Les Tables d'Olaria
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 N'essayez même pas de me toucher

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Luminara Hirune
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MessageSujet: N'essayez même pas de me toucher   N'essayez même pas de me toucher EmptyMer 14 Sep - 20:00

Citation :

Un Messager du Palais frappe à votre porte et vous remet une Missive.
    Par ordre du Conseil,

    Vous avez assisté au Bal donné en l'honneur des fiançailles de sa Majesté le Gardan Edorta et sa Promise. Suite à la tentative d'Assassinat sur la personne de Lis Diantha, Future Epouse de notre Souverain, vous êtes expressément convoqué, cet après-midi même à 15H, au Poste du Guet.

    Toute absence, ou tout refus, sera assimilé comme trahison.

    Pour le Capitaine,
    Soren Golan.

Luminara froissa la missive d'un geste rageur. Comment osaient-ils ! Comment osaient-ils sous-entendre qu'elle, une Olarile, puisse être responsable du meurtre d'une des siennes ? Avaient-ils jamais songé qu'ils considéraient l'assassinat comme une des pires choses qui puisse être faite ? Avaient-ils jamais réalisé que certains Olarils mouraient sans jamais avoir vécu de mort volontaire ? Avaient-ils jamais cherché à mieux connaître les fils de Bakarne ? Quelle tête auraient-ils tiré, ces fiers Ilédors, si quelqu'un s'était avisé d'accuser les Oracles de mensonge, alors même que pour eux, tout était régi par la Volonté ?

Luminara se retint de cracher à la figure du malheureux messager – et la force du geste, un geste qu'elle n'aurait jamais fait en temps normal, prouvait à quel point la Chasseresse était excédée. Elle n'en pouvait plus des Ilédors et de leur suffisance doublée d'arrogance. Elle n'en pouvait plus tout court de devoir sans cesse voir ses efforts pour élever les Olarils dans l'opinion publique rabaissés par de simples... missives.

Et puis, le Guet lui faisait froid dans le dos. Elle se souvenait parfaitement de sa première rencontre avec eux, et elle n'avait pas du tout envie de les revoir. Elle se serait bien passé d'une telle convocation. Elle était de toute façon déjà une traîtresse. Fermement résolue à ne pas répondre à la convocation, Luminara se rua hors de chez elle – de chez Amiguel, en fait – en claquant la porte. Il lui aurait fallu une longue chasse, seule au milieu d'éléments sauvages, pour se remettre. Elle haïssait le Guet. Elle ne retournerait pas les voir. Pas de son plein gré, en tout cas.

Elle buta carrément sur un passant, et le provoqua en lui demandant pourquoi il ne la tuait pas, comme Anor Khelan avait été tué, pour avoir simplement été sur le chemin de quelqu'un. La colère avait littéralement changé l'impassible Luminara, et comme lors de ses rares accès de fureur, elle faisait peur à voir. La situation aurait pu mal tourner si Sorastrata n'était pas intervenue. Sa grand-mère avait tout vu, depuis l'étal de bijoux où elle marchandait visiblement une pierre précieuse. De son pas claudiquant, elle s'approcha, prit fermement Luminara par le poignet et l'écarta avant que les passants aient le temps de dire quoi que ce soit.

Luminara mesura aussitôt le ridicule de la situation. Elle s'était laissée emporter, bien plus qu'elle ne l'aurait cru. Quand sa grand-mère lui demanda simplement ce qui arrivait, sa réponse fusa en quelques mots bien placés, amers, frustrés. Le Guet la convoquait, voilà ce qui arrivait. Elle était soupçonnée, alors qu'elle était Olarile ! Les paroles de Sorastrata coulèrent comme un baume apaisant, invoquant tous les arguments nécessaires pour ramener Luminara à la raison. Et la matriarche parvint même à un tour de force étonnant : faire revenir la Danseuse sur sa position. Quand elle apprit que tous étaient convoqués, Luminara accepta de se laisser accompagner jusqu'au Guet. Et Sorastrata ne la laissa que quand elle fut certaine que sa petite-fille franchirait bien le seuil.

Demeurée seule, décidée grâce à sa grand-mère à rester maîtresse de ses réactions jusqu'au bout, Luminara se présenta au premier soldat qu'elle vit. De mauvaise grâce – elle n'était pas une faiseuse de miracle, tout de même – Luminara lâcha :

- J'ai été convoquée.

S'efforçant de ne pas voir le sourire goguenard de l'homme qui lui faisait face, elle le suivit à travers le poste du Guet jusqu'à parvenir dans une petite pièce où l'attendait une autre personne. Son guide s'effaça aussitôt et elle se retrouva seule avec son interrogateur. Elle ne tenta même pas de sourire, ou d'avoir l'air aimable. Fermant son visage et se promettant de cadenasser toutes ses émotions, elle prit un air impassible.

- Je suis Luminara Hirune.

Elle avait beau dire : sa voix sonnait presque comme un défi.
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Lambda
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MessageSujet: Re: N'essayez même pas de me toucher   N'essayez même pas de me toucher EmptyMer 5 Oct - 15:58


- Netorias Sandorii -
Encore une journée bien replie en perspective. De nombreuses missives avaient été envoyées au nom du capitaine, et Netorias en était parfaitement satisfait, bientôt, ils afflueraient tous, et devraient répondre de leurs actes. Pour lui, aucun doute qu'ils étaient tous coupables, il fallait simplement la jouer suffisamment fine que pour pouvoir les coincer. Si un proche avait dû décrire Netorias en quelques mots, il aurait probablement dit : froid, déterminé, calculateur, et sans la moindre compassion. Son plus gros défaut était sans doute de se prendre pour ce qu'il n'était pas : un homme intelligent. Non qu'il soit dépourvu de toute subtilité, mais il faisait partie de ces jeunes hommes qui se croient meilleurs que tous, rusés, et cherchant à tout prix à montrer à quels points ils sont capables et Volontaires.

Netorias avait la chance de ne pas être un subalterne sans importance, il était suffisamment important parmi les membres du guet pour être de ceux qui avaient été choisis pour interroger tous ceux qui avaient été convoqués. Et il comptait bien se montrer à la hauteur de sa tâche, aussi avait-il étudié tous les dossiers, et regardé les portraits crayonnés des suspects afin de les identifier du premier coup d’œil.

C'est ainsi que lorsque Luminara Hirune entra dans la pièce, il la reconnut immédiatement. Il fut fier d'hériter de ce dossier, qui revêtait une importance toute particulière puisque l'Olarile avait déjà été arrêtée quelques mois plus tôt pour s'en être prise à Therdorus Uldarii lui-même. Ces sauvages n'avaient donc de respect pour rien. Alors qu'elle venait de se présenter, il cru utile de lui spécifier qu'il savait déjà qui elle était.

« Je sais, vous êtes déjà connue de nos services. La violence, vous semblez aimer ça, n'est-ce pas ? » La question était purement rhétorique, et il n'attendait pas de réponse, aussi enchaîna-t-il rapidement. « Bien, vous savez pourquoi vous êtes ici, vous étiez au Bal ce soir-là. Racontez-moi un peu, qu'avez-vous vu ? »

Il jugea inutile de spécifier qu'il attendait un récit détaillé. Une fois qu'elle aurait répondu, il lui poserait des questions plus précises, pour voir si son témoignage restait constant et si elle ne s'embrouillait pas dans ses réponses. En tout cas, la rage était visible sur le visage de la jeune femme. La jolie jeune femme... Netorias se rendit alors compte qu'elle était loin d'être désagréable à regarder et entreprit de la reuquer de haut en bas. Hum, délicieux, vraiment, songea-t-il. Son regard lubrique s'attacha sur les courbes alléchantes de Luminara. Si elle n'était pas une traîtresse, il l'aurait volontiers sautée. D'autant qu'étant une sauvageonne, elle devait sûrement avoir des connaissances intéressantes comparé aux Ilédores guindées qu'il avait vu passer dans son lit jusque-là.

Se rendant compte qu'il s'était un peu perdu dans sa contemplation et qu'elle avait cessé de parlé, il tâcha de reprendre contenance.

« Poursuivez je vous prie, vous n'avez pas fini. »

Oh non ma jolie, tu n'en n'as pas fini avec moi. Si j'ai le moindre soupçon sur tes propos, je me ferai un plaisir de te garder quelques heures de plus. Il afficha un sourire pervers qui mettait sans doute son interlocutrice fortement mal à l'aise. Oh, que cet interrogatoire allait être jouissif ! Aucun doute, Netorias aimait son métier, il l'aimait vraiment beaucoup...
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MessageSujet: Re: N'essayez même pas de me toucher   N'essayez même pas de me toucher EmptySam 29 Oct - 18:00

Sans doute pour la première fois de sa vie, Luminara comprit ce que Lysandre éprouvait lorsqu'elle était sur le point d'exploser. Cet homme la provoquait délibérément ! Forcément qu'elle n'aimait pas la violence ! Elle l'exécrait, elle l'abhorrait, elle la haïssait. Elle en avait vomi, à l'époque des Jeux de Bakarne, sa phobie rendant l'instant très pénible. Qu'elle soit soupçonnée de violence la rendait malade, dans tous les sens du terme – et si elle devait remettre, ce serait sur les pieds de son interrogateur, elle le jurait par Arestim Dominae. Le garde-fou de Luminara était très ténu. Ses colères étaient rares, soit. Sorastrata l'avait plus ou moins apaisée, et Luminara résolut fermement de ne pas voir l'obscur scribe et ses ridicules plumes qui lui faisaient face, seulement de voir Sorastrata. Elle ne parlait pas à un homme du Guet, elle parlait à sa Grand-Mère. Elle ne serait pas violente, puisqu'elle n'avait aucune raison de s'en prendre à Sorastrata. Mais c'était à grand-peine qu'elle réfrénait le tremblement rageux de son corps. Elle avait promis, alors elle ne craquerait pas. Elle était la calme, l'indifférente, celle d'autrefois, que rien n'atteignait. Et à force de se le répéter, peut-être parviendrait-elle à s'en convaincre.

Elle ignora sa tirade sur la violence et serra les poings, ne réalisant pas qu'on pouvait se méprendre sur ses intentions. Avant de parvenir à définitivement coller le visage de Sorastrata sur les traits arrogants de son interlocuteur, elle sentit son regard sur son corps. Une preuve supplémentaire de l'hypocrisie des Ilédors. Ils jouaient les prudes, mais un tel regard lubrique n'appartenait certainement pas à un fidèle mari... Mais voilà que sa Grand-Mère lui souriait, et Luminara parvint à formuler ce qu'elle avait à dire. D'une voix neutre, regardant droit devant elle, dans les yeux de la mère de sa mère, elle expliqua :

- Je me suis rendue au Bal avec un cortège composé d'Olarils. Nous avons été annoncés, puis j'ai discuté avec les miens. Ensuite, j'ai eu un entretien avec ma Mécène, la Douairière, à propos de mon prochain spectacle. Quand Lis Diantha a reçu ce coup de poignard, je n'avais pas encore eu l'opportunité d'aller lui parler. Nous n'étions pas amies, mais elle appartenait à mon peuple.

Luminara n'estima pas nécessaire de lui parler du fait que Lis Diantha, contrairement à l'ensemble des Olarils, ne voyait aucun inconvénient à tuer. Il n'appartenait pas à cet homme du Guet de savoir qu'un jour, Lis Diantha avait attenté aux jours de Lysandre, ni qu'elle avait compté parmi ses plus farouches Opposants. Luminara se tut, attendant la suite.

Le visage de Grand-Mère se brouilla lorsqu'elle entendit la question suivante. Elle s'efforça de demeurer de glace, alors qu'elle bouillait toute entière. Sa clairvoyance habituelle reprit le dessus et elle le vit tel qu'il était : mesquin, stupide et borné. Quelle image opposer maintenant à cet homme alors que Sorastrata disparaissait petit à petit ? Luminara choisit de regarder par la fenêtre, juste derrière lui. Elle aurait fermé les yeux si elle n'avait craint de passer pour une couarde – et en tant qu'Hirune, elle ne l'aurait pas supporté. Lentement, masquant son mépris du mieux qu'elle le pouvait, pensant à tous les siens qui luttaient certainement de leur côté pour se laver des horribles accusations qui pesaient sur eux, Luminara répondit placidement :

- À propos de quoi voudriez-vous plus de détails ?

Se fondre derrière un masque de politesse. Sorastrata l'attendait, quelque part, avec des paroles emplies de sagesse et de réconfort. Luminara Hirune appartenait aux Chasseresses d'expérience écoutées, autrefois, en Arestim Dominae. À elle maintenant de prouver qu'elle n'avait pas changé du tout au tout en arrivant à Edor Adeï. Elle ne se laisserait pas emprisonner une deuxième fois, ça, jamais. Au prix même d'une partie de sa fierté.
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MessageSujet: Re: N'essayez même pas de me toucher   N'essayez même pas de me toucher EmptyMar 8 Nov - 16:20


- Netorias Sandorii -
Cette petite idiote d'Olarile osait faire l'innocente devant lui ! Croyait-elle vraiment qu'il était stupide ? Netorias savait bien que ces descendants de Bakarne étaient des sauvages, des rustres, incapables du moindre raffinement. Mais jusqu'à présent, stupide n'avait pas fait partie des qualificatifs utilisés pour les décrire. Alors qu'elle avait fait un récit pour le moins lacunaire, Luminira semblait penser sincèrement qu'elle allait s'en tirer sans soucis. Oh, mais cela n'arriverait pas.

« Vous jouez l'innocente ? Sachez, mademoiselle, que c'est loin d'être à votre avantage. Que s'est-il passé après ? Quand exactement cet entretien avec la douairière s'est-il achevé ? Où étiez-vous lorsque Lis a été poignardée ? Derrière elle ? Agissez-vous sous les ordres de quelqu'un d'autre ou vous le faites de votre propre chef ? Ce sont ces réponses que j'attends... Êtes-vous capable de me répondre ? Avez-vous des réponses satisfaisantes à me fournir? » Il reprit légèrement son souffle avant de poursuivre. « Voyez-vous, si je juge que vos réponses ne sont pas satisfaisantes, que je décèle chez vous une part d'ombre ou même la possibilité d'un mensonge, je vous fais enfermer immédiatement. Alors ne jouez pas à la plus fine avec moi, et répondez ! »

Le mépris devait se lire sur son visage, mais il n'en n'avait cure. Il avait tous les pouvoirs ici, elle ne pouvait rien contre lui, cette sauvageonne ! Un mince sourire s'étira sur ses lèvres alors qu'il vit la jeune femme se crisper davantage. Nul doute qu'elle finirait par craquer et lâcher le morceau. Si elle n'était pas la première coupable, ils n'en restaient pas moins responsables, elle et tous les siens. Sans eux, rien de tout ceci ne se serait passé, Ysor n'aurait jamais dû amener ces sauvages dans le Palais, c'était prendre bien trop de risques par ces temps de troubles.

Pas une seule seconde, il n'effleura l'esprit du jeune noble qu'il pouvait se tromper, que les Olarils ne fussent pour rien dans cet assassinat, ou au contraire, même, que ce fussent les Ilédors eux-même qui étaient responsables de tout cela. Luminara Hirune, à ses yeux, était la parfaite coupable de cet assassinat, elle avait montré qu'elle pouvait être violente, qu'elle ne savait pas se contrôler et qu'elle était incapable de la moindre compassion. Oui, définitivement, une coupable idéale. Il écouta avec attention les paroles de la jeune Olarile, cherchant la moindre faille dans son récit, le moindre indice auquel se raccrocher. Quand elle eut fini, il poursuivit avec agressivité, bien décidé à la faire plier.

« Vous réjouissez-vous de sa mort ? Vous ne manifestez aucune compassion alors qu'il s'agit de l'une des vôtres. Vous ne l'aimiez pas ? Aviez-vous de la rancœur contre elle ? » Les questions pleuvaient, sans toujours laisser le temps à Luminara de répondre. Il voulait qu'elle craque, qu'elle s'effondre et qu'elle avoue tout ce qu'elle savait sur cette histoire. Si il réussissait, alors nul doute qu'il serait promu, qu'il monterait encore en grade dan le Guet et inspirerait le respect de tous. Il lutterait sans relâche contre ces Dissidents et ces Révolutionnaires qui appauvrissaient et affamaient le bon peuple Ilédor. Ysor était faible, mais il était leur souverain de droit, qui étaient-ils pour contester cela ?
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MessageSujet: Re: N'essayez même pas de me toucher   N'essayez même pas de me toucher EmptySam 26 Nov - 16:49

Regarde par la fenêtre. L'ordre résonnait, impérieux, dans l'esprit de Luminara. Il ne fallait pas qu'elle se laisse détourner. Elle se devait de demeurer placide, indifférente et calme. Calme, envers et contre tout. Tentant d'avoir l'air de bonne volonté alors qu'elle répondait de mauvaise grâce à ses questions, Luminara dit de son ton le plus neutre :

- Lis Diantha a reçu ce coup de poignard, et après... j'ai voulu m'approcher davantage pour voir ce qui était réellement arrivé mais je n'avais pas fait trois pas que plusieurs gardes nous encadraient, d'autres Olarils et moi, et nous demandaient de nous soumettre à des fouilles avant de pouvoir quitter les lieux. Nous avons donc quitté le Palais du Gardan Edorta le cœur lourd, sans savoir ce qui s'était vraiment passé. Je n'était pas derrière Lis Diantha à ce moment-là, mais j'ai vu qu'un peu plus tôt, elle valsait avec l'Oracle.

Évoquer l'horrible Therdorus Uldarii donnait la nausée à Luminara. L'odieux personnage avait-il tué Lis Diantha ? Luminara se prit à espérer que ce soit le cas, qu'il soit jugé coupable par ce même dieu dont il était la voix. Et elle assisterait de bon cœur à son procès. Elle inspira. Therdorus Uldarii n'était même pas soupçonné, et c'était elle qui était en procès. Elle reprit sa contemplation du ciel bleu. Quelles autres questions lui avait posé l'homme du Guet, déjà ? Ah oui...

- Je n'agis sous les ordres de personnes. Je suis la Cousine de Lysandre Hirune, pas sa servante. Tous mes actes sont le reflet de ma propre pensée.

Elle brûlait d'envie d'ajouter que ses réponses étaient sincères, exactes et satisfaisantes, mais elle percevait parfaitement le regard fourbe de son interrogateur. Tel un prédateur à l'affût, il guettait chacun de ses mots, prêt à bondir. Tendue, prête à se défendre comme si un Ilumber allait se jeter sur elle, Luminara continua :

- Lis Diantha ne compte pas parmi mes amies parce qu'un différend de nature politique nous a séparées, mais nous avons été très proches à une époque de notre vie. Jamais je ne me réjouirais de sa mort. Et si vous croyez qu'un Olaril est coupable, ou si vous pensez qu'un seul de mes frères s'est réjoui de sa mort, c'est que vous n'avez absolument pas compris à quoi correspondait être un descendant de Bakarne.

Luminara reporta son regard sur l'homme. Il avait une allure digne des beaux quartiers. Il aurait même pu être Noble. Peut-être même était-il affilié à des Nobles qu'elle côtoyait et appréciait ? Que faisait-il au Guet, alors ? Serait-il possible de jouer le jeu des influences et d'évoquer les Puissants d'Edor Adeï qu'elle connaisasit ? Luminara estimait avoir suffisamment encaissé. Elle n'avait pas réagi à certaines insultes graves, et elle n'entendait pas se faire malmener des heures durant. Elle susurra :

- Vous connaissez, je suppose, ma filiation réelle ?

Le ton n'était pas menaçant, mais la voix douce avec laquelle elle avait proféré ces paroles sonnaient comme une promesse des plus fermes. Qu'il fasse un pas de trop vers l'abîme, et elle faisait appel aux plus hautes instances Ilédores. Vanhilde Tehanii elle-même n'avait-elle pas officialisé le jugement de Therdone à leur encontre ?

La porte s'ouvrit alors sur plusieurs gardes encadrant – contre toute attente – Lysandre. Quand son regard croisa celui de sa cousine, Luminara faillit sourire. Elle n'avait aucune idée de ce qui justifiait une telle interruption, ni de la raison qui faisait que de toute évidence, on allait les interroger ensemble, mais elle sut qu'elles s'en tireraient. Elles n'étaient plus seules pour affronter le Guet.

À deux, encore. Contre les Ilédors, encore. Hirune, toujours.
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MessageSujet: Re: N'essayez même pas de me toucher   N'essayez même pas de me toucher EmptyMar 27 Déc - 0:28


- Netorias Sandorii -
Netorias sentit la colère gronder en lui, cette Luminara le prenait vraiment pour un imbécile né de la dernière pluie, il allait lui montrer de quel bois il se chauffait ! Elle ne s’en sortirait pas indemne. Était-ce de sa faute à lui si elle avait éludé toutes ses questions ? Il était normal de lui demander plus de précisions. Elle faisait appel à ses origines prestigieuses pour tenter de l’intimider, mais il ne se laisserait pas faire. Et cette histoire d’inimité entre elle et Lis Danthia n’étaient pas claires, pas plus que ses relations avec sa cousine, cette Olarile écervelée qui leur servait de Chef.

Chef... Voilà bien encore une marque de la sauvagerie de leur civilisation, incapable d’avoir un roi sage pour les gouverner, mais une espèce de jeune sauvage incapable de se tenir en société. Cependant, elle était plutôt pas mal gaulée elle aussi, si ses souvenirs étaient exacts. Sans qu’il ne s’y attende, on ouvrit la porte, il tenta de garder contenance, comme s’il savait ce qui était en train de se passer. La fameuse Lysandre vers laquelle ses pensées étaient tournées quelques secondes plutôt venait de faire apparition devant lui, entourée de gardes. L’un d’entre eux lui remit un billet dont il s’empressa de prendre connaissance. Lysandre lui était confiée. Cet incapable de scribouillard ne s’en sortait pas avec elle. Bombant le torse, gonflé par l’orgueil et inconscient du ridicule dont il se couvrait, il congédia les gardes et ordonna à la Chef de s’asseoir.

« Asseyez-vous. »

Le ton était sec et froid, il tenait à lui montrer d’emblée qui était le maître ici. Les regards complices que les deux Olariles échangeaient ne lui plaisaient pas, mais il tenta de n’en rien montrer. Netorias n’était pas homme à se montrer facilement impressionné. Sans attendre plus longtemps, il poursuivit l’interrogatoire, incluant la nouvelle arrivante à ses propos.

« Bien, Lysandre, j’aimerais entendre votre version des faits, quant à ce qu’il s’est passé au Bal ce soir-là. Voyez-vous, j’aimerais voir si votre version correspond à celle de votre cousine. »

Il avait bien insisté sur ce dernier mot, y mettant dans le mépris et les doutes qu’il avait à propos de cette prétendue relation familiale. Qu’ils soient les descendants de Bakarne, qu’ils aient été approuvés et salué par les siens ne l’empêcherait en rien de les questionner à n’en plus finir pour démêler le vrai du faux dans leurs propos. Les relations tendues qu’elles semblaient entretenir envers la Promise ne joueraient certainement pas en leur faveur.

« Et vous, aviez-vous également des relations tendues avec la fiancée de notre Gardan Edorta ? Votre cousine a reconnu il y a quelques minutes à peine qu’elle avait des différents avec elle. Vous pourriez m’éclaircir sur ce point ? Et n’allez pas vous imaginer que je goberai vos mensonges si d’aventures vous tenteriez de m’en abreuver. »

Il profita de ce qu’elle était en train de répondre pour la reluquer plus à son aise. Bien roulée, elle aussi, en effet. Voilà qui était pour le mieux. S’il trouvait un coin discret, peut-être arriverait-il à passer du bon temps avec elles. Il suffirait de les menacer de prison si elles n’obéissaient pas à ses volontés, et il pourrait faire tout ce qu’il voulait d’elles. Le regard qu’il posait sur les deux jeunes femmes en face de lui ne semblait pas vraiment les attendre. À deux, elles semblaient comme plus fortes, et il n’aimait pas ça du tout. Alors plutôt que d’être déstabilisé, il tenta de les déstabiliser elles !

« Vous mentez ! Je le sais. L’une de vous ment. Vous n’avez pas tenus les mêmes discours ! Luminara, qu’avez-vous à dire pour votre défense ? »

Qu’il fut d’une mauvaise foi crasse ne l’importunait pas, et il n’avait aucune conscience qu’il n’était absolument pas crédible. Netorias ne sentait pas les choses, contrairement à ce qu’il s’imaginait. Il trouverait n’importe quoi pour les attaquer et les décrédibiliser. Et si elles ne se contredisaient pas toutes seules, patiemment, il les amènerait à le faire.
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MessageSujet: Re: N'essayez même pas de me toucher   N'essayez même pas de me toucher EmptyLun 23 Jan - 19:12

Quand Lysandre comprit qu’on l’amenait vers Luminara, et en croisant son regard, son visage parut confirmer les derniers mots du Scribouillard. Oui, entre deux Olariles au passé violent, elles se défendraient bien mieux. L’homme du Guet chargé d’interroger sa cousine était cependant bien moins effrayé que le premier, et sans doute n’était-ce pas un avantage. Cependant, l’union était désormais une belle force…

Il semblait comme un chien qui a besoin d’aboyer pour prouver sa dangerosité ; mais il manquait de respect à leur peuple à chaque mot. L’Hirune n’apprécia pas ces intonations et lorsqu’il s’adressa à elle, sa voix était basse.
Elle avait à peine expliqué qu’elle n’était pas amie avec Lis Diantha, parce que cette dernière avait cherché à la tuer lorsqu’ils avaient traversé la Gérax, que l’homme parut ne plus l’écouter. Elle fronça les sourcils, observant le regard concupiscent qu’il s’échappait de ses iris en cherchant à calmer sa gronde. Ce peuple était aussi pourri qu’une pomme trop longtemps belle et juteuse, laissée à l’abandon… Il en était un bel exemple ! Ses manières étaient faussement dignes, il sentait la rance et ses atours n’étaient pas le gages de sa valeur.

Alors que Lysandre échangeait un regard complice, mais grave, à sa Cousine, l’homme changea d’attitude et se mit à trépigner. Avait-il seulement écouté ce qu’elle avait dit ? Un mouvement de bras de la Chasseresse fit accourir les gardes qui les menacèrent toutes deux de leurs armes.

« Nous n’avons pas les mêmes discours et pour cause : nous n’étions pas ensembles hier. J’ai passé la soirée dans un boudoir avec un homme, et je n’ai rien vu de ce qui s’est déroulé dans la salle de Bal. Aucun Olaril n’a commis le meurtre de Lis, ni Luminara, ni moi. » Elle se tint cependant tranquille, face à la trop grande fragilité des gardes : comme s’ils se trouvaient dans la fausse aux lions, sans doute auraient-ils été capable d’un geste absurde et malheureux au moindre battement de cil de la Danseuse ou de la Chasseresse.

« Je souhaitais plus que quiconque que Lis mette au monde ses enfants, et sa perte meurtrit mon Peuple. » La voyant immobile, les hommes se détendirent et reculèrent, laissant l’interrogatoire reprendre son cours. La voix de l’Hirune s’était faite plus posée… Oui. La mort de Lis était un bouleversement, et elle ignorait encore comment la Prophétie pourrait s’accomplir sans les Jumeaux qu’avaient vus l’Oracle. L’Abjecte Oracle… Elle replaça derrière ses épaules ses cheveux bruns et planta son regard, qu’elle souhaitait neutre, dans celui de l’Interrogateur.

« Lis Diantha a essayé de me tuer lorsque nous traversions la Gérax, si j’avais eu l’intention de l’assassiner, je l’aurais fait dès que possible, aussitôt, au sommet de la montagne ; à cette époque, nous ignorions tout de votre existence, et de la prophétie, elle n’était pas la Porteuse des Elus, et malgré cela je n’ai jamais, ne serait-ce que pensé, souhaiter la tuer, comme je ne souhaiterais jamais la mort d’aucun Olaril. » Pouvait-elle en dire autant des Ilédors ?
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MessageSujet: Re: N'essayez même pas de me toucher   N'essayez même pas de me toucher EmptyDim 18 Mar - 13:53

Quand elle écouta le rapide résumé de Lysandre, Luminara se demanda un instant qui était l'homme qui avait passé la soirée avec elle au boudoir. Elle se souvenait vaguement de l'inconnu qui offrait son bras à leur Chef, mais elle aurait été incapable de le reconnaître. Avait-elle passé une bonne soirée avec lui ? Avait-il comblé le manque laissé par Nydearin – qu'il aille se faire pendre, celui-là – ou seulement trompé sa solitude ? Peut-être faudrait-il qu'elles en parlent, plus tard. Si les mots sortaient au bon moment, elle parviendrait à obtenir quelques bribes de sa cousine, mais pas maintenant, pas devant l'imbécile qui les interrogeait. Quand leur interrogateur les accusa de l'embrouiller, elle perdit patience et répondit fermement :

- Je ne change rien à ma déposition. Ma version ne se contredit pas avec celle de Lysandre, elle ne l'infirme pas non plus. Tout au plus est-elle différente, pour la raison qu'elle vient d'énoncer.

Qu'il soit certain qu'une des deux mentait la révoltait. Il avait un parti pris contre elles, exactement comme Therdorus Uldarii après avoir appris leur nom de famille lié à la chasse. Elle était belle, la justice Ilédore, qui accusait des Olarils de meurtre alors même qu'il s'agissait d'un tabou. Au bout d'un moment, elle fut incapable de se contenir davantage et prit le relais de Lysandre, pour une dernière explication qui, elle l'espérait, serait déterminante.

- Laissez-moi alors vous donner les clés qui vous manquent. Là où nous avons grandi, tuer volontairement quelqu'un est un acte d'une extrême gravité, qui constitue un véritable tabou. La violence physique envers nos semblables est impensable pour nous autres Olarils. Les exceptions à cette règle se comptent sur les doigts de la main. De toute ma vie – et je mettrais ma main au feu qu'elle a été plus longue que la vôtre – je n'ai jamais vécu qu'un seul meurtre et croyez-moi, si vous aviez vu le deuil des Olarils à cet instant, vous auriez compris à quel point nous sommes horrifiés par un acte de cette nature. Le cas de Lis Diantha est différent, vous l'avez compris, et cette même entorse à nos règles nous a séparées, d'où le différent obscur que vous vouliez éclaircir. C'est chose faite, mais vous devez garder à l'esprit que vos mœurs d'Ilédors ne correspondent pas à la pensée que nous autres Olarils prenons pour ligne de conduite.

Il allait certainement lui rire au nez. Lui répliquer que les exceptions l'arrangeaient bien. Elles étaient connues pour avoir agressé l'Oracle – il était partout, décidément – et mérité leur surnom de sauvage, et voilà qu'elle tentait de lui faire voir la finesse recelée par leur peuple. Elle décida de prendre sur elle et de faire amende honorable, alors qu'elle était celle qui avait été offensée, en ce jour lointain où elle s'était faite emprisonner avec Lysandre. Prenant de l'avance sur ce qu'elle était persuadée qu'il allait lui répliquer, elle reprit une ultime fois :

- Quand au passé qui nous caractérise, Lysandre et moi, il n'est pas à confondre avec le meurtre. Nous sortions d'un long voyage, nous étions épuisées et nous n'avons pas réalisé la portée de notre geste pour vous, les Ilédors. Mais nous n'avons jamais voulu mettre fin aux jours de votre Oracle.

La différence lui paraissait primordiale. Mais elle n'était pas là pour se disculper d'une erreur passée, elle était là pour être lavée des fautes dont on les accusait injustement, Lysandre et elle. Finalement, elle se décida à asséner une dernière vérité.

- Si vous doutez de notre Volonté, pourquoi ne pas faire appel à Vanhilde Tehanii ? Je suis certaine qu'elle rendrait rapidement son verdict...

Et qu'elle se chargerait de l'écraser de la détestable manière qu'avaient les Ilédors d'agir avec leurs ennemis. Mais il fallait attendre, et espérer que le nom serait suffisamment puissant pour les sortir de là. À moins qu'il fasse soudainement preuve de bon sens et réalise qu'elle ne le menait pas en bateau en lui expliquant une partie de la culture Olarile...
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MessageSujet: Re: N'essayez même pas de me toucher   N'essayez même pas de me toucher EmptyVen 17 Aoû - 11:59


- Netorias Sandorii -
Jusqu'à présent, il avait été patient, mais contenir sa colère relevait désormais de la prouesse. Ces deux jeunes femmes se moquaient de lui, et il n'avait rien de concret pour les arrêter. Son instinct ne l'avait jamais trahi jusqu'ici, du moins était-ce qu'il pensait, ces deux femmes étaient coupables. Mais il n'avait pas le moindre début de preuve à leur encontre, il ne parvenait pas à les coincer, elles étaient retorses et pleines de perversions.

« Vous me mentez toutes les deux, et je n'apprécie pas votre manque de coopération. S'il ne tenait qu'à moi, vous auriez perdu ce petit sourire de mépris depuis bien longtemps. Je vous aurait brisées comme un talon casse un brindille désechée ! »

Maintenant qu'il se laissait gagner par la colère, il devenait parfaitement ridicule, atteint de tics nerveux comme celui de se gratter le dos de la main ou un clignement des yeux intempestif. Il aurait voulu pouvoir réduire ces deux bouseuses à néant, mais ce n'était pas en son pouvoir. Il devait bien admettre qu'il ne pouvait strictement rien contre elle, d'autant que l'ombre de la Conseillère Tahanii pesait derrière elles. S'il voulait garder ses chances d'un avancement, il valait mieux qu'il reconnaisse sa défaite et en reste là, mais ce n'était pas pour lui plaire !

« Je me vois maintenant obligé de vous relâchers, paysannes, mais sachez que tout ceci n'est pas terminé. À la moindre incartade, au moindre soupçon vous concernant, je reviendrai vous chercher. Tenez-vous à carreau, éloignées de toute personne importante, et alors, seulement alors, je vous laisserai tranquilles. »

Ses menaces étaient ridicules et basées sur du vent, mais la fierté de Netorias l'empêchait de le remarquer. Ce jeune imbécile manquait singulièrement de clairvoyance. Son ton dédaigneux ne pouvait que lui donner un air stupide et sa colère ouvertement déclarée, un manque de crédibilité prequ'incroyable.

« Partez ! Dégagez cette place, vous empestez. Et prenez garde au guet, nous serons après vous ! »

Cette menace-là, au moins, il pouvait la mettre à excécution, il ferait suivre et surveiller ces deux pouilleuses. Pas question qu'elles portent encore atteinte à la vie des dirigeants et autres puissants de cette ville. Edor Adeï était une ville brillante et rayonnante jusqu'à ce que la Révolution les assiège et que ces bouseux d'Olarils arrivent. Netorias, noble de naissance leur en voulait de troubler la paix et le confort dont il avait joui jusqu'ici. Tous les fauteurs de troubles étaient à ses yeux une sous-race qu'il serait bon d'exterminer. Ses opinions les plus dérangeantes, il les gardait pour lui pour le moment, mais vindra un temps, probablement pas si lointain ou des oreilles seront là pour entendre ce qu'il a à dire, et à ce moment-là, il aura la gloire tant méritée et pour laquelle il se bat depuis des années.

Tout à ses pensées, il n'eut pas un regard pour les deux Olariles qui quittaient la salle d'interrogatoire. Apaisée par ses rêves de pouvoir et d'ambition, il cessa de se gratter le dos de la main et afficha à nouveau un sourire carnassier.
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