Les Tables d'Olaria
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 Eras Kykonès

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2 participants
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Eras Kykonès
Ilédor
Ilédor
Eras Kykonès


Nombre de messages : 33
Age : 31
Date d'inscription : 02/01/2012

.:: Le Carnet ::.
Âge du Personnage: 43ans
Profession: Baron du marché noir
Positionnement : Révolutionnaire
Eras Kykonès Empty
MessageSujet: Eras Kykonès   Eras Kykonès EmptyMar 3 Jan - 16:19

Eras Kykonès Iledor

Eras Kykonès Vous
Derrière l'Ecran, le Joueur.

    • Pseudo: Eras Kykonès
    • Âge: 19ans
    • Localisation: En Drôme Provençal, à côté de l’Ardèche! (Plus belle région de France bien sûr.)

    • Autre personnage: Aucun

    • Temps consacré au net (et au forum) dans une journée: Essentiellement l’après-midi. Sauf Mercredi et Vendredi, Aïkido oblige.
    • Comment avez-vous connu Les Tables d'Olaria ?: Par l'Annuaire du Fantastique.
    • Quelque chose à ajouter ?:


    Eras Kykonès Autre
    Devant Vous, le Personnage.

    Eras Kykonès Identite
  • Prénom(s): Eras
  • Nom: Kykonès
  • Âge: 43ans
  • Sexe: Masculin (Mais depuis que son ventre lui empêche de voir le bas de son corps, il touche de temps en temps pour être sur.)
  • Statut: Officiellement c'est un bourgeois. Mais dans son âme c'est un pauvre, à jamais marqué par la rue.
  • Profession ou métier Rien d'officiel puisque tout ce qu'il fait est illégal. On peut le considérer comme un «commerçant». Bien sur, c'est tout à fait objectif puisque le mot le plus approprié serait «Truand».

  • Positionnement :
  • Certains pensent que c'est un révolutionnaire convaincu. A vrai dire il vient en aide aux révolutionnaires car c'est dans son intérêt. Et encore... Venir en aide est un bien grand mot vu qu'il les truande sur le prix des marchandises. Alors, révolutionnaire... A petite dose, mais si vient un jour le déclin de ce mouvement il se retirera gaiement sans dire un mot.


    Eras Kykonès Physique
  • Taille: 1m74
  • Poids: 105kilos

  • Description physique détaillée : Le premier mot qui vient quand on voit Eras, c'est gros. Ou encore, gras, large, bedonnant, laid. Autant d'adjectifs qui sont profondément vrais et exacts pour cet homme. Un visage rond et large surplombe un corps sans formes. Une légère calvitie a commencé à atteindre le haut de son front, de toute manière cela ne pourra que l'arranger. Ses cheveux noirs, raides et gras tombent tristement sur ses larges oreilles. Des rouflaquettes sobrement entretenues tombent jusque en bas de ses joues. Un bouc taillé en timbre poste décor le bas de ses lèvres. Ses lèvres... fines et constamment humectés par un tic très désagréable de la langue. Ce visage grossier porte tout de même une marque d'intelligence et de méchanceté flagrante. Ses petits yeux porcins et sombres. Ils ont l'air d'achever un visage en forme de portrait horrifique. Ses yeux choquent autant qu'ils fascinent car malgré toute sa cruauté et sa lâcheté, Eras vous regardera constamment dans les yeux en vous arnaquant. Ses yeux sont le reflet d'une vie difficile. La nuit sombre des rues malfamé s'y reflètent étrangement. Si seulement cet homme pouvait-être bon, malgré une apparence détestable ses yeux seraient devenu un outil de charme indéniable.
    Ses vêtements nobles ne cachent pas son corps repoussant. Flasque et bedonnant, les bourrelets sont visibles malgré le tissu épais. Ses petits doigts boudinés et sales ne sont rapide que quand il est question d'argent à attrapé. Ses vêtements, notamment au niveau du torse, sont souvent tachés de vin, et de toute sorte de traces d'aliments quelconques. En clair, l'apparence d'Eras a de quoi repousser, mais la colère et la cruauté de cet homme transparaît dans tout ses mouvements et dans chacun de ses membres. Détestable!

  • Particularité physique notable : Ses yeux sombres, le reflet complet d'une âme tout aussi noire.

    Eras Kykonès Psychologie
  • Description psychologique détaillée : Comment dire, Eras ne serait pas le genre de personne avec qui ont aimerait se retrouver seul dans une pièce. Sa psyché sera vite résumé, en une phrase même. Tout ce qu'il pourra faire sera dans son intérêt personnel et immédiat. Le manque de tout, d'amour de nourriture de foyer, vécu dans son enfance la rendu pressé et colérique. Aujourd'hui qu'il a l'argent et un minimum de pouvoir, ses désirs doivent-être réalisés au plus vite, sous peine d'une lourde sanction envers le contrevenant ou la contrevenante. Vulgaire et malsain, il aime les injures et les insanités en tout genre. Son esprit dérangé cache un homme ne pouvant résister à ses pulsions sexuels ou à des accès de rage fréquent. Une rage souvent dirigé vers les femmes. Misogyne, il n'aime chez elles que leurs entrejambe dont-il a si souvent manqué avant d'avoir l'argent pour espérer se payer une prostitué. Pourtant, une remarque déplacé de celle-ci ou une main passé nonchalamment dans les cheveux peuvent lui faire rentrer dans une colère délirante. Plusieurs femmes sont déjà mortes sous ses coups. L'image de sa mère, atteinte de folie, le battant et le torturant régulièrement, lui ont laissé un traumatisme puissant. Ce mental fortement atteint, ne lui empêche pas d'être intelligent. Enfin... Une intelligence qui, quand elle est dirigé vers son argent et ses intérêts personnel, devient intéressante mais encore une fois malsaine. Le meilleur moyen qu'il est trouvé pour arriver à ses fins, c'est de nuire aux autres. Combien de vies, de familles a t'il brisé? Personne ne le sait, ceux qui se sont confrontés à lui n'en sont pas revenus. Ce n'est pas qu'Eras s'occupe lui même de ce genre de personnes, mais ces hommes de mains le font pour lui. Bien qu'il montre une force considérable face aux femmes, il est trop lâche pour s'attaquer à un homme en colère. Eras n'a foi en rien ni personne, sauf lui.

  • Particularité psychologique notable : Quand une femme l'excite, en public ou non, il se gratte les testicules de façon voyante et vulgaire. Une parade amoureuse dira t'ont. Aussi, un tic de langue lui fait s'humecter les lèvres constamment.

  • Connaissances, Savoirs, Capacités : Eras sait à peu prés lire, mais ce qu'il connaît surtout se sont les mathématiques. Il sait très bien compter, le calcul mental n'a pas de secret pour lui, surtout quand il faut l'arranger à la sauce de l'arnaque. Quand il le faut, il présente une grande intelligence teinté de cruauté. Il ne connaît pas de livre à par ceux de ses comptes. Il se fiche des cultes et ne connaît de Therdone que le nom et sa capacité à sois disant punir les imbéciles qui y croient.

    La vie, le malheur, l'isolement, l'abandon, la pauvreté, sont des champs de bataille qui ont leurs héros; héros obscurs plus grands parfois que les héros illustres. Victor Hugo Les Misérables

    Eras Kykonès Passe
  • Enfance :La première chose dont-il se souvient c'est les mains de sa mère. Douces malgré le labeur. Et durs, quand la folie s'emparait d'elle. Ses mains, comme des coups de boutoirs contre son corps d'enfant. Elle ne l'aimait pas, ou seulement quand elle avait bue. Alors elle le prenait dans ses bras faméliques, et pleurait doucement sur ses cheveux noirs. Des larmes qui sentaient elles aussi l'alcool. Elle lui disait qu'elle était désolé de lui faire du mal, que ça ne se reproduirait plus. Il y croyait, embrassait sa mère et partait s'endormir sur le sol en terre battue d'une masure misérable au fond d'une rue sombre des bas quartiers. Prés du coin de pièce où il dormait, plusieurs livres entassés. La seule chose que sa mère savait faire correctement c'était lire. Elle lui avait appris dans ses rares moments de lucidités et de sobriétés. Avant de dormir, il lisait tranquillement des histoires de chevaliers qui ne le faisait plus rêver depuis longtemps. Il lisait juste pour avoir un point d'encrage concret. Lui ne pouvait pas aller chez l'instructeur, il était un être tout en bas de l'échelle social. Il ne voulait pas devenir fou comme sa mère, c'était sa seul envie le soir, sa seule inquiétude. Au matin, elle réveillait son fils à coups de pied dans le ventre.

    Eras partait en courant de la maison. A 9ans, il avait déjà versé trop de larmes pour en avoir encore. C'était un garçon maigre à l'air maladif et constamment triste. Mais, ses yeux déjà sombres, observaient ses camarades de jeu et aussi d'infortune, avec une intensité qui à l'époque pour un enfant était effrayante. Il était violent, même petit. Ce que sa mère lui donnait de coups, il le rendait souvent aux autres enfants qui ne voulaient pas jouaient selon SES règles. Alors, souvent, les jeux finissaient par son rejet pur et simple. Il allait alors traîner dans le quartier commerçant, essayant de voler un bout de viande ou une simple tomate. Aussi, il regardait admiratif l'argent échangés de main à main. Jamais il n'avait ne serait-ce que toucher une pièce de monnaie. Il rêvait de devenir marchand et de lui aussi, un jour, pouvoir vivre tranquillement.
    Tout ça était impossible. Quand il rentrait chez lui le soir, le ventre vide, sa mère mangeait une soupe froide, seule à table. Aucune assiette n'était prête pour lui. Elle l'observait, la folie transparaissant dans les tics de son visage qui autrefois avait put-être beau. Elle l'observait en se demandant d'abord qui il était, car les pertes de mémoires étaient fréquentes chez sa mère. Puis elle se levait pour le taper avec toute la force qu'elle pouvait avoir.

    -EN RETARD POUR MANGER!! ENCORE! SALE GAMIN!
    -Mais non maman ! Je...
    -ET NE ME REPOND PAS!!

    Alors... Il se laissait battre. Quand elle en avait fini, elle repartait s'asseoir et lui lancé un quignon de pain dur comme la pierre. Il le gardait longuement dans la bouche pour essayer de le ramollir, puis l'avalait.
    Son enfance était ainsi, un enchaînement de tristesse et de coups.


  • Adolescence : A 14ans, Eras s'était trouvait une place comme apprenti chez un poissonnier du quartier commerçant. Celui-ci venait de s'installer et il était bon dans son travail. Il avait accepté Eras tout simplement car il était le premier à s'être présenté. Et, malgré la mauvaise impression de départ, il le prit sous son aile. Pourtant, l'adolescent ne risquait pas de lui attirer des clients. Il était laid et très maigre. Son regard faisait franchement peur à la moitié des passants et surtout, les rumeurs couraient à son sujet. Voleur, menteur. Une mère folle qui se prostitué quand il le fallait. Rien d'attirant. Mais Erald, le poissonier, connaissait ce genre de vie pour l'avoir lui même vécu. Il avait une femme, Siya. Belle, aux formes parfaites. Aux premier abord elle n'avait pas aimé Eras, qui, avec ses petits yeux, l'observait avec envie. Puis le temps passant elle s'y était faite. Ce jeune homme silencieux et même froid, laissait sa carapace s'ouvrir quand elle lui apportait à boire ou à manger. Des attentions dont-il n'avait pas l'habitude. Il révélait alors une certaine timidité attendrissante. Au final, il s'était bien intégré à ce couple et c'était un bon apprenti.

    C'est avec eux qu'il eu une réelle sensation de foyer. Une gentillesse dont-il n'avait connu que des larmes imbibés d'alcool. Son corps d'adolescent se réveillait souvent en voyant Siya lui sourire et le couvrir d'attention. Ses formes étaient attirantes, il enviait son patron qui chaque soir s'endormait aux côté d'une déesse. Erald était un homme bon, presque un grand frère pour lui. Il lui donnait à manger et lui offrait parfois un lit le soir, pour qu'il ne rentre pas chez lui se faire battre par sa mère. Une famille, il en vint à les considérer ainsi. Quoique... il aurait aimé que Siya soit plus que ça bien sûr.
    Erald lui avait appris le calcul, et le jeune homme s'était vite montré doué dans ce domaine. Il en vint même à gérer lui même la comptabilité de la poissonnerie. Ça lui plaisait beaucoup et une forme de bonheur s'approchait de lui. Il ne voyait pratiquement plus sa mère, il ne rentrait plus chez lui.

    A 16ans, il n'était officiellement plus un apprenti et fut employé par Erald. La poissonnerie était devenu réellement prospère et deux autres apprentis vinrent compléter l'équipe. Erald et sa femme avaient emménagés dans un plus beau bâtiment et avaient même trouvé à Eras une petite bâtisse coincé entre le boucher et le fromager. Le jeune homme malgré cette reconnaissance ne pouvait s'empêcher d'avoir de plus en plus de doute sur son patron qu'il soupçonnait de le sous payer. Eras avait les yeux sur la comptabilité et savait l'argent qui rentrait ou sortait de la poissonnerie. Ce fut à ce moment la, que son amour de l'argent et sa cupidité du faire réellement leurs apparition. Malgré tout les services rendus par Erald et sa femme, lui, ne pensait qu'à l'argent. Un soir, alors qu'il fermait la boutique, il ne put s'empêcher de voler le contenu de la caisse et de partir avec. Il s'en voulut, tout en pouvant pas s'en séparer. Il aimait ça, sentir cet argent entre ses doigts, cette impression de richesse. Mais en même temps, le, foyer qu'il s'était crée avec ces gens, tout risquait de s'écrouler. Il s'enferma pendant une semaine chez lui, avant de ressortir avec l'argent de la caisse. Il avait décidé d'aller rendre l'argent, en pleine nuit, quand qu'Erald ne puisse le voir. Il avait bien trop honte. Il avait encore la clé de l'arrière boutique et put pénétrer dedans sans risque. Mais, une silhouette se dressait dans la boutique. Siya était là. Elle avait du oublier quelque chose, ou alors... Ou alors... Non, Eras ne savait pas pourquoi elle était là.

    -Eras!? Bon sang, comment ose tu revenir?!
    -M'dame Siya, je viens rendre ce que j'ai pris. J'vous embêterais plus après ça...


    Elle s'approcha de lui, collant presque son visage incroyablement fin et sublime presque contre le sien, laid et repoussant.

    -Garde le! On en veut plus!

    Avec ce visage si prés du sien, Eras ne put se retenir de coller ses lèvres aux siennes et de l'embrasser. Elle le repoussa et le gifla. Il y avait de la force et de la colère dans ce coup. L'esprit d'Eras fit un rapprochement rapide avec les coups de sa mère. Tant de haine lui vint à l'esprit, être repoussé sans cesse par une femme. En poussant un crie de colère il l'attrapa à la gorge et la jeta au sol. Il s'étala sur elle, lui tint les bras et s'incrusta entre ses jambes. Il la viola. Recouvrant sa bouche comme il le pouvait pour que les cries de douleurs de la femme ne soient pas entendus. Quand il eu finit, il la roua de coups, laissant exploser sa colère, il la tua.
    Il resta la nuit, assis à côté du cadavre ensanglanté. Au matin, Erald débarqué dans la poissonnerie visiblement fatigué. Il avait du chercher sa femme toute la nuit. Quand il vit la scène, il se mit à pleurer et à bafouiller des insultes contre Eras qui savait ce qu'il fallait faire. Il pris un des couteaux à poisson présent dans la boutique, et il planta la lame dans le dos du seul être qui avait voulu l'aider. Il pris sur son cadavre la clé de leur maison et s'y rendit. Le soleil se montrait timidement tandis que les commerces ouvraient peu à peu. Personne ne vit le sang sur les vêtements et sur les mains d'Eras. Le jeune homme pénétra dans la maison de ses anciens patrons, et trouva dans la cave l'endroit où ils stockaient l'argent. Une somme considérable. Il n'eu pas envie de rentrer chez lui, mais plutôt se rendre chez sa mère. Deux ans, cela faisait deux années qu'il n'était pas revenu. La misérable mansarde avait l'air encore plus miteuse qu'avant. La porte était ouverte. En entrant, Eras vit qu'un homme faisait violemment l'amour à sa mère qui se laissait faire. Dans cette ébat dégoûtant il se rendit compte des ravages du temps. Elle était encore plus maigre et ridé qu'avant. Ses jambes écartés ressemblés à des os sombres. Ses cheveux grisonnants étaient éparpillés sur son crâne. C'était faire l'amour à un cadavre. Elle poussait des petits gémissements pour faire croire au type qu'elle prenait du plaisir.
    Eras s'approcha du lit, l'homme tourna son visage couvert de sueur vers lui.

    -Attend ton tour mec, putain!
    -Dégage!


    Le jeune homme maigre et faible qu'il était avait disparu au fil des ans. Eras était devenu plus épais et franchement charpenté. D'une main posé sur l'épaule, il balança le type hors du lit. Celui-ci pris certainement peur en voyant les yeux fous d'Eras. Il remit son pantalon et partit en courant.
    Le jeune homme se tourna ensuite vers sa mère qui, nue, se caressait lentement en l'observant et en souriant. Elle ne le reconnaissait pas, la folie avait complètement imprégné son esprit aujourd'hui, elle le prenait pour un client.
    Eras partit fermer la porte et se mit à la battre comme elle le faisait quand il était enfant. Deux jours plus tard, il partit à la poissonnerie en pleine nuit pour récupérer les cadavres qu'il put cacher dans le chariot de transport d'Erald. Il les amena dans le Phémur ou il balança à l’abri des regards indiscret. Les gardes vinrent examiner la poissonnerie bien plus tard quand on leur fit part de l'absence des propriétaire. Il virent le sang et le couteau mais ne purent jamais retrouver les corps ni le coupable. La mère d'Eras mourut quelques mois plus tard sous les coups de son fils qui la battait régulièrement, une vengeance tardive. Il la jeta elle aussi dans le Phémur. Personne ne s'inquiéta de cette nouvelle disparition même si tout le monde avait appris le retour du fils en colère.
    Une nouvelle vie commençait pour lui.

  • Jusqu'à nos Jours : Il était revenu habiter dans la maison... Non, dans la prison de son enfance. L'argent d'Erald lui servait seulement à manger. Et il avait pris beaucoup d'argent. Et, il mangeait beaucoup. Il ne lui restait que ça. En fait, il s'était fais peur. Il avait tué deux femmes et un homme. Lui, qui avait appris à se taire toute sa vie, il avait eu un excès de puissance incroyable. Mais tout ça était retombé comme un soufflet. Il savait qu'il n'aurait plus le courage de s'attaquer seul à un homme. Comme si la peur qu'il aurait pu inspirer à quelqu'un se retournait contre lui. Il restait cloîtrer chez lui, sachant que les gens parlaient de ce qui s'était passé chez le poissonnier. Beaucoup de personnes étaient soupçonneuses, certains se rendaient même devant chez lui, essayant d'apercevoir le gamin des quartiers pauvre qui avait bien grandit et était maintenant, disait-on, plein d'argents.
    Un jour, un homme vint toquer chez lui. Personne ne venait frapper à sa porte, Eras avec 17ans. Il vivait pauvrement malgré l'argent qu'il avait récupéré, comme si la honte de l'utiliser réellement l’étreignait.
    Il ouvrit la porte, méfiant. Il était devenu gros. Encore plus laid, mais, ces yeux sombres paralysèrent l'homme pendant une bonne minute. D'une voix rauque qui n'avait plus l'habitude d'être utilisé, Eras se mit à parler.

    -T'veux quoi?
    -Euh... Eras? C'est toi?
    -Bordel de merde à cul, ouais c'est moi! T'veux quoi?
    -Tu te souviens moi!? J'suis Dorn! On jouaient ensemble quand on était gosse!

    Eras se souvenait. Le type en face de lui était un enfoiré qui se moquait de lui dés qu'il pouvait. Mais, il le fit entrer dans la misérable baraque. Dorn rentra, et le doute s'installa en lui. Ce type avait vraiment de l'argent? Cet endroit était encore plus miteux qu'à l'époque ou la mère d'Eras était encore là. Il s'assit à la table, Eras lui servit un verre de vin. Une piquette dégueulasse. Il eu un bon moment de silence avec Dorn se lance.

    -Bon écoute Eras... J'vais être direct. J'ai b'soin d'argent, je veux faire un p'tit magasin de vente. Enfin... comment dire. J'vendrais un peu de tout. J'ai des connaissances chez les commerçants et même un peu chez les riches. J'pourrais vendre de ce que les riches veulent pas. A prix réduit, ici, chez les pauvres. J'me ferais de l'argent, j'en suis sur. Je te rembourserais une petite somme tout les mois!

    Eras se leva brusquement, tournant le dos à Dorn. Il souriait. Son esprit avait soudain fonctionné à vitesse grand V. Ce qu'il y avait de pourri en lui refaisait surface. Il avait calculé et avait une certaine connaissance du commerce. Tout ça allait capoter, mais il pourrait quand même gagner de l'argent. Et pourquoi pas... Pourquoi pas. Il voulut rire, mais se retint, les possibilités soudainement ouvertes étaient grandes. Et il s'en voulait de ne pas y avoir pensé avant.

    -Combien y t'faut?
    -400 edor.

    En lui en donnant 400 il lui en resterait 200. Suffisamment pour vivre durant un certain temps. Ensuite il devra agir. Eras se dirigea vers son lit miteux et dégagea du dessous un petit coffre. Il en sortit une bourse vide qu'il se mit à remplir doucement. Il entendait le grattement de la chaise de Dorn. Le type se tortillait de joie. S'il savait...
    Ils échangèrent quelque mots puis Dorn partit avec son argent. Eras devait se reprendre en main.

    Il s'acheta des vêtements neufs et un peu plus classieux que ce que portaient ceux des quartiers pauvres. Puis, il fit la connaissance de nombreux apprentis, les plus faciles à acheter. Il les payaient une misére pour lui donner des informations sur le forgeron, le poissonnier, le marchand etc... Et surtout, en savoir plus sur l'état des finances de chacun. Pendant ce temps, le petit commerce de Dorn était plus prospère que qu'Eras avait pu imaginer. Tant mieux à vrai dire, il le remboursait avec de plus grosses sommes.
    Eras se mit à visiter les petits commerçants, leur prêtant de l'argent pour essayer de se remettre à flot. Argent qu'ils acceptés volontiers. Bien sûr ils devaient remboursaient, mais surtout lui rendre des petits services quand il le fallait. Lui donner tel marchandise ou tel objet. Très vite, Eras créa un marché florissant dans les quartiers pauvre. Il vendait à bas prix des produits de qualités que Dorn ne pouvait se procurer. Il amassait de l'argent. Ce qu'il avait prêté à chacun était devenu une paille par rapport à ce qu'il gagnait. Il avait ficelé des connaissances de partout, son marché noir florissant avait largement enterré ce qui avait été tenté auparavant. En même temps que sa fortune augmentait avec son poids, Eras devenait de plus en plus discret et lâche. Il s'était acheté une assez jolie demeure dans le quartier commerçant qui commençait à s’appauvrir. Une partie de la classe moyenne venait s'approvisionner dans son marché illégal des quartiers pauvre, l'autre partie restait chez les commerçants et même certains nobles commençaient à s'intéresser à tout ce trafic.
    A 25ans, il était devenu riche.

    Eras fait peur. Il engage de nombreuses personnes pour être ses yeux et ses oreilles partout dans la ville, mais surtout, pour exécuter sa bonne volonté. Il aime envoyer des hommes torturés un commerçant mauvais payeur ou refusant d'être son «associé». Dorn était mort depuis un moment, quand il avait refusé de continuer à payer Eras qu'il avait pourtant fini de rembourser.
    Eras s'était alors emparé de son magasin et avait crée une petite arrière salle ou se vendaient les produits luxueux pour les riches qui commençaient à venir lui rendre visite. Une façade bien entretenue sur une terreur bien réelle. Eras avait posé sa main sur la plupart des commerces qui devaient aujourd'hui vendre leur produits au prix qu'Eras désirait.

    Les années passèrent dans un environnement de richesse et de pouvoir qui plaisait à Eras. Loin des intrigues de la cour, il s'occupait de ses affaires. Surtout que cette bande de dirigeants le faisait bien rire. A trop s'occuper de leur pouvoir il en oubliaient ce qui se passait ici, pour le bonheur d'Eras qui se perdait dans les plaisirs de la chair et de la nourriture. Ses accès de rage faisaient de nombreuses victimes dans le rang des prostitués qui se cachaient quand Eras passait prés d'elles.

    L'arrivé des Olarils l'avait dérangé. Oui, les gens étaient fascinés par ce peuple, à tel point qu'ils allaient boire et manger au Ceste Clouté pour les voir. Eras n'avait pas encore la main mise sur la taverne, un fric fou lui passait sous les doigts, même si la taverne se fournissait chez les commerçants qu'il avait dans la poche.

    Puis, ce qui aurait pu lui faire mal le fit danser de joie. Les révolutionnaires... Une grosse blague aux yeux de Eras qui pourtant y a trouvé son bonheur. Cette bande de pauvre de type lui ont ouvert les portes d'un siège qui pour lui et son gros ventre et devenu aussi ouvert qu'une maison close à minuit. Avec le prix des denrées en hausse et son ton du pauvre garçon devenu riche, il est devenu un intime de cette rébellion qui pour lui est peu crédible. Mais, tant que l'argent continuera à rentrer, autant en profitant.
    Avec cette rentrée d'argent inattendue, Eras planifie d'autres projets bien plus grands et ambitieux. A 43ans, c'est un homme bien plus puissant et riche que certains nobles officiellement déclarés.



    Eras Kykonès Viesociale
  • Position face aux événements politiques: Comme dit plus haut, Eras ne s'intéresse qu'aux événements qui peuvent lui être utile. L'arrivé au pouvoir d'un régent plus «autoritaire» lui a d'abord fait peur. Mais un noble est un noble jusqu'au bout. Pourquoi s'inquiéter d'un homme qui au fond s'intéressera plus aux intrigue de la cour, qu'aux marchés mis en place dans les bas quartiers. L'arrivée des Olarils l'avait quelque peu gêné à cause de la perte d'argent apporté, mais ce qu'ils lui ont rapportés par la suite a racheté cette erreur. Les révolutionnaires furent une aubaine pour lui. Il a saisit la chance de les fournir en denrées et il ne le regrette pas. Et si quelqu'un en vient à les démanteler, il deviendra à nouveau un être de l'ombre, tranquillement installé dans son marché. Et la prophétie dans tout ça? Pour lui ce sont des bêtises franchement lourdes. Il a l'argent, qui libérera le peuple de ça? Qui le libérera de l'appât du gain et de cet amour irrépressible?
    Si la révolution arrive à son terme, ce en quoi il ne croit pas, elle sera d'un grand bénéfice pour lui. Bien sûr, une période troublé pourrait suivre, mais après ça, les risques seraient bien moins grand pour lui. Il ne croit pas aux actions de grande noblesse. Les anciens révolutionnaires deviendraient des nobles qui n'auraient rien à faire du peuple que Eras pourra continuer à truander tranquillement.


  • Relations Sociales particulières: La question des relations sociales est compliqué vu qu'Eras n'en a pratiquement aucune. Et, le peu qu'il puisse avoir sont faites de violences et de menaces. Mais, depuis la révolution, il a commencé à devoir souvent voir une personne en particulier.
    Beltxior Olarii : Pour Eras, ce type est le plus dangereux et aussi le plus idiot. Un meneur d'homme incontestable, certes, mais une brute n'ayant aucun sens des affaires. Bien sûr, il a des doutes concernant Eras qui joue bien son rôle de révolutionnaire ayant eu une vie dur avant d'arriver à son niveau financier. Les deux hommes pourtant se détestent même si Beltxior ne peut se passer d'Eras comme Eras ne peut se passer de lui. En un sens ils se ressemblent, chacun d'eux est profondément conscient et convaincu de leurs actions personnel.

  • Équipement et possessions : Comment dire ça sans être vulgaire. La vie entière d'un quartier, des vies humaines et un marché noir florissant. A côté de ça, des habits nobles et de très mauvais goûts, ainsi qu'une belle demeure dans le quartier commerçant.

    Eras Kykonès Futur
  • Pistes de Développement pour votre personnage : Eras pourrait devenir de plus en plus nécessaire chez les révolutionnaire, tâche qu'il n'appréciera pas. Mais, à côté de ça, son emprise sur le quartier commerçant deviendra réellement terrifiante, instaurant presque une dictature mafieuse. Il pourrait ouvrir une maison close de grande qualité, s'attirant ainsi les faveurs des nobles. Eras pourrait alors jouer un double jeu entre les révolutionnaire et les nobles. Mais, tout ceci pourrait bien le mener à sa perte. Commencer à avoir des ambitions plus grosses que son ventre pourrait-être dangereux.


Dernière édition par Eras Kykonès le Mar 3 Jan - 19:36, édité 2 fois
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Lysandre Hirune
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MessageSujet: Re: Eras Kykonès   Eras Kykonès EmptyMar 3 Jan - 17:41

Bonsoir Eras !

Voici mes quelques remarques quant à ta fiche :

  • Une petite relecture permettra de corriger les fautes qui persistent et de remettre en ordre le code (il doit manquer un "/list" quelque part)

  • Dans ta description physique tu emploies le terme "satanique" qui fait bizarre dans l'univers d'Olaria. Je sais que c'est "toi" qui l'exprime et pas le personnage, mais si tu arrives à le modifier, ce sera mieux.

  • Dans ton passé, il faudrait juste précisé qu'il n'est pas allé chez l'Instructeur (c'est sous-entendu mais ce serait mieux si c'était écrit en toutes lettres ^^), car logiquement, même les plus pauvres y vont.

  • Trois meurtres d'un coup me semblent un peu "exagérés". Par contre, tu n'expliques pas ce qu'il fait des deux corps des commerçants. Je conseille cependant qu'il se débarrasse de celui de sa mère dans le Phémur, car même dans les quartiers pauvres, il y a le Guet, et on cherche les meurtriers. Comment s'en sort-il avec le Guet ?

  • "L'arrivé des Orlanii" => Des Olarils ^^ tu l'as plusieurs fois dans ta fiche, pense à les corriger.



Mis à part ces quelques pétouilles, j'ai aimé ta fiche ! Notamment ses possibilités d'évolutions qui me semblent bien coller dans l'univers, et notamment dans l'ambiance sale et sombre des bas quartiers. Une maison close peut-être envisageable, ou plutôt le rachat des Volets Clos (où travaille d'ailleurs Nizi Alata, l'Olarile à la reprise si tu connais quelqu'un d'intéressé Razz)


Quand ce sera rectifié, tu seras validé très vite je n'en doute pas bounce
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http://dixcordes.deviantart.com/
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MessageSujet: Re: Eras Kykonès   Eras Kykonès EmptyMar 3 Jan - 19:37

J'ai corrigé tout ce que tu ma indiqué. En tout cas j'ai essayé, en espérant que ça convienne.
Voilà ^^
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Lysandre Hirune
Olaril
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Lysandre Hirune


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MessageSujet: Re: Eras Kykonès   Eras Kykonès EmptyMar 3 Jan - 20:05

Hé voilà tu peux avoir ta "couleur" Very Happy

Ta fiche est validée, je t'invite donc à générer ta "mini fiche" dans ton profil, à ouvrir un Parchemin et tes Possessions.

Le flood t'est ouvert bien sûr et naturellement... le RP ! Tu peux faire une demande pour trouver un partenaire dans le topic approprié ou voir par MP. Mais tu peux bien sûr ouvrir un sujet libre =)


Bienvenue parmi nous :fingers:
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Eras Kykonès
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MessageSujet: Re: Eras Kykonès   Eras Kykonès EmptyMer 4 Jan - 6:55

Ah enfin ma couleur! Merci^^
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