Hrivë Ethanliel

Derrière l'Ecran, le Joueur.

Pseudo Vi(e)
Âge 17 ans. Mais ça change souvent...
Localisation Nouvelle-Calédonie.
Autre personnage Aucun pour l’instant.
Temps consacré au net (et au forum) dans une journée au net : trop, au forum : le plus possible.
Comment avez-vous connu Les Tables d'Olaria ? Sur un partenariat.
Quelque chose à ajouter ?Vous avez le droit de me lapider si je fais la moindre erreur ^^

Devant Vous, le Personnage.

Prénom(s) Hrivë

Nom Ethanliel

Âge 20 ans

Sexe Féminin

Statut Pauvre

Profession ou métier Cantatrice. Mais elle aide également ses parents à leur minuscule taverne, ‘L’Abri du Serpent’, en tant que Joyeuse ou Cuisinière.

Positionnement : Auparavant conservatrice (mais indécise), la jeune femme s’intéresse de très près aux Dissidents.

Taille 1m65

Poids 55 kilos

Description physique détaillée
Au premier coup d’oeil, si vous croisez Hrivë quelque part, au détour d’une rue, vous ne la remarquerez pas. Vous verrez en elle, une simple jeune femme du quartier des Humbles, peut-être noterez-vous une certaine pâleur. En effet, la jeune femme n’est ni très grande, ni même très petite et rien dans ses vêtements de tous les jours n’indiquent qu’elle fait un métier aussi particulier que celui de Cantatrice. Car la jeune femme a beau chanter pour les plus grands, elle n’a pas encore réuni assez d’argent pour permettre à sa famille de changer de quartier et elle préfère largement ne pas porter les vêtements avec lesquels elle chante dans un endroit aussi peu recommandable que l’endroit où elle habite.

Mais passons à la jeune femme elle-même.
Hrivë a une certaine grâce qui semble innée et qui guide chacun de ses mouvements. Mais cette grâce semble tellement naturelle que peu la remarquent vraiment. Peu remarquent la manière qu’elle a de baisser légèrement la tête, sauf quand elle chante, peu remarquent vraiment la douceur de ses mouvements quand elle marche à travers la foule. Cependant, certains clients pourront vous conseiller la Taverne de ‘L’Abri du Serpent’ en ajoutant que les Joyeuses y sont très jolies. Or, il n’y a qu’une seule Joyeuse là-bas et c’est Hrivë.
Ce que plus de personnes savent remarquer, ce sont ses yeux. La plupart des hommes regardent les yeux des femmes avant de leur faire un compliment, mais même les autres demoiselles qui y ont prêté attention, ont remarqué l’étrange couleur des yeux de la jeune femme en question. Ses yeux sont gris. Ce sont de grands yeux, doux et calmes qui évitent de vous fixer mais qui, s’ils faisaient sembleraient comme d’épais murs de pierre grossière, vous interdisant l’accès à une âme sans doute trop timide pour se dénuder.
Et ces yeux font partie d’un visage. Un joli petit minois, diraient certains clients. Un agréable compliment, à condition d’être dit en fixant le visage de la personne en question et non pas son postérieur. Mais, il faut avouer que, même si aucun de ces traits ne vous marquera à jamais, ils vous rendront la vue plus agréable par leur régularité, leur finesse, leur douce pâleur et leur douceur. Ce n’est pas un visage prêt à porter la colère ou l’emportement, mais il exprime en revanche une quiétude et une réserve qui sont bien celles de la jeune femme. Si on devait les décrire avec plus de précision, nous noterons ses sourcils fins et sur-baissés, ses cils épais mais presque invisibles tellement ils sont clairs. Nous noterions également son nez et son menton assez pointus, la forme ovale de son visage, ses lèvres fines et sans couleur et son petit front. Rien de remarquable, en somme, rien de choquant non plus, pourrions-nous également dire.
Même si la rousseur n’est pas une rareté chez les Ilédores, la couleur cuivrée de la jeune femme lui est un atout. En effet, le contraste avec sa peau est d’autant plus grand que ses cheveux sont roux et sa peau pâle. Mais Hrivë n’utilise aucun artifice pour s’arranger, elle préfère utiliser les sommes qu’elle gagne à autre chose. Ce qui peut impressionner, également, c’est leur longueur. La jeune femme ne s’est coupé les cheveux qu’une seule fois dans sa vie : quand elle a commencé à chanter devant un public. Et encore, elle n’avait pas beaucoup raccourci sa chevelure. Je vous laisse donc deviner leur longueur à présent ! Un fleuve de cuivre, entend-on parfois dire. Ils flottent en effet, en longues tresses lâches ou bien complètement libres le long de son dos pour venir s’arrêter à mi-cuisses. Elle essaye de leur accorder le plus d’entretien possible pour les rendre plus lisses, plus doux au toucher et plus resplendissants à la vue. Il paraît que c’est un atout de séduction majeur.

En somme, nous pourrions dire que la jeune femme, même si elle a quelques jolis traits, n’a rien d’extraordinaire et se fonde facilement dans la masse. Attendez donc de l’avoir vue chanter.

La jeune femme qui vous semblait repliée sur elle-même il y a quelques heures se laisse aller à montrer un peu plus de grâce et lorsqu’elle bouge sur scène, son menton est haut, dévoilant son cou de cygne, ses pas sont plus gracieux, comme si elle dansait en même temps et son visage, autrefois doux et calme se charge des émotions de la chanson qu’elle interprète.

Et puis, vous semblez oublier une différence majeure : là où la jeune femme se contente de robes de toile grossière ou même de chemises et de pantalons lorsqu’elle travaille dans le Quartier des Humbles, elle change du tout au tout lorsqu’elle franchit le quartier où elle est née pour aller chanter. Les changements ne sont pas évidents, mais Hrivë porte alors les quelques tenues dont elle a héritée de sa maîtresse à chanter. Ils sont un peu étroits au niveau de la poitrine, mais en somme, ils lui vont bien. Lorsqu’elle chante, elle est donc entourée de longues robes chatoyantes de diverses couleurs selon les chansons, mais elle préfère rester dans les tons pastels ou les couleurs froides.

Eh oui, la double-vie que mène Hrivë se marque également sur son physique.

Particularité physique notable Elle porte souvent des fleurs, même si c’est plus une particularité vestimentaire que physique.

Description psychologique détaillée

Dès qu’on voit Hrivë, on peut dire sans se tromper que la jeune femme est réservée. Voire timide, si vous n’aimez pas jouer sur les mots. En effet, bien souvent, elle marche tête baissée, se tordant quelques fois les mains. Vous imaginez les traumatismes qu’engendre son travail de Joyeuse pour une demoiselle aussi renfermée. Mais, elle essaye de faire beaucoup d’effort pour aller au-devant des potentiels clients, autant pour la bière de ses parents que pour sa propre voix.
Pour cela, sa volonté l’aide. En effet, la jeune femme a dû faire un sacré chemin pour être Cantatrice et, même si elle a été aidée, elle doit beaucoup à sa volonté. Depuis son jeune âge, elle voue un culte passionné à Therdone, le dieu de la Volonté et, dans sa ferveur, elle a elle-même développé une certaine volonté qui la soutient en tous temps, même les plus difficiles.
Sa volonté de fer et sa grande timidité l’ont d’ailleurs souvent fait passer pour froide et hautaine aux yeux de ceux qui ne la côtoyaient pas de près. La jeune femme est bien loin du compte : comment elle, une simple Humble, pourrait-elle un jour regarder quelqu’un de haut ?

Nous pourrions presque même dire le contraire : Hrivë est une personne infiniment tendre, patiente et maternelle.

Vous pouvez éprouver sa patience, elle semble sans limites (mais elle en a, rassurez-vous et essayez de lui tenir des propos qu’elle juge ‘indignes pour une demoiselle’). Si vous êtes assez proches d’elle(et voilà toute la difficulté), elle pourra vous consacrer autant de temps que vous lui demander de vous consacrer, essayant de vous aider du mieux qu’elle peut. Souvent, son regard objectif sur la situation a aidé les rares personnes qui peuvent lui demander conseil. De plus, Hrivë vous garantit la garde de vos secrets jusque dans sa tombe. De toutes manières, qui irait lui demander quoique ce soit ? Le temps de la retrouver et de la deviner porteuse de votre secret, nombreux se lasseront.
Cette patience l’aide infiniment dans ce qu’on pourrait appeler son ‘instinct maternel’. En effet, la jeune femme se comporte comme une véritable mère à l’égard de quelques élus, même s’ils sont plus âgés qu’elle. L’élu principal étant son petit frère Froëdel : elle s’occupe de ses petites blessures quand il en a, le sermonne quand il fait une bêtise, le protège contre ses petits camarades revanchards, elle lui fait à manger quand sa mère est débordée et lui chante quelques comptines quand il rechigne à aller dormir, ce qui arrive très souvent. Mais ce côté, d’abord très positif a également sa face plus sombre. En effet, Hrivë peut se montrer excessivement possessive et enfermer son petit frère et autres personnes qu’elle protège et va jusqu’à les étouffer de son affection. La jeune femme est à peine consciente de ce revers et elle a tendance à gronder son petit frère lorsque celui-ci tente de le lui montrer. Elle est, en vérité, terriblement angoissée qu’il arrive malheur, chose inévitable, à ses protégés qu’elle voudrait parfois les enfermer dans une cage où elle s’en occuperait avec tendresse... Ce trait-là de caractère fait que souvent, elle entre en conflit avec des personnes qui ont la liberté comme seul but.
Dès qu’on a réussi à se libérer de ses bras quelques peu possessifs et qu’on finit par voler au loin d’elle, la jeune femme entre dans de longues phases de mélancolie où elle devient très rêveuse, quelques fois tête en l’air. Puis, un beau jour, elle se dit qu’elle doit dépasser cet échec et que le prochain ne lui échappera pas aussi facilement avant de se remettre sur pied.
Pour ça, Hrivë n’est pas une personne qui va se laisser facilement abattre. Elle se laissera humilier sans dire un mot, elle subira insultes, blessures sans broncher, mais sachez que, si elle a un but, elle tentera tout pour y arriver. Sa Volonté, encore une fois, ne lui permettra pas de renoncer sans avoir tenté sa chance. Passionnée, disent-ils, passionnée par son but et par tout ce qu’elle explore. Passionnée jusqu’à la douleur.

Mais, la jeune femme n’a pas le tempérament des Chasseresses, des Guerrières et des femmes de pouvoir : elle reste toujours très en retrait, dans l’ombre et ne tente pas de saisir des postes toujours plus importants. Tout ce qu’elle veut, c’est assurer à ses parents et à elle-même, une vie plus confortable et continuer à faire qu’il lui plaît, c’est-à-dire à chanter. Pour cela, elle utilisera son talent et sa volonté, mais elle n’est pas du genre à se rebeller outrageusement.
Elle aime, en effet, le calme, les fleurs, les douces saisons et l’ordre et a en horreur le chaos, l’indécision, les tumultes et la violence. Oui, elle n’est pas vraiment née au bon moment pour accomplir son rêve de paix, mais naïvement, elle y croit encore.

Particularité psychologique notable Rien de particulier.

Connaissances, Savoirs, Capacités Déjà, son atout principal est bien sûr, sa voix. Une voix divine de contre-soprano qui sait enchanter pour ceux qui l'écoutent.
Mais, certains disent qu'elle a également des talents de cuisinière, enfin, les rares qui sont déjà allés à la taverne où elle officie.
De son Appretissage, elle a retenu des notions, notament en herboristerie. Mais ce qu'elle sait le mieux faire, c'est lire. Elle aime beaucoup découvrir de nouveaux textes, même si cela lui arrive rarement. Les étoiles l'ont toujours captivée et elle scrute souvent le ciel pour essayer de le déchiffrer avec ses connaissances.

Enfance

Les parents d’Hirvë, un homme et une femme absolument banals, habitaient dans le Quartier des Humbles depuis leur naissance. Bien sûr, Goeffroi, le père d’Hirvë avait repoussé les Barbares du Sud lors du Siège, lorsqu’il était plus jeune et avait été amputé d’un bras, l’empêchant donc de continuer toute carrière dans l’Armée. Il avait donc décidé de se marier et d’ouvrir une petite taverne. Pourquoi une taverne et pas une échoppe ? Parce qu’une taverne est l’endroit où tout le monde peut se réjouir après une longue et dure journée de travail autour d’une bière et d’un peu de Nizär.
Il réunit donc tout l’argent de son héritage et de sa pension d’ancien Militaire pour acheter une ancienne boutique de viande et la retaper, avec l’aide de sa femme et de quelques amis en taverne. Aujourd’hui, dans le quartier, seuls les habitués connaissent ‘L’Abri du Serpent’, mais tous en disent beaucoup de bien.
Quand ils furent bien installés, les Ethanliel décidèrent d’avoir des enfants pour égayer leurs jours. Neuf mois après, Griedel accoucha de charmantes petites jumelles dans sa chambre à l’étage. Quel bonheur ! Dès la première couche, elle avait un nombre pair d’enfants ! Elle appela la première Hirwë et la seconde Hirvë.

Goeffroi se dépêcha de les envelopper dans un linge et de les porter au Sanctuaire tandis que sa femme se remettait lentement. Durant le chemin, Hirwë mourut. Elle avait l’air plus solide mais la Volonté semblait lui manquer. Ce fut donc un vétéran au coeur brisé qui tendit le petit corps nu de la survivante, Hirvë, au Moine qui la baigna dans l’eau froide.
Le deuil fut rude et la tristesse dura, mais la petite survivante leur rendit peu à peu la joie de vivre quand elle commença à parler et fit ses premiers efforts pour marcher.
Comme les affaires de la taverne marchaient encore assez bien, le couple Ethanliel décida de faire un autre enfant pour avoir un nombre pair. Neuf mois plus tard, Hirvë avait un petit frère. On l’appela Froëdel et on le mena avec mille soins au Sanctuaire où il fut béni et revint vivant, à la grande joie de la petite famille. Il eut un léger rhume mais cela ne dura pas et il se mit bientôt à jouer avec sa grande soeur.

Mais très vite, Hirvë fut séparée momentanément de son petit frère pour recevoir un semblant d’éducation. Elle étudia avec beaucoup de sérieux, même si elle avait de grandes difficultés en calcul, en astronomie et était une véritable catastrophe ambulante dès quelle tenait une arme. Mais ses parents ne lui voyaient pas d’autres destins que de reprendre leur taverne et, en attendant, en être la Joyeuse.
Ce fut durant son éducation religieuse que la demoiselle se prit de passion pour le chant. En effet, elle pouvait entendre certaines prières qui étaient chantées, comme des sortes d’incantations. De jolies litanies qui intriguèrent beaucoup Hirvë qui était déjà une fervente croyante tout comme ses parents. Mais beaucoup d’enfants apprécient le chant et tous ne deviennent pas Cantatrices. Chance ou Volonté ? Hirvë allait, elle, y arriver.

En effet, elle passait beaucoup de temps à prier dans le Sanctuaire le plus proche, à regarder les Moines et les Moniales vaquer à leurs occupations. C’est comme cela qu’elle fit la rencontre la plus importante de sa vie : Yaël. C’était une Moniale, reconnue pour sa tendresse envers les plus démunis et son grand coeur. Elle aperçut un jour, la petite Hrivë qui ne la quittait pas des yeux et vint à sa rencontre. Hrivë n’était déjà pas très bavarde, mais devant cette femme si imposante et pourtant si douce, elle ne tarda pas à lui faire part de son intention d’apprendre à chanter. Et comme si sa Volonté avait plu à Therdone, il lui avait fait rencontrer la bonne personne. Seules quelques personnes savaient que Yaël avait été, dans sa jeunesse, une Cantatrice. Oh, elle n’avait jamais chanté que devant des Nobles, mais elle avait chanté et cela suffisait pour faire d’elle une sorte de divinité pour Hrivë.
Yaël lui promit de lui apprendre à chanter et Hrivë repartit chez elle la petite fille la plus heureuse de tout le quartier des Humbles. Mais ses parents n’étaient pas tout à fait du même avis...

Adolescence

La rue en coupe-gorge était sombre et déserte. Seules deux petites silhouettes faisaient les cent pas devant une enseigne : ‘l’Abri du Serpent’. Hrivë et Froëdel guettaient les potentiels consommateurs qui pourraient améliorer les revenus de leurs parents.
Lorsqu’un groupe d’hommes arriva, ils se dirigèrent en choeur vers eux pour essayer de les faire entrer, la jeune fille essayant de surmonter sa timidité le mieux possible. Certains hommes la détaillèrent, mais elle était encore trop jeune pour vraiment les intéresser et ils passèrent leur chemin.
Les affaires ne marchaient pas bien et les clients se raréfiaient. Hrivë travaillait plus longtemps dans les cuisines pour rendre la nourriture la plus appétissante possible et tentait tant bien que mal d’avoir l’air plus âgée pour attirer la gente masculine. Mais qui intéresse-t-on vraiment quand on a même pas quinze ans ?

En attendant, ses études en pâtissaient : elle arrivait souvent, morte de sommeil en cours et avait lutter pour suivre avec application les leçons. Et quand elle sortait des cours, elle devait courir au Sanctuaire où Yaël l’attendait pour ses leçons de chant quotidiennes. Là, la fatigue quittait ses membres et son esprit s’ouvrait pour recevoir les mélodies. Grâce à sa volonté, elle apprenait vite et pratiquait avec beaucoup de plaisir sous les yeux attendris de Yaël.

Ensuite, quand elle rentrait, elle s’occupait de son petite frère et faisait la cuisine pour les rares clients de la taverne et leur distribuait parfois leurs doses de Nizär avant d’attirer d’autres clients. L’enfance de la jeune fille ne fut pas oisive et elle connut le froid, la faim, la fatigue et les dures travaux ménagers. Mais cette dure vie n’altéra pas sa tendresse, sa douceur et sa grâce car ces valeurs étaient entretenues par le chant.
Si vous lui demandez son meilleur souvenir, elle vous répondra sans doute : les cours de Yaël. La tendresse de cette vieille femme, sa manière de la passionner un peu plus chaque jour et même lorsqu’elle avait la voix cassée après les cours, elle était toujours aussi heureuse quand elle rentrait.
N’importe quelle jeune fille à sa place ne se serait vu aucun futur, mais l’idée faisait lentement son chemin dans sa tête, Hirvë serait, comme Yaël l’avait été, une Cantatrice.

L’ex-Cantatrice voyait en Hrivë ce qu’elle avait été plus jeune, alors que sa voix commençait à se faire plus habile et plus douce. Elle savait que, bientôt, elle devrait faire son choix : chanter, c’est-à-dire affronter les Nobles du haut de son statut de Pauvre ou bien se ranger et continuer cette existence ennuyeuse de Joyeuse et de Cuisinière. Mais elle attendit encore un peu. Après son Apprentissage Militaire.

Cet Apprentissage fut une véritable torture de tous les jours pour la jeune fille. Ces 18 mois la persuadèrent à jamais que porter une arme n’était décidément pas conforme à sa nature. Elle avait du mal à comprendre pourquoi il fallait tuer ces adversaires fictifs, à comprendre pourquoi les supérieurs s’acharnaient à les lever aussi tôt pour aller marcher des heures. C’est pendant ce temps-là que son horreur de la violence atteint son apogée.
Mais cet apprentissage ne comportait pas que des mauvaises facettes. En effet, la jeune fille se fit de nombreuses amies avec qui elle découvrit une toute nouvelle chose qui lui était alors inconnue : l’Amour. Ah, toutes les filles de 17 ans rêvent de l’Amour [ndla : je comprend pas pourquoi j’écris ça, c’est juste pour l’histoire...], d’un valeureux chevalier qui viendrait les emmener loin de leur existence monotone. Et puis, ces demoiselles furent son premier auditoire : elles aimaient beaucoup l’écouter chanter, voir enfin son visage habituellement si calme, se teinter de quelques émotions.
Celui que toutes les filles adoraient, c’était bien sûr le Militaire qui devait s’assurer du bon déroulement de l’Apprentissage et du respect du Règlement. Mais Hrivë remarqua très vite un des hommes qui passait tous les matins devant leur dortoir. Il était très grand avec de longs cheveux bruns, toujours attachés, mais il ne s’arrêtait jamais et ne leur parlait jamais. La jeune femme n’osa jamais lui dire bonjour.

Les 18 mois s’écoulèrent et Hrivë retourna auprès de sa famille. Là, elle reprit son travail de Joyeuse, regardant avec attention chaque qui ressemble de près ou de loin à l’inconnu, mais elle n’eut pas l’occasion de le revoir. Et puis, d’autres devoirs l’appelèrent à eux.

Un soir, Yaël l’observa longuement et lui demanda de chanter plusieurs airs, souvent les plus difficiles de tous ceux qu’elle avait appris. Puis, elle sortit un large carton et lui fit signe de l’ouvrir. C’était une robe. Une des plus belles robes que Hrivë avait jamais vue, enfin, dans le quartier, car dès fois, elle pouvait voir de nobles dames en portant d’encore plus jolies. La jeune fille osait à peine la toucher tellement elle était impressionnée par sa beauté.

- C’est la robe que j’ai mise lorsque j’ai chanté pour un des Conseillers. Je l’avais acheté juste pour l’occasion. Ça date un peu, mais elle devrait pouvoir t’aller, lui expliqua Yaël.

Le sous-entendu était explicite. Elle allait chanter, elle, Hrivë Ethanliel, jeune Pauvre, Joyeuse à l’Abri du Serpent, elle allait mettre une belle robe et chanter devant des Nobles. La jeune fille regarda Yaël, sa bienfaitrice avec des étoiles pleins les yeux. La vieille dame lui sourit et passa affectueusement une main dans les cheveux :

- J’aurais apprécié un peu d’aide dans ma carrière et, même si je ne suis pas partie aussi bas que toi, j’ai dû en avoir du courage pour en arriver là. Mais j’ai fais des erreurs, beaucoup d’erreurs. Je ne te laisserai pas les faire. Allez, file l’essayer.

Hrivë ne se fit pas prier.

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Son coeur allait exploser dans sa poitrine et ses joues brûlaient même si l’eau était gelée. Hrivë, jeune fille d’à peine 17 ans s’apprêtait à chanter pour la première fois devant un public. Certes, ce n’était pas un public très Noble et elle ne chantait pas non plus devant des Conseils, mais bien devant certains responsables de l’Armée. Mais le premier spectacle est souvent celui qui décide de votre carrière en tant que Cantatrice.
Ses parents ne s’étaient pas opposés à ce spectacle : peu leur importait de ce que faisait leur fille, tant qu’elle finissait par se marier à quelqu’un de plus riche et qu’elle pouvait toujours faire la cuisine pour les rares clients.
Yaël l’aida à se sécher et à mettre la robe. C’était une robe à corset, mais à corset très fin : les corsets habituels empêchaient tellement de respirer qu’on ne pouvait pas produire un bon son avec. C’était vraiment une très belle robe : faîte en soie chatoyante, la couleur d’origine, un joli parme s’était quelque peu assombri à cause de l’enfermement mais restait attrayant. Les longues manches se terminaient en longues chutes de tissus qui laissaient voir ses poignets à travers la dentelle blanche. Ses cheveux étaient lâchement tressés et retombaient avec grâce sur ses épaules avant de couler le long de ses hanches jusqu’à ses cuisses, l’inondant d’une cascade rousse. Une légère touche de maquillage soulignait sa pâleur et du khôl marquait la forme de ses yeux.
L’heure ne tarda pas à arriver, arrivant à la fois trop vite et pas assez. La jeune fille, apprêtée comme elle ne l’avait jamais été, entra dans la petite salle où les rares représentations qui étaient données exclusivement pour les Militaires étaient données. Première surprise : ils étaient peu nombreux, elle s’était plutôt attendue à devoir amuser tous les soldats. Deuxième surprise : ils étaient tous assez hauts placés, il y avait des Caporaux parmi eux. Troisième surprise : l’inconnu était parmi eux. Là, au fond, plutôt sur la gauche, il était assis, les bras croisés, ses yeux sombres et indéchiffrables fixés sur elle. Hrivë prit une profonde respiration, jeta un regard sur le jeune homme qu’elle n’avait jamais vu et qui devait l’accompagner et enfin,se lança.
Hrivë n’avait jamais entendu aucune thèse sur le chant et la manière dont cela nous vient. Mais elle savait une chose : le chant vient des tripes et du coeur, c’est le fruit de l’union entre la Volonté et vos sentiments les plus profonds même si les paroles ne parlent pas de vous. Sa première représentation ne fut pas parfaite, quelle première fois est parfaite ? Elle resta un peu figée sur scène et le jeune homme fit deux fausses notes, mais l’ensemble resta plus que correct et ils eurent même droit à des applaudissements. Le regard de la jeune fille se dirigea immédiatement vers l’inconnu au fond de la salle. Il lui sourit discrètement. Le sourire qu’elle lui rendit fut radieux.

Ainsi débuta sa carrière de Cantatrice. Enfin, elle touchait au rêve auquel elle avait tant aspiré ! Thedrone avait récompensé sa Volonté et elle lui vouait un culte d’autant plus fervent que chaque jour passait. Yaël la présenta au Théâtre où elle donna quelques représentations. Même si elle commença avec un faible salaire et des seconds rôles, Hrivë se promettait d’acquérir plus d’importance chaque jour et, peut-être, permettre à ses parents d’arrêter de suer sang et eaux pour tenir leur taverne.

Mais déjà, les affaires semblaient reprendre : quelques jeunes hommes de famille assez riche venaient la voir à nouveau après l’avoir vue en concert, persuadés qu’elle finirait bien, comme beaucoup de Joyeuses, par finir par se prostituer. Et puis, comme elle avait grandit et que cela se voyait, d’autres hommes n’hésitaient plus à rentrer pour boire quelques bières qu’elle leur servait quelques fois. Elle avait bien sûr moins de temps pour s’occuper de la cuisine, mais tout son temps libre, elle le consacrait à ceux qui l’avaient aidé à parvenir au rang de Cantatrice. Une Cantatrice Pauvre : les rares qui le savaient ne la prenaient pas au sérieux, alors, elle se mit en quête de brouiller les pistes. Elle s’attachait les cheveux et se maquillait plus pour faire la Joyeuse, elle se faisait appeler simplement ‘la fille de l’Abri du Serpent’ et veillait à ne pas mettre ses riches vêtements avant d’être bien cachée.
Bientôt, quelques Nobles de Sang l’appelèrent même pour des représentations privées à son grand bonheur : elle était enfin appréciée pour son vrai talent et non pas pour sa classe sociale que tout le monde ignorait ! Elle était payée, pas toujours très bien, mais elle en envoyait toujours la moitié à Yaël dont elle serait éternellement reconnaissante. L’autre moitié allait à ses parents et quelques fois aux robes qu’elle mettait pour faire ses représentations.

Tout aurait pu être si beau... Mais Yaël, son maître à chanter mourut. Thedrone l’avait rappelée à lui. Le chagrin qui saisit la jeune fille fut sans égal. Elle se rendit à l’enterrement avec la robe qu’elle lui avait donné et pleura de longues heures sur sa tombe avant d’être capable de se relever. Le temps de se relever et de quitter, les yeux rouges et les joues trempées de larmes salées, le soir était déjà tombé et le vent agitait les feuilles et les vêtements des femmes. Une légère pluie commençait à tomber. Hrivë descendit les premières marches du palier du Sanctuaire avant d’être interpellée par un son étrange. Le son d’une armure d’un homme qui court. Le bruit se rapprochait. La jeune fille fronça les sourcils et scruta l’obscurité pour voir d’où ce bruit venait, mais elle n’eut pas à attendre longtemps avant d’obtenir la réponse. Un homme en armure, visiblement un Militaire, vint à sa rencontre. Il semblait avoir couru longtemps puisqu’il était essoufflé, ce qui n’était pas commun pour un homme de sa stature. Il sembla chercher des yeux un quelconque sauveur, sa peau trempée de sueur et de pluie, puis, il rencontra son regard. C’était l’inconnu ! Ils se revoyaient pour la troisième fois et cette fois-ci, il lui parla :

- Je demande Asile, fut tout ce qu’il lui dit, jetant un regard nerveux derrière lui.

D’autres hommes an armure semblaient le poursuivre en criant des insultes dont la jeune fille préfère ne pas se rappeler. Mais parmi les mots orduriers, le mot ‘Dissident’ revenait très souvent.

- Ce n’est pas à moi de décider, fit la jeune fille, déboussolée.
- Je vous en supplie, mademoiselle... Je vous en serais éternellement reconnaissant.
- Je connais une personne qui pourra faire quelque chose pour vous. Venez.

Il eut un pauvre sourire. Les hommes arrivèrent à proximité du Sanctuaire et virent celui qu’ils chassaient proche d’une jeune fille qui n’avait pas la tenue d’une Moniale mais semblait clairement leur désigner qu’il venait d’être placé sous la protection du Dieu. Hrivë plaça un bras sous les épaules larges de l’inconnu et l’aida à gravir les marches jusqu’au premier Moine qu’elle trouva et le lui remit en toute confiance avant de rentrer chez elle en courant dans les ruelles sombres.

- Hrivë ? Que puis-je pour toi ? lui demanda le Moine à qui elle avait confié l’inconnu le soir dernier.
- Oh, je... Je voulais juste voir... si... L’homme d’hier, s’il allait mieux, bredouilla Hrivë en se tordant les mains.

Le Moine sourit et la mena à la chambre où l’inconnu dormait encore, dans un sommeil fiévreux. Il les laissa là et, timidement, la jeune fille prit une chaise à son chevet avant de lui administrer quelques soins avec les plantes que les Moines avaient mis là. Il était blessé au côté droit et, quand il s’était approché d’elle, elle n’avait pas tout de suite réalisé qu’il avait inondé sa robe de son sang. Aujourd’hui, elle était simplement vêtue d’une robe blanche et assez ample avec de longues manches. De nombreuses cicatrices parcouraient son cou, ses épaules et son torse, mais elle n’osa pas l’observer plus précisément.
Elle attendit quelques heures qu’il se réveille. Il ouvrit péniblement les yeux et tourna immédiatement la tête vers elle, comme s’il craignait quelque chose. Elle se contenta de lui sourire discrètement. Il lui rendit son sourire, ou essaya en tout cas.

- Vous êtes blessé et vous avez de la fièvre, l’informa-t-elle. Vous avez obtenu l’Asile pour deux mois ici. D’ici là, votre blessure devrait s’arranger. Mais pour l’instant, reposez-vous.
- Merci, fit-il.
- Dormez, fit-elle tendrement en posant une main sur son front pour le forcer à se rallonger.

Par la suite, elle se rendit plus souvent au Sanctuaire. Tous les Moines et toutes les Moniales n’étaient pas dupes, mais préféraient se taire. Cependant, dans la petite chambre où l’inconnu -qui avait le doux nom de Kaleb- ils étaient bien loin de se conter fleurette. Ils parlaient politique. Parfaitement, politique. Kaleb était un Dissident : il pestait souvent contre le conseil et jurait sur Thedrone qu’ils avaient assassiné l’ancien Gardan Edorta. Hrivë, qui ne s’était jamais occupée de qui gouvernait et comment, en appris beaucoup et avidement tout ce que Kaleb lui disait. Il lui expliqua le système des conseillers et l’histoire d’Elandor Arlnii avec passion. Très vite, n’ayant aucun autre point de vue pour comparer, la jeune fille prit les idées de Kaleb.
Puis, la fin des deux mois arriva. Ils ne s’étaient pas échangé un seul mot déplacé et tout été resté très correct entre eux deux même si tous pouvaient voir la passion amoureuse qui les attirait l’un vers l’autre. Kaleb s’en alla mais ne voulut pas prendre le risque de lui dire où il allait mais il lui promis une chose : si elle se retrouvait parmi les Dissidents un jour, il la retrouverait... De la suite de leur relation, il n’en dit pas un mot.

Position face aux événements politiques des Dissidents et cherche à en apprendre plus sur eux et leurs idées. Mais, elle ne l’est pas encore ouvertement et reste ‘Conservatrice’ si on le lui demande, ce qui arrive rarement.
La jeune fille commence à peine à prêter oreille aux rumeurs et il faut avouer que cette Prophétie l’intrigue beaucoup mais elle n’en sait pas encore assez pour avoir une quelconque opinion. Mais elle est en quête de savoir politique.

Relations Sociales particulières Tous les clients de l’Abri du Serpent la connaissent, beaucoup l’apprécient pour son calme et les plats qu’elle prépare.
Ses parents, bien sûr, Goeffroi et Griedel sont toujours en vie, même s’ils sont vieux.
Son petit frère, son chouchou par excellence, Froëdel qui a entamé son Apprentissage Militaire il y a peu.
Kaleb, l’ancien inconnu, l’homme qu’elle aime mais qu’elle a perdu. Il fait partie de l’Armée et il est Dissident : c’est là tout ce qu’elle sait de lui, mais elle brûle de le retrouver.
Quelques Nobles et bourgeois savent la reconnaître dans la rue quand elle s’habille ‘proprement’.

Équipement et possessions
Sa plus grande possession, même si elle n’en est pas la seule propriétaire, c’est l’Abri du Serpent, où elle travaille en divers postes.
Puis, elle a ses robes. Une petite collection de dix robes qu’elle cache avec beaucoup de soin et qu’elle ne met que pour aller chanter au Théâtre ou dans des représentations privées.
Quelques fois, quand elle doit traverser des rues sombres ou quand elle fait la Joyeuse, elle porte un petit couteau à sa ceinture : ce n’est pas assez pour tuer un homme, elle peut blesser et dissuader avec.

Animal de Compagnie Il faut avouer qu’elle adore les chats, mais ses parents sont contre le fait d’avoir tout animal, autre qu’un chien de garde, à la maison.

Pistes de Développement pour votre personnage Vu qu’elle commence à s’intéresser aux Dissidents, elle pourrait essayer d’en rencontrer un ou d’en apprendre un peu plus sur eux.

Avant de poster une fiche, il faut faire une demande de rôle dans le topic ici.

Dès que cette demande aura été faite et approuvée, on se fera un plaisir de regarder ta fiche Wink

Je suis désolée Y_Y
J'ai posté ma fiche un peu vite hier soir, mais voilà l'erreur réparée : demande postée ici

Attention attention hein, j'espère que du coup tu as bien tout lu des règles et du contexte ! Surtout que c'est bien noté partout de faire sa demande avant.

Mais on te pardonne Wink

Je vais lire ta fiche ! Merci de ta patience =)

Bonsoir Hrivë,
Voici mes remarques sur ta fiche =)

On dit "Ilédore" et pas "Ilédorienne" ^^
Il faudrait développer les "connaissances, savoir etc..." car en tant qu'Ilédore, même pauvre, tu as reçu une éducation, tu as des savoirs particuliers autre que chanter juste (par exemple, je suppose savoir faire la cuisine parfaitement, puisqu'elle tient ce poste également à la Taverne ).
Les Ilgéraxans n'ont pas attaqué les Ilédors depuis près de 1 000 ans (période à laquelle Bakarne Olarii a été chassé du pouvoir), ton père aura donc eu du mal à les "repousser". Par contre, il peut avoir perdu un bras lors des batailles qui ont eu lieu et avaient encore lieu avant le Siège, contre les Barbares du Sud ou de l'Ouest, les contrées plus "sauvages" et qu'Edor Adeï a du mal à contrôler.
Tu devrais mettre les paroles en gras dans ton histoire pour qu'on les repère bien en tant que telles.

J'ai bien aimé ta fiche, tu as su retranscrire les complexités de l'univers : le fait qu'une Cantatrice venant des basses couches de la société doivent tout faire pour cacher ses origines (car c'est les Nobles aiment les Nobles, c'est bien connu ^^ et s'ils savaient que tu es pauvre, tu serais ruinée, car plus personne ne voudrait t'écouter), et l'intervention de Kaleb en Dissident, l'Asile etc... tout ceci est très bien !

Tu as donc bien lu le contexte et tout et tout, c'est super !
Il n'y a que quelques remarques donc je suis sure que tu seras bientôt validée =)

Tiens-nous au courant quand les modifs seront prêtes !

PS : C'est Lysandre, mais j'ai oublié de changer de compte Razz

Alors, j'ai corrigé tout cela ! L'"Ilédorienne" est devenue Ilédore (j'ai le même problème avec les Noldo >.>)

J'ai développé ses savoirs : elle a, en plus de sa voix, une bonne pratique de la cuisine, un goût pour la lecture et un intérêt pour l'astronomie.

Les Ilgéraxans se sont transformés en Barbares du Sud dans la partie 'Enfance' de l'Histoire.

Et les paroles sont en gras.

Voilà, j'espère que les changements vont conviennent.

Hé voilà une fiche qui roule cheers

Je t'invite donc à générer ta mini fiche de perso (dans ton profil "carnet") et à préparer ton Parchemin et tes Possessions.

De même, le flood t'est ouvert, et désormais le RP !!
N'hésite pas à prendre contact directement avec les gens qui peuvent débuter un RP avec toi, ou pour te faire des "relations". Je propose que Vanhilde Tehanii ait déjà été l'une de tes spectatrices, du coup, si elle te croise en "noble", elle te reconnaîtra certainement =)

Bienvenue parmi nous !

N'hésite pas à proposer Kaleb en "personnage à reprendre" Wink