrai visage... Elys n’eut pas le temps de voir venir la trahison, que déjà, elle se retrouvait ligotée à un arbre. Oh, certes, juste avant, elle avait gloussé sous les jeux coquins de Seyrian, mais l’instant d’après, il s’excusait et s’enfuyait, la laissant attachée, volant un de ses bijoux, et tirant en l’air avec l’une des armes à feu qu’elle lui avait offert. Quand elle rouvrit les yeux, ayant bien cru qu’il allait la fusiller, il était loin. Et elle se rappelle très bien le sentiment qu’elle ressentit alors. Instinctivement, elle savait ce qu’il venait de faire. Il venait de partir avec sa frégate. C’était évident. Tout s’éclairait en elle. Elle réalisa combien il avait été perfide et malin, et comment elle s’était laissée bernée par un mesquin ambitieux...

    Si ces souvenirs sont si proches, c’est que cela ne fait que deux jours qu’elle a réussi à appeler le premier bougre qui passait non loin de son arbre, à lui faire des clins d’œil et lui promettre des caresses pour qu’il la libère, avant de l’insulter, le menacer de son arme, et de déguerpir. Elle a dormi à la belle étoile, sans pouvoir pourtant fermé l’œil, rongeant son amertume, et cherchant le meilleur moyen pour récupérer son Armarilla. Au petit matin, elle a prit la route vers Sierra, où elle sait pouvoir trouver des contrebandiers qui pourront l’aider à reprendre, par la force s’il le faut, ce qui lui appartient, et comptant sur son fidèle équipage pour jeter à l’eau cet imposteur.

    Elys Taedoro (Capitaine Elys) Viesociale

  • Position face aux événements politiques [size=10]Elys a été de ceux qui ont fêté dignement la victoire de la Révolution, et ont soutenu Beltxior lorsqu'il déclara la Loi Martiale suite au meurtre d'Arngrim Edorta. Elle a été l'une des actrices de l'Âge Volontaire, consciente de participer à la Purge, et heureuse de servir son Roi. Lorsqu'elle a cependant réalisé ses actes, après avoir sillonné le Phémur à la recherche d'Ysor Arlanii, et avoir été remerciée comme une malpropre sans raison par le Gardan Edorta, la soif de liberté d'Elys l'a poussée à sortir du système. Hors la Loi depuis qu'elle a volé un navire de sa Majesté, et depuis qu'elle pirate sur les eaux du Fleuve, insoumise aux ordres de ce Gouvernement en lequel elle ne croit plus, le Capitaine Taedoro défit quiconque de lui imposer une façon de penser. Et ce sera le cas de n'importe lequel des partis.
    Elle apprécie énormément les Olarils, aime leurs coutumes et leur joie de vivre, mais elle est assez réticente à l'idée que cette Prophétie s'accomplisse car... cela sous entend que son avenir est déjà écrit, et qu'elle n'en est donc pas maîtresse. Elle croit en Therdone plus par habitude que par véritable foi.

  • Relations Sociales particulières
    Seyrian Khall : Son ancien Quartier-Maître et surtout ancien amant. Elle lui a fait confiance, elle se rend compte qu'elle aurait dû être plus prudente, car il s'est joué d'elle de la pire des façons qui soient. Désormais, elle n'aura de cesse que de le traquer, où qu'il aille, quoi qu'il puisse faire, elle veut sa peau. Il a volé la seule chose qu'elle puisse aduler au monde, son Armarilla.

    Ulkan Siskarra : Le Prévôt de Sierra est une ancienne connaissance, car elle a parfois séjourné dans la ville lorsqu'elle était en mission officielle pour le Palais, dans la recherche d'Ysor Arlanii. Leur dernière rencontre, il y a plus de 10 ans, a cependant été houleuse car elle l'a un peu insulté.

  • Équipement et possessions Tout ce que possédait le Capitaine Elys (garde robe, bijoux, cartes, matériel de navigation, instruments de musique, longue vue, chaussures, babioles, armes, ...) a été volé par Seyrian sur sa frégate nommée l'Armarilla. Techniquement, cette dernière appartient à l'armée Ilédore...

  • Animal de Compagnie Elle a longtemps possédé un perroquet mais ce dernier a cessé de respirer des suites d'une indigestion il y a quelques mois. Elle l'avait eu en gage de reconnaissance d'un marchand de Verdoya, et n'était pas mécontente de s'en débarrasser...

    Elys Taedoro (Capitaine Elys) Futur

  • Pistes de Développement pour votre personnage Elys va devoir trouver un moyen de récupérer ce qui lui appartient... Donc faire des rencontres, des alliances, des marchés avec quiconque pourra l'aider dans son entreprise.
    Son statut de Hors la Loi la soumet à plusieurs contraintes et il n'est pas dit qu'à terre elle réussisse à passer entre les mailles des patrouilles.
    Enfin, son idéal et sa position d'Insoumise peuvent la pousser à s'engager pour une cause qu'elle pensera juste, si on entrave sa liberté, et que cette Cause lui garantit qu'il peut arranger la situation.
Revenir en haut Aller en bas
Lysandre Hirune
Olaril
Olaril
Lysandre Hirune


Nombre de messages : 6397
Age : 40
Date d'inscription : 03/01/2008

.:: Le Carnet ::.
Âge du Personnage: 42 ans
Profession: Chasseresse / Chef Olaril
Positionnement : Régulier
Elys Taedoro (Capitaine Elys) Empty
MessageSujet: Re: Elys Taedoro (Capitaine Elys)   Elys Taedoro (Capitaine Elys) EmptyMer 18 Déc - 20:44

((finito))
Revenir en haut Aller en bas
http://dixcordes.deviantart.com/
Liiken Aryassat
Olaril
Olaril
Liiken Aryassat


Nombre de messages : 3028
Age : 35
Date d'inscription : 15/03/2009

.:: Le Carnet ::.
Âge du Personnage: 45 ans
Profession: Marqueteuse
Positionnement : Insoumise
Elys Taedoro (Capitaine Elys) Empty
MessageSujet: Re: Elys Taedoro (Capitaine Elys)   Elys Taedoro (Capitaine Elys) EmptyMer 18 Déc - 21:57

Tout ça me semble super :DJ'aime beaucoup qu'elle se soit fait voler son navire, ça ajoute du fun à son histoire et des pistes de développement intéressantes !

C'est donc sans surprise que je te
valide !

Bientôt, patronne, tu pourras valider ma nouvelle fiche Razz
Revenir en haut Aller en bas
Lysandre Hirune
Olaril
Olaril
Lysandre Hirune


Nombre de messages : 6397
Age : 40
Date d'inscription : 03/01/2008

.:: Le Carnet ::.
Âge du Personnage: 42 ans
Profession: Chasseresse / Chef Olaril
Positionnement : Régulier
Elys Taedoro (Capitaine Elys) Empty
MessageSujet: Re: Elys Taedoro (Capitaine Elys)   Elys Taedoro (Capitaine Elys) EmptyVen 20 Déc - 18:24

Un échange de bons procédés ^^
Merki Smile
Revenir en haut Aller en bas
http://dixcordes.deviantart.com/
Contenu sponsorisé





Elys Taedoro (Capitaine Elys) Empty
MessageSujet: Re: Elys Taedoro (Capitaine Elys)   Elys Taedoro (Capitaine Elys) Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Elys Taedoro (Capitaine Elys)
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Capitaine, mon Capitaine
» Nouveau capitaine cherche distractions

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Les Tables d'Olaria :: Introduction à Olaria :: ♦ Les Carnets de Recensement :: ♦ Fiches validées :: Ilédors-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser