Riarg Karnimacii

• Pseudo joker
  
• Âge 30 ans
  
• Localisation France
  
  
• Autre personnage aucun
  
  
• Temps consacré au net (et au forum) dans une journée variable
  
• Comment avez-vous connu Les Tables d'Olaria ? par ma fille in game
  
• Quelque chose à ajouter ?/

Prénom(s) Riarg, Aronaj (ce dernier est le nom de son père défunt)

Nom Karnimacii

Âge 55 ans

Sexe Masculin

Statut Nobles de Sang

Profession ou métier Conseiller du Gardan Edorta, il a acquis en outre le rang d'aîné


Positionnement :
Conservateur dans toute sa splendeur




Taille 1m82

Poids 87kg


Description physique détaillée
De haute silhouette, qu’on devine avoir été autrefois fine et élancée, Riarg en impose de suite par sa prestance physique, même pour quiconque ne le connaitrait pas. Une prestance qu’il a d’ailleurs savamment entretenue tout au long de ses années, compensant le poids des ans pesant de plus en plus sur ses épaules (et la perte de la svelte silhouette qu’il a pu avoir dans sa jeunesse , les bons repas et la vie sédentaire de sa fonction ayant eu raison d’elle) par l’apanage d’apparats savamment choisis pour bien montrer son noble rang et sa position sociale. Cela passe de vêtements couteux, aux étoffes particulièrement prisées dans la noblesse, coupés avec précision et faits sur mesure, à des ornements évoquant l’importance que sa famille a su garder tout au long de l’histoire des Ilédors, comme par exemple cette imposante chevalière en or flanqué des armoiries de la maison Karnimacii, ou encore cet anneau porté sur la main opposée, héritage de son défunt père, sculpté dans de l'argent, et gravé d'un aigle, symbole de puissance et de clairvoyance .

Mais qu’on ne s’y trompe pas, si Riarg prête tant d’attention à son apparence physique et à l’image qu’elle peut inspirer de lui, il n’en est pas devenu non plus un coquet prêt à se pavaner devant un miroir. Il préfère ainsi étaler ses richesses par la qualité du vêtement plutôt que par des formes ou des couleurs par trop fantaisistes. Même s’il doit avouer particulièrement apprécier la couleur rouge, dont il sait toutefois s’affubler de manière discrète et non agressive…

Si Riarg a un certain charisme, il ne peut prétendre toutefois être l'incarnation de la beauté. Certes il a un certain succès auprès de la gente féminine, mais il ne saurait dire précisément si cela est dû à un physique quelque peu apprécié ou à sa position plutôt avantageuse dans la haute société. Sans doute un peu des deux, aimerait-il pouvoir répondre pour préserver un certain orgueil masculin commençant à être plutôt malmené par l’avancée de l’âge. Il ne peut s’empêcher de se dire, quand son regard croise celui de son reflet chaque matin dans un miroir, que non, il n’a rien de réellement beau et l’âge et les soucis n’arrangent en rien les choses : des traits un peu trop durs, voire creusés par le manque de sommeil et les soucis de sa fonction, accentués par un nez légèrement aquilin et un teint plutôt pâle, presque cireux, rendent son visage fin parfois ingrat, du moins sévère, surtout quand son habituel rictus dédaigneux vient étirer ses fines lèvres pâles. Si fines que parfois, s'il les pince un peu trop, elles ne forment qu'une ligne blanche, à peine visible. Le tout est rehaussé de quelques rides, ou de quelques cheveux et poils blancs qui parsèment une chevelure, portée mi-longue et souvent détachée, ou une barbe parfaitement entretenue, autrefois d’un noir d’ébène, ne lui permettant plus de se mentir sur son âge.
Tout ceci pourrait alors contribuer à dresser un portrait bien peu flatteur.

Mais tous ces défauts, qui lui paraissent parfois flagrants, n’enlèvent en rien le charisme qu’inspire sa personne. Au contraire, tous ces signes de l’âge, qui parfois lui font regretter que le temps file si rapidement, n’ont fait qu’accentuer le charisme qu’il a su si savamment entretenir. Et ce serait également oublier son plus grand atout physique : son regard. Un regard d'un noir intense, qui semble vouloir vous transpercer l'âme et lire en vous. Un regard qui a alors cette faculté de mettre mal à l'aise bon nombre de ses interlocuteurs par leur intensité... ou leur méchanceté selon certains. Certains le qualifiant alors de vide et froid. Mais ses yeux ne sont pas toujours aussi dénués d’expression que cela. Si en société, il tente de ne montrer que ce qu’il veut bien révéler, ce même regard froid et calculateur, voire des plus inquisiteurs, sait aussi se montrer chaleureux, presque tendre, pour ses proches, sa famille… Et pour ceux qui le connaissent vraiment, ils peuvent exprimer tant de choses… En fait ses yeux pourraient être le seul élément à le trahir en certaines circonstances, avec cette fâcheuse tendance à s’illuminer d’une étrange lueur quand certaines émotions menacent de le submerger.

Il a adopté une attitude générale quelque peu hautaine, usant de sa grandeur pour mieux toiser les inconnus qui osent l'importuner. Entre autre il s'évertue à cultiver sa faculté naturelle de tétaniser certaines personnes d'un simple regard, le tout allié à une voix grave qui peut être aussi glaciale et cassante qu'un iceberg ou aussi douce et velouté que de la soie. Vous l’aurez compris, il a tout mis en œuvre pour savoir en imposer par sa simple présence, quand bien même le silence serait son compagnon.



Particularité physique notable Son oreille gauche est ornée d'une petite boucle d'oreille d'argent dont il ne se sépare jamais.



Description psychologique détaillée
S’il y a bien une chose qui peut caractériser Riarg, c’est son outrageuse intelligence. Une intelligence qui a su être savamment aiguisée depuis sa tendre enfance. Une intelligence qui a alors été très vite mise à contribution pour ses plans politiques et son avancée dans la haute société. Une intelligence particulièrement calculatrice, la rhétorique et la stratégie semblant ne plus avoir aucun secret pour lui. Véritable maître dans ces arts auxquels il semble parfois vouer un certain culte, il a très vite su compenser les possibles piètres qualités qu’il possédait dans d’autres domaines, comme les armes et le combat par exemple. S’il se sait ne pas pouvoir gagner un combat direct avec les armes, ne croyez pas pour autant qu’il partira perdant : il fera tout pour trouver un moyen de déjouer ce qui était en sa défaveur, son esprit vif et stratégique parvenant alors presque toujours à trouver la faille de l’adversaire. Oh certes lors d’un duel à l’arme blanche il perdra, incontestablement, mais qu’il ne vous vienne pas à l’esprit de lui accorder une revanche dans un duel à l’arme politique. Piètre breteur, c’est un rhéteur hors paire.

Cette intelligence a contribué à lui faire gagner confiance et compétence dans les hautes sphères de la société Ilédore. Cette intelligence pourrait inspirer une grande admiration même pour qui sait ne connait pas à quels services elle est malheureusement mise à contribution. A savoir parfois les pires complots et des méfaits sans nom que Therdone ne doit pas forcément réellement apprécier…

S’il est particulièrement intelligent, il est toutefois également particulièrement borné. Ou plutôt disons, qu’il a souvent eu des idées assez arrêtées sur le monde qui l'entoure. Autrement dit, l'ouverture d'esprit n'est pas son fort et il vous faudra moult arguments pour pouvoir le faire changer d'avis sur une idée que vous jugez erronée. Cela ne veut pas dire pour autant qu'il ne changera jamais d'avis sur la question, mais il vous faudra faire preuve de persuasion, car, il faut l'avouer, Riarg a cette facheuse tendance de toujours vouloir avoir raison. Même quand il a tort. Il pense aussi toujours être dans son bon droit... Même si ses actions ne respectent pas toujours les lois de la société. S'il les enfreint, c'est qu'il juge avoir une bonne raison de le faire et pour lui, cette raison lui donne tous les droits. Pour lui, la fin justifie les moyens, et ce même s’il doit franchir les limites de la loi pour que ses pires plans et ses pires complots puissent dignement aboutir. Son ambition n’a d’égal que son orgueil rusé. Le tout combiné à une haute intelligence... Voilà bien une combinaison bien dangereuse.

Peu respectueux des règles des autres, il ne peut concevoir par contre qu'on ne suive pas ses règles à lui. En clair, Riarg est quelqu'un de difficile à vivre. Bien campé sur ses positions, il est des plus exigeants et intransigeants, aussi bien avec les autres qu'avec lui-même. Pour lui, l'erreur, bien qu'humaine, n'est pas tolérable. De même qu'aucune contradiction avec ses décisions. Car oui, il déteste être contredit et s'il vous arrivait de le faire, autant dire que vous avez tout intérêt à avoir une bonne raison et de sérieux arguments.

Ce qui le caractérise le plus toutefois est sans doute son côté à la fois calme et emporté. Riarg paraît effectivement être de prime abord quelqu'un de calme, voire de froid, l’enseignement qu’il a reçu et sa place haut placée parmi les plus grands d'Isle l’ayant obligé à vite apprendre à se maitriser. Que ce soit maitriser ses états d’humeur, ou ses sentiments et émotions. Mais sa voix veloutée et profondément grave aux accents presque caressants peut cacher en fait une sourde colère bouillonnante. Prêtez donc attention aux menus détails, et vous pourrez alors remarquer une veine qui bat un peu trop violemment à sa tempe droite, ou des lèvres légèrement frémissantes quand il s'apprête à répliquer de son ton acide. Sa langue sait alors se montrer aussi acérée que celle d’un serpent et son esprit vif et caustique s’exprime sans gêne au fil de ses répliques sarcastiques et ironiques. Il semble avoir d'ailleurs un certain instinct pour trouver les points faibles de chacun, et ne peut s’empêcher de les exploiter au mieux, pour toucher là où ça fait mal. Les apparences sont donc trompeuses et gare à vous s'il laisse exploser sa colère. Car oui, il peut se montrer en de rares occasions des plus coléreux et, s’il en faudra beaucoup pour qu’il la laisse pleinement éclater, elle n’en sera pas moins forte et potentiellement dévastatrice. Nous n'irions pas jusqu'à dire que votre vie est en danger en sa présence ombrageuse. Quoique...

Notez que Riarg est aussi extrêmement rancunier et facilement vexable. Rancunier et à l'esprit vengeur. Vous pourriez vous en faire un adversaire redoutable, sans même le savoir, au détour d’une remarque particulièrement mal placée le concernant, lui ou l’un de ses proches. Il ne vous en laissera rien paraître de prime abord, mais mieux vaudrait pour vous surveiller vos arrières et votre ombre. Riarg a le bras long …

Vous allez alors vous exclamez au caractère impossible ! Oui, vous n'auriez pas tort. Si ce n'est qu'en fait, tout ceci cache surtout une grande sensibilité. Protecteur et loyal envers sa famille, il est très attentif au bien-être de ses proches. Autant il veut paraitre froid et assuré envers ceux qu'il pourra considérer comme des sous-fifres, autant il souhaite obtenir un regard approbateur, voire aimant, de ses proches. La peine ou la déception de l’un d’eux le touchera bien plus qu’il ne voudra l’admettre. Il serait même capable de faire passer les intérêts de sa famille et de son nom avant les siens. Un dévouement insoupçonné donc pour un comploteur et un politicien tel que lui. Ses intérêts et sa famille serait-elle alors sa religion ?

Pas forcément non plus. D’ailleurs, si vous lui demandiez en quoi il pourrait croire, ne vous attendez pas à ce qu’il vous réponde franchement. Sans doute parce qu’il n’a pas forcément la réponse lui-même en fait. On ne peut dire qu’il ne respecte pas la religion des Ilédors. Mais pour lui, celle-ci est plus un beau conte destiné à mieux contrôler les masses et le peuple, une puissante institution qui mérite d’être perdurée et protégée, sans pour autant qu’il parvienne à définir s’il y croit réellement lui-même ou non. Il lui arrivera très souvent de faire appel à Therdone dans ses pensées ou ses paroles et il ne bafouera jamais le culte associé. Mais qu’on ne le pousse pas plus loin sur ce sujet… S’il y a un point sur lequel il serait toutefois intarissable, c’est l’efficacité d’une telle institution, sur laquelle il aimerait parfois que la bureaucratie ilédore prenne exemple.

Oui, il exècre la lenteur d’exécution de celle-ci. Bien obligé de s’y plier, il ne sera pas rare de le voir pester contre toute cette lenteur administrative et ses contraintes qu’il trouve parfois purement aberrantes et improductives. Il aime l’efficacité. C’est un homme de décisions, qui, une fois celles-ci prises, sait les exécuter rapidement, sans une once d’hésitation. Et s’il se plie à toutes ces simagrées et ces mondanités, ce n’est que dans le but de mieux asseoir sa propre place et de mieux accomplir ses plans. Mais certainement pas par une conviction quelconque à leurs égards.



Particularité psychologique notable
Il a un esprit particulièrement rancunier, vengeur, et plus que méfiant. Inutile de préciser que gagner sa confiance est un art délicat... et que vous n'aurez droit qu'à une seule et unique chance. Le trahir signifie définitivement se l'aliéner. ...


Connaissances, Savoirs, Capacités
Rhéteur hors paire, ses mots peuvent être aussi aiguisés que la meileure lame du meilleur breteur. Jouant de sa voix aussi bien que le plus habile des épéistes jouera de son arme, il saura séduire et gavalniser son auditoire en quelques phrases bien choisies.
Savoir et connaissances pourraient être qualifiés de passe-temps pour cet homme cultivé. D'esprit curieux, il n'aura de cesse de passer son peu de temps libre à lire ou étudier toute nouveauté qui aura eu l'audace de titiller sa possible méconnaissance.

C'est un politicien renommé et ce n'est pas par hasard qu'il a obtenu le statut d'aîné. Son jeu de relations est si bien tissé qu'il est parfois difficile d'en dénouer tous les fils...
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Sa vie pourrait se résumer en ascension politique fulgurante, jeu de relations sociales en tout genre et complots parfois des plus sombres. Tout, jusque dans son mariage, a été calculé et savamment choisi, décidé, exécuté, avec une minutie qui caractérise si bien son art politique.

Mais pour les curieux que vous êtes, je vous vois languir d’entendre le conte de sa vie. Une vie qui finalement n’a en fait rien d’un conte justement. Tout a commencé il y a 55 ans, quand la famille Karnimacii accueillit en son sein le petit Riarg, dernier né d’une fratrie composée de cinq filles. Autant dire que quand l’annonce de sa naissance, et surtout de son sexe, fut proclamée à Aronaj, patriarche alors de cette noble lignée, le soulagement fut au rendez-vous. La pérennité des Karnimacii était assurée. Enfin. Un enfant mâle était né. Et avec lui, un regain d’espoir pour cette famille sur le déclin, dont le nom, sans être véritablement entaché, n’était plus autant respecté que par le passé. Il faut avouer qu’Aronaj n’était pas de ces hommes charismatiques ambitieux qui savent s’imposer et assurer avec eux le succès de leur noble maison. Non, Aronaj n’était en rien ambitieux, laissant à sa femme cet honneur. Ou cette charge. Et à peine Riarg fut-il né, que sa mère se promit de tout faire pour que l’enfant ne devienne en rien comme son père et qu’il puise, dignement, faire briller ce nom ancien sur le point d’être oublié.

Autant dire que dans cet état d’esprit, si Riarg fut choyé, ou plutôt si ce qu’il représentait fut chéri, il fut soumis à une éducation stricte et des plus complètes. Il reçut la meilleure éducation qui soit, bénéficiant des services des meilleurs précepteurs et maîtres dans divers domaines. Les ambitions de la famille étaient claires, et dès son plus jeune âge, Riarg dut tout faire pour se montrer à la hauteur de celles-ci. Heureusement pour lui, il se révéla d’une intelligence aiguisée et d’une curiosité inassouvie, qui lui permirent d’exceller dans les arts de la politique, de la stratégie et de la rhétorique. Si son père fut un peu déçu des piètres performances de son fils dans les armes, ce dernier compensa largement par ailleurs.

Loin de souffrir d’un manque d’affection quelconque toutefois, Riarg grandit avec toutes les attentions possibles. Si ses parents et précepteurs se montrèrent des plus exigeants avec lui, il n’en fut pas pour autant malheureux. Et même si parfois, il regrette d’avoir été entouré de tant de femmes, ses sœurs lui ayant fait voir parfois bien des misères, il peut au moins se targuer de pouvoir comprendre assez pleinement quelques subtilités qui caractérisent la gente féminine.

Bien vite, l’enfance laissa le pas à l’adolescence. Une adolescence qui fut marquée surtout par son changement de regard sur le monde plus qu’autre chose. Si, entouré de sa famille, il n’avait jusque-là pas pris pleinement conscience de certaines choses, quand il put sortit du cocon familial il put vite ouvrir les yeux. Et voir que son père, pour qui il avait pourtant tant d’affection n’était au final qu’un homme faible, bien peu ambitieux, et bien piètre politicien, qui avait même laissé le nom des Karnimacii péricliter doucement mais sûrement, tandis que sa mère, cette femme aimante mais exigeante, aurait pourtant été digne de devenir la maîtresse de leur noble lignée. Ce fut une constatation difficile à admettre dans un premier temps, qui lui firent remettre bien des choses en question.

Mais au final, cela le renforça dans sa volonté de se montrer digne des attentes qu’on exigeait de lui. La puissance, la force et l’ambition que sa mère incarnait alors jusque-là furent peu à peu siennes aussi. Il mit un point d’honneur à tenter de satisfaire toutes ses exigences, même les plus difficiles. Il voulait se montrer digne d’elle, digne des ancêtres à qui elle semblait vouloir tant rendre honneur, il voulait redorer le blason des Karnimacii pour que ce nom redevienne puissant, respecté. Redouté s’il le fallait. Un nom qui du moins devait être, selon lui, associé aux plus hauts faits de leur société. Qui devait remonter dans les hautes sphères. S’il apprit beaucoup de son père dans les coutumes mondaines et les usages de cette société parfois bien courtisane, il le dépassa bien vite dans les autres domaines, se montrant efficace, rationnel, presque avant-gardiste sur certains points, son très jeune âge aidant certainement aussi. L’impossible ne lui semblait pas si impossible que cela, et il montra une prédisposition certaine à démontrer, arguments sur arguments, en quoi l’impossible devenait possible. Il n’avait pas encore atteint l’âge adulte que déjà certains aînés lui accordaient l’honneur de discourir avec lui sur certains sujets, s’amusant de voir un enfant encore si jeune arriver à argumenter de la sorte.

Ainsi, quand son père mourut, alors qu’il n’avait que douze ans, revint à Riarg la lourde charge de représenter la famille, reprenant le rôle qu'avait tenu jusque-là son paternel, savamment épaulé et guidé par sa mère qui vit là une autre opportunité de le façonner à l’image de son ambition. Il fut toutefois décidé, qu’il suivrait également un enseignement militaire, comme tout enfant de bonne famille digne de ce nom. Ce fut là sans doute l’épreuve la plus difficile pour lui, qui n’était qu’un bien piètre breteur. Il apprit la rigueur militaire, la discipline, et une certaine humilité aussi. Que parfois il prit pour une profonde humiliation, son orgueil peinant à pleinement accepter cette condition. Lui qui avait l’habitude de se montrer le plus doué des élèves eut bien du mal à accepter de ne pas exceller dans un domaine, quelqu’il soit. Il parvint toutefois à pallier son manque flagrant de talents pour les armes et le combat par son charisme, son talent indéniable de commander et de planifier, se montrant un fin stratège lors des entrainements. De fil en aiguille, parvenant à séduire ses supérieurs par son esprit aiguisé et talentueux, il parvint à se hisser au rang de lieutenant alors que ses vingt ans venaient de sonner.

Tout le temps de ce dur apprentissage, il n’abandonna pas les mondanités pour autant. Sa mère ne cessait de lui répéter qu’il fallait jouer sur les deux tableaux. Il continua à s’y tisser un réseau social de plus en plus important, brillant par son talent d’orateur et son esprit intelligent qui savait si bien saisir les opportunités d’un problème pour en trouver une solution efficace. En effet, il excella bien vite dans les arts de la politique, et se montra un loup redoutable dans ce domaine, commençant à forcer le respect de certains de ses aînés, leur faisant presque oublier le nom d’Aronaj. Peu à peu, il gagna si bien en réputation qu’il rentra dans les bonnes grâces de la grande noblesse, regagnant ainsi la place qu’avait pu perdre les Karnimacii jusqu’alors. Il brilla à la table de la haute cour et ne manqua pas une occasion pour étaler son esprit talentueux. Ce fut sans surprise, qu’à la mort de l’ancien prévôt, on entendit le nom de Riarg Karnimacii pour prendre la relève.

Il n’avait que vingt-deux ans, mais tous ses espoirs commençaient réellement à prendre forme concrète. Même si sa mère semblait toujours vouloir le tenir dans ses filets, ce qui commençait peu à peu à l’agacer, lui qui ne rêvait que d’une chose dès lors : s’émanciper de cette emprise maternelle. Sans elle, il ne serait certes jamais arrivé là où il était désormais, mais il estimait pouvoir parvenir à faire le reste du chemin seul, comme l’homme digne qu’il était devenu. Se défaire de ce « joug » était toutefois plus difficile à faire qu’à dire. Si à maintes reprises, ils eurent une discussion plutôt épineuse sur ce sujet, Riarg préféra lui concéder quelques victoires, ne voulant pas non plus totalement rompre tous les ponts et ne voulant pas se montrer complètement ingrat envers cette femme qui l’avait bel et bien façonné.

C’est pourquoi, lorsqu’elle lui annonça lui avoir choisi une épouse, il ne s’y opposa en rien. Pour tout dire, il devait avouer que sa mère n’avait pas forcément fait un mauvais choix en la belle jeune femme Cybel Dalisterii. De sept ans plus jeune que lui, elle n’en était pas moins ravissante. Magnifique poupée qui lui permettrait assurément de mieux briller encore par ce beau mariage. Un mariage de raison donc, où l’amour n’eut aucune place réelle. De bonne famille, d’une famille qui apportait même un avantage politique indéniable par le réseau social que le paternel de son épouse pouvait lui apporter, Cybel ne parvint toutefois jamais à éveiller une quelconque passion en Riarg. Il la trouvait… trop fade. Trop… fade. Tout était dit selon lui. Belle, telle une fleur qu’on expose pour la gloire, mais tout s’arrêtait là. Et qui se serait arrêté là si Riarg n’avait pas eu peur de perdre les mauvaises grâces de son beau père. Il avait su plaire à celui-ci, par son esprit et son talent, et Riarg avait vu là d’ailleurs un allié majeur pour se défaire peu à peu de l’emprise de sa mère. Mais beau papa ne voyait pas d’un bon œil que ce jeune couple n’ait toujours aucun enfant après près de trois ans de mariage. D’autant plus que certaines rumeurs commençaient à courir sur la possible infidélité et l’inconstance de Riarg, qui effectivement préférait voleter d’amantes en amantes plutôt que d’honorer le lit de sa femme. De peur de perdre cet allié de taille, Riarg dut se contraindre à accomplir son devoir conjugal.

L’arrivée de leur premier enfant, quatre années après leur mariage, sembla réconforter ce beau-père soudain bien exigeant. Le soulagement de voir enfin ce couple assuré dans leur avenir et leur pérennité fut de courte durée quand on annonça qu’il s’agissait d’une fille. Riarg ne put s’empêcher de penser que sa famille devait être touchée d’une malédiction quelconque pour n’avoir que des filles ou presque et pour que les descendants mâles se fassent si rares. Si avoir fait l’effort, une année durant, d’honorer sa femme comme il se doit, lui avait paru un bien faible sacrifice pour ce que cela lui assurerait, il ne se sentait pas capable d’assurer celui-ci toute une vie durant… s’il devait attendre cinq filles avant d’avoir un fils…. Il préféra donc conclure une sorte d’accord tacite avec sa jeune et belle épouse. Un mariage… libre. Il ne lui serait pas fidèle, mais elle pouvait ne pas l’être non plus. Leur seule contrainte : que cela ne se sache pas et que chacun assume dignement son rôle et son devoir. Cybel ne sembla aucunement étonnée d’un tel marché, et sembla même rassurée d’une telle proposition qu’elle accepta sans sourciller. C’est ainsi qu’ils parvinrent à trouver un équilibre serein dans leur couple, sans qu’aucun ne se sente léser d’aucune sorte, chacun semblant y trouver son compte.

La joie de son premier né fut d’ailleurs vite remplacée, voire même dépassée, par celle d’une nouvelle promotion. Et pas n’importe laquelle : on le nommait au conseil du Gardan Edorta Joaldor Arlanii. Un honneur. Une consécration même. Tant d’efforts enfin récompensés… Même si ceux-ci avaient été fortement secondés par l’influence de son beau père. Seul point noir au tableau : sa dispute, sa rupture devrait-il dire, avec sa mère de l’influence de laquelle il voulut catégoriquement s’affranchir. Elle vécut cela comme une réelle rébellion et une ingratitude sans nom. Il vit cela comme un déchirement mais aussi une libération. Il put enfin voler de ses propres ailes et montrer au monde ce qu’était réellement un Karnimacii digne de ce nom.

Relations étendues, influence de plus en plus grande, complots en tout genre, manipulations de tout accabit marquèrent son avancée inexorable dans les hautes sphères du pouvoir. Après un accrochage délicat avec son beau-père, qui ne voyait pas d’un bon œil la possible infidélité constante de Riarg envers sa fille, il parvint à prouver sa bonne foi et consolider leur couple, leur vie et leur ascension par un deuxième né. Un garçon qui plus est. De quoi le soulager définitivement quant à la vie prometteuse qu’il se traçait petit à petit. Les Karnimacii avaient recouvré leur véritable place en Isle… et leur lignée était assurée. Leur avenir semblait d’or.

Deux autres enfants suivirent. Deux enfants qui, il le savait, n’étaient pas de lui. Mais qu’il reconnut comme tels et éleva, considéra, éduqua, comme s’il s’agissait de ses propres fils. Les enfants eux-mêmes ne savent en rien ce qu’il en est vraiment et pensent que Riarg est leur véritable père. Personne ne les détrompera pour l’heure.
Il garda par contre un silence religieux sur toute autre progéniture de ses relations hors conjugales. Les quelques amantes qui tentèrent de lui faire subir un chantage à ce sujet semblent d’ailleurs avoir mystérieusement disparues ou avoir été réduites au silence. Il était hors de question que de telles mécréantes et possibles usurpatrices puissent ruiner tous ses efforts. Il n’était pas né celui, ou celle, qui pourrait ainsi escompter le mettre en joug par de si bas chantages.

Nommé ensuite conseiller aux renseignements royaux, après avoir réussi à si habilement devenir un proche de la famille Alarnii, il eut un formidable outil pour garder yeux et oreilles partout dans le royaume, étendant son pouvoir insidieusement, dans l’ombre des Arlanii. Tout gêneur fut éliminé, écarté, réduit au silence. Qu’importaient les moyens, tant que le résultat était là. Certes, les médisants n’eurent de cesse de dénoncer quelques faits troublants, mais rares furent ceux qui osèrent braver ouvertement le fier et vif conseiller. Le nom de Riarg fut ainsi un nom aussi bien respecté que craint. Les comploteurs comprirent bien vite qu’il valait mieux avoir Riarg de son côté plutôt que de se lever contre lui. Le conseiller était connu pour avoir le bras long. Même dans les recoins les plus sombres du royaume….

Enfin la consécration arriva. Beau-père mourut, paix à son âme, et Riarg obtint le statut d’aîné des conseillers. Il n’avait que 47 ans et son pouvoir semblait toujours et encore s’étendre dans l’ombre des Arlanii. Il est toujours à ce poste actuellement et y défend farouchement sa place.

Il entretint des relations très étroites avec la famille gouvernante. Si étroites, qu’il fut nommé pour enseigner la politique au jeune Elandor Alarnii. Il vit là l’héritier qu’il aurait aimé avoir : un esprit vif, ambitieux, intelligent…. Quelle fut la lourde déception quand le jeune homme montra des idées bien trop « insurgées » pour le bien-être du royaume. Profondément conservateur lui-même, Riarg ne pouvait abonder dans le sens du jeune homme, qu’il considéra bien vite comme trop extrémiste, irraisonné et donc dangereux. Quand il apparut que Elandor ne changerait jamais de vision des choses…. Et que ce jeune fou vint à devoir prendre la place de son défunt père, Joaldor, Riarg dut prendre l’une des plus cruelles décisions de toute sa vie. Celle d’éliminer le jeune homme. De le faire disparaitre. A tout jamais. Pour le bien du royaume. Et pour son bien à lui aussi, lui qui risquait bien de voir tous ses efforts de nouveau réduits à néant par ce présomptueux utopiste aux idées folles.

Il est actuellement persuadé que son sombre complot est parvenu à ses fins, que Elandor est bel et bien mort, même si au plus profond de lui un doute subsiste. Après tout, il n’a jamais vu son corps, celui-ci ayant été stupidement jeté dans le Phémur. Mais…. Mais Elandor ne semble donner aucun signe de vie. Un si grand utopiste n’aurait pas manqué de se faire remarquer s’il était encore vivant… n’est-il pas ? Riarg ne manqua pas toutefois de manifester publiquement sa profonde peine quant à cette disparition qui le touchait particulièrement, dans un savant discours donné à la cour, et annonça que le jeune frère du défunt Gardan Edorta, Ysor Arlanii, devenait alors le légitime successeur du trône. Un successeur bien plus malléable, bien plus facile à contrôler…





Position face aux événements politiques
Conservateur parmi les conservateurs, il est prêt à tout pour garder le réime tel qu’il est actuellement. Et pour garder le pouvoir également, cela va de soi. Il aime le pouvoir, mais il aime aussi l’Isle, son pays, sa nation. Qu’on ne s’y trompe, s’il est ambitieux, et est prêt à tout pour assouvir ses ambitions, il est aussi un bon conseiller, efficace, et qui sait prendre les décisions quand il le faut. Les bonnes décisions. Ou du moins les moins pires en temps de crise…

Il est considéré comme un fidèle de la maison des Arlanii, de laquelle il est effectivement très proche. Peu de monde pourrait soupçonner Riarg d'être l'auteur de l'assassinant d'Elandor, qu’il a d’ailleurs considéré longtemps comme son propre fils, ce qu’il ne manque pas de souligner à maintes reprises quand des soupçons semblent se faire sentir…

Soyez rassurés, il ne brigue pas la place du Gardan Edorta, il préfère manipuler et œuvrer dans l’ombre, là, où, selon lui, siège le vrai pouvoir. En est la preuve le Gardan Edorta actuel, Ysor V, qui est si malléabke, et si peu apte à réellement régner.

Toutefois, indubitablement, le siège lui donne moult préoccupations, lui créant de bien sombres insomnies. Fatigue et irritabilité l’assaillent, tandis qu’il cherche désespérément une solution. Une solution efficace. Il est prêt à tout pour mettre un terme à la montée de cette idée stupide et utopique de la démocratie. Pour lui cette idée n’est que folie et ne serait que destructrice pour leur peuple. L’oligarchie a fait ses preuves, des années durant et il fera tout pour la protéger.

Quant aux dissidents…. Il les classe dans la même catégorie. Des utopistes fous qui ne les mènera qu’à leur perte. Des fous qu’il faut donc écraser au plus vite. Il préfère toutefois jouer plus finement sur ce terrain là, préférant ne pas les dénigrer publiquement ni ouvertement, mais jouant plutôt à retourner l’opinion publique contre eux. Le peuple peut être redoutable quand il est en colère. Autant retourner cette colère contre les dissidents plutôt que contre le Gardan et son conseil… Il n’hésite pas alors à faire penser que ces dissidents sont responsables de tous les maux que connait le royaume .

Les Olarils… Ah les Olarils. Plus une étrangeté à observer pour le moment, et à étudier, qu’autre chose. Son caractère méfiant le laisse certes sur la réserve, mais il ne peut nier que son esprit curieux et avide a été titillé par ce peuple qui s’est montré adroit et prompt à s’intégrer dans leur société. Un peuple étonnant alors… même s’il préfère garder un œil sur les quelques inconscients qui semblent vouloir réclamer le trône… Il ne faudrait pas que cela forme un troisième mouvement contestataire. Ou pire que ces quelques fous rejoignent les dissidents ou les insurgés déjà bien ancrés dans leur royaume.



Relations Sociales particulières
Résumer les relations sociales de Riarg serait impossible, tant son réseau est étendu. 55 ans de politique acharné en ont fait un homme connu, influent, et connaissant beaucoup de monde. Il a su rendre au nom de Karnimacii la renommée et la vigueur qu’il avait connu dans le temps. Il est l’aîné des conseillers, et est donc respecté (craint diront certains). Nous pouvons affirmer que ces relations s’étendent partout, même dans les milieux auxquels vous ne penseriez pas…

Sa famille :
- Ursula Karnimacii : sa mère, elle est encore vivante mais plutôt sénile. Ils sont en froid et ne se parlent plus. Il continuera à respecter sa mémoire toutefois, sachant lui devoir beaucoup.
- De ses cinq sœurs, seules deux sont encore vivantes, dont l’une est encore à la cour du Gardan Edorta
- sa femme, la belle Cybel Karnimacii (anciennement Dalisterii ) : elle est aussi la mère de ses deux premiers enfants. Les autres ont été conçus hors-mariage, mais ce secret n’est connu que d’eux deux. Ils gardent tous deux une relation étant conforme aux mœurs et aux traditions, pour maintenir sa crédibilité et la réputation de sa maison. Mais Riarg n’éprouve aucun amour pour son épouse. Une possible affection, qui s’est tissée au fil du temps, aucun mépris du moins, mais aucun amour non plus.
- Asmérel Jaktarii, sa fille aînée. Il porte un amour sans borne pour elle. Leur relation en est devenue étrange d’ailleurs, mais de tous les enfants, son aînée est celle dont il est le plus proche, et avec qui il se montre le plus attentionné. Il n’a jamais approuvé le mariage de sa fille avec Cyrilis Jaktarii, et il déplore son addiction pour la drogue et son comportement frivole et superficiel. Mais il ne saura jamais lui dire non.
- Jarlès Karnimacii, son troisième fils. Un fils qui l'a profondément déçu en rejoignant les dissidents. Lui qui aurait cru Jarlsè le plus soumis et le plus effacé de ses enfants, fut bien surpris de cette soudaine rébellion. IL n'a toutefois pas hésité à renier ce fils dissident qui a souillé le nom des Karnimacii. Oui, l'intransigeance de Riarg va jusqu'à faire traquer son propre fils et vouloir le sortir à tout prix de la boue dans laquelle il s’est roulé.

- Cyrilis Jaktarii, son gendre. Il le méprise au plus haut point. Il a très vite compris que ce mariage était bien plus stratégique qu'affectif pour ce jeune ambitieux, et si lui-même a eu recours au même procédé avec son épouse, il trouve intolérable que sa propre fille doive subir un tel mariage. Il sait en outre que ce mariage est destiné, à termes, à fragiliser la maison des Karnimacii. Il déplore encore sa faiblesse qui lui a fait accepter ce mariage, incapable qu’il est de dire non à sa fille, mais il ne désespère pas de trouver un moyen de rompre cette union.

Ses relations politiques :
- Bellone Lastareth : il sait que l’armée est souvent indispensable à l’application du pouvoir politique. Mais il ne peut s’empêcher de mépriser cette femme qui semble ne pas vouloir répondre aux ordres du conseil. Cette femme ne fait que leur faire perdre du temps et de l’énergie inutilement par son insubordination sans nom. Il aimerait trouver un moyen de s’en débarrasser…..
- Le Gardan Edorta Ysor V : il connait cet homme depuis sa plus petite enfance. Il fut présent au côté de son père et participa à son éducation. Il le considère comme un garçon vif d'esprit et intelligent mais bien peu apte à la politique pour être maître du royaume. S’il a une certaine sympathie pour l’homme, il ne peut s’empêcher d’être parfois agacer par la faiblesse du Gardan Edorta. Il n’hésitera alors pas à profiter de ses faiblesse pour le manipuler

- Elandor Alarnii : il l’a aimé comme un fils, et lui a appris beaucoup. Il aurait été fier du Gardan Edorta qu’il aurait été… si des idées si impromptues n’avaient pas corrompu ce brillant esprit et ce meneur d’hommes. Il s’est vu contraint de le faire assassiner. Froidement. Mais avec un certain déchirement. Il le croit mort comme la plupart des gens de l'Isle. Ses sentiments à son égard restent très contradictoires, entremêlant mépris, presque haine, et amour filial indéfectible, une certaine admiration aussi pour ce gouvernant hors paire qu’il aurait pu être s’il n’avait pas été si arrogant…

- les autres conseillers : il entretient avec eux des liens étroits bien entendu. Il aime à penser qu’il parvient à les influencer, ou du moins s’y évertue chaque jour...


Équipement et possessions
Inutile de préciser que Riarg est riche et qu'il sait le montrer. Il possède trois villas située dans les plus beaux quartiers de la capitale, des employés à son service, une fortune colossale, des draperies fort coûteuses, un meublé rare et précieux... En d'autres termes, matériellement parlant, il ne manque de rien.


Animal de Compagnie
Il possède une douzaine de chevaux qu'il monte de temps à autre ou qu'il utilise pour tirer une de ses voitures. Il les visite pour se détendre et aime passer un peu de temps en leur présence.

Il a aussi un petit chat noir du nom d'Ebène qui le suit souvent à son domicile ou dans ses bureaux. Il porte beaucoup d'affection pour ce petit animal qui a l'avantage de ne pas pouvoir parler et de l'accompagner dans ses moments de solitude.



Pistes de Développement pour votre personnage
Dans un premeir temps il a été décidé de continuer dans la droite lignée de ce qui a déjà été développé et de suivre les intrigues prévues à cet effet. Son but a été, est et sera, de garder son pouvoir, sans pour autan chercher à voler la place du Gardan Edorta. Il préfère le pouvoir dans l'ombre, bien plus efficace et moins sujet à la mise au piloris...
Il mènera une guerre acharné contre tout opposant à ce pouvoir...

Cher Riarg, je lis ta fiche dès ce soir =)

Voici mes petites remarques !

• Je pense que c'est, comme tu l'as dit, un manque de sommeil (XD) mais en effet il y a quelques ptites fautes à corriger, notamment "Therdon" au lieu de "Therdone", "Ilédorienne" mais "Ilédore", "Garan Edorta" au lieu de "Gardan Edorta", "Olaris" au lieu d'"Olarils"...
  
  

• Citation :

  Les Karnimacii avaient recouvré leur véritable place en Ilédor

  Je pense que tu veux dire "en Isle" ^^
  
  
• Attention à toujours bien mettre Gardan Edorta et pas Gardan tout seul ^^
  
  
• Nous avons défini les Conseillers dans ici ; tu indiques qu'une des soeurs de Riarg est Conseillère, ça ne colle pas avec ce qu'on a décrit, mais Uthe peut parfaitement faire office de soeur (mariée bien sûr) . Si tel est le cas, dis-le nous car on va juste rajouter ce lien de famille dans notre description !
  
  
• Dans tes relations, n'oublie pas ton fils "déchu" qui est un personnage proposé : Jarlès Karnimacii.
  
  
• Je te contacte par MP pour sa relation avec Vanhilde Tehanii (que j'incarne )

Il n'y a pas grand chose à corriger donc je pense que tu seras vite validé







Ps : je suis fan !

Et voilà je pense avoir corrigé (toutes ?) les petites fautes. La relecture fut dure une fois encore, surtout à cette heure quasi indue lol J'espère en tout cas n'avoir rien manqué (auquel cas je rééditerai sans souci bien entendu).


J'ai rajouté sa relation avec son fils dissident (le mécréant !) mais enlevé la mention d'une soeur au conseil. J'avais gardé cette dernière mention qui se trouvait dans la fiche de mon prédécesseur, mais je préfère rester fidèle à ce que vous avez indiqué, vu que cette mention n'a pas été jouée en jeu, si je regarde bien tous les rps du précédent riarg^^

J'attends avec impatience ton mp pour les relations avec Vanhilde Tehanii mais je ne suis pas sûr de l'ajouter dans cette fiche, sauf si nécessaire. De même que je n'ai pas ajouté les relations qui ont été convenu avec Mithra sur certains de ses personnages


PS : je suis flatté

Citation :

J'attends avec impatience ton rp

Attention, papa, t'es en manque de caféine, là ! XD

(Joli lapsus ! )

Voilà j'ai réédité lol
Heureusement que ma fille (aimante ?) veille un peu sur son papa ^^

Perfecto !

Cher Riarg, je crois que le Devoir t'appelle

Tu peux donc commencer par un Parchemin et tes Possessions (en éditant au besoin ceux qui existent éventuellement déjà), et ensuite hop le Rp t'attend ! N'oublie pas de venir joyeusement flooder avec nous, l'expérience montre que l'intégration est toujours réussie dans le cas où on ose venir s'amuser là bas

Merci beaucoup. Dans l'impatience de RP