Sögur Bàthour

Derrière l'Ecran, le Joueur.

Pseudo Hun de Troie
Âge 23 ans
Localisation Perdu dans le Nord, là où on ne voit pas le Soleil, sauf hier et aujourd'hui et tiens ils annoncent beau demain ...
Autre personnage
Temps consacré au net (et au forum) dans une journée Oula question difficile, ça dépend des jours, mais généralement je suis disponible en soirée, quelques fois en journée quand la Bibliothèque Universitaire m'assomme.
Comment avez-vous connu Les Tables d'Olaria ? Tour de Jeu ou Witch Slay, je ne me souviens plus.
Quelque chose à ajouter ? Euh vive les livres, la bière et les femmes ?

Devant Vous, le Personnage.

Prénom(s) Sögur Frelsi

Nom Bàthour

Âge 42 ans

Sexe M

Statut Nobles de Rang

Profession ou métier Historien et géographe, encyclopédiste, écrivain et conteur par extension.

Positionnement : Révolutionnaire

Taille 1m90

Poids 82kg

Description physique détaillée Pour pouvoir parler de cet homme il faut vraiment avoir à l'esprit qu'il existe deux facettes de lui, comme cela est le cas pour beaucoup de personnes. Très peu sont ceux qui peuvent connaître les deux facettes, ses amis ; quoique très peu nombreux ; et moi, le narrateur.

Commençons donc par son côté public, sans doute son côté le plus connu et le plus travaillé, n'oublions que c'est un homme de lettre, qui calcule presque tout ce qu'il fait, son aspect physique n'échappe pas à cette règle. Sa taille lui accorde une carrure et une posture imposante, qui attire le regard au premier coup d'oeil, cela lui a été d'une aide précieuse dans de nombreuses situations, sa démarche est sûre, ses pas sont précis, tout en lui est travaillé pour plaire à son auditoire.
En se rapprochant on se rend compte que là aussi rien n'est laissé au hasard, commençons par son visage, les années passées à l'extérieur lors de ses nombreux voyages mariées à celles passées dans les bibliothèques, lui donne un teint légèrement bronzé qui plaît aux femmes. Ses yeux lors de ses apparitions à la face des Ilédors sont sombres et sérieux, on pourrait croire à une légère sévérité ou une supériorité, après tout pourquoi pas, ses sourcils accentue le tout pour donner à cet homme l'air d'être quelqu'un d'important et qui le sait. Sa bouche reste toujours neutre, prêt à rire à une phrase d'un haut dirigeant, à émettre un léger sourire pour séduire une femme dans une auberge, à prendre la moue sérieuse quand il explique ses découvertes à n'importe quelles personnes ... Ses cheveux aussi sont là pour des raisons évidentes, ses cheveux longs et bouclés, légèrement grisonnant lui donne cet air d'érudit si important, mais laisse entrevoir un côté de perpétuelles jeunesses, pour les plus pauvres ses cheveux ont l'air toujours propre et bien peignés, imposant ainsi un respect et une soumission, pour les plus riches, ses cheveux sont mal coiffés, dévoilant son côté aventurier vivant une expérience dangereuse au servir des dirigeants. Ceux si tombent avec une indifférence maîtrisée sur ses épaules, ne descendant pas plus bas et tenant presque comme par magie en arrière.
Son corps est sain, musclé par ses longues marches et le temps passé hors de la capitale. C'est pour lui un instrument aussi important que son esprit, un physique agréable ouvre des portes que l'argent et l'intelligence ne peuvent pas offrir. Jamais il n'aura la puissance physique d'un paysan travaillant le champ ou le muscle travaillé d'un soldat, son physique est celui d'une personne riche aimant et devant plaire mêlé à des muscles montrant son expérience dans les rudes campagnes.
Le tout rend à l'homme public un charisme silencieux et une stature qu'il sait se servir et qui lui rend bien.

Tout cela l'homme privé l'a aussi, à n'en point douté, le visage reste le même, le physique reste le même, mais l'aspect global change malgré tout. L'historien est complètement différent, moins froid, moins calculateur, moins « faux ». Mais cela, seul un faible nombre de personnes le savent. Peu savent comment il se comporte en petit comité, pipe à la bouche, toussant sans cesse en la fumant, les yeux fatigués par la pression sociale mais heureux quand même. On ne peut pas vraiment dire qu'il est atteint de tic ou autres tocs, mais l'homme public sait se contrôler, car celui du privé à légère tendance à trembler, rendant impossible certaines tâches précises à moins qu'une concentration extrême ait lieux. Les épaules lourdes et le dos se baissant faiblement, résultats de ses trop longs voyages. Mais malgré tout, l'homme semble beaucoup plus accessible, affichant sans cesse un sourire communicatif ; qu'il perd dès qu'il est de nouveau en public ; dévoilant des pommettes sur le coin de son visage. On laisserait même croire que par moment l'homme boite vaguement du côté droit mais sur ce point personne ne le sait.

Parlons d'une dernière chose, pas vraiment sur son physique même, mais plutôt sur les vêtements qu'ils portent, là encore détails importants pour l'homme public, sans doute pour l'homme privé, quoique la coquetterie existe même chez les hommes.
Comme son physique, ses vêtements sont recherchés avec le plus grand soin, différents selon l'endroit, les personnes et le service qu'il recherche. Il est bien connu qu'être historien ou écrivain demande énormément de patience, pas pour l'écriture mais pour trouver un mécène. Pour ce dernier point ce n'est pas un problème pour notre ami, ce qui est sûr c'est qu'en contre partie il doit des résultats et en répondre devant ces mécènes, et le raffinement de la toilette est obligatoire. Il n'aime pas la fantaisie, chez lui sobriété est toujours de mise, de riches vêtements fabriqués dans les tissus les plus précieux, point de fanfreluches, de couleurs tape-à-l'œil. Il en est de même quand il est chez lui, toujours ses habits sobres, austères pour certains, recherchés pour d'autres.

Particularité physique notable Les grains de beauté ne sont pas des particularités... Vous n'êtes pas obligés d'en trouver à tout prix.

Description psychologique détaillée L'homme qui se tient devant vous vous paraît calme, posé. Que penserez-vous si je vous dis que ce n'est pas vraiment le cas ? Comme pour son allure générale, il faut distinguer pour notre bon Sögur, deux personnalités différentes, avec leurs points et leurs défauts. Une nouvelle fois, tout dépend de son cercle : public ou privé.

Tout d'abord, d'une manière générale, l'homme est, je pense que vous allez deviner ce que je vais vous dire, calculateur. Pour lui rien ne doit être fait au hasard, un maximum de choses doit être calculé, prévu, planifié, c'est une obligation, il en est de même pour le travail et pour la vie. On dit que même entre le creux des reins d'une femme il sait ce qu'il va se passer.

Au premier abord, ou si on le côtoie que rarement, l'homme est d'une simplicité légendaire, riche, reconnu, rien ne lui monte à la tête, il dit que son unique but est de raconter le monde et que rien ne pourra le détacher de son objectif. Sa voix est calme, puissante et rassurante, c'est son outil, savoir amadouer les gens, leur tirer des informations, un soutien financier. Il semble abordable, sympathique, chaleureux, son rire est envoûtant et amène à la confidence.
Mais pour cet homme, rien n'a d'importance hormis son travail, l'argent n'est qu'un moyen de parvenir à son but, les femmes un passe-temps agréable, la musique ou un verre d'hydromel ne sont que divertissant, s'il avait le choix il ne passerait son temps qu'à la rédaction de ses « chants », hélas ce n'est pas aussi simple, il se doit de rencontrer du monde, alors il se vêtit de son masque et devient l'homme que tout le monde connaît, l'homme que tout le monde veut avoir pour les soirées, l'homme qui connaît le monde ...

Est-il obligatoire de préciser que c'est un boulimique du travail, passant des heures et des heures à rédiger, lire, corriger, ajouter, modifier. Ce qu'il réalise n'est pas une simple histoire, c'est l'oeuvre de sa vie, l'oeuvre qui l'a amené à la prospérité. Car il a peur, pas de la mort en elle-même, mais du fait que tous vont l'oublier, peut être pas la génération d'après mais les autres, dans cent ans, mil ans ? Il se doit de faire le plus grand récit qui n'a jamais été fait, et quoi de mieux que de raconter le monde, avec ça il va pouvoir réussir son voeu le plus cher : être immortel dans la mémoire des gens. Et pour y parvenir, il s'oblige à un rythme de vie stressant, minuté, programmé, où tout à de l'importance, du repas au verre d'alcool en passant par le nombre d'heures à dormir. Malgré cela, à aucun moment il n'est agressif, désagréable, méchant avec les autres, il est le gendre unique, le bon homme à marier, malheureusement il est marié à lui-même et à ses livres.

Quand il n'est plus dans le cercle privé, c'est un homme peu sur de lui qui prend le dessus, hésitant, qui a peur de l'échec, du jugement des autres. Il doute d'arriver à son objectif, il doute que ce qu'il fait ne le mène nulle part. Il est de nature solitaire, perdu à longueur de journée dans ses pensées, à imaginer un monde utopique où l'accès aux livres pour tous existe, où l'Histoire et la Géographie sont mis sur un piédestal, où la connaissance et la philosophie sont le but d'une vie et où lui en est le chef ou l'un des chefs. Un monde dirigé par des sages, par des érudits, où l'argent et la guerre ne sont que de lointain souvenir. Mais cela n'existera jamais alors il vit dans son monde, le met par écrit, raconte à ceux qui veulent l'entendre des histoires, des contes, des légendes. Il aime la compagnie, être entouré, la peur l'en empêche, la peur de devoir enlever son masque. Un jour sa façade prendra le dessus et il sera à jamais l'homme joyeux et souriant qu'il est aux yeux du public, un jour il pourra être comme cela tout le temps.

Particularité psychologique notable Ce sont les manies, tics, névroses éventuelles. Là encore, tous les Personnages n'en ont pas. Il existe des gens "normaux" aussi...

Connaissances, Savoirs, Capacités Il s'agit sans doute de l'un des plus grands esprits d'Isle. D'extraction bourgeoise, il a eu le droit d'apprendre à lire et à écrire très tôt comme tout Ilédor qui se doit, mais l'argent de sa famille lui a permis de continuer cet art, de l'améliorer, de le travailler sous toutes ses facettes. Puis il développa des dons dans la rédaction, la compréhension de ce qui nous entoure. Jusqu'à devenir l'homme qu'il est maintenant, un écrivain reconnu, et surtout un géographe et historien de renom.

Je présente ici les résultats de mon Enquête afin que le temps n'abolisse pas le souvenir des actions des hommes et que les grands exploits accomplis par notre peuple ne tombent pas dans l'oubli.

J'aime prendre ce plaisir de penser être le premier et le seul dans mon domaine, ou du moins le meilleur, ce n'est sans doute pas vrai, mais l'ego à ce petit besoin d'être caressé dans le sens du poil que je m'y persuade et y persuade ceux que je côtoie.

Depuis de nombreuses années j'observe, note, raconte, explique, tout ce qui nous entoure, tout ce qui fait la vie d'un Ilédor. Je suis le seul écrivain à avoir choisis comme thème l'entièreté du monde de la nature, et j'en remercie Le Tout Puissant, Père Universel, de m'avoir donné le don et la volonté de la faire. Mon oeuvre est-ce-que j'ai aimé appeler une Encyclopédie, c'est-à-dire une oeuvre regroupant tout ce qui peut exister, des plantes aux animaux, en passant par la gastronomie, les fleuves ou le récit de notre peuple, l'astronomie ou la magnifique philosophie. La curiosité est ce qui fait avancer le Monde, mais elle permet aussi de l'expliquer, le savoir est ce qu'il y a de plus précieux pour l'homme. La plus grande partie se consacra aux Hommes, à ses guerres et à son Histoire.

Ce que j'écris en ce moment est-ce-que je pense, ce qui me traverse l'esprit, voyez cela comme une note, comme une présentation, un prémisse à mon oeuvre gigantesque, à l'oeuvre de toute une vie. Et quoi de plus normal que de commencer par ma vie ? Oh bien entendu je ne vais pas m'étendre dessus, ma vie n'est en rien passionnante, surtout par rapport au Royaume d'Isle, prenez ces quelques lignes comme un petit aparté avant le savoir. Je préfère écrire moi-même mon histoire, que de voir n'importe qui raconter n'importe quoi sur moi, je n'aime pas le faire mais je le fais par obligation.

Que le Grand Hasard vous apporte la Science et le Savoir …

Mon enfance n'a rien eu de bien particulier, mon père est un homme simple et d'une banalité à toute épreuve, s'il fallait prendre un Ilédor type je pense qu'il serait le candidat idéal. Homme de foie, toujours à l'écoute des gens, aux ordres des dirigeants, on pourrait facilement croire qu'il n'avait aucun avis sur rien, et pour être franc avec vous, je pense que c'était le cas. Quoi qu'il en soit, il obtint sa fortune dans le commerce d'épice. Je pense qu'avec cette dernière indication vous pouvez facilement imaginer le lieu de ma naissance : Hurg Aari. Je vis le jour au milieu d'un désert où rien ne pousse, rien n'existe en dehors des murailles ... Je n'y suis resté que durant ma toute petite enfance, bien entendu j'y suis retourné plus tard pour mes recherches. Mais c'est bien dans cette cité aux murs roux que j'ai commencé mon éducation, n'étant pas l'aîné, je n'avais aucune obligation vis-à-vis du commerce de mon père, alors il prit la décision d'écouter ma mère. Qu'elle était belle, dommage que le Très Haut avait d'autre projet pour elle, elle ne venait pas Hurg Aari, elle était originaire de la capitale, son goût pour la culture venait de là et elle décida que je devais en profiter. C'est elle qui me donna le plaisir de la connaissance, de la lecture, du savoir. Puis à l'âge de dix ans , nous prîmes la direction d'Edor Adeï, pour le commerce de mon père et pour que mon frère âge de dix-huit ans puisse trouver une femme à la hauteur de la richesse de sa future affaire. Mon père n'aimait pas se distinguer des autres, il se plaisait à être comme tout le monde, ainsi je suis reçu une formation dans plus simple tradition : équitation, arme, et lorsque mon choix de voie s'imposa, ma mère choisie la littérature, plus par désir de me garder auprès d'elle. Et pendant trois ans je me puis me consacrer à la lecture, l'écriture, aux sciences, à tout ce qu'un cerveau pouvait assimiler. Quand je parle d'écriture, je ne parle pas seulement des lettres que l'on utilise pour noter des choses frivoles ou pour écrire des lettres d'amour voir une liste de bétails, je parle de la vraie littérature, celle de la réflexion, celle qui raconte des choses, qui exprime des pensées. Je n'avais pas le sens des affaires comme mon frère, ou la force guerrière d'un de mes cousins, mais je compris très vite que j'avais le don de retenir tout ce que je voyais, de remarquer les choses, d'essayer de les expliquer, j'avais plein de rêve en tête, des rêves d'aventure comme les contes que ma mère me lisant, malheureusement le service militaire approchait à grands pas. Une nouvelle fois la richesse de ma famille me permit de m'en sortir sans trop de problèmes, pas comme beaucoup de roturiers, de la formation aristocratique je n'ai reçus que la diplomatie, pour le reste c'était tout de même l'enfer, mais j'y ai acquis une discipline et organisation que je me sers tous les jours.
Quand le service se termina, je repris l'étude des livres et des conversations philosophiques avec ma mère. Lors de mes vingt ans, la vie la quitta et je fus seul au monde, mon père n'était que trop peu présent, je décidai alors de parcourir le monde et de raconter celui-ci pour ceux qui n'avaient pas la possibilité de le parcourir ou tout simplement l'envie. J'allais raconter le monde et son Histoire, un rêve utopique et compliqué.

S'en suis une vingtaine d'année, c'est-à-dire jusqu'à maintenant. Une vie passionnante, longues en expériences, mais qui malgré se ressemble énormément d'année en année. Je ne veux pas avoir l'ai pessimiste, mais il est compliqué pour un homme de raconter sa vie du moment, ma jeunesse est révolue je peux vous la narrer facilement, mais ma vie d'historien est encore en marche, je n'ai pas le recule nécessaire pour vous la raconter. Ce que vous savez ou que vous apprendrez vite sur moi c'est que j'ai parcouru le Royaume de pars en pars, côtoyé les plus puissants de ce monde, dîné avec les plus belles femmes, discuté avec les plus grands esprits, dormis dans de riches auberges mais aussi dans des miteuses, je connais le Haut-Monde et le Bas-Monde, je veux tout connaître, et je crois en savoir plus que la plupart. N'y voyez pas ici de la prétention, j'ai choisi ce mode de vie, tout le monde peut le faire, mais de nombreux sacrifices sont à prévoir. J'ai beaucoup travaillé et peu dormis pour parvenir à la notoriété qu'est la mienne, une des nombreuses récompenses est d'avoir été anobli, une petite fierté qui me donne un statut différent et un respect encore plus grand. Mon but n'est pas près d'être fini et jamais je me reposerai sur mes lauriers, je suis fière de ce que j'ai accomplis, mais il me reste temps, le monde est si vaste et je crains que ma fin approche, j'ai pris part à l'Histoire, je m'étais promis de ne pas le faire, malheureusement je ne suis qu'un homme de l'Histoire, je ne peux pas me permettre d'être au-dessus, seul Edor s'y trouve ...

Mais malgré tout je vais vous raconter certaines choses qui ont marqué ma vie, qui ont joué un rôle déterminant dans ma carrière. De mémoire je n'en vois que trois, il y en a sans doute plus mais trois sont importants, deux ont déterminé qui je suis maintenant et un a déterminé ce que j'allais être plus tard. La première étape à ma renommée est la rencontre avec le Conseil, imaginez-moi, pauvre écrivain parcourant la campagne se retrouvant devant ceux qui font le monde ! C'était inimaginable, je crois que je me souviendrai toujours de ce moment : j'étais de retour, après plusieurs mois passé à Thug, dans la Capitale afin de rendre ma visite annuel à mon père, j'avais alors trente ans environ, et j'avais entrepris mon pari fou depuis maintenant dix ans. Oh bien sûr je ne roulais pas sur l'or mais je n'étais pas malheureux, j'arrivais à avoir un repas chaud et un toit sur ma tête tous les jours, généralement en échange d'un conte dans l'auberge du coin, j'aimais ses moments où tous m'observaient, réagissant à chaque intonation de ma voix. Et mes oeuvres avaient un léger succès, mes descriptions détaillées des régions commençaient à s'imposer aux yeux de tous, mon dictionnaire des plantes d'eau du Phémur était presque devenu un classique et les retombées économique arrivaient. Mais toujours pas d'ouvrages sur l'Histoire du Royaume d'Isle, je n'avais pas les ressources nécessaires et les contacts qu'il fallait, je m'en accommodais en commençant la rédaction d'un livre sur les contes populaires, mais je désirais plus que tout avoir accès à la grande bibliothèque.

Ma deuxième étape importe est sans nul doute ma présentation au chef du Conseil : Riarg Karnimacii. Cet homme est d'une carrure impressionnante, stricte et de sûr de lui, autant vous dire que j'étais fasciné lors de notre première rencontre, je ne savais pas à quoi m'attendre, plusieurs minutes se sont écoulées sans que personne ne parle, puis s'en est suivi de longues discussions sur plusieurs sujets, mais toujours des choses importantes, jamais de banalités. Quoi qu'il en soit c'est que quelques années plus tard je devenais un noble, la raison ? Pour avoir été le port-parole de la pensée du Conseil, pour mes écrits qui assurent la pérennité du pouvoir en place. Je n'ai rien publié sans leur approbation, je devais leur envoyer mes scripts, les modifier, ajouter des détails, en enlever certains, qui étais-je pour contredire ces personnes ? Oh bien entendu la plupart du temps aucune modification étaient faites, seul mes écrits sur l'Histoire, l'anthropologie était revus, peut être un de temps en temps sur la religion et l'astronomie.
Ma richesse acquise avec mes volumes, la plupart du temps je l'investissais dans le développement de la Capitale, sur la rénovation de certains bâtiments, au final je rendais au Conseil le service qu'il m'avait rendu. J'étais disponible le plus souvent possible pour eux, raccourcissant mes longs voyages, passant de plus en plus de temps à Edor Adeï, ne partant plus que quelques mois. Durant ces longs moments passés dans la Capitale, je puis largement m'adonner à la discussion, que ce soit avec les membres du Conseil et leurs proches ou les percepteurs les plus appréciés. Je devenais petit à petit un homme de la ville, passant plus de temps dans la bibliothèque du palais que sur les routes. Au moment je m'apprêtais à repartir pendant plusieurs années, je reçus une lettre m'annonçant mon anoblissement, quelle joie, mon travail était officiellement reconnu, j'annulais mon voyage et resta quelques mois supplémentaires en ville, au service du Conseil. C'était il y a maintenant 5ans.

Et pourtant malgré tout cela, toutes mes connaissances, je me retrouve en dehors de la Capitale, avec l'impossibilité d'y entrer de nouveau, comment j'en suis arrivé là ? C'est facile, quelques temps après avoir acquis mon nouveau statut, j'ai décidé de reprendre la route ; en accord avec le Conseil ; afin de reprendre ce que j'aime nommer mon enquête, jamais je n'aurais imaginé que c'était à ce moment que tout allait être bouleversé.
L'avantage dans ma situation et malgré le fait que je sois un noble, c'est que je suis apprécié par beaucoup de monde, les paysans me traitent correctement car je suis l'un des seuls à parler d'eux, et les plus riches ne m'ignorent pas car j'écris pour eux. Bref je joue par moment le rôle de médiateur, plus particulièrement dans le sens peuple vers dirigeant. Et c'est dans une auberge, dans un endroit reculé que j'ai rencontré un homme, un homme qui va me changer, ou qui m'apprendre à me connaître, à savoir qui je suis réellement, je veux bien entendu parler de Beltxior Olarii.
Je me souviens de cette rencontre comme si c'était hier, je prenais du repos dans une auberge comme j'aime le faire, je finissais de narrer un conte populaire aux personnes de la salle, quant à la fin de mon histoire cet homme est venu me voir. La description de l'homme ne sert à rien, tout le monde le connait maintenant, mais quand je l'ai rencontré son mouvement n'était pas celui de maintenant, il n'avait pas l'armée qu'il a maintenant. Cette rencontre fut semblable à Riarg Karnimacii, deux hommes à fort caractère, Beltxior, n'était pourtant pas un homme de lettre avait insisté pour discuter de mon travail, moi je m'intéressai à ses idéaux, s'en est suivi une nuit blanche remplie de discussion, de rire, d'hydromel et de bière. Le lendemain je reprenais la route, avec de nouvelles interrogations sur moi-même, sur le but de mes travaux, sur qui je dois servir, sur qui doit me dire quoi écrire. Ses questions me troublèrent pendant plusieurs années, à tel point que je ne rentrais pas à la Capitale et je n'écrivais même plus ou peu, je passais mon temps à me relire, relire ce que j'avais écrit et c'est là que l'évidence me frappa : l'écriture sur le peuple ou sur l'Histoire d'Ilédor n'était pas de moi, elle passait un message qu'il ne me plaisait pas du tout, j'aime croire que l'Historien-Géographe doit être neutre ou au moins libre de ces écrits. Pendant ce temps le mouvement révolutionnaire prit de l'importance et je devais prendre une décision qui allait changer mon futur. Rester comme je suis et par conséquent être du côté des conservateurs, je n'aime pas vraiment le changement et j'ai longtemps hésité, ou rejoindre Beltxior un homme qui croit en ses idéaux, qui va jusqu'au bout de ce qu'il a entreprit. Mon choix fut dur, mais je décidai de rejoindre le camp révolutionnaire. Bien entendu on ne rejoint pas le camp comme cela, ni même ne parler au leader, mais par chance il se souvenait de moi, était-ce dans ces plans de me convaincre à le rejoindre ? Je n'y crois pas du tout, soit disant est-il que je rejoignis ce mouvement et entra dans l'entourage de Beltxior, cela ne s'est pas fait aussi rapidement, il fallut du temps, mais ma rédaction de mes nouvelles « Enquêtes » basées sur la Révolution ont pu commencer, en espérant la victoire et le droit de consulter la bibliothèque et d'écrire sur ce que je souhaite.

Ce qui va se passer est des plus palpitants, un nouveau peuple, de nouvelles batailles, tant de chose à dire, j'espère juste avoir suffisamment de parchemins.

Bonne lecture mes amis, que la Connaissance soit votre seul but.

Position face aux événements politiques Il est des hommes qui ne s'intéressent pas à la politique, celui là en fait partie, pour lui son objectif est le plus important : écrire le monde comme les mortels le voient. La politique n'est qu'un passe-temps comme un autre, avec ses qualités et ses défauts. Malgré tout, malgré son envie de neutralité, il est obligé d'avoir un avis, pendant un temps, il a servi aveuglément les hauts dirigeants, ses écrits les servants dans leur soif de pouvoir. Ses longues absences du pouvoir centrale ne l'ont pas aidé, il a essayé de suivre ce qu'il se passait, pour ses volumes, car l'Histoire d'un peuple est intimement lié à sa politique, mais n'ayant pour témoin que ceux qui dirigent, il a un aperçu limité. Par exemple ses écrits ne parlent pas ou peu de la mort de Elandor Arlanii, il n'a écrit que ce que les Conseillers ont bien voulus lui dire. Pourquoi des gens mentiraient ? De plus il n'a jamais connus ce Garden Edorta.
Mais tout a changé quand il a rencontré un homme Belxtior Olarii, le charisme, la volonté de cet homme, tout l'a charmé. Ses idées aussi, sa vision de l'histoire, de la neutralité des propos du géographe et de l'historien, de son entière libre-arbitre sur le sujet, ce chef de guerre savait parler à un homme de lettres. C'est alors qu'il s'est posé des questions à lui-même, sur ce qu'il avait fait, pour qui il avait fait. C'est avec horreur qu'il se rendit compte qu'il fut manipulé. Il rejoignit la Révolution, pas vraiment par conviction mais par admiration et par souhait de récrire une nouvelle histoire. Pour ne pas perdre son histoire il va confronter les deux visions, montrer aux gens qui ils sont vraiment.
Les prophéties sont des paroles divines et doit être entendues et consignées. Mais il faut y faire très attention, mal interprétées elles peuvent devenir aussi redoutable qu'une armée entière. En prendre connaissance est obligatoire, être apte à les comprendre en est une autre.
Les Olarils sont un nouveau peuple, avec de nouvelles idées, de nouvelles histoires ! Quel bonheur et quelle source d'écriture pour lui. Qu'ils sont élus ou non n'est que secondaire, il a tant à apprendre d'eux.

Relations Sociales particulières Votre personnage et ses proches, ses connaissances. Quelles sont les personnes qu'il apprécie, qu'il connait bien, qu'il déteste ? Qui est sa famille, qui sont ses amis, en particulier ? Amitié, Amour et Haine...

Équipement et possessions Une riche maison dans le quartier Noble, sa maison de famille dans le quartier bourgeois. Même s'il ne s'y trouve que peu souvent, il aime savoir avoir un encrage quelque part. L'héritage de sa famille, l'argent de sa réussite, les cadeaux qu'on lui a fait, l'homme n'est pas à plaindre, il peut vivre plusieurs vies sans trop de problèmes. Malgré tout il préfère voyager léger, un bâton, un sac avec ses parchemins et son nécessaire à écriture. Une bourse avec de l'argent, non pas pour l'auberge ou la nourriture qui lui sont généralement offerts contre diverses histoires racontées au coin du feu, mais plus pour payer ses témoins les moins bavards. Une épée de famille le suit toujours, sait-on jamais ...

Animal de Compagnie Aucun

Pistes de Développement pour votre personnage Continuer la rédaction de ses volumes, redevenir neutre et réaliser une comparaison par rapport à ses anciens écrits qu'il considère maintenant comme utiles et très bien écrits mais souillés par la volonté d'autres. Développé des relations amicales avec des gens, donner sa confiance, chose qu'il n'a jamais réussi à faire. Résoudre son dilemme, rester neutre comme il le souhaite ou embrasser complétement la cause des Révolutionnaires et suivre Belxtior et se battre ? Porter un jugement sur ce qu'il se passe, ou retourner à sa vie d'avant et retrouver la protection de Riarg ? Pour le moment révolutionnaire, mais rien ne l'empêche de retourner auprès des Conseillers, s'il voit que la guerre ne mène nulle part.

Alors, comme promis hier j'ai lu ta fiche.

Il y a quelques menus soucis, qui mériteraient éclaircissement / modification selon moi ^^

Dans ta description psychologique, et au début de son histoire, tu fais référence au fait que le bas-peuple ne sait pas lire, n'a pas de connaissances, et que c'est une chance pour ton personnage que d'avoir, jeune, su lire et écrire.
Je mets un bémol là dessus. Bien entendu, les plus pauvres n'ont pas une éducation très poussée, et ce ne sont pas de grands lettrés pour beaucoup d'entre eux, cela dit il y a quand même des maîtres qui enseignent la lecture et l'écriture, même aux plus pauvres. Ainsi, ils sont nombreux par groupe, et n'apprennent sans doute pas tout aussi bien qu'un bourgeois par exemple, mais je trouve trop radical l'idée que ton personnage regrette que ceux-ci n'aient pas accès aux livres, ou à la lecture. Pas assez, sans doute, mais ils y ont néanmoins un accès. La population Ilédore (et c'est l'une de ses principales différences avec les Olarils !) est donc bien une population alphabétisée Wink

Ensuite, pour ton histoire, j'ai un souci moral xD
Alors j'aime beaucoup, c'est une très bonne idée que celle de ce récit, mais le problème qu'il y a, du coup, c'est que c'est beaucoup trop évasif sur de nombreux points. La jeunesse et sa vie de jeune adulte sont bien développés, pas de soucis là-dessus, mais à partir du moment où il se met à voyager, on a plus d'infos ! Tu dis toi même qu'il n'en dit pas grand chose, sauf que si ça passe pour du RP, pour une fiche on a besoin de ces informations là Wink

Alors on a pas besoin de tous les détails, mais au moins quelques uns, dont notamment :

- Tu dis qu'il a fréquenté le Conseil, mais tu dis également qu'il a parcouru le pays. Or le Conseil n'est pas facile à approcher, il faudrait donc que tu t'attardes un peu sur cette collaboration, qu'on sache en quoi, concrètement, il a été influencé et diffusé à un moment donné la voix des dirigeants.

- Tu ne dis pas pourquoi, ni comment il a été anobli ! On ne passe pas comme ça de la bourgeoisie à la noblesse, et le fait de voyager, et de raconter des histoire, d'être un naturaliste ne suffit pas. Nous devons donc savoir comment, quand et pourquoi il a été anobli ^^ Est-ce parce qu'il a eu comme mécène un membre de la haute aristocratie (un Arlanii, un Tehanii.... etc etc) comme c'est le cas de Damian Olynn qui l'a été par Ysor Arlanii ? Est-ce parce qu'il a du accéder à un statut que seul un noble pouvait occuper, comme c'est le cas de Bellone que le patriarche Jagharii a faite noble pour qu'elle puisse devenir Générale ? Là c'est trop évasif, et rien ne justifie, en l'état, cet anoblissement ^^

- Enfin et c'est le dernier point dont je manque vraiment : dans quelles circonstances a-t-il rencontré Beltxior Olarii ? La révolution n'est pas exactement un mouvement érudit, au contraire, il s'est levé dans les campagnes, et porte plutôt la voix d'un peuple en lutte contre les élites... Ce changement est donc étonnant. Je n'ai lu ton histoire qu'en dernier, donc après le positionnement politique, et j'étais donc convaincue d'y trouver cette explication. Mais elle n'y est pas, et elle manque ^^ Il est donc possible qu'en effet il ait été séduit par Beltxior, mais on ne rencontre pas comme cela le chef d'une armée en mouvement, en campagne, puis assiégeant une ville, donc il est important je pense que tu détailles cet épisode qui a fait passer ce personnage "neutre" à une idéologie "révolutionnaire" ^^ Si tu as besoin, pour ce point, d'infos sur Beltxior, n'hésite pas à nous poser des questions Wink

Voilà, mis à part ces petits soucis, c'est une bonne fiche qui est agréable à lire Smile

Aucun problème, je me doutais que les nombreuses ellipses narratives pouvaient poser problèmes. Je vais remédier à cela dès ce soir.

Je vais relire certains points importants et sans doute vous embêter une nouvelle fois de mes questions.

Merci pour les conseils

Pas de soucis, tiens nous au courant et bonne rédaction I love you

Reste la rencontre avec Beltxior.
Normalement pour le reste j'ai corrigé Very Happy

Fiche terminée !

Modifications apportées :

- Écriture et lecture chez les Ilédors.
- Rajout de quelques points essentielles à l'histoire
- Quelques changements sur les pistes Rp futures, en rapport avec l'histoire

Sur le fond c'est bon pour moi ! Par contre il reste beaucoup de fautes d'inattention dans le dernier paragraphe (sur Beltxior), ce qui est normal, parce que c'est la fin et qu'on en a toujours un peu marre xD Je vais donc te valider tel quel, mais si à l'occasion tu pouvais relire ça et corriger deux trois trucs ça serait bien Wink

Tu es donc Validé !

Je t'invite à créer ton parchemin, tes possessions, à générer la mini fiche de ton profil et éventuellement à faire une demande de RP

Dès que je t'aurais attribué ton groupe, tu pourras également te rendre dans le QG révolutionnaire (un forum caché auquel tu n'avais pas accès jusque là, dont je t'indiquerais l'adresse si tu ne le trouve pas, mais je suis sure que les Révos t'y attendent déjà impatiemment xD) pour commencer à comploter avec tes petits camarades What a Face

Bienvenue à nouveau !

Youhou, merci.

Toutes mes excuses pour les fautes, j'avoue que le dernier paragraphe de l'histoire c'est fait rapidement et au milieu de plusieurs autres travaux. Je corrige tout cela ce week-end.

Toutes les autres créations à faire se feront elles-aussi ce week-end.

Merci à toi et à l'administration pour l'aide.

Pas de soucis, amuse toi bien Wink