Les Tables d'Olaria
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 Kaly Jihl

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3 participants
AuteurMessage
Kaly Jihl
Décédé
Décédé
Kaly Jihl


Nombre de messages : 18
Age : 35
Date d'inscription : 21/08/2012

.:: Le Carnet ::.
Âge du Personnage: 23 ans
Profession: Voleuse, mercenaire
Positionnement : Conservatrice
Kaly Jihl Empty
MessageSujet: Kaly Jihl   Kaly Jihl EmptyMer 22 Aoû - 10:41

Kaly Jihl Iledor
 
Kaly Jihl Vous
Derrière l'Ecran, le Joueur.

    • Pseudo : Ðare
    • Âge : 23 ans (je crois)
    • Localisation : Marseille
       
    • Autre personnage : Pleins
       
    • Temps consacré au net (et au forum) dans une journée : Outch, ça dépend des périodes.
    • Comment avez-vous connu Les Tables d'Olaria ? :
    • Quelque chose à ajouter ? Que dalle.

 
Kaly Jihl Autre
Devant Vous, le Personnage.

    Kaly Jihl Identite
     
  • Prénom : Kaly
  • Nom : Inconnu, mais elle se fait appeler Jihl pour éviter les questions indiscrètes
  • Âge : 23 ans
  • Sexe : Féminin
  • Statut : Pauvre
  • Profession ou métier : Quelque chose à mi-chemin entre le mercenariat et le vol professionnel.
     
  • Positionnement : Conservatrice
     
    Kaly Jihl Physique
  • Taille : 1m60
  • Poids : 64 Kg
     
  • Description physique détaillée :
    « Ne la laissez pas s’enfuir ! »
     
    Après s’être tortillée, la petite silhouette finit par se défaire des mains qui saisissent ses poignets, et par s’enfuir comme une dératée dans les ruelles adjacentes. De dos, on ne peut se faire qu’une idée limitée de sa personne. Elle n’est pas très grande. À travers le froufrou ivoire des jupons modestes, ses poursuivants devinent une taille fine, et marquée, ainsi que des hanches douces et plutôt généreuses. La silhouette d’une femme, surmontée d’un dos étroit mais solide, et d’un chef auburn, aux reflets roux chatoyants, dont les cheveux, coupés de façon assez hasardeuse, rythment sa course. Ses pieds battent le sol à toute vitesse, en une mélodie rythmée, enlevée. Cette fille doit savoir danser, en tout cas, elle bouge bien. Ses mollets, que l’on devine lorsque l’étoffe se soulève, sont galbés. D’elle se dégage une impression d’énergie, à défaut d’une impression de force réelle.
     
    Ils la rattrapent sans mal, en dépit de cette énergie, et lorsque l’un d’entre eux s’empare de son bras pour l’arrêter, elle se retourne, lui jetant un regard farouche, brûlant. Des pupilles d’un brun chaud et profond, qui présentement leur jettent des éclairs courroucés. Pour autant, elle peine à résister, et si elle lutte âprement, le seul résultat obtenu est le craquement sinistre de l’étoffe qui se déchire. Sa manche séparée de sa robe découvre une peau relativement pâle, quoi qu’elle trahisse sa pauvreté par un teint qui n’est pas tout à fait diaphane. Elle est plutôt douce, cependant, et la main qui s’agrippe avec ferveur à celle de celui qui la retient n’est visiblement pas celle d’une guerrière, ou d’une travailleuse, mais plutôt d’une jeune femme qui pourrait sembler préservée. Ses doigts sont fins et souples, bien qu’ils ne pressent pas la peau avec une force impressionnante. Lorsqu’on lui soulève le visage avec autorité, cependant, ils ne luttent guère, laissant à ses assaillants tout loisir de l’observer. Ses traits sont fins, ses yeux frais et farouches. Elle a les lèvres fines, entrouvertes sur un souffle qu’elle retient tandis qu’en dépit de sa position défavorable elle défie du regard celui qui la retient.
     
    La voix qui les insulte est plutôt basse, et douce. Ce n’est pas la voix criarde d’une fillette, bien qu’elle semble jeune. Ils n’aiment pas les mots cela dit, et elle se tait très vite en sentant la poigne se resserrer sur son menton étroit. Qu’elle rende ce qu’elle a volé ? Elle semble alors d’une innocence, d’une pureté totale. Un oisillon tombé du nid, et qui ne comprend pas avoir été pris en défaut. Regardez donc, ça ne peut pas être elle, frêle créature, elle n’a fait que se sentir agressée, et a donc pris la fuite de façon tout à fait naturelle. Tandis que ses mains effleurent avec désespoir les avant-bras qui menacent de la briser comme une brindille, implorantes, ceux-ci se relâchent un peu, surpris. Deux visages : les éclairs ont disparu, la tonicité de sa silhouette… Elle lui semble à présent toute prête à fondre, apeurée, douce, féminine et vulnérable. Les mains, encore une fois, se relâchent, un peu plus… un peu plus.
     
    Elle a disparu. Avant que ses poursuivants ne réalisent ce qui se passe, une nuée de plumes fait écran. Un hululement sonore. Et elle a disparu. Ils entendent vaguement quelques pas qui s’éloignent, puis s’éteignent très vite, la vague rumeur d’un rire peut-être… Ils l’ont perdue, ils ont perdu la créature duelle. C’était Kaly.*
     
      *Description vestimentaire non contractuelle =D

    • Description physique détaillée : Du fait de la situation de sa planque (au-dessus d'une boutique d'épices) elle est imprégnée d'une légère odeur de canelle.

     
    Kaly Jihl Psychologie
  • Description psychologique détaillée : Contrairement à ce que son apparence, assez multiple, laisse entendre, Kaly n’est pas femme à se dissocier, pour ce qui est de son identité. Femme-enfant, femme sensuelle, voleuse, serveuse, souris invisible… Tout cela n’est qu’outils servant les deux buts majeurs de son existence : la survie, et la curiosité.
     
    La survie, cette soif d’existence est puissante, redoutable chez Kaly dont chaque pas est une preuve de plus qu’elle est en vie. Cela la rend plus débrouillarde, plus rusée. Rusée par la force des choses, car elle a du survivre, et ce dès son enfance, dans un environnement souvent dangereux, très tôt périlleux. Elle a appris qu’elle avait des atouts, des forces, qui n’étaient pas celles de son corps mais de son esprit, comme cette Volonté de se remettre de tout, et elle les mit ainsi très tôt à l’œuvre. Ainsi semble-t-elle toujours sur le qui-vive, prête à se carapater si le danger est trop grand, si la lutte est trop âpre. Elle peut combattre lorsqu’il le faut vraiment, mais elle préfèrera en général plutôt contourner ce genre de situations que de s’y jeter à corps perdu. Elle n’a rien d’une héroïne, et n’a pas exactement pour ambition de crever en héroïne un beau jour. Vivre, c’est quand même un objectif plus intéressant. Et lorsque cette faim de vie, cette gourmandise extrême, cette Volonté de la croquer dans ses plus petits aspects n’éclairera plus ses yeux bruns, alors c’est qu’elle aura trépassé.
     
    Son autre but, si l’on peut dire qu’il en est un, est la curiosité. Tout comme sa grande vitalité, sa curiosité est son moteur, la mène par le bout du nez. Lorsque celle-ci la pique, elle est capable de tout pour répondre à son appel, y compris à se mettre en danger. Pas de trop, elle a en elle la patience de la mettre de côté si la situation l’exige… Cependant elle y reviendra, inlassablement, jusqu’à être finalement rassasiée. Ainsi peut-elle passer des nuits à apprendre, à engranger des informations, à observer des objets chatoyants, à savourer des secrets. C’est son pêché mignon, un peu plus original, en soi, que les délicieuses tartes au citron que ses collègues d’infortune volent sur le marché. Elle peut quant à elle, à l’abri d’une cachette, caresser toute la nuit durant le poil soyeux d’une conversation surprise, admirer derrière ses paupières closes la vision d’une scène volée. Des amants qui se retrouvent en secrets, un noble, qui échange avec un bourgeois une bourse suspecte, des enfants qui mentent à leurs parents… Un ecclésiaste qui étreint une fille de joie… Mais aussi ce que les pages d’un livre qui lui est interdit auront pu lui apprendre, quoi qu’elle ne soit pas animée par une soif de connaissance… Elle est passionnée par ces petits larcins, des larcins qui ne sont ni de métal précieux, ni d’étoffes. Des larcins impalpables, à jamais pour elle seule, puisqu’elle tient sa langue.
     
    Et cela ne pose nul problème à cette jeune femme, qui sait garder mieux que quiconque les secrets. Ils sont ses biens, ceux de sa mémoire qu’elle sait plus grande qu’on ne le suppose, et ne doivent donc être divulgués à personne. Cela pourrait en faire une bonne confidente, pour peu qu’elle endosse ce rôle, mais l’altruisme n’est pas exactement sa ligne de conduite, et elle préfère à celui-ci la traque, la prise. L’écoute d’une bouche volontaire l’affriole moins que celle d’une bouche trahie, et pour l’instant, elle n’a encore jamais savouré le plaisir de savoir quelqu’un se livrer à elle, corps et âme. Elle n’est d’ailleurs pas certaine d’aimer ça… Par extension cependant, elle est de ce fait dans un profond inconfort lorsqu’il s’agit de se confier à quelqu’un, et il n’y a sans doute personne à ce jour qui peut se targuer de réellement connaître Kaly.
     
    Pour autant, et contrairement aux apparences, elle n’est pas une femme enfant. Certes sa vie s’amorce différemment que celle de la plupart des femmes de son rang, bien inférieur, qui déjà cherchent un époux et enfantent. Elle a pris dans la vie un bien sombre départ, et force est de constater pour qui voudrait creuser que la tâche est périlleuse, et risque de fort de voir se ternir cette joie apparente. Il est de bien sombres spectres sous la surface de la petite voleuse. Sa Volonté la porte quant à elle ailleurs, sur une existence d’ombres et de jeux. Ce n’est pas l’existence d’un enfant car elle ne porte plus, et depuis longtemps, de regard enchanté sur le monde. On pourrait même la voir comme étant d’une certaine noirceur, tant son regard parfois encourage à celle-ci. Ce qu’elle sait est à double tranchant, mais c’est une douleur qu’elle laisse l’habiter, sans rien en dire, qu’elle accepte comme le fardeau nécessaire à son petit plaisir…  Enfin, et ceci également n’en fait pas une femme enfant, elle fait preuve d’un profond pragmatisme qui détonne souvent avec la candeur feinte de son regard.  Elle sait où elle va, et comment. Elle sait qu’il lui faut manger, et pour cela, parfois, se vendre, d’où ses activités occasionnelles de Mercenaire. Après tout, elle a un talent, pourquoi ne pas s’en servir… ? Les secrets qu’elle ne vole pas pour elle, elle peut aussi les voler pour autrui… Mais un secret coûte cher, très cher.
     
    Enfin et ce sera le dernier point abordé, bien qu’elle ne se limite évidemment pas à cela, est à noter une certaine cupidité chez Kaly, qui se laisse parfois simplement porter au plaisir de sentir entre ses doigts ce qui est à autrui. Ses vols ne sont pas donc que des mots, ou des images, mais aussi souvent – le plus souvent, en fait – des objets, des bijoux, des bourses… Elle se met d’ailleurs plus souvent en péril pour ceux-ci que pour son savoir, ce qui est paradoxal, lorsque l’on sait, en cette époque troublée, à quel point une oreille indiscrète peut-être l’ennemie de la longévité…
     
  • Particularité psychologique notable : Sa curiosité, sans doute, et l’inconstance de ses avis et de ses choix. Si elle est têtue lorsqu’il s’agit d’atteindre un but ou de défendre sa peau, elle n’est pas bornée en termes d’opinion… loin s’en faut. Au moins ne s’arrête-t-elle pas à ses préjugés lorsqu’elle rencontre quelqu’un… ?  Quelle importance, au fond… ?
     
  • Connaissances, Savoirs, Capacités : Très débrouillarde, elle est plutôt du genre agile et rusé que du genre puissant et explosif. Elle sait se défendre dans les cas les plus extrêmes, mais n’excelle certainement pas au combat brut. Cependant, si les armes ne sont pas son fort, on fait difficilement plus précis que ses doigts de fée. Ce n’est pas une jeune femme très cultivée, mais elle fait preuve d’une certaine curiosité qui peut la pousser à s’intéresser à des domaines saugrenus (les mathématiques, l’astronomie…) ou à fouiner dans les affaires des gens… elle peut ainsi surprendre parfois par ses réflexions, ses regards affûtés ou certaines connaissances.
     
    Kaly Jihl Passe
     
      Pile...

      Avertissement :
      Cette partie de l'histoire contient des épisodes susceptibles de heurter les lecteurs sensibles.

     
    Certains peuvent produire quant à leur naissance des récits épiques, dire si celle-ci s’est faite dans la Volonté, ou si l’on a craint pour eux qu’ils ne survivent pas au rituel qui devait les voir intronisé dans le monde que régissait la Volonté du grand Therdone. Pour d’autres, les choses sont plus compliquées. Tout ne part pas bien, salué par les cris enjoués d’un nourrisson sitôt choyé. Nulles serviettes chaudes, nul sein auquel s’agripper, juste le silence, et l’obscurité d’une nuit d’automne. L’enfant fut déposé, tout juste enveloppé dans une étoffe modeste, devant la porte du Beffroi-sanctuaire Minor, où on le recueilli comme il était d’usage, et où on lui donna une faible pitance. Le lendemain, elle était confiée à un orphelinat proche. Enfant anonyme pour longtemps, on ne la baptisa que lorsque l’on fut sur qu’elle survivrait… Les adultes n’ayant été rendus insensibles par les malheurs que charriaient les bas-quartiers, ils tenaient ainsi éloignée la douleur de voir leurs protégés s’éteindre… Ainsi allait la vie. Mais pas pour celle qui, près d’un an et demi après avoir été déposée là, alors que l’on supposait qu’elle devait être âgée d’environ deux ans, reçu le nom de Kaly. Kaly était un nom court, presque le nom d’un animal, mais ils étaient nombreux a en avoir de tels en cet endroit, leurs protecteurs arrivés à bout d’inspiration… Mieux valait Kaly que d’être affublé d’un odieux surnom, comme il était parfois d’usage.
     
    Avec le temps, et tandis que la fillette s’éveillait à la vie avec une certaine vigueur, on la découvrit enjouée et tonique, d’un sourire enthousiaste et indulgent. On aimait bien Kaly, en général, elle était mignonne, mais noyée dans une masse dont nul n’aurait pu s’extraire. Cette vie, naturelle, elle l’accepta très vite comme la sienne, et sans rechigner. On mangeait peu, mais on pouvait néanmoins grandir. Parfois, les grands les battaient, mais c’était rare, et à moins de faire une bêtise, les adultes étaient quant à eux, plutôt bons avec les enfants qu’ils avaient sous leur aile. Elle eut même l’occasion de suivre des cours rudimentaires, d’apprendre à lire, et à écrire grâce à des vétérans de l’enseignement, souvent trop vieux pour donner de véritables cours… Mais ils le faisaient de bon cœur, et à condition de bien écouter, il était possible d’en tirer quelque chose. Apprendre lui plaisait beaucoup. Elle était curieuse, de tout, si bien que l’on ne pouvait toujours répondre à ses questions par manque de temps ou d'informations. Rares furent les fois où elle se détacha du lot, mais cela arrivait parfois, et alors elle sentait glisser, de plus en plus perspicace, des regards de dépit sur elle. Trouver une enfant intelligente, dont l’esprit vif emmagasinait fort bien le savoir, si prometteuse dans un tel endroit semblait toujours aux adultes un profond gâchis. Ils préféraient les savoir faméliques et abrutis par le manque de soin, ainsi pouvaient-ils se dire que leur manque de moyens ne priverait pas des êtres brillants de leur avenir. La Volonté, ici bas, permettait tout juste de vivre.
     
    Mais Kaly les laissa à leurs regrets, et poursuivit le façonnage de sa curiosité, ouverte et vivace. Parfois, il lui arrivait de se glisser dans la petite bibliothèque qu’offrait l’orphelinat pour y lire quelque document, pioché au hasard, avant de se carapater au premier signe qui viendrait trahir sa veille interdite. Ainsi se passèrent les premières années de la jeune fille, jusqu’à ce qu’à l’aube de ses dix ans elle soit finalement confiée à nouveau au Sanctuaire où il était espéré que les orphelins aient une chance de se rendre utiles. Cela libérait également l’orphelinat de quelques bouches à nourrir, les enfants jugés capables de vivre plus chichement à cet âge. Elle apprit alors plus profondément la religion que lors des leçons communes, ce qui l’intéressait moins, mais aussi et surtout les gens… Les fidèles de passage, les voyageurs, les veuves éplorées… Elle découvrit les questions et la souffrance du monde, mais également la force avec laquelle chacun semblait se rattacher alors à cette fameuse Volonté. Elle était encore petite, trop pour se poser de ces questions existentielles, mais elles étaient néanmoins là, et plutôt précoce elle les laissa se faire un nid en elle, consciente qu'elles reviendraient l'assaillir plus tard. Elle avait quatorze ans, lorsque comme à beaucoup d’entre eux il lui fut proposé d’embrasser dans le futur une carrière religieuse. Après tout, n’avaient-ils pas un avenir des plus obscurs ? Therdone, alors, changea du tout au tout à ses yeux, et ce nom mystérieux dont elle cherchait toujours le pouvoir devint, sans transition, une prison. Ce qui leur était proposé n’était ni plus ni moins qu’une prison. Beaucoup accèptèrent, bien qu'elle fut convaincue que pour la plupart ce fut moins le fait d'une foi réelle que celui de la peur d’être livré à eux-mêmes… Pourtant, elle se montra déterminée… Volontaire dans ce choix, et sentant naître en elle un goût immodéré pour la liberté, elle prit la fuite…
     
    C’est ainsi que commença son existence comme souris des rues. Fillette, ou petit garçon on ne savait alors pas trop ce qu’elle était. Elle ne mangeait plus seulement chichement, mais plutôt de façon hasardeuse, et bien souvent en piochant dans les poubelles de quoi survivre. Souvent, elle était malade, et plus souvent encore elle dormait à la belle étoile, mais si son état se désagrégea subitement, elle ne revint pas au sanctuaire. Elle s’était faite chat sauvage, agile comme un singe, espiègle et maligne, bien qu’il lui arrivait parfois d’être chassée avec les rats… Son dos bien souvent rossé encaissa coups de bâtons et insultes, mais elle survécu. Elle prenait ce qu’il lui fallait pour ne pas mourir, et apprenait autrement, autre chose. Elle apprenait que la vie était un poison, mais que l’on s’y abreuvait avec désespoir. Lorsqu’il ne pleuvait pas, elle préférait dormir sur les toits que sous les ponts, car cela lui permettait d’éviter les ivrognes qui l’impressionnaient toujours un peu, bien que son caractère se soit endurci avec le temps. Souvent, on la prenait pour un garçonnet, ce qu’elle entretenait en coupant ses cheveux, et en chaussant des haillons d’adolescents plutôt que des jupons. Pourtant au fond, elle admirait ces filles, bien que modestes, qui se dandinaient dans des robes aux étoffes vulgaires, mais si extraordinaires de propreté. Kaly n’aspirait pas vraiment à cela, mais ne pouvait s’empêcher, de ressentir un pincement au cœur devant ce spectacle. Elle ne fut menacée par le Guet qu’une fois, mais ne fut pas arrêtée, elle n’en valait pas la peine sans doute, et à l’époque la vigilance du Guet était plus relâchée. Elle s’en sortit donc ainsi, n’acceptant de se lier aux autres enfants que de façon superficielle. Elle se méfiait de ceux qui prétendaient l’apprivoiser et, voyant souvent certain des leurs disparaître sans laisser de traces, elle pensait que c’était là un comportement salvateur. Pour autant, elle ne fit la leçon à personne, la gardant pour elle, comme un secret pour se protéger. Le premier.
     
    Le suivant n’était pas pour elle un moyen de se protéger, mais plutôt une blessure, une cicatrice à vif qui la marqua à tout jamais, et qu’elle n’expose jamais… à personne jusqu’à maintenant. Elle avait seize ans alors. Mais elle n’était plus un garçonnet, et ses formes de femme étaient venues poindre depuis quelque temps déjà. Un visage plus doux et féminin, des hanches que l’on pouvait saisir, des seins ronds comme des pommes et suscitant quelque appétit. Elle se savait femme, même en haillons, et en volant quelque jupon qui séchait pouvait se départir un peu de la laideur de la pauvreté. En se lavant un peu elle pouvait même séduire les garçons de son âge, pour peu qu'ils soient modestes et peu regardants, car sa mauvaise santé, son état déplorable étaient évidents. Elle découvrit alors la tendresse des jeux d’enfants, de grands enfants qui découvraient la vie et ses cadeaux simples et naturels… Des cadeaux qui ne s’achetaient pas, pas encore. Car vint un jour qui changea la donne…
     
    Un jour où lorsqu’elle fut arrêtée pour un nouveau larcin, on ne la relâcha pas immédiatement. Le souvenir de la douleur éprouvée alors, son corps meurtri par la rudesse de celui du milicien qui le malmenait, l’éveille encore parfois… Elle se souvient toujours aujourd’hui de la saveur âcre et métallique du sang qui emplit sa bouche… Est-ce parce qu’on l’a frappée, ou bien parce qu’elle s’est mordue si fort les lèvres qu’elle les a faites céder ? Elle l’ignore aujourd’hui… Toujours est-il que cette pièce exiguë dans laquelle on l’enferma, pas même une véritable cellule, la vit à la merci de cet homme, et d’autres… Il fallait bien s’amuser un peu, dans le Guet, et si, son être souillé, brisé et par trop fouillé, elle ne procura que peu de plaisir aux derniers de cette petite troupe ivre morte, ils n’en consommèrent pas moins la plus infime étincelle d’énergie qu’elle pouvait receler, ne la libérant qu’une fois tout à fait amorphe. Il était simple, et bien aisé d’ainsi se servir parmi les souris des rues. Celles-là en plus ne prenaient pas d’argent, et il suffisait de les mater un peu pour qu’elles n’aient pas trop de répartie… Matée, elle le fut, et c’est rompue et humiliée qu’elle regagna le seul abri qu'elle ait jamais connu, le sanctuaire…
     
    Sur place, là encore habitués à cela, les ecclésiastes l’accueillirent. On lui octroya une couche miteuse, mais suffisante, et des soins. On pansa les plaies que l’on pouvait panser, et pour le reste, on se contenta du silence, et d’une boisson qui glissa entre ses lèvres tuméfiées. Elle se souvient aujourd’hui encore de son goût, savoureux, doux. C’était chaud, et elle l’avait avalé goulûment. Ce dont il s’agissait ? Elle l’avait demandé à mi-voix, et la réponse l’avait glacée. La Mort. Par humanité, c’était du thé de lune qu’on lui avait préparé, afin d’éviter à son jeune corps déjà trop faible d’avoir à nourrir le fruit d’un viol. La lune n'était alors pas ronde et pleine, et le risque existait que l'on emprisonne jusqu'à la Volonté de son corps... Ce n'était pas conforme au dogme, qui voulait que celle-ci soit maîtresse de tout, mais ils avaient suffisamment vu se passer ce genre de chose pour connaître les limites de cette foi. Deux nuits plus tard, souvenir là encore vivace, elle en avait pleuré de soulagement, sanglotant si bruyamment sur sa couche qu’un moine avait du venir saisir sa main jusqu’à ce que le silence se fasse à nouveau, effleurant son front de caresses paternelles et apaisantes.
     
    Malgré cela, elle ne détesta pas les hommes, seulement ceux qui avait perpétré sur elle ce crime, et sitôt qu’elle fut à nouveau sur pieds, capable de se déplacer sans plus souffrir, elle libéra couche et couvert, se refusant toujours, malgré tout, à la Robe. Elle refusait une vie cloitrée, enfermée dans la honte et la douleur. Ils n’auraient pas sa liberté comme d’autres avaient eu son corps. Mais ces derniers ne devaient hélas pas être les derniers, car peu de temps après son départ, elle fut recrutée, comme punition d'un larcin surpris, par un établissement des plus douteux. Nourrie et logée contre des preuves d’une bonhommie factice, elle ne chercha pas aussitôt à s’enfuir, quoi que le contact de ces hommes la répugnât alors. Elle était parfois battue, mais c’était rare et la plupart du temps on prenait soin d’elle pour qu’elle fasse encore envie, quoi que le lieu fut des plus modestes. Ces jupons qu’elle avait tant admirés la recouvrirent, ainsi que des corsets qui moulèrent sa taille, ses cheveux s’allongeant à présent qu’on lui interdisait de les couper… Elle ne s’appartenait plus, n’était plus libre, mais elle était à l’abri et persuadée que tout ceci ne pouvait qu’être provisoire, que bientôt, sa dette serait remboursée. Elle apprit à faire jouir un homme rapidement, sans en tirer de plaisir, à respecter leurs demandes et à mentir. Elle se fit aux tavernes, et aux jeux, à l’alcool qu’elle devait boire en quantité lorsque sa mission était trop ardue… Les plaisirs adolescents étaient derrière elle à présent, bien que sa jeunesse et son air affable ait encore eu quelque succès.
     
    Cela ne dura cependant pas bien longtemps, quelques mois à peine plus tard, autre chose se rappelant à son esprit… Elle avait alors dix-sept ans, et tandis qu’un sergent de passage grognait contre son dos, elle réalisa… Le printemps était là, et très vite on appellerait les futures recrues. Nul ne pouvait s’y substituer, ni elle, ni personne… Ni même son patron qui fut bien contraint à la laisser aller, à la condition qu’elle revienne ensuite. Il lui avait fallu faire des pieds et des mains pour être acceptée dans les rangs, son visage juvénile trompeur, mais elle parvint à convaincre le recruteur, et finalement, s’engagea pour son service.
     
    Kaly Jihl.
    Ce fut ce qu’elle inscrivit sur le registre. Elle trouvait ces lettres jolies ainsi blotties les unes contre les autres…
    Ce nom était le sien, et c’était libre qu’elle l’avait choisi… avant d’abandonner cette liberté pour une épée.
     
      ... ou Face.

     
    Les dix-huit mois de son service furent pour elle une libération. Kaly ne pouvait prétendre être une bretteuse hors pair, mais la sensation d'avoir entre ses mains une arme, égale à celle des autres, était unique, et inédite pour elle. Elle n'avait reçu d'enseignement dans l'art du combat, contrairement à beaucoup d'autres, et par ce fait la différence se creusait souvent entre la petite orpheline, et les autres enfants. Elle était pourtant leur égale, ici, aux pauvres, mais aussi aux bourgeois, et même, réalisa-t-elle au coin du feu, à la petite noblesse. Cette sensation était grisante, formidable, et pour celle-ci elle envisagea plusieurs fois de creuser son trou dans l'armée. Si elle n'avait pas ce retard l'arme au poing, peut-être aurait-elle accepté de sacrifer son amour de la liberté à cette vie, mais elle n'en fit cependant rien. Elle se contenta de prendre ce que son service avait à lui offrir. Elle découvrit la Province, d'autres villes qui n'étaient pas la sienne, elle apprit de nouvelles choses, de nouveaux jeux, de nouveaux contes. Elle mangea à sa faim, fut soignée lorsqu'elle se blessait, et ne reçu de coups que des réguliers qu'en dépit de son retard elle avait pu rendre sans en être punie. Ce sentiment de sécurité la vit s'épanouir beaucoup plus, et plus vite qu'elle ne le fit jusque là. Par certains aspects, elle considrère d'ailleurs souvent que son entrée dans l'armée, même de façon provisoire, fut en queqlue sorte sa véritable naissance. Ce second baptême alors chargé d'une formidable signification...

    Elle ne fut pas pourtant des plus studieuses, et si elle fit des efforts évidents pour respecter les consignes, à ce sentiment de sécurité se conjuga également une redécouverte de la jeunesse, des jeux, et d'une liberté pour laquelle il n'était plus nécessaire de se battre. Alors que son corps retrouvait peu à peu une santé, et un état satisfaisant qu'il avait quitté lors de sa première fuite du sanctuaire, elle se découvrit plus agile que la moyenne, beaucoup plus, même, et mit cela à profit dans l'apprentissage de jeux d'adresse, de jeux de cartes, ou d'autres petits défis durant lesquels la pulpe de ses doigts pu découvrir à l'aveugle le contact de pièces de monnaie inconnues... Elle traînait dans les tavernes avec ses compagnons, se faisait populaire parmi eux, bien qu'il fut très vite clair qu'elle n'aimait pas parler de son passé. Elle était aimable, et joyeuse, de façon feinte au départ, puis de plus en plus sincèrement. Comme à l'orphelinat, on aimait bien Kaly, comme si l'enfant oubliée dans la rue ressurgissait enfin après une longue absence. Elle était, bien sur, toujours hantée par ses fantômes, mais elle les canalisait, les limitait à ses nuits et à ses moments de solitude, et le reste du temps prenait un plaisir, réel, à vivre. Elle alla jusqu'à redécouvrir, à quelques occasions, le plaisir procuré par les hommes, bien que celui-ci soit toujours entâché par son passé, et bien qu'il lui fut difficile au début de se départir de ses habitudes de professionnelle. Elle s'améliora cependant, et si nul ne fut capable de la voir s'abandonner tout à fait à ses bras jusqu'à aujourd'hui encore, cet espoir a pu naître en elle. Un jour, peut-être, dans quelques années si... Si sa vie, en revenant à la vie civile, changeait.

    La vie civile justement se rappela très vite à elle. On lui proposa de s'engager dans l'armée, car son adresse séduisait, en dépit d'une force limitée. Elle était farouche et têtue, et cela plaisait aux instructeurs qui voyaient son attitude comme positive, et n'étaient pas dans un sentiment d'urgence proche de celui que nous connaissons à présent. Elle aurait pu se faire archère, par exemple, ou bien être intégrée à des troupes plus furtives, des éclaireurs par exemple, car elle avait des jambes toniques, et souples, et elle déplaçait son corps avec une maîtrise totale, la hissant sur les toits, le long des parois, ou dans des lieux surveillés sans mal aucun. Elle refusa, pourtant, préférant à cette voie toute tracée celle de la liberté. Elle s'était placée d'elle-même dans le giron de l'armée, mais ne se résolut pas à y demeurer trop longtemps, à s'y assujettir, se sentant incapable de prononcer des vœux, ou de se condamner à cette forme-ci de servitude. Celle-ci, ou toute autre... plus jamais.

    Mettant, sitôt rentrée à Edor Adeï et libérée de ses obligations, ses talents affûtés par le service à l'épreuve, elle se rendit dans des troquets où se pratiquait le jeu, et à l'aide de son expérience en la matière, quoi que l'épreuve lui fit l'effet de se jeter dans un bain trop grand pour elle, elle amassa une somme considérable. Une somme juteuse, de nature à séduire le plus têtu des hommes des bas quartiers. Oh, pour un noble, celle-ci eut été dérisoire, mais pas pour le patron du bordel, qui comme elle l'avait escompté, accepta qu'elle achète ainsi sa liberté... Ces quelques parties, ou ces quelques tricheries revêtaient une importance toute particulière... Elle lui avait fait une promesse, certes, mais cette rentrée d'argent là, subite et inattendue, était bienvenue, et dans sa silhouette plus tonique et son regard plus droit, libéré de la peur qui l'habitait autrefois, il flaira les ennuis s'il gardait ce qui n'était plus une souris dans ses pattes. Les filles de joie ne valaient le coup à entretenir que tant qu'elles étaient sages et obéissantes. Lorsqu'elles mordaient, mieux valait s'en débarasser, et non seulement celle-ci se découvrait des crocs dont elle rêvait de se servir, mais en plus elle lui offrait son départ sur un plateau doré. Il l'affranchit.

    Dès lors, réalisant à quel point ses nouvelles compétences pouvaient se révéler utiles pour elle, la jeune femme en usa, et en abusa, jusqu'à vivre après quelques mois à arpenter les besaces étrangères tout à fait de ses activités. Non plus chichement comme autrefois, mais de façon plus posée. Et si elle dormait encore parfois sur les toits, cela n'était plus pour se protéger des ivrognes, mais pour échapper au Guet, où à des victimes un peu trop attachées à leurs biens. Elle s'aménaga ainsi des planques, qu'elle gagnait en escaladant les façades, engrangant ci et là ses quelques butins, mangeant à sa faim et, surtout, n'étant plus sous l'ire de qui que ce soit. Elle dévorait cette vie, qui enfin conjugua à ce qui ressemblait au confort une véritable liberté, jalonnée par ses choix, sa Volonté, ses pas propres. Voler devenait de plus un plaisir en soi, non plus pour le fruit seul, dont elle profitait sans vergogne ni économie, mais aussi pour le jeu en soi. Elle aimait s'y adonner, apprendre la prudence, et la discrétion, se lancer dans des challenges... Elle en vint ainsi tout naturellement à offrir ses services en la matière, discrètement bien sur, voyant très vite monter en dangerosité et en enjeux ses petits larcins, laissant s'exprimer ses qualités sous le joug de ses clients provisoires. Petites écoutes qu'elle les laissait tendre, à la condition que nulle dette ne la retienne ensuite. Nul ne lui vola plus sa liberté, ainsi, à laquelle elle tenait tant. Pas même le Guet qui, s'il parvint presque à la saisir une fois ou deux, n'eut plus l'occasion de s'emparer d'elle comme autrefois... Peut-être ses agresseurs avaient-ils étaient finalement punis pour leur acte, peut-être avaient-ils piégé la souris de trop. Elle était plus forte, moins vulnérable, et si des sueurs froides s'écoulaient toujours le long de son dos à l'idée de finir dans leurs cellules, elle sortit sans trop de dommages de celles qui l'accueillirent une fois ou deux.

    Parmi ses contrats se glissèrent, de plus, quelques petites missions de ce que l'on pouvait qualifier d'espionnage, bien que ça n'en fut pas vraiment, une information ayant parfois plus de valeur qu'un objet, aussi clinquant soit-il... Elle était au départ réticente à cette idée, consciente que c'était là une partie bien dangereuse à mener, mais elle avança avec prudence, et finalement trouva dans cette nouvelle activité un plaisir non feint. Ainsi passèrent les années pour Kaly, plutôt heureuses donc, en dépit d'un départ laborieux. Heureuses à sa mesure, bien entendu pas de tout repos, et certainement pas orientées vers une existence classique et posée. Des années qui ne furent pas celles d'une femme, même modeste, telles que le veulent les us et coutumes ilédors... Mais elle s'en contentait, et son existence actuelle, joviale, amusante bien que dans une permanente réserve sitôt qu'il s'agit de se livrer de trop, la satisfait. Après tout, la vie de famille, les enfants, un époux... Tout cela ne grignoterait-il pas trop cette si précieuse liberté, son seul bien, rendant dérisoire le plus séduisant de ses butins...

    Un jour, peut-être, apprendra-t-elle le plaisir de l'abandonner un peu, mais cette leçon-ci ne s'est pas encore présentée.
     
    Kaly Jihl Viesociale
  • Position face aux événements politiques : Du fait de son opinion changeante, Kaly est plutôt quelqu’un de neutre. Elle se connaît, et choisit du coup de ne pas s’impliquer sans retour possible pour l’une ou l’autre des factions en place. La situation actuelle, de plus, lui convient plutôt bien. Du moins convient-elle à son petit commerce de secrets et d’objets volés. S’il n’y avait pas de privilégiés à défausser de quelques pièces, ou de petits espions et manipulateurs à priver de leurs secrets, le monde serait bien triste. Elle se satisfait donc volontiers des magouilles que beaucoup montrent d’un doigt véhément et accusateur.
     
    S’il faut entrer dans les détails, on pourra dire que la Dissidence, qui s’est occasionnellement servie d’elle comme indic – les imbéciles… – est du pain béni pour elle, que la Révolution, qui par le renfort du marché noir a fait exploser les trafics en tout genre lui a permis de mettre la main de façon tout à fait gratuite sur des objets délicieux, est son amie, et les Conservateurs… Ah les Conservateurs. Nids à bijoux, pierres précieuses, spécialistes du mot soufflé d’un murmure feutré à l’oreille de l’incongru, magouilles, trahisons, décadence. Les Conservateurs sont le top du top, un millésime absolument unique de tout ce dont elle raffole. Oui, décidément, tout cela est de nature à l’émoustiller. Rien que pour ça, elle est Conservatrice. Et ce n'est pas par défaut !
     
    Pour ce qui est de la Prophétie, et de l’arrivée des Olarils, elle s’est faite en fanfare, et sans grand secret, ce peuple ne semblant de toute façon pas le plus friand de ce genre de méthodes… Elle ne ressent donc rien pour eux, ou à leur encontre. S’ils doivent améliorer, un jour, la vie du peuple, alors pourquoi pas… ? Elle n'est pas stupide et a tout de même souffert, quoi qu'elle ne les voit pas comme capables de changer jusqu'à la vie des petits orphelins. Ils sont Volontaires, et à ce titre méritent sans doute quelque respect, mais prétendent néanmoins à une évolution qui n'arrangerait pas ses affaires. Enfin, fort heureusement, elle ne les croit pas capables de priver la vie politique de son revers le plus sombre.

    De façon générale, elle savoure pleinement ce huit-clos auquel les condamnent les Révolutionnaires, fort juteux et stimulant pour elle.*
     
      *Description non contractuelle, encore. Si elle est totalement insensible au prosélytisme, qui est l'arme des faibles à son sens, il n'est pas impossible que l'une ou l'autre de ses rencontres la fasse glisser vers quelque chose de plus partisan que prosaïque. À voir, donc.

     
  • Relations Sociales particulières : Du fait de sa difficulté à se lier à qui que ce soit, cette rubrique est vide pour le moment. Cependant, si vous avez des idées de relation qui pourraient rester cohérentes, envoyez moi un MP et nous en discuterons.
     
  • Équipement et possessions : Kaly ne possède pas grand-chose, en réalité, si ce n’est quelques tenues, plus ou moins féminines et pratiques, ainsi qu’une petite lame qu’elle garde systématiquement glissée contre sa cuisse. Elle a établi sa planque dans le grenier d’une maison abandonnée qu’elle occupe, mais n’y entrepose pas grand-chose, par mesure de sécurité… Son équipement le plus fiable : ses doigts agiles et doux, ses yeux attentifs et précis, ses oreilles, curieuses et gourmandes.
     
  • Animal de Compagnie : Une chouette qu’elle a récupérée alors qu’elle n’était qu’un oisillon et qui, en dépit d’un caractère à coucher dehors (ça tombe bien), l’accompagne régulièrement lors de ses escapades nocturnes. Une affection douce amère, de part et d’autre. Elle n’a pas jugé utile de lui donner de nom, et l'animal s'absente de toute façon durant de très longues périodes.
     
    Kaly Jihl Futur
  • Pistes de Développement pour votre personnage : C’est là une vaste question pour elle. De nombreux pans de sa vie sont en jachère (affective, politique, professionnelle…) ce qui laisse toute latitude pour ce qui est du développement. Je ne pense pas que la politique la séduise réellement un jour, elle est trop libre pour cela, mais pour le reste j’ai envie de la laisser évoluer et s’étoffer au fil des rôleplays, sans ambition planifiée.

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Lell Llureyin
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MessageSujet: Re: Kaly Jihl   Kaly Jihl EmptyJeu 23 Aoû - 16:22

Au bout de quatre, tu dois connaître la routine. Pour moi, y'a rien à redire, j'ai hâte de voir ce personnage en action ! Very Happy

Maintenant je vais essayer de trouver comment on attribue les groupes xD
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Mithra Edorta
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MessageSujet: Re: Kaly Jihl   Kaly Jihl EmptyJeu 23 Aoû - 16:26

Merchi bien I love you
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MessageSujet: Re: Kaly Jihl   Kaly Jihl Empty

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Kaly Jihl
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