Les Tables d'Olaria
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 Ce jour où j'ai tenu ce livre dans mes Mains.

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Alecto Terdalis
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Alecto Terdalis


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MessageSujet: Ce jour où j'ai tenu ce livre dans mes Mains.   Ce jour où j'ai tenu ce livre dans mes Mains. EmptyJeu 19 Juin - 20:28

A plusieurs kilomètres de Sierra, Alecto Terdalis se tenait le visage dans ses mains depuis maintenant une demi-heure. Elle bougeait de temps à autres, lentement, d'avant en arrière en faisant grincer le bois de son tabouret. Cette attitude était totalement inhabituelle chez l'Olarile. Elle qui se montrait toujours sans expression, neutre, parfois absente. Lisse. Éloignée.

Quand les gonds de la porte se mirent en branle, elle fut en un éclair à l'image de ce qu'elle était toujours. Le dos droit, les mains posées sur les genoux, l'Assassin avait un visage inexpressif qui n'évoquait ni l'amabilité, ni l'anxiété. Son regard clair se leva pour observer le visage face à elle, et elle se redressa de ce tabouret, avança vers la silhouette et acheva sa marche à deux mètres.

Lentement, elle ouvrit une besace de tissus sombre à son côté, et en sortit un épais ouvrage. Lourd, jadis ouvragé finement, attestant des années d'existence, la reliure usée mais encore bien solide. Un livre à la couverture travaillée, un "O" stylisé sur le cuir piqueté, des motifs floraux. Ignorant ce qui la poussait à agir ainsi, Alecto caressa de l'index le contour de la lettre qu'elle avait apprit à lire en devenant Prêtresse de Panpale.

Une main se tendit vers elle, et une seconde, elle sembla surprise. Mais ses yeux passèrent du livre à cette main sans bouger. Eut-elle une hésitation ?
Des deux mains, elle leva l'ouvrage et la paume étrangère s'empara de lui. Dans les mains vides de l'Olarile, sonnait désormais une bourse imposante. Jamais elle n'eut autant d'argent en main, même lorsqu'elle œuvrait aux côté de Ruben Gasseï l'assassin de la Noblesse. Mais Agonie ne s'en émeut pas, et disparut de la bâtisse.


Voler les Tables d'Olaria avait été plus facile qu'elle ne l'imaginait. La Foire de Sierra attirait tellement de gens... Il y avait tant à voir, à faire. C'était un événement à ne pas manquer. Il avait été facile de savoir où habitait Lysandre Hirune, leur ancien Chef. Tout le monde dans le village devenu ville savait qu'elle possédait avec son mari, et leur fille, une maisonnette en peu en dehors de Sierra. Et c'était, de plus, assez excentré pour qu'elle puisse s'y rendre sans attirer l'attention sur elle. La foule était bigarrée et nombreuse. Elle s'était fondue sans aucune mal dans la masse. Ensuite, elle avait vu sortir une jeune fille accompagné d'un chien qui avait semblé humer l'air de façon un peu insistante ; Alecto avait craint que l'animal ne l'ait perçu, car il avait tourné la tête dans sa direction. Une seconde, elle pensa qu'il la regardait, perchée sur un toit...

Mais l'adolescente avait appelé son dogue, et s'était éloignée presqu'en courant vers le centre ville. Une heure plus tard, ce fut Nydearin et Lysandre Hirune qui quittaient le domicile... Agonie avait songé qu'il aurait été compliqué de faire sortir la Chasseresse, car on disait qu'elle se cloîtrait chez elle. C'était donc une aubaine à ne pas manquer. Ignorait où ils se rendaient, il lui fallait faire feu de tout bois. Alecto était entrée par une fenêtre ouverte, sans aucune difficulté, et s'était assurée qu'aucun autre chien ne se trouvait à l'intérieur. A pas feutré, elle avait ensuite parcouru les chambres, et s'étonna de trouver ouvert ce coffre où était soigneusement rangé les Tables d'Olaria, et l'épée nommée la Lame des Dieux. Vestige de leur Peuple...

Elle avait posé ses mains avec révérence sur l'ouvrage symbolique, et à son contact, avait même ressentit un frissonnement. Il n'était pas l'heure de s’appesantir sur son geste, et bientôt, le livre était caché dans sa besace. Elle referma le coffre et ne toucha à rien d'autre. Rien n'indiquait son passage, aucune trace de sa venue... Elle ressortit par le même chemin, et de nouveau, disparut.
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