Les Tables d'Olaria
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 Elenor Jagharii

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2 participants
AuteurMessage
Elenor Jagharii
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Nombre de messages : 594
Age : 35
Date d'inscription : 01/04/2010

.:: Le Carnet ::.
Âge du Personnage: 30 ans, décedée
Profession: Exécutée pour une tentative d'assassinat sur Beltxior
Positionnement : Insoumise
Elenor Jagharii Empty
MessageSujet: Elenor Jagharii   Elenor Jagharii EmptyLun 5 Avr - 16:26

Dernière édition : 15/08/12
Elenor Jagharii Iledor

Elenor Jagharii Vous
Derrière l'Ecran, le Joueur.

    • Pseudo Dare
    • Âge 23
    • Localisation Hautes-Alpes

    • Autre personnage Mithra Edorta, Limna Hirune

    • Temps consacré au net (et au forum) dans une journée en ce moment, pratiquement tout le temps x)
    • Comment avez-vous connu Les Tables d'Olaria ? /
    • Quelque chose à ajouter ? Rien de neuf !


Elenor Jagharii Autre
Devant Vous, le Personnage.

    Elenor Jagharii Identite

  • Prénom(s) : Elenor, Adelheid, Namibe
  • Nom : Jagharii
  • Âge : 29 ans
  • Sexe : Féminin
  • Statut : Noble de Sang
  • Profession ou métier : Militaire en retraite anticipée

  • Positionnement : Dissidente

    Elenor Jagharii Physique
  • Taille : 1m68
  • Poids : 60Kg

  • Description physique détaillée :

    De prime abord, Elenor est une démarche, une démarche lointaine, absorbée. Chaque pas, chaque geste est application, et fermeté. L’héritage militaire, qui consiste à s’offrir à chaque mouvement avec une certaine fierté, et surtout avec efficacité. Des pas francs et assumés, donc, un dos droit et des membres toujours maintenus. Le laisser-aller n’est sien qu’en de très rares occasions ; dans l’ivresse, sous l’effet de certaines « substances de salon » ou dans les bras d’un amant… Non le reste du temps, mise à pied ou pas, Elenor est un militaire.
    Et pourtant, aujourd’hui, si les vestiges de la femme d’armes demeurent, tels un dos allongé et ferme, des membres surs et des jambes épaissies par les longues campagnes, cet aspect tend à se déliter, doucement. Les plates ne sont plus de sortie que lors de cérémonies, et le cuir est venu remplacer sur son corps le métal, lentement. Les robes et autres atours résolument féminins sont encore loin d’elle, mais l’on découvre enfin la jeune femme qui a poussé dans sa coquille d’acier : une jeune femme aux membres allongés et modelés par l’Artiste ; une jeune femme que des corsets viennent révéler avec une gorge, quoi que pas tout à fait opulente, tout de même évidente, une taille marquée par les ceintures qui la ceignent, des cuisses tendues, explosives sous la bure et des chevilles étroites, dans les bottes de cuir qui montent au-dessus de ses genoux. Ainsi elle a adopté chemises et pantalons, délaissant les épais lainages qui protégeaient autrefois son corps des assauts de l’armure. Une allure adaptée à sa nature, acceptant un peu mieux son état de femme que ne le faisait avant celui de militaire…
    Une allure qui rend la donzelle assez désirable pour qui aime les corps solides, soignés par l’exercice plus que par les poudres et autres onguents. Aussi, si son odeur est plutôt douce, musquée et intime, si son hygiène et son corps sont soumis à la plupart des obligations auxquelles son nom l’attache, elle porte sur elle comme une évidence sa vocation première.

    Elle corrige donc petit à petit cette ambivalence-là, laissant apparaître à l’occasion un peu de sa chair pâle et tendre par endroit, puis lisse et ferme ailleurs. Elle a la peau épargnée, tout juste marquée de quelques rares cicatrices, qu’il faut chercher avec un certain acharnement pour les trouver… A ces yeux, loin de dévaloriser la guerrière qu’elle est, cela aurait plutôt tendance à l’honorer. Elle est femme à rire des hommes vantant leurs blessures de combats, estimant qu’il n’y a nulle grandeur à s’être fait attraper comme un bleu pour écoper de cicatrices disgracieuses… C’est également matière à l’aider dans l’expression de sa féminité, dont elle n’honore que la base. Cela fait d’elle une femme d’une pudeur assez modérée, dont le corps ne raconte guère d’histoire trop intimes, et dont elle peut donc jouer librement lors de jeux l’alcôves, jeux dont elle raffole particulièrement… Les entraînements et le fait de côtoyer un monde d’hommes lui ont appris à considérer sa chair comme un outil, dont elle n’a pas à rougir.

    C’est d’ailleurs là une expression qui n’effleure que très rarement son visage. Au contraire, elle a en général un regard plutôt franc, voire dur par moment. Ses sourires sont fermes et fiables, ses moues aisément décryptées, et ses déceptions manifestement dangereuses. Elle n’est pas un théâtre d’expressions, possédant un certain contrôle d’elle-même (à jeun, cela va sans dire) mais celles qui lui viennent sont systématiquement claires. Ainsi on découvre un visage relativement rond, quoi que pas tout à fait jovial, sous des mèches noires et lisses, coupées à la serpe. Ce n’est là qu’à demi une expression, puisqu’elle se débarrasse elle-même de ce qui « gène », la plupart du temps. Elle n’a que peu de goût pour les professionnels que les autres femmes issues de la noblesse fréquentent, quoi qu’elle soit capable de considérer certains d’entre eux comme des artistes… Non elle a gardé ses cheveux assez naturels, plutôt longs, mis à part autour du visage qu’ils encadrent, s’arrêtant là où leur contact lui devient désagréable. D’ordinaire elle les attache, ce qui en fait une queue droite, nette, de cheveux d’ébène épais. En dessous, on a des yeux droits dessinés en amande, d’un marron plutôt commun, une petite bouche rosie, qui s’étire volontiers sur un sourire lorsque l’occasion se présente.

    En deux mots, Elenor est donc une femme assez désirable, à qui l’on ne peut ôter une certaine féminité, heureusement naturelle car très peu développée sciemment. Elle fait le plaisir de l’amant qui la saisit, et faisait celui du supérieur qui l’entraînait autrefois.

    Autrefois.

    Note : Selon nos critères, Elenor serait une métisse de type Eurasien. Ses traits son plus proches de ceux d’une asiatique que d’une simple caucasienne.

    • MAJ du 01/02/2011 :
      Depuis des mois qu'elle est mise à l'arrêt, Elenor s'est affinée, allégée, son corps laissant davantage de marge à la femme qu'au soldat aujourd'hui.



    Elenor Jagharii 100324125944611398
  • Particularité physique notable :

    - Elle a récolté lors de son dernier entraînement une blessure sévère à la main gauche. Les médecins ont su restaurer les tissus, pour n’en point faire une extrémité disgracieuse, choquante. Mais les fonctions de cette dernière ont été sérieusement atteintes, si bien qu’elle ne peut pratiquement plus mouvoir ses doigts, et donc, puisque gauchère, il est hors de question qu’ils saisissent un jour une arme. Cela la handicape grandement au quotidien, puisque le seul geste encore à sa portée et de fermer sa main en un poing solidaire, sans la moindre souplesse…
    - Le second aspect « étonnant » d’Elenor est ce tableau de tatouages qui s’étend sur son corps. En effet, par le biais de paris d’abord, puis par goût, elle a laissé ces créations s’étirer sur ses bras, ses épaules, ses hanches, son abdomen, et ils ont aujourd’hui envahi une bonne partie de son dos. Seule fantaisie qu’elle s’accorde, elle a fait venir des pigments chers, précieux et rares. Le plus remarquable d’entre eux est une carpe vermillon qui se glisse le long de son échine, jusqu’à ses reins. Les autres, moins surprenants, sont des végétaux, des arabesques, des flammes, et tout ce qui a pu lui passer par la tête en ces quelques années où elle a livré son corps aux artistes de la capitale. Pour elle, loin d’entacher son corps, ces œuvres ont plutôt tendance à le mettre en valeur.


  • Elenor Jagharii Psychologie
  • Description psychologique détaillée :

    A l’instar de sa lame, Elenor a un esprit de fer ; c’est une femme dure, et finalement assez exigeante avec autrui comme avec elle-même. Elle ne tolère pas bien la médiocrité, le laisser-aller. C’est sans doute cela qui fait d’elle un bon militaire : chacun se doit de rester à sa place, en combat, de se montrer efficace. Elle prône l’optimisation des capacités, d’où sa très grande frustration de se voir à présent incapable de saisir une arme, à cause de sa main raidie. Elle n’est pas femme à administrer des sanctions, n’en a d’ailleurs plus le pouvoir aujourd’hui, et se montre, lorsque la situation le permet, assez flegmatique sur ce point… Mais il est de notoriété commune qu’il ne vaut mieux pas se faire prendre à l’oisiveté où à des exactions devant elle… C’est un gâchis qu’elle ne tolère pas et que ce soit par le biais d’un coup bien placé au hasard d’une bagarre, ou d’une remarque qui fait plaisir, elle le fera savoir.

    Maintenant, si le flegme domine la plupart de ses réactions verbales, et maîtrise souvent son envie d’administrer une bonne correction, ses actions, elles, sont celles d’une femme emportée. Une femme emportée qui en plus a ces derniers temps une certaine tendance à boire, ce qui n’est pas fait pour arranger la sauce. Elle est entière, c’est le moins que l’on puisse dire, entière dans ses colères, entière dans son amour et le don de soi. Elle l’a payé d’une main, mais cela ne lui a pas servi de leçon pour autant. Elle se lance toujours avec cette grande générosité dans un entraînement, comme dans une bagarre d’ivrognes, un débat, ou dans les bras de son ami de cœur. Ainsi, on ne peut guère lui ôter cette qualité-là : une certaine générosité, une femme qui ne s’économise sous aucun prétexte, toujours prête à s’offrir toute entière à la cause du moment.

    C’est une qualité assortie d’un défaut, cependant : l’obstination. Une obstination assez formidable en réalité. Une fois sa décision prise, une fois clairement apparu le désir d’agir en un sens, elle ne s’arrêtera plus que lorsque les moyens de poursuivre seront épuisé depuis longtemps, ou lorsque cette tâche aura été comblée. Et ce quels que soient les moyens pour toucher au but. Elle n’a jamais rechigné à donner un ou deux coups, tout comme elle n’a jamais rechigné à prononcer deux mots bien placés (ou très mal, selon l’observateur) histoire de libérer sa route de quelques ombres. En deux mots, c’est une sacrée tête de mule !

    Mais cela ne fait pas pour autant d’Elenor un Butor. Bien au contraire, son emportement ne lui permet pas toujours de suivre ses réflexions, mais elle a une grande facilité pour voir ce qui est bon, pour elle ou pour autrui. Après, suivre cette vision est une autre chose. C’est une forme d’intelligence, qui se situe sur le plan de l’analyse, de l’étude. On peut ainsi dire que quoi qu’elle fasse, c’est en connaissance de cause. (ce qui aurait plutôt tendance à rendre ses mauvais choix plus graves encore…) Elle a donc un esprit affuté, quoi qu’assez sommairement cultivé, compte tenu de son rang social, mais son cœur l’emporte toujours. Sa culture, ce serait plutôt celle du passé, des idéaux chevaleresques d’antan et de l’honneur de sa famille. L’art, plastique ou scénique, les lettres… Tout cela lui semble bien superficiel.

    Elle est femme à reprocher à autrui un mauvais choix, un parti-pris médiocre… Pour agir de même l’instant d’après. Oh elle s’en blâmera bien, intérieurement, peut-être même traînera-t-elle ce reproche longtemps dans son sillage, mais elle se sait incapable de ne pas céder aux sirènes de ses élans et de ses désirs. Ce point là est occulté par un regard intelligent, peu de mots, et souvent fort bien choisis, aussi cet aspect là de la jeune femme n’est-il pas tellement connu. Par ses proches, à la rigueur. Mais finalement elle est celle qui en mesure le plus les dégâts. C’est aussi la raison pour laquelle elle aurait refusé d’occuper un poste plus élevé que celui de Capitaine. Oh le sien, dans l’armée, était déjà enviable. Elle avait su gravir les échelons, grâce à un certain talent au combat, et à un courage assez exceptionnel pour une personne de sa carrure, mais elle aurait refusé net tout pouvoir de décision, dans la crainte de mettre ses compagnons en péril.

    Elle est en outre un rhéteur très correct, sa capacité à subjuguer les troupes n’ayant rien à envier aux autres capitaines de l’armée. Mais c’est une personne qui ne parle qu’avec son cœur, et répugne à l’hypocrisie. Elle a donc la sagesse de garder, souvent, sa langue derrière ces dents. D’où un talent peu connu du commun.

    Elle ne manque pas le moins du monde de Volonté, mais parfois un peu de contrôle sur ses envies.

    C’est donc une femme plutôt bonne, quoi qu’assortie de pas mal de défauts. Pour beaucoup, ils ne s’expriment pas assez pour en faire une mégère acariâtre, et cette capacité à l’amour et à l’affection, tout aussi forte que cette capacité à distribuer les marrons, une fois ronde comme une barrique, en fait finalement un personnage attachant pour son entourage. De plus ce visage reste libre de toute crainte, de toute peur, et en fin de compte cela lui donne un certain charme, un aplomb appréciable pour qui désire se reposer sur elle. La seule chose qui viendrait piquer un peu ce tableau de vinaigre serait la toute récente frustration, celle de ne plus pouvoir empoigner une arme avec la fermeté d’antan, et de ne plus pouvoir marcher aux côtés des autres soldats…

    Maintenant qu’elle est privée de cette camaraderie, qui occultait plus ou moins les intrigues politiques à ses yeux, de nouveaux désirs, et de nouvelles opinions se lèvent en elle. Et si son esprit d’analyse les applaudit, son cœur, lui, ne les apprécie pas. Pas du tout.

    Maj du 19/02/12 : Trompée par Sieben, promise, contre son gré, à Elandor par son père, l’état mental d’Elenor à l’heure actuelle n’est pas vraiment à la camaraderie et à l’optimisme. Elle est traversée par beaucoup de questionnements, notamment sur son engagement pour la Dissidence et les sacrifices qu’elle lui consent. Elle se sait aliénée, prise au piège, elle qui aurait plus aisément donné à l’Al’Faret sa vie que sa liberté. Son allégeance à pourtant été prononcée et elle ne peut plus reculer. Elle a également profondément honte d’être celle qui participera (bien que ce ne soit pas de façon volontaire) à la douleur de Bellone. Elle sait que celle-ci, qu’elle considère comme sa sœur, sera effondrée en apprenant que Lan lui a non seulement menti, mais qu’il va également en épouser une autre. Elle vit donc dans l’angoisse qu’elle l’apprenne, et du dégoût que la dernière personne dont elle est proche, et contre qui elle n’a aucun grief, lui tourne définitivement le dos.


  • Particularité psychologique notable : //

  • Connaissances, Savoirs, Capacités :
    Ses seuls savoirs sont ceux des arts du combats, qu’elle n’est plus capable aujourd’hui d’éprouver, ainsi que ceux d’une femme lorsqu’il s’agit de contenter un homme dans des jeux d’alcôve.
    Elle a également une très bonne descente, et quoi qu’assez exécrable ainsi que d’une formidable susceptibilité une fois ivre, elle n’est que très rarement malade au sortir d’une nuit beaucoup trop arrosée… Ce ne sont pas forcément des compétences très dignes d’une jeune femme, mais ce sont là les seules dont elle puisse être réellement sure.


    Elenor Jagharii Passe

    Elenor est la seconde née d’une famille noble de sang. Jagharii, cousins de grandes familles, dont le renom a été notamment apporté par de grands exploits militaires. Une mère artiste, un père Stratège et anciennement Général… Et, aujourd’hui, un grand-frère artiste lui-aussi.
    Sa naissance se passa sans encombre, et l’enfant fit preuve d’une grande Volonté. On pria Therdrone pour le remercier, et on félicita les heureux parents. Le départ fut bon, pour une enfant née au bon endroit, dans de jolies dépendances, entourée et choyée.
    Sa petite enfance se passa au crochet d’un grand frère avec lequel elle n’avait que peu d’écart, conformément à la coutume. Elle suivait le garçon partout, pour ne le quitter que lorsque son père était de retour, et que l’on pouvait se glisser sur ses genoux pour écouter ses histoires… Elle n’avait pas attendu l’arrivée des précepteurs pour avoir ce goût des histoires. Bien au contraire, il était venu sitôt dotée de la parole, et donc de l’écoute et de l’acuité. Elle aimait ses récits, ceux de ces héros de la mythologie, où de ces guerriers qu’il dirigeait et pour lesquels il affinait ses stratégies. Mais ce n’étaient guère les plans et l’ingéniosité paternelle, que l’enfant louait. Non c’était bel et bien les récits de courage et de Volonté, de ces hommes, armes au poing, qui luttaient, ferraillaient comme elle le faisait bien souvent avec son frère. Le père n’était pas sans avoir remarqué ce goût assez particulier pour une fillette de son âge, mais en un sens, cela était fait pour l’attendrir. Il aimait cet aspect là de sa fille, quoi que cela ne présageait objectivement rien de bon pour elle.
    Puis vint l’enseignement, et un peu de culture, diffusée aux enfants de sa génération. De ces enseignements, la demoiselle ne vit d’abord que l’occasion d’enfin apprendre à faire comme ces héros dont elle rêvait. Enfin l’occasion de pouvoir ferrailler avec un peu plus de précision et d’adresse. Il fut alors évident pour tous que non seulement sa voie suivrait celle de l’armée, mais qu’en plus elle ne se trouverait pas dans les tentes qui abritaient stratèges et commandants.

    Oh bien entendu, elle apprit le reste, et grâce à la patience et surtout à l’obstination de ses précepteurs, malgré son manque évident de concentration, et de goût pour les lettres, la demoiselle su bien vite lire, écrire de jolis mots, pratiquer des rudiments d’astronomie. Ainsi honora-t-elle sans mal les quelques savoirs que l’on attendait de la voir posséder, quoi que petite, elle n’en voyait pas tellement l’intérêt. Ces années furent parsemées de découvertes savoureuses, religieuses, sensuelles. On lui apprit à être femme, ce qui ne lui plut pas outre mesure. De cela également elle ne retint que l’essentiel, que la base. Ce qu’il fallait faire pour être une femme désirable à son homme, l’hygiène qu’il fallait conserver. Quoi que très éloignée des parures et riches robes des femmes de son rang, elle apprit l’intérêt et le confort de la propreté, d’une tenue bien ajustée, rarement féminine pourtant, d’une peau claire et nette… Elle devint femme dans des hardes masculines, et ce avec une aisance déconcertante. Car bientôt il fut évident à tous que la demoiselle était une créature du beau sexe, parée de ses attributs naturels et appréciables ; certains, même, lui glissèrent à l’occasion des mots qui auraient fait rougir une autre donzelle… Visiblement, ils étaient rares les jeunes hommes à déprécier son aspect franc, fort.

    Ces apprentissages, scolaires, spirituels, et bien vite intimes et délicieux n’étaient cependant qu’aptes à lui permettre d’attendre celui qui viendrait couronner tout ceux-là.

    Bien vite arriva le temps de se faire novice dans l’armée. Son talent, une arme légère à la main, fut bien vite remarqué. Ainsi que son agilité à la lance, et au combat à mains nues. La demoiselle ne sembla pas briller par ses talents pour ce qui était des calculs et des plans… Mais nul n’ignora bien longtemps sa valeur, face à l’adversaire, ni la grande Volonté dont elle savait faire preuve. Et bien vite on se félicita de l’accueillir comme « soldat », quoi que ce ne fut pas un grade très adapté à son rang social. Elle en était heureuse, craignant au tout début que l’on ne l’oblige à se diriger vers des enseignements plus théoriques, de ceux qui ne la séduisaient pas le moins du monde. Ce n’était pas une jeune femme rustre ou bien violente, mais elle aimait l’adresse, le combat, et rapidement oublia sang et mort pour ne devenir qu’un soldat, qu’un très bon soldat. Son manque de sang-froid, cependant, l’empêcha d’évoluer dans l’armée, tandis qu’elle voyait certains de ses amis proches en prendre le chemin. Malgré cela, cet évènement fut de ceux qui, dans sa vie, furent les plus heureux.

    C’est à cette époque qu’elle rencontra Bellone Lastareth pour la première fois. Celle-ci, roturière, faisait déjà à l’époque montre d’une finesse redoutable, qui parfois en venait à inquiéter même Elenor. L’œil, juste et tactique, de la jeune femme laissait souvent la Jagharii pantoise, qui abandonna assez vite l’idée de prendre exemple sur elle afin de combler ses lacunes. Elle préféra développer sa férocité au combat, sa générosité, arme au poing, et forgea en son cœur la gangue étroite et pure des récits sur passé. Oui, elle serait violente et acharnée, mais on retrouverait à son poing cet esprit de don qui était l’apanage de ses ancêtres.

    Une amitié profonde se tressa rapidement, entre les deux jeunes femmes. Compagne de fêtes, elles prenaient le parti l’une de l’autre, comme d’indéfectibles alliés. Elenor se découvrit donc à ses côtés un sentiment puissant et fraternel, ainsi que la certitude que leurs avenirs dépendraient de cette association. Et ce fut le cas, puisque très vite l’idée germa entre elles d’échanger leurs places. A Bellone, on destinait l’enseignement du soldat, de la guerre brute et dangereuse. A Elenor les tentes de stratèges et l’apprentissage de l’art de la tactique. A Bellone la fureur et le sang, à Elenor la hauteur, et l’abstraction.
    C’est naturellement qu’elles échangèrent leurs places, et très vite, leur évolution s’en ressentit. Bellone, dont les talents ne demeurèrent pas longtemps cachés, gravit les échelons à une vitesse qui en laissa beaucoup pantois. Une fois évolue l’action de la Jagharii, c’est son père, le vieux Lion roublard et subtil, qui, ne passant jamais à côté d’un talent pur, prit la jeune rouquine sous son aile, et l’éleva, jusqu’au plus haut…

    Elenor de son côté, renforça sa place au plus près de l’action, aux côtés de soldats qui étaient ses frères, et à qui elle était totalement dévouée.

    On se contenta ainsi de lui donner le commandement de poignées d’hommes, qui se révélaient pour la plupart être davantage des frères d’armes, des amis et des compagnons de jeux que des subordonnés.

    C’est à cette époque qu’elle le rencontra. Sieben Raetan était aubergiste dans les quartiers bourgeois : il était son aîné d’un peu plus de dix ans, un militaire à la retraite, et d’une carrure à faire pâlir les ours que peignait sa mère. En plus de tout cela, il devint assez rapidement son frère, son ami, son âme sœur.
    C’est un peu par hasard qu’elle avait trouvé son auberge, au cours d’une escale avant de rejoindre la caserne, en fin de permission. Séduite par l’établissement et par l’homme, célibataire endurci, viril et terriblement différent des godelureaux dont elle partageait la couche, dans la ville haute, elle tenta de faire passer le message. De façon peu probante, au début, puisque ses visites se terminaient le plus souvent par de mémorables bagarres d’ivrognes qu’elle déclenchait avec les petits bourgeois du coin, ainsi que par des cuites douloureuses. Ainsi finissait-elle systématiquement ses nuits sous une table, à cuver, ou à baver lamentablement sur le comptoir de Sieben. Comment, dans ces conditions, convaincre un homme tel que lui de la franchise de ses compliments, de ses avances… ?
    Entre temps, pourtant, elle avait su se rapprocher de lui, et était parmi ses plus fidèles piliers de comptoir. Une poigne et une descente impeccable en plus.

    Pourtant vint un soir où, alors qu’elle avait roulé par terre pour éliminer le trop plein d’alcool ingurgité dans la soirée, on l’arracha au plancher pour lui faire gravir les escaliers de l’auberge. Véritable boite de conserve, pleine comme une barrique, elle émergea avec le plus grand mal, pour s’étonner de se trouver dans des bras si fermes, si imposants.

    De toute évidence, elle avait gagné la partie. Il lui fut étonnamment facile de décuver cette nuit-là, la joie et l’excitation chassant l’alcool mieux encore que ces mixtures abjectes que lui réservaient ses hommes, à la caserne. Elle décuva dans ses bras, dans sa chambre et sous ses baisers.

    Le lendemain, les soldats qui avaient à se la coltiner découvrirent une chose : heureuse, elle était encore pire. Ils n’étaient d’ailleurs pas au bout de leurs peines, puisqu’à partir de ce moment là, elle s’était habituée à passer toutes ses nuits dans le quartier bourgeois, dédaignant les salons nobles et les aspirants que son père avait toujours en tête de lui offrir. Ses hommes condamnés à en baver gaiment, donc, à chaque retour de permission.
    A partir de là, ce qui n’était qu’une attirance mal définie devint pour Elenor une constante, un pilier inébranlable qu’il était tout bonnement hors de question d’éluder. Elle se découvrit sous les rides, l’aspect bourru et la patience de Sieben un homme fiable, et un amant formidable de fermeté et de tendresse.

    Arriva alors un évènement qui la marqua au plus haut point.
    Il était un homme qui avec le vieil Amarante Jagharii, et Sieben, comptait particulièrement pour Elenor. Elandor Arlanii, Lan, Crevure, Sale-Petit-Paon-Emparfumé. Il en était des noms pour cet homme, cette figure inaltérable de son passé, et de son futur. Ils avaient pour ainsi dire grandi ensemble. Lui garçon, elle fillette. Deux familles, deux noms et deux caractères qui s’étaient très vite trouvés, pour ne plus jamais se quitter réellement. Lan avait donné un sens à l’amitié, sans l’esprit d’Elenor. Un pacte tacite, un terrain d’entente pour laisser s’exprimer pleinement confidences, rires, sarcasmes. Et en-dessous, plus ténue, comme une lueur qu’ils ne laissaient pas s’exprimer, une affection qui ne connaissait que peu de bornes, si ce n’était leur entente. Car il était entendu, sans qu’il n’ait été besoin de le formuler à voix haute, que l’un comme l’autre se devaient de garder en leur sein ce qui blesse, ce qui touche, ce qui émeut.
    Seule preuve de ce lien indéfectible, sa longévité. De tout temps Elandor critiqua les amants d’Elenor, et de tout temps elle se permit de traiter ses maîtresses de grues. Toutes ses maîtresses, sauf une. Bellone Lastareth. Tandis que marié, l’Arlanii avait rencontré la presque sœur d’Elenor, leur amour n’avait guère tardé à fleurir, et Elenor qui était proche de chacun d’entre eux (et n’avait pour l’épouse d’Elandor que des sentiments fort réservés) se réjouissait de cette relation.

    C’était un homme auquel il ne fallait pas toucher, qui lui rappelait l’innocence de sa jeunesse, qui devait être là pour boire à son côté lorsqu’il était quelque chose à fêter. Une personne qu’elle connaissait trop pour appréhender un jour l’idée qu’elle puisse disparaître…

    Et pourtant. Elenor n’avait jamais eu la moindre tendresse pour le conseil. La moindre tendresse pour la noblesse en général. Elle était malgré son implication dans l’armée au courant des intrigues politiques de la capitale, et savait que son ami, nouvellement nommé Gardan Edorta, donnait au Conseil du fil à retordre. Elle l’avait prévenu de se méfier, au détour d’un verre, mais le destin montra qu’il n’en avait guère tenu compte…

    Le jour de ses funérailles, elle l’avait traité de tous les noms, lui reprochant imprudence, stupidité. L’identité des coupables ne faisait pas le moindre doute pour elle, et en son sein la colère chassa la peine. Un jour… un jour, ces Karnimacii, Jaktarii et autre Tehanii devraient payer…

    Abattue et toute à sa rage, elle ne fut que d’un soutien limité pour Bellone. Elle n’était plus que colère, haine. Elle pouvait partager la détresse de Bellone mais, quoi qu’elle eut souhaité en être capable de nombreuses fois, ne parvenait pas à la guérir. L’amour qu’elle lui vouait, silencieux et plus distant, se renforça pourtant, à mesure qu’elle tentait d’imaginer ce que pouvait ressentir sa sœur. Ce sale pendard, plutôt que de survivre et d’être l’immortel qu’il se devait d’incarner, l’avait abandonnée. Les avait abandonnées, elles et leur armée.

    Mais bien vite ces questions-là moururent sur les quelques lèvres qui les posaient encore. Ils avaient trop à faire avec le siège de la cité pour se laisser aller à de telles spéculations.
    Les soldats n’étaient pas hommes à se soulever comme cela.

    Elenor suivit, de mauvaise grâce, appelée au front, le mouvement, reléguant à ses songes ses désirs de vengeance et la douleur du deuil.

    Par chance, il y en avait d’autres en ville qui, eux, ne se gênaient pas pour poser les bonnes questions à sa place.

    Leur routine à la caserne se poursuivit donc, ainsi que celle de ses petites escapades dans le quartier bourgeois, dans le nid offert par Sieben. Elle avait maintes fois partagé ses doutes avec son frère de cœur, qui s’empressait chaque fois de l’apaiser, presque inquiet de la voir si vindicative.

    Arriva un jour qui changea la donne pour Elenor. Un jour qui vint perturber la routine du militaire qu’elle s’employait à assurer, qui vint remettre en cause les campagnes futures, sa présence auprès de ces hommes. L’entraînement avait débuté de façon tout à fait classique par quelques échauffements, puis par des coups donnés dans le vide, jusqu’à ce que viennent les affrontements entre soldats. Elenor avait déjà croisé le fer maintes fois avec chacun d’entre eux, et ne rechignait jamais devant l’exercice. Exercice pourtant dangereux, en un sens, mais qu’elle s’employait à effectuer avec attention et sérieux, car c’était sans doute le plus important de tous. C’était le seul qui prenait en compte le facteur de l’être vivant, de ses choix, de son caractère imprévisible, qu’ils retrouvaient ensuite en combat réel. Les accidents arrivaient, parfois, mais la plupart du temps on faisait en sorte de ne pas blesser l’autre, soit en utilisant des armes émoussées, soit en évitant les points vitaux. De manière générale, les hommes savaient qu’il était inutile de ménager la demoiselle, qu’elle s’en sortait très biens sans égards, et y allaient de bon cœur. C’était là un comportement qui était apprécié d’Elenor, et qui pourtant lui coûta ce à quoi elle tenait le plus…

    Les passes d’arme s’enchaînaient rapidement, chaque assaut se faisant plus rude, plus lourd. Parfois elle en riait, quoi que la douleur naissait peu à peu dans ses épaules, entre ses omoplates… Sous le casque de métal, son sourire s’étirait doucement, et ses doigts se crispaient sur l’épée. Elle était plus légère que celle de l’homme, qu’elle ne maîtrisait qu’en consumant beaucoup d’énergie. Ce n’était pas une arme intéressante, à l’entraînement, pour elle.
    Puis ils accélérèrent, sous les regards toujours un peu hésitants des autres qui, quoi qu’Elenor fut assez grande pour une femme, la trouvaient toujours trop petite et frêle pour ces jeux-là. D’ordinaire, elle terminait l’entrainement en riant de bon cœur, quoi qu’un peu sonnée, ôtant casque et maille pour savourer l’air et éponger son front… Mais ce jour-là elle n’eut pas l’occasion de rire.

    Les lames ripèrent, et la garde n’était pas dans la position adéquate.

    Un crissement, puis un son plus mou, humide… Et un râle sonore.
    La lame, quoi qu’émoussée, était passée sur le dos de sa main avec suffisamment de force pour malmener le cuir du gant, et démettre tout ce qui se trouvait à l’intérieur… Sans cette protection, les doigts eurent été emportés sur le coup. Elle lâcha l’arme, des larmes de douleur envahissant ses yeux tandis qu’elle tombait à genoux avec un son mat. Le sol rencontra ses tibias douloureux, et elle se courba, hésitant à toucher sa main elle-même. Elle repoussa d’un cri ceux qui tentèrent de le faire, le regard furieux, au supplice. Ce n’était pas une blessure ordinaire, elle le sentait… Ses doigts ne bougeaient pas, et déjà du sang gouttait des ouvertures du gant.

    On parvint à le lui ôter, ses lèvres mordues jusqu’au sang sous l’effet du geste, et l’on s’effara de l’état de sa main. Il fallait intervenir, et très vite, sans quoi elle la perdrait…

    Quoi qu’en purée, la main était propre et saine, et on pu l’apporter aux meilleurs médecins à temps pour préserver les chairs. Cette nuit-là, elle bu beaucoup d’alcool, beaucoup d’alcool fort… Si bien qu’à l’Aube elle avait presque oublié la douleur de la veille… Mais tous leurs onguents ne surent la préserver de celle qui suivit. Par chance, la peau ne fut pas viciée, et la cicatrisation se fit correctement… Mais dans la hâte, le mal profond n’avait pas été pris en compte. Ce n’est qu’une fois les plaies refermées et les doigts recouverts leur forme et couleur originelles que l’on réalisa que la main était raide… Rares étaient les muscles à avoir retrouvés leurs fonctions, et encore, ils étaient gourds, laborieux. Sa main ne s’ouvrirait plus totalement, et ne se fermerait qu’avec lenteur, et pour un moment.
    Bientôt l’évidence tomba en une sentence : Elenor, gauchère, n’était plus capable de tenir la moindre arme. La nouvelle entama son moral, bien entendu, mais au fond elle espérait toujours avoir une chance de combattre… Elle était alors une femme adulte, qui avait depuis plusieurs années l’âge de devenir l’épouse d’un homme… Mais ce furent ses parents qui s’opposèrent à son retour dans les rangs de l’armée. Face à son père, cet homme qui avait toujours montré tant de compréhension face à ce désir, la jeune femme s’inclina, consciente que cette erreur, que cette mauvaise garde lui avait coûté en un instant les rêves de toute une vie.

    Elle regagna les palais de la capitale, passant d’abord des lunaisons entières à s’abreuver de mixtures qui avaient pour but d’annihiler la douleur, puis d’oublier sa main. Elle se droguait largement, entame d’une déchéance dont elle n’allait se relever qu’avec lenteur. Elle ne recevait alors que la visite de Sieben, tolérant tout juste celle de ses parents et de son frère. Il avait été difficile de laisser ses parents permettre au modeste aubergiste l’accès au palais, avec ses atours un peu trop simples, son allure imposante, loin de la noblesse et de la fraîcheur qu’ils attendaient de la personne appelée par leur fille. Avec lui, avec sa malice et sa patience, elle se reconstruisit autour de ce membre comme amputé, et fit le deuil de sa carrière dans l’armée. Parfois, elle espérait se voir la main emportée, voire le bras, ne plus voir ces doigts raides, maladroits, inutiles. Elle songeait qu’il était préférable de vivre avec le souvenir de la main du guerrier qu’avec ce semblant de poigne, famélique, indigne même d’un enfant.

    Finalement, elle sortit de son terrier, non sans appréhensions, pour regagner une certaine vie sociale. Elle avait entre temps été mise à pied, mais on l’autorisait cependant à participer à certaines cérémonies, où elle revêtait l’armure, épée contre la cuisse. Piètre consolation, qui était suivie par une nuit d’ivresse ou de drogues. Puis de bagarres, d’échanges véhéments… Tout ce à quoi elle était encore bonne. Jamais elle n’avait envisagé de faire autre chose que son métier, cette vocation qui lui avait été volée… Elle n’avait d’autre porte de sortie que cette échappée sordide dans les vices de la chair. Pour l’instant.

    C’est ainsi qu’elle vit aujourd’hui, en proie aux rumeurs, à ses propres démons. A présent, rares sont les nuits qu’elle passe au pavillon familial, préférant s’oublier dans l’auberge de son compagnon, ne remontant dans la ville haute que pour savourer les brumes âcre de quelques salon dont on sortait inévitablement en titubant. Elle qui autrefois était absorbée par son métier, est presque livrée aux intrigues, et l’envie de prendre un parti un peu différent commence peu à peu à la tarauder… L’envie de s’impliquer, la curiosité de ces rois du passé dont les spectres avaient refait surface…

    Depuis sa création, la vie d’Elenor a été chargée et pleine de rebondissements, la suite de son histoire se trouve dans ce message : Résumé des actions

    Elenor Jagharii Viesociale
  • Position face aux événements politiques :

    « Espèce de petite garce ! » Et vlam, un coup bien placé et le godelureau, rendu vague par un trop plein d’alcool, s’en alla valser plus loin. A sa suite la furie sortit de l’auberge, renversant porte et tabouret qui était installé à côté, dans la ruelle. Elle grimpa sur l’autre, et le frappa avec la mollesse de l’ivrogne en fin de soirée. Cet homme là avait pu avoir une idée de ses opinions politiques…

    En effet, Elenor ne donne pas dans la finesse. Sa noblesse l’a habituée à avoir depuis toujours une grande liberté de parole, si bien qu’elle ne rechigne devant rien lorsqu’il s’agit de critiquer le Conseil et ses choix, sans crainte de représailles. Elle est véhémente, à leur sujet, et ne les considère que comme des têtes à faire tomber. Oh, ce ne sera pas à elle de le faire, mais il est tout de même de notoriété commune qu’elle les considère comme coupables du meurtre du régent, ainsi que de pas mal d’autres méfaits, pour la plupart issus de son imagination débordante.

    Ainsi, elle ne peut qu’avoir une certaine tendresse pour les Dissidents, dont elle suit le mouvement de derrière sa chope de bière, mais d’un œil intéressé. Elle est profondément d’accord avec eux (ce qui ne l’empêche pas de finir souvent par rosser l’un d’entre eux, lors de débats) et songe même peut-être à s’engager à leurs côtés. Pour l’instant, il s’agit de se remettre de ses malheurs, et de voir comment tout cela tournera…

    Maj du 19/02/12 : à présent, Elenor est une Dissidente active, et haut placée dans la hiérarchie du mouvement. Bras « gauche » de l’Al’Faret, on la connaît sous le pseudonyme de Sipik.

    Pour ce qui est des Révolutionnaires, si elle apprécie le fait de les voir crier partout que le Conseil est illégitime, elle a trop souvent croisé le fer avec eux pour s’engager à leurs côtés. Elle a confiance en la parole des Oracles, et au fond croit au retour prochain de ces fameux rois du passé… Mais pour l’instant cela n’est pas encore à l’ordre du jour. Tout ce qu’elle en sait, c’est que certains ont immolé certains de ses hommes, lors d’escarmouches qu’elle avait été chargée de calmer, et que par conséquent, il n’était pas encore venu le jour où elle leur ferait réellement confiance.
    Et puis, qui dit que ces fameux « rois » allaient se placer de leur côté ?!


  • Relations Sociales particulières :
    - Elandor Arlanii était le seul véritable ami qu'elle possédait, pour lequelle elle se battait corps et âme et entre les mains de qui elle a remis sa vie sans hésiter. Elle regrette en partie cela, à présent qu'elle lui a été fiancée de force, et que par l'acceptation de la demande d'Amarante il la force à trahir Bellone. Elle l'évite, et cherche un moyen de se libérer de cet engagement, bien qu'elle reste dans les faits fidèle à la Dissidence.
    - Bellone Lastareth est sans doute l’une des personnes auxquelles Elenor tient le plus. Elle a « grandit » à ses côtés, à l’armée, et reste convaincue qu’elle ne serait pas la femme qu’elle a pu devenir sans elle. Elle l'évite pour le moment, obligée de la trahir d'une odieuse façon par le mariage forcé.
    - Amarante Jagharii (PNJ), son père, le Vieux Lion, le patriarche et chef de famille. Elle l’aime autant qu’elle le redoute. Il incarne ses aïeux, dont elle est si fière, ses idéaux, et quels que soient leurs différents à l’heure actuelle, elle sait pouvoir remettre sans crainte sa vie entre les mains de son père. S’il devait arriver quelque chose au Vieux Lion, mieux vaudrait qu’Elenor ne mette jamais la main sur le responsable, car il aurait touché à son essence même.
    - Sieben Raetan, l’aubergiste ayant trompé Elenor pour une chasseuse de dot vulgaire, celle-ci a promis de les égorger, lui et sa « grue », si elle devait les croiser à nouveau un jour. Autant dire qu’on est plus vraiment sur de l’amour tendre et exclusif…
    - Autrefois proche de la petite polymorphe, Elenor s'éloigne de plus en plus d'Eleni, qui lui oppose un farouche silence depuis qu'elle a été fiancée de force à Elandor. Considérant qu'elle n'est pour rien dans cette histoire qu'elle-même subit, et compte tenu des sacrifices que la Jagharii a fait pour la jeune femme par le passé, cette attitude la blesse et brouille leurs relations. Sur le long terme ?
    - Lell Llureyin a été sous ses ordres lors de son apprentissage. Bien qu’Elenor ne lui fit guère de cadeau, elle nourrit pour la jeune femme aux yeux vairons et à l’épaule tatouée une certaine affection. Cette fille-là en a dans les tripes, et elle a la confiance de la Jagharii.
    - Morghan Jagharii est son cousin, disparu dix ans et fraîchement revenu. Depuis lors, il est d'un soutien fort pour Elenor, dont l'affection qu'elle lui voue est puissante.
    - Jarlès Karnimacii, celui dont elle a partagé la tendresse autrefois, est un homme qui lui tient à cœur, saisi par la belle alors qu'il n'était encore qu'un aspirant, un adolescent... En dépit de leur différence d'âge, ils se sont fréquentés longtemps, par défi vis à vis de la famille de Jarlès d'abord, puis parce qu'ils se sont trouvé une profonde affection. Ses reins sont tatoués de pétales bleus, en souvenir de ces années. Aujourd'hui, ils sont des amis, des presque frère et sœur, et si leur amour n'est plus le même il n'en reste pas moins fort.
    - Elle a rencontré le Capitaine Ameer Afsharii à plusieurs reprises, et à deux d'entre elles cette rencontre fut des plus... intimes, et passionnées. Cette histoire cependant s'arrête à cela, heures partagées par défi plus que par attachement, bien qu'elle apprécie la loyauté de ce proche de Bellone, et qu'elle le considère comme un excellent Capitaine. Si la vie devait la ramener dans les rangs de l'armée, elle aimerait à travailler avec lui, sans doute.
    - Autre connaissance, mais plutôt du genre black list cette fois : Asmée Jaktarii. Même âge, mêmes salons, mais des opinions et un mode de vie à des années lumières. Elenor ne serait pas contre un bon crêpage de chignon avec la nobliette.

    - Elenor fréquente pas mal les bas-quartiers, et plus encore les quartiers bourgeois, donc si vous créez un personnage qui fait de même, et que vous avez envie de créer un lien avec l’ex-militaire teigneuse, un petit MP et je vous rajoute à la liste ! Un compagnon de beuverie ? Un adversaire de bagarre d’ivrognes notoire ? Un donneur de leçons pour jeune femme alcoolique et d’une violence tout à fait ordinaire ?


  • Équipement et possessions :
    Elenor a conservé religieusement son équipement militaire : armes, plates, mailles, des selles d’assaut faites sur mesure par les tanneurs… Mis à part cela, elle ne possède rien que ne possède toute femme noble : quelques toilettes que jamais elle ne porte, mis à part quelques robes ou jupes, plus simples, en de très rares occasions, à condition qu’elles ne l’encombrent pas de trop et qu’elle ait d’agréables chemises pour les y assortir. Quelques œuvres de sa mère, et de son frère : poèmes conservés par sentimentalisme, quelques portraits du passé… Ce sont là ses seuls biens notables, étant donné qu’elle ne trouve guère d’intérêt aux autres futilités synonyme de noblesse… A ses yeux, l’on ne trouve plus de réelle noblesse que dans les récits d’antan.

    Cependant, quoi qu’elle en dise et quoi qu’elle en pense, viendra sans doute un jour où elle héritera d’un joli pavillon tout à fait correct dans la ville haute ! Sans compter une dot pas dégueulasse pour un sous.

  • Animal de Compagnie : Elenor possédait de nombreux chevaux, puisque l’essentiel de son contingent militaire était composé de cavaliers. Elle n’en monte cependant plus que rarement, et volés la plupart du temps. Elle n’a jamais eu de profond attachement pour ses montures.

    Elenor Jagharii Futur
  • Pistes de Développement pour votre personnage : Modifié le 19/02/12
    - A présent, Elenor est une Dissidente engagée et redoutable, mais elle doit faire face à d’autres démons : se sortir de cette histoire de mariage forcé rocambolesque.
    - Actrice acharnée de la protestation à la fois contre le Conseil et contre la Révolution, elle combat sur tous les fronts, et devra sans doute risquer sa peau à de nombreuses reprises. Sa vie est étroitement liée à la Dissidence, maintenant, si bien qu’elle sera pour beaucoup conditionnée par l’avenir de leur mouvement.



Dernière édition par Elenor Jagharii le Mer 15 Aoû - 8:50, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Elenor Jagharii   Elenor Jagharii EmptyLun 5 Avr - 16:31

Alors Mademoiselle Elenor, vous êtes officiellement la toute première Ilédore validée Wink
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MessageSujet: Re: Elenor Jagharii   Elenor Jagharii EmptyLun 5 Avr - 16:37

la classe Cool
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MessageSujet: Re: Elenor Jagharii   Elenor Jagharii EmptyDim 29 Aoû - 1:06

  • MAJ le 29/08/2010 :
    - Ajout d'Elandor Arlanii dans l'histoire et les relations sociales.
    - Ajout de Lell Llureyin dans les relations sociales.
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MessageSujet: Re: Elenor Jagharii   Elenor Jagharii EmptyMer 15 Aoû - 8:55

  • MAJ du 15/08/12 :
    - Modification de sa description physique
    - Modification des relations sociales :
      • Elandor
      • Bellone
      • Eleni
    - Ajout dans les relations sociales :
      • Morghan
      • Jarlès
      • Ameer


Les relations sociales seront bientôt revues pour être plus... synthétiques >.>
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