Les Tables d'Olaria
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 Ils se marièrent et...

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Charis Sandragil
Ilédor
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Charis Sandragil


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MessageSujet: Ils se marièrent et...   Ils se marièrent et... EmptyMer 24 Juil - 21:49

Lorsqu’elle passa la porte du Sanctuaire au bras de Gribus Sandragil, Charis Arcarian – encore Arcarian pour quelques instants – se sentit habitée par la solennité du lieu. Une fois la Décima Major franchie, le Sanctuaire en imposait tout autant. Les volutes dorées qui s’élevaient vers le ciel semblaient sur le point de se rompre et pourtant soutenaient l’ensemble de la construction. Les mythes de Therdone et de ses Oracles habillaient les murs, racontant mille histoires que Charis Arcarian n’avait jamais apprises. Au bout de l’allée qui menait jusqu’à l’autel les attendait une femme habillée de blanc et de bleu. C’était une Moniale qui allait célébrer l’union de leurs Volontés.

Leur noce comptait peu d’invités. Si Charis avait été consultée, il n’y aurait eu personne. Ou alors, il y aurait eu Elandor Arlanii. Leurs proches lui souriaient, comme si c’était le plus beau jour de sa vie. La mort dans l’âme, Charis se résolut à sourire, du bout des lèvres. Elle avait envie de vomir. Tandis qu’elle passait au milieu des invités, toujours accrochée à Gribus Sandragil – à la fois sa ruine et sa bouée de sauvetage, Charis espéra de tout son cœur qu’une fois le moment fatidique passé, elle parviendrait à se détendre. C’était son mariage, elle pouvait faire bonne figure ! Faisant appel à tout le talent d’Éléni, elle força hors de ses peurs la spontanéité naturelle de Charis Arcarian. Et lors qu’elle parvint à deux pas de l’Autel, quand elle croisa son père et sa mère, elle parvint à leur faire un véritable sourire.

Tout ce qui arrivait résultait d’un de ses propres choix. Elle n’infligerait pas à ses parents la douleur de voir leur fille pleurer le jour de son mariage – si elle pleurait, il faudrait qu’elle s’arrange pour donner l’impression que c’était de joie. Elle était forte. Elle pouvait passer au-dessus de ce mariage et continuer à donner le change. Enfin, Gribus Sandragil – il faudrait qu’elle commence à penser à lui simplement en tant que Gribus, et non en tant que Gribus Sandragil – et elle s’arrêtèrent devant la Moniale. Elle retint son souffle et osa tourner son visage vers celui de son futur mari. Avec surprise, elle réalisa qu’il la regardait – et se trouva aussitôt stupide, où voulait-elle qu’il regarde ? – et la prévenance qu’elle lut dans son regard la fit se sentir étrangement mieux. Elle lui répondit par un sourire presque sincère.

Vinrent les premières formules rituelles. Oui, Gribus San… Gribus et elle étaient là de leur propre Volonté. La Moniale rappela ce que Therone attendait d’eux, à savoir la fidélité. Charis Arcarian savait ce à quoi l’engageait le Sceau de Therdone. Elle ne comptait de toute façon pas avoir d’enfants – et si la promesse de n’en avoir qu’avec Gribus apaisait la Moniale, grand bien lui fasse. Sur la fidélité… Charis était encore vierge. L’amour était trop dangereux pour Éléni. Et si elle avait pu ou osé, elle aurait demandé à Elandor Arlanii de l’initier aux jeux de l’amour. Mais Éléni avait eu trop peur des conséquences d’une telle demande. Voilà qu’elle arrivait entre les bras de Gribus aussi blanche qu’au jour de sa naissance. Elle s’était beaucoup renseignée sur la question – après tout, elle avait joué des rôles de putain avec succès – mais elle espérait tout de même que Gribus l’aiderait le moment venu. Et qu’il serait un amant attentif.

Elle songea à la promesse que Gribus lui avait faite avant de rentrer dans le Sanctuaire. Elle ne se l’avouait qu’à moitié, mais ses mots l’avait atteinte au plus profond. Cette assurance qu’il lui donnait de respecter les mots de leur nouvelle Maison et de ne pas lui faillir était la meilleure chose qu’elle pouvait espérer à ce stade de leur relation. Et en retour, elle ne lui faillirait pas non plus. Elle n’irait pas voir ailleurs, elle utiliserait son réseau pour faire avancer les Sandragil, elle s’ouvrirait à lui.

Gribus et elle se faisaient maintenant face, leurs mains droites étroitement serrées et levées devant eux. D’une voix forte et assurée, la Moniale dit :

- Par les pouvoirs qui me sont conférés, je lie ces deux Volontés du Sceau de Therdone.

Et ils étaient mariés. Ils étaient mari et femme. Elle s’appelait Charis Sandragil. Elle venait de changer de Maison. Charis entendit à peine les applaudissements polis de leurs proches. Ses yeux étaient perdus dans ceux de Gribus. Son cœur cognait lourdement dans sa poitrine. Elle avait peur que ses genoux se dérobent sous elle. Oui, en cet instant, pour une raison qu’elle ne s’expliquait pas, elle lui faisait confiance.

Leur premier baiser fut chaste et court. Comme il convenait qu’il le soit dans l’enceinte du Sanctuaire. La cérémonie était terminée. Les félicitations chaleureuses les entouraient tandis qu’ils progressaient vers la sortie. Charis se surprit à sourire. Le plus dur était derrière elle. L’heure de la fête s’approchait, et l’état de Siège se ferait à peine sentir. Enlil Arcarian avait mis le nécessaire pour que rien ne manque aux noces de sa fille. Une petite réception était prévue dans la nouvelle demeure des Sandragil dans le Haut de la Ville, plus précisément dans leurs jardins.

Et elle s’appelait Charis Sandragil.
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Gribus Sandragil
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Gribus Sandragil


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MessageSujet: Re: Ils se marièrent et...   Ils se marièrent et... EmptySam 27 Juil - 0:15

A mesure que les fiancés avançaient le long des allées du Sanctuaire, Gribus sentit la nervosité et l'inquiétude disparaître de ses pensées. Il ne pouvait pas se permettre de se perdre dans ce genre de doutes, pas dans un moment pareil, pas devant tous ces gens et surtout pas sous le regard de Therdonne. Sa Volonté devait être à la hauteur du serment qu'il s'apprêtait à faire. Il n'était de toute façon pas sûr qu'il était encore capable de penser tant que ça. Il pouvait sentir les yeux de tous les invités, fixés sur lui, sur eux, le poids des statues ancestrales et l'immensité du temple. Tout ceci était tellement plus grand que lui.

Mais dès le premier pas qui franchit le seuil de la Decima Major, le jeune noble sentit un nœud se resserrer dans son estomac. Il lui semblait que la distance entre lui et l'autel s'étirait, que sa gorge s'asséchait et que ses jambes s'affaiblissaient, comme s'il était de nouveau sur le point d'entrer à l'école pour la première fois. Cette faiblesse lui parut absurde, mais il ne pouvait pas se convaincre de l'oublier. Pendant un très long instant, il chercha désespérément un moyen de se reprendre, horrifié à l'idée de perdre la face le jour de son propre mariage. Son esprit était vide de toute ressource, son corps semblait le trahir. C'est sous sa main qu'il trouva un soutien, en serrant tout simplement le bras de Charis. Ce bras était là, il était réel, et si elle restait avec lui jusqu'à l'autel, elle serait avec lui pour toujours.

Se concentrant sur la menue sensation de ses propres doigts sur le tissu de la manche, il se ressaisit et composa son masque. Il devait être digne, mais pas indifférent, réservé, mais tout de même heureux. Aucun des invités ne voulait voir cette pauvre jeune fille épouser un être froid et introverti. Le jeune homme voulait garder le regard fixé vers son but, vers l'autel et la Moniale qui allait les unir, mais il avait parfaitement conscience que cet évènement n'était qu'à peine pour eux deux. Il commença par regarder sa future ; son visage aux traits fins était tiré par un sourire, et ses yeux grand ouverts se battaient pour ne pas laisser passer les larmes. Il aurait été incapable de dire ce qu'elle avait en tête, mais dans un moment presque absurde à ses yeux, il se rendit compte qu'il n'avait pas besoin de le savoir. Elle était là. Il pouvait lui faire confiance.

Il promena ensuite son regard sur les invités, qui étaient venus en très petit nombre. Il façonna un sourire nerveux pour Enlil Arcarian, qu'il salua d'un timide signe de tête. Ses yeux se portèrent de l'autre côté, et ce qu'il vit fit disparaître son expression travaillée. Aux côtés de sa mère se tenait Nisa, dans une tenue très loin de celle des autres invitées. Sa soeur était venue en portant une tenue plus militaire que féminine, elle jurait grossièrement avec le reste de la congrégation, et il ne voyait pas vraiment un bonheur absolu dans son expression. Mais elle était venue. Le visage de Gribus était redevenu ouvert, vulnérable, et il garda les yeux sur sa famille pendant les instants qui suivirent. Il aurait sans doute été convenable de leur adresser un grand sourire, mais le jeune noble n'en fit rien. Ses traits restèrent blancs et étrangement vides, comme si ses expressions étaient trop timides pour se montrer. Il aurait voulu déborder de bonheur à l'idée que sa mère et sa soeur étaient là, mais la vérité était qu'il ne savait pas à quoi s'attendre concernant sa famille. Les yeux de Sesha luttaient eux aussi pour contenir les larmes, et Gribus se dit encore une fois que ce jour était loin d'être pour lui.

Pourtant, lorsqu'ils se retrouvèrent face à la Moniale, Gribus et Charis étaient bien seuls, tous les deux. En cet instant, ils devaient écouter les voeux et préter serment seuls, avant de pouvoir se rejoindre et ne former plus qu'une. Le jeune homme écouta avec patience et attention. La dévotion, la fidélité que rien ne devait briser, l'aide, l'amour et le soutien apportés à chaque instant et à chaque épreuve...Il était prêt à acquiescer, à prononcer ces voeux et à jurer de s'en acquitter...mais de nouveau il vit qu'il allait franchir la frontière d'une terre inconnue. Il pouvait prononcer les mots, mais il ne savait rien de la vie à laquelle il s'engageait. Il ne savait rien de cette femme à laquelle il s'unissait pour toujours. Comme la Moniale le professait, ils étaient tous deux comme des nouveaux-nés qu'on allait livrer au monde, nus et ignorants de tout. Mais ils ne seraient pas seuls.

Gribus se concentra à nouveau sur la sensation de sa main sur le bras de Charis, et joignit ses mains aux siennes. Il la regarda droit dans les yeux et entendit la dernière parole. 

- Par les pouvoirs qui me sont conférés, je lie ces deux Volontés du Sceau de Therdone.


Il fut frappé de savoir combien cela était vrai. La rumeur d'approbation et les félicitations des invités étaient distantes, mais il ne voyait que cette femme qui le regardait de tout son être. Leurs deux Volontés n'étaient plus qu'une. Il était elle, elle était lui, disait Therdone. La force de ce moment s'imposa à lui, comme la grandeur du Sanctuaire et le poids de sa Maison sur ses épaules. Il avait beau ne pas vraimentcomprendre, cela n'en était pas moins vrai. Se penchant pour l'embrasser, il prit la mesure de cette vérité, de cette fondation. Cette jeune femme dont il ne savait rien était son épouse, et rien ne pouvait le changer. La loi de Therdone en avait décidé ainsi. Que pouvait bien représenter ses doutes face à cela ?

Gribus reprit le bras de Charis et descendit l'autel d'un pas étrangement assuré. Maintenant allait venir la réception, l'échange rituel des cadeaux entre les deux mariés, les discussion avec les invités, les entrevues avec sa belle-famille, sa mère, sa soeur, leur nuit de noces, leur installation dans leur nouvelle demeure, les débuts de son existence en tant que noble, leur premier enfant, les affaires, les épreuves, les périls et les projets...une vie toute entière d'incertitude et un avenir qui restait à bâtir. Mais l'inquiétude attendrait. Il prit la main de son épouse et la serra dans la sienne. Elle était là, elle était réelle. Plus réelle que tout ce qu'il avait vu jusqu'à cet instant.
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Nisa Sandragil
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MessageSujet: Re: Ils se marièrent et...   Ils se marièrent et... EmptyDim 28 Juil - 8:41

Allait-elle vomir ? Sur la robe de maman, certainement pas. Elle avait vraiment envie. Quand le regard de son frère glissa vers elle, elle pinça les lèvres. Sourire ? Cela faisait longtemps qu’elle ne le faisait plus. Ah. Revoilà l’envie de vomir. Elles sont jolies ces fleurs… Tout est petit, étriqué, restreint. Comme les invités. Un mariage fêté en hâte, sans fête, sans éclat. Elle n’avait pas adressé un mot à la belle-famille. Elle avait laissé maman parlé, elle oscillait entre larmes et rire. Quoiqu’il advienne, elle souriait toujours. Même lorsque ses joues étaient ruisselantes. Ah, elle n’avait même pas envie de pleurer, juste de vomir. Les odeurs étaient écœurantes en plus. Quelle hideuse cérémonie, quel hideux mariage, quel… ah, voilà, terminez un peu. Qu’on en finisse. Quel est donc ce mouvement d’acclamation. Taisez-vous, ah, un mal de tête naissant peut-être ? Bon, esquivons-nous.[/i] « Nisa, vient, allons embrasser ton frère. » Embarquée de force par la main maternelle, elle la laisse faire encore une fois. Misère. Ce n'était pas une bonne idée. Elle détourna les yeux quand sa mère émit des sons trop joyeux, trop fiers, trop émus, trop maternels. Elle la regarda ensuite se faire aborder par un invité qui se mêlait aux félicitations. C'était une jolie femme après tout dans sa robe. Finalement, elle adresse un regard à son frère… et à sa désormais potiche. Un regard à la fois désolé et très dur pour la jeune femme. Les iris gris étaient comme un temps à l’orage, dangereux.

« Elle est maigrelette. Même pas bonne à porter des enfants. » [i]Je suis contente pour toi.

« Etant donné les circonstances du mariage, on peut comprendre que la reproduction ne soit pas une priorité » Elle est mignonne, finalement, ta femme.
« Je n’ai pas changé d’avis, Gribus. Cette femme n’est pas digne de porter notre nom. » La famille s’agrandit, c’est bien.
« Je ferai en sorte de t’avoir à l’œil, Arcarian. » Je ferai mon possible pour veiller sur vous de loin.

La militaire pose ostensiblement sa main sur son épée et effectua un demi-tour sec. Pour l’hypocrisie mielleuse, c’était raté. L’armure cliqueta, mais au lieu de partir comme elle semblait le projeter, la femme se figa. Les yeux rivés sur le fond de la salle. Son frère ne pouvait voir la surprise qui peint ses traits un instant. Mais automatiquement, alors qu’elle recula, une main vient saisir son épaule et bouscula la mariée d’un coup de coude. La stupeur roulait dans ses veines et la militaire perdit un vague instant ses moyens. La poigne qui se crispa sur la pauvre épaule fraternelle était un instant témoin de la détresse.


Que faisait-il là ? C’était un comité restreint, juste la famille et lui ? Voilà son cœur brisé qui s’éveilla et bondit stupidement. Un espoir qui fait monter une vague de chaleur à ses joues. Elle n’avait jamais osé … pouvoir imaginer le revoir de si près. Elle se tourna vers Gribus, le visage blanc comme la mort mais les joues rosées. Elle tourna à nouveau la tête vers le fond de la salle. Il était toujours là. Son regard a croisé le sien, l’agitation des convives ne l’atteint même pas. Elle se tourna à nouveau vers Gribus. Cette fois, c’est un visage ouvert, presque chaleureux qui se penche vers lui. La main sur son épaule glissa jusqu’à la nuque et elle chuchota à son oreille :
« Sois heureux, mon petit frère, je t’aime. Profite bien de ta nuit de noce. » Autant de mots aimants et sincères qui n’avaient jamais vraiment traversé ses lèvres. Elle pouvait détester son épouse et adorer son frère. Elle saurait s’en arranger. Toujours est-il que le simple fait de le voir avait ramené une paix et une confiance douce à Nisa. Un vide comblé par des sentiments humains et tendres. Ceux que la militaire froide n’affichait jamais. Elle conclut par une légère tape masculine sur la nuque qu’elle tenait. Et d’achever avec un baiser sur le front fraternel. Les mots ont été prononcés pour que seul Gribus les entende. Elle se sépara rapidement de lui sans leur laisser le temps de réagir. Le plus étonnant finalement c’est qu’elle avait souri. Vraiment sourit.

Elle se fraya un chemin à travers la petite foule qui tenait absolument à féliciter les mariés. Une bonne chose, Gribus ne pourrait pas venir l'ennuyer. Elle y mit même un agacement certains et tant d’énergie qu’elle arriva à moitié en courant vers l’homme qui se tenait là en retrait. Elle imagina un instant trébucher pour avoir un prétexte afin de l'obliger à la prendre dans ses bras. Elle ne sut si elle le trouva semblable à lui-même ou plus éblouissant encore dans sa tenue très distinguée. Il avait ce maintien naturel qui faisait de lui un homme charismatique malgré lui. La militaire lui accorda quelques mots et sortit de la salle comme si elle avait le feu à la tunique.
Son frère, unique personne à avoir été mis dans la confidence, devait se douter de la raison de cette soudaine agitation et changement d’humeur. Elle espérait à présent que l'homme la rejoigne. Qu’il ne soit pas vraiment venu pour ce mariage. Juste un prétexte. Juste pour la voir, elle. Elle ne pouvait s'empêcher de sourire. Elle était si heureuse à cette seconde, elle espérait simplement, qu'il la rejoigne. Elle le priait de toute ses forces à l'abri des regards, cachée dans son coin.
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